On constate qu’il existe deux niveaux dans la répartition du revenu national :
– 1° niveau : répartition de la production.
– 2e niveau : prélèvements obligatoires par l’état sur les revenus primaires et redistribution.
* Au 1° niveau, c’est-à-dire celui de la répartition de la production, on parle de répartition « fonctionnelle ».Tous les agents économiques qui participent à production perçoivent une rémunération — les prêteurs de capitaux perçoivent un intérêt (banques et organismes financiers), les apporteurs de capitaux perçoivent un dividende (actionnaires ou détenteurs de parts sociales), les salariés perçoivent un salaire, etc…. La production est donc directement à la source du revenu dit « primaire ». Le revenu primaire correspondant au revenu directement issu de la production.
* Au 2e niveau, l’état et les collectivités territoriales procèdent à des prélèvements obligatoires sur ce revenu primaire et les redistribuent ensuite sous forme de revenus de transfert pour corriger les inégalités. Les prélèvements obligatoires sont constitués des cotisations sociales et des impôts (impôt sur le revenu des personnes physiques, impôt sur les sociétés, impôts locaux tels que taxe d’habitation, taxe foncière, etc.).
La redistribution s’effectue sous forme de revenus de transfert — il s’agit par exemple des indemnités de maladie, de chômage, du RMI, des prestations sociales et des services gratuits que l’état peut fournir.
Si l’on ajoute au revenu primaire les revenus de transfert et que l’on retranche les prélèvements obligatoires, on obtient donc le revenu disponible.
Le revenu disponible se repartira ensuite en consommation et en épargne.
Les différents types de revenus
1 – Les revenus d’activité
- les salaires constituent les revenus primaires principaux car près de 3/4 des travailleurs sont salariés En théorie le salaire est fixé sur le marché du travail en fonction de l’offre et de la demande de travail mais en réalité, les salaires dépendent en grande partie des rapports de force entre partenaires sociaux ainsi que de la croissance économique.
Pour les fonctionnaires on parle de traitement et non de salaire.
- Autres revenus du travail :
Les travaileurs indépendants ne perçoivent pas de salaire mais des bénéfices ( artisans et commerçants) ou des honoraires ( professions libérales telles que médecin, avocat, architecte, etc..)
2 – Les revenus du capital
» Les revenus du capital sont, pour leur part, liés à la détention d’un actif. C’est pourquoi on les appelle aussi « revenus de la propriété ». Dividendes de l’actionnaire, coupons du détenteur d’obligations, intérêts touchés sur l’épargne sont des exemples de ce type de revenu. Les revenus du capital sont, pour leur part, liés à la détention d’un actif. C’est pourquoi on les appelle aussi « revenus de la propriété Dividendes de l’actionnaire, coupons du détenteur d’obligations, intérêts touchés sur l’épargne sont des exemples de ce type de revenu. » Aucunement liés au travail fourni par leur détenteur, ils sont de deux ordres : il y a les revenus immobiliers ou fonciers, que l’on perçoit lorsque l’on loue un bien immobilier (appartement, boutique, maison, etc.), et les revenus mobiliers, représentatifs de titres financiers (actions, obligations, etc.)
». Nathan technique
III : Les inégalités
Pour en savoir plus : Consultez le site de l’observatoire des inégalités
Exemple :
La part des revenus captée par les 1 % les plus riches a nettement baissé pendant les Trente Glorieuses (1945-75). Depuis, le phénomène s’inverse
Source : Moyenne mobile sur les données d’Anthony Atkinson, Thomas Piketty et Emmanuel Saez « Top Incomes in the Long Run of History » Oxford University Press, Avril 2009
La mesure des inégalités – Le coefficient de Gini :
Le coefficient de Gini, inventé par le statisticien italien Corado Gini, est un chiffre entre zéro et un qui mesure le degré d’inégalité dans la distribution des revenus dans une société donnée. Le coefficient enregistrerait zéro (0,0= inégalité minimale) pour une société dans laquelle chaque membre recevrait exactement le même revenu et il enregistrerait un coefficient de un (1,0= inégalité maximale) si un membre recevait tous les revenus et les autres rien.
Ex : coefficients de Gini en Europe >>
Les pays les plus égalitaires ont un coefficient variant entre 0,2 et 0,3, les plus inégalitaires autour de 0,6. Le seuil d’alerte se situe à 0,4.
– Les pays les plus égalitaires sont majoritairement les pays nordiques et de l’Europe de l’est : Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Bosnie, Bulgarie, Kazakhstan, Kirghizistan, Ukraine, Tchéquie, mais aussi la Suède, la Norvège, la Finlande et le Danemark.
– Les plus inégalitaires en revanche sont les pays en voie développement, en Afrique et en Amérique du sud : Brésil, Bolivie, Bostwana, Gabon, Swaziland, Afrique du Sud, Panama, Liban, Honduras.
Durant ces 30 dernières années la croissance a été très lente et le pouvoir d’achat n’a que faiblement augmenté. La crise économique des années 70 et lacrise actuelle ont accentué les inégalités mais tout le monde n’en a pas subi les conséquences de la même façon.
D’une manière générale, la situation concernant les inégalités peut être résumée de la manière suivante :
– Ce sont les cadres, les ouvriers et les jeunes qui sont les plus touchés.
En effet, les cadres et les ouvriers ont dû réduire leurs prétentions salariales pour retrouver des emplois à un niveau de rémunération souvent très inférieur à l’ancien.
Quant aux jeunes, ils ont dû accepter des salaires d’entrée dans le monde du travail de plus en plus bas. Par exemple, les jeunes entre 25 et 30 ans ne touchent en moyenne que 70 % du salaire des quadragénaires contre 80 % pendant les 30 glorieuses – il est clair que les salaires ont eu tendance à stagner et les revenus du capital ont très fortement progressé.
Les salaires n’ont progressé que de 15 % environ en 10 ans (décennies des années 90)et stagnent relativement depuis alors que les revenus du capital (profits et revenus de la propriété) ont progressé de plus de 90 % pendant la même période et progressent actuellement.
On constate donc que les stratégies mises en oeuvre par les entreprises (dans le souci de mieux lutter contre un avenir incertain et dans le souci
de faire face à l’exacerbation de la concurrence internationale) ont entraîné des gains de productivité importants qui ont eu pour effet de modifier le partage de la valeur ajoutée dans le sens d’une augmentation de la part des profits au détriment des salaires. De ce point de vue, on peut dire que les 2 dernières décennies ont été celles du capital et non du travail.
........... ces premiers éléments doivent être complétés par les suivants issus d'un extrait internet d'un cours de Mr fabrice.rochelandet ( Répartition des richesses en économies de marché )
... Dans l’analyse de Smith, la détermination de la valeur d’échange suppose la détermination préalable de ses parties constituantes, donc du même coup, du taux naturel des revenus. Rente, profit, salaire sont les 3 parties constituantes du prix et se distribuent de façon naturelle
entre les individus comme les 3 sources de revenus. Chacune de ces rémunérations comporteun taux naturel et un taux de marché.
La première forme de revenu : le salaire
Le salaire est le prix du travail. Comme toutes les marchandises, il a un prix naturel et un prix
courant. Concernant tout d’abord le salaire courant. Sa détermination se fait par conventions (contrats) entre ouvriers et « maîtres » (les industriels) qui ont des intérêt divergents. Ce qui semble évident, puisque les premiers veulent le salaire le plus élevé possible, les seconds veulent
minimiser la masse salariale pour obtenir le plus de profit possible. Mais selon Smith, la détermination des salaires se fait selon un rapport de force qui le plus souvent est favorable aux entrepreneurs, car :
2 · les entrepreneurs peuvent survivre quelque temps sans les ouvriers grace aux stoks:... les ouvriers non, ils n'ont pas de réserve. Les travailleurs n'ont pas les réserves nécessaires pour soutenir une lutte prolongée avec les employeurs.
· les détenteurs de capitaux sont moins nombreux et peuvent donc se concerter et ce d'autant plus que la loi interdit à l'époque les coalitions ouvrières. Dans son chapitre sur les salaires, Smith analyse notamment la façon dont les maîtres s’entendent de façon permanente pour imposer aux ouvriers à qui la coalition est interdite les conditions de travail les plus dures et les salaires les plus faibles. Il insiste sur les luttes
violentes entre ces deux catégories. Ce salaire courant est compris entre deux limites.
· La limite inférieure du salaire
Quoique les maîtres aient presque toujours l'avantage dans leurs querelles avec les ouvriers, il existe un certain taux minimum en dessous duquel ils ne peuvent pas réduire les salaires. Smith adopte le point de vue courant de son époque : le salaire
minimum correspond à ce qui est nécessaire pour que l'ouvrier puisse assurer sa
subsistance. Le taux de salaire est la fraction du produit social destiné à l'entretien des travailleurs :
le prix du travail est réglé par la quantité de biens de subsistance correspondant à un
minimum nécessaire du pt de vue physiologique et social.
- minimum physiologique, il permet au salarié de subsister,
- minimum social, le salaire lui permet non seulement de subsister mais également d'élever sa famille de façon à ce que la classe ouvrière perdure. Ce n'est donc pas qu’un minimum physiologique car il varie dans le temps et l'espace. "Un homme reçoit le px naturel de son T quand ce px est suffisant pour le faire vivre pendant le temps du T, pour le rembourser des frais de son éducation et pour compenser les risques qu'il court de ne pas
vivre assez longtemps et de ne pas réussir dans son occupation." Le salaire minimum est donc la limite inférieure du salaire courant.
· La limite supérieure du salaire Il existe cependant des circonstances où les salaires peuvent être supérieur à ce taux minimum. Smith affirme par exemple qu'en Grande Bretagne, les salaires sont au dessus du niveau de subsistance lorsque la demande de travail excède l'offre Il admet que le salaire tend à augmenter quand la richesse nationale augmente, car la demande de travail augmente alors. En effet, en cas de rareté des bras (nombre de bras nécessaires à la production augmente), il y a concurrence entre les entrepreneurs, ce qui conduit à l'augmentation des salaires.
Mais cette évolution ne peut pas aller très loin, pour deux raisons :
3 . Une augmentation de salaires permet aux salariés de mieux nourrir et soigner leurs enfants et par conséquent, d'en élever un plus grand nombre.
Remarque : Apparaît une conception qui assimile le travailleur à un objet. o Surtout, la hausse des salaires diminue les profits, donc les quantités de capital, et donc la quantité de travailleurs à mettre en oeuvre l'année suivante : le salaire redescend à son taux naturel. On le voit bien ici, la limite supérieure du salaire dépend du niveau relatif de l'offre et de la demande de travail. Finalement, le taux de salaire naturel est égal au salaire de subsistance. En accord avec la théorie de la valeur, le salaire réel est fonction de la quantité de travail commandé (le salaire est la quantité de moyen de subsistance qu’il permet de commander). L’individu est traité comme une marchandise. Le salaire courant gravite alors autour de ce référentiel qu’est le taux de salaire naturel :
· Lorsque le salaire courant tombe en dessous de son niveau naturel, l’offre de travail diminue parce que les travailleurs n’ont plus les moyens d’assurer leur subsistance et celle de leur famille, ce qui entraîne une surmortalité et une émigration vers les pays où les salaires sont plus élevés, ou du moins permettent aux salariés et à leur famille de subsister.
· Dans le cas inverse, l’amélioration des conditions d’existence qui en résulte diminue la mortalité (en particulier infantile), ce qui accroît au bout d’un certains temps la quantité de main d’oeuvre offerte sur le marché. Remarque : Cette analyse sera reprise à la suite de Smith par Thomas Robert Malthus (Pasteur anglais, 1766-1834, Essai sur le principe de population, 1798). Il en tire des principes de politique économique : Il indique qu’il y a une opposition entre deux lois d’accroissement : d’un côté, les moyens de subsistances augmentent de manière arithmétique (progrès limités dans l’agriculture, 1,2,3,4,…) ; de l’autre la population augmente de manière géométrique (1,2,4,8,…). Par conséquent, la famine est inéluctable. La seule solution est de favoriser l'abstinence, le mariage tardif, et surtout, pas d’aide de l’Etat aux pauvres qui sont les responsables de leur propre malheur !
...................... ( ... fin extrait - suite sur sîte ...) .............................
..........................................................................
..................................................................... . Il vous faut désormais vous résoudre à lire les grands classiques de cette noble discipline enseignée à l'université et s'intitulant "économie politique" - macro & micro économie ). Êtes-vous choqués par la signification des derniers termes de mon extrait ( surlignés en gras )? Ils permettent néanmoins, peut-être, au travers de ces composantes de comprendre certains aspects de la politique des gouvernements libéraux en ces matières . Bref ! Ce n'est pas le sujet - Je voulais plutôt vous instruire sur le fait que le système capitaliste fonctionne et s'analyse dans l'esprit des auteurs de manière rigoureuse par l'intermédiaire d'un jeu complexe et croisé de régles ou mécanismes d'auto-régulation s'exercant sur le fondement de piliers matériels principaux qui sont l'Entreprise, le Marché, la Monnaie ( Lieu de création de richesse & plus value // confrontation OFFRE & DEMANDE // son étalon de valeur permettant d'introduire la notion de prix ou valeur relative ).
Le salaire se détermine donc en fonction de deux paramètres fondamentaux déterminant son niveau, dont le premier est issu de termes économiques systèmiques puisqu'il peut s'analyser en terme de "prix" sujet à la notion d'Offre & Demande ( domaine de l'Emploi : Le salaire est un coùt ) - Sujet faisant intervenir la difficulté de composantes intrinséques dans la détermination du prix de l'objet livré au commerce ( bien matériel ou service ), facteur soumis à la concurrence des marchés .... . Le second paramètre s'analysant en terme politique, se résumant en un rapport de force entre les différentes composantes sociales partageant le modèle économique considéré ( schéma de "création- répartition" des richesses ). C'est à ce niveau d'analyse que nous devons noter la difficulté du schéma syndical stricte à jouer son rôle d'influence sur le curseur de la répartition des richesses .
................. Il s'agit à cet instant et dans un second temps comprendre que l'économie s'analyse dans les mêmes termes qu'une discipline universitaire possèdant ses codes, fonctions mathématiques et ses auteurs classiques qui en expliquèrent les varibles matérielles permettant d'agir sur ses mécanismes et ses intervenants par une politique d' intervention économique de l'état. Il n'y a pas de place au hasard dans la gestion des pans économiques d'une nation et les acteurs privés ou gouvernementaux connaissent bien les rouages de cette lourde machinerie. Le comportement mécanique de cette appareillage tend à s'inscrire strictement dans le cadre des régles naturelles régissant sa discipline à défaut de toutes les autres, si ce n'est de quelques incitations ( limitées ) concédées par la loi ( fisclaes & restrictions ). Le marché est uniquement géré, sa loi dictée par la confrontation de l'offre & la demande sur le marché ou dans les institutions spécialisées ( Bourses nationale et internationales ). Le rapport de force ne fait pas partie intégrante de ses mécanismes universitaires mathématiques, codifiés et ne se justifie au dessus de ces rouages systèmiques que si les composantes sociales en assument le maintien par la mobilisation, côté ouvrier, ou par la loi et autres cabales, du côté des tenants du système. Dés que l'une des forces faiblit, l'autre prend ou reprend le dessus . Constatez d'ailleurs que la période glorieuse attribuée au syndicalisme, qui n'en est en réalité que le cadre associatif formaté, déjà dévalué par les autorités, correspond strictement au mouvement de contestation massif spontané ( puis organisé) provoqué par un ras le bol des classes laborieuses à l'apogée du capitalisme, causant une première vague sans précédent de mobilisation,.... puis une seconde à l'aprés guerre (1945) grâce au soutien doctrinal, spirituel et matériel émanant de la constitution du bloc soviétique, seule alternative sérieuse au capitalisme auquel "l'inconscient collectif" attribue les fondements du conflit.
Mais l'autorité du "prince", pilotée ( dans le pire des cas intéressant la thèse syndicale ) par l'oligarchie capitaliste ( .. ..pardon pour les expressions, j'entre doucement dans la peau du révolutionnaire pour les besoins du sujet ! ...) su prendre le taureau par les cornes en divisant la classse ouvrière ( division en catégories verticales et horizontales ) et en éloignant provisoirement les paramètres et vecteurs de son emprise ( renforcement du dispositif "off-shore" concernant les sociétés commerciales - les structures administratives et politiques - Régionalisation - & financières ) - délocalisation de l'économie -. Le temps, conforté par une vaste entreprise de "Division - diversion médiatique & désinformation", a eu progressivement raison de cette mobilisation. Le grand capitalisme ( "international": les grosses multinationales guidant le système et pour qui les régles du jeu sont formatées ) à su imposer sa volonté pour remettre en adéquation les régles sociales locales avec les impératifs industriels & financiers du système. Cette scène matérialise aujourd'hui, comme il fut un temps, fin du XVII° et à l'aube des grands conflits, rien d'autre que l'ensemble des règles de la nouvelle société féodale manufacturière d'échelle mondiale dans les domaines de la finance et de l'économie, mais seulement de dimension régionale pour les forces politiques ou revendicatives, ainsi divisées et rendues impuissantes,.... dont l'Europe économique scelle le retour. Ce fractionnement politique permettant de maintenir les forces de résistance en deçà d'une échelle d'opposition pertinente - Ainsi, le syndicat, formaté dans les paramètres actuels, correspond à ce morcellement et découpage des forces de résistance; le vouant par sa définition conceptuelle à l'échec .
Cet empire industriel planétaire, livré à une compétition débridée se présente en quelque sorte sous la forme d'un vaste et global champ de bataille pris de convulsions passagères incarnant les lieux ou la déréglementation touchent les limites paroxystiques de son expression, explosant ponctuellement pour incarner les conflits modernes sous l'apparence d'une lutte économique, tantôt ethniques, politiques ou sociaux selon le niveau substitutif sur lequel l'autorité parviendra à focaliser et dévier l'attention : Signes fatidiques et expression sordide d'une guerre mondiale feutrée à laquelle se livrent les détenteurs princiers de l'empire matériel ainsi constitué. Guerre (.... se jouant sur un terrain économique ; avec certes une conquête parfois usurpée du pouvoir par l'intermédiaire des "lobbies" les mieux placés, infiltrés par leurs représentants et défenseurs dans les assemblées parlementaires - Il s'agit ici d'une hypothèse, d'une perception personnelle ... mais certes partagée par les auteurs critiques. ) où les obus et missiles sont remplacés par l'injection de flux monétaires, les soldats étant remplacés par des ouvriers dont on déplace les cohortes indigentes vers les zones de "production-conflit" stratégiques favorables et dont les généraux, transformés en chef d'entreprise dictent leur loi à des lieutenants et vassaux, incarnés par les politiques. Jeux sordides où le petit rôle de sergent revient aux PME-PMI sous traitantes et au pouvoir executif assurant le glacis de "protection-justification" autour des géants.
Ce combat de titans échappe malheureusement à notre entendement citoyen classique et je vois bien que vous doutez ! .... cela serait trop imonde !..... si l'on pouvait nous mentir à ce point .... Si nous n'étions en effet que les maillons indifférents d'une machine productive infernale gouvernées par les petits princes privilégiés d'une époque féodale revisitée aux allures futuristes trompeuses. Allez ! C'était une blague ! je fabule certainement ... Je comprends votre incrédulité. Je vous propose donc d'oublier ces quelques considérations écoeurantes pour nous concentrer sur un fait qui ne vous échappe probablement pas : Il est un fait qu'en conséquence de cette lutte internationale se jouant sur les prix, les acteurs économiques tentent d'éroder le seul facteur malléable de l'équation économique intégrant les coùts de production: Le salaire -
.................... Notre préoccupation citoyenne se situe bien à ce niveau : La déréglementation de rigueur dans ce modèle économique débridé fait encourir le risque de voir les entrepreneurs, pour satisfaire au mieux les enjeux sordides de cette compétition, se reporter sur la variable la plus fragile et insensible de l'équation économique : Le salaire - Voilà toute l'ampleur et le niveau de notre problématique. In fine, l'analyse nous fait donc revenir sur cet élément de lutte dans la détermination du partage entre le chef d'entreprise et la masse salariale que forment ses collaborateurs subalternes. Le ratio de partage entre le profit et le salaire se détermine par un rapport de force. C'est la définition et l'analyse même qu'en font les économistes. Il n'existe pas d'autres éléments déterminants dans la définition du ratio de partage en dehors dudit rapport de force. D'ou ma dernière conclusion relative aux faiblesses de cette lutte formatée nommée lutte sociale ou lutte syndicale :
......
4 éme erreur :
Le syndicat, dans sa mission institutionnelle, n'a pas (plus?) pour mission la révolte de masse ni la refonte des concepts du système capitaliste : Son institution a (peut-être) été galvaudée, dès son origine ou par dérive progressive ...
..................
................. La mission statutaire du syndicat à pour objet la défense des intérêts des ouvriers, non de mettre en place un mécanisme de réflexion pour changer les institutions ni de les détruire par la révolte ... Il faut en être conscient -
...............
......................... http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/ses/entrp/html/syndic3/syndic3.htm
· Syndicat : groupement professionnel ayant pour objet la défense des intérêts matériels de ses membres. Il arrive aussi que l'on parle de syndicat bancaire pour désigner un regroupement de banques souscrivant chacune une certaine proportion d'un emprunt émis par une entreprise ou une organisation financière afin de le replacer auprès de ses propres clients. Un syndicat d'initiatives regroupe l'ensemble des organismes intéressés au développement du tourisme dans une commune ou un ensemble de communes.
Les syndicats ouvriers (en fait "de salariés") sont les plus connus, mais il existe des syndicats patronaux, d'autant plus efficaces que les cotisations sont élevées, et payées par les entreprises d'une même branche ou sous-branche professionnelle.
En France, les syndicats de salariés ne sont reconnus comme représentatifs que sous un certain nombre de conditions assez restrictives : notamment avoir recueilli un nombre de voix suffisant dans des élections professionnelles d'un ensemble d'entreprises. Les syndicats se fédèrent en unions locales et en fédérations professionnelles, le rassemblement des deux types de structures s'effectuant dans une confédération nationale. Il existe actuellement cinq confédérations syndicales nationales : la CFDT (confédération française démocratique du travail), la CFTC (confédération française des travailleurs chrétiens), la CFE-CGC (confédération française de l'encadrement -confédération générale des cadres), la CGT (confédération générale du travail), FO (confédération générale du travail -force ouvrière). Il existe en outre un certain nombre de syndicats autonomes, c'est-à-dire non confédérés : il peut s'agir de syndicats de branche (ex. : la FSU - fédération syndicale unitaire - dans l'enseignement) ou de syndicats d'entreprise (ex. : le syndicat des pilote navigants
d'Air France).
Source: Cédérom Alternative Economique
· Convention collective : texte régissant les relations de travail au sein d'une branche ou d'une partie d'une branche. La convention collective ne peut pas être moins favorable pour les salariés que le droit commun (droit du travail) ; en revanche, elle expose les avantages ou règles propres à la branche : congés, grille salariale, classement des qualifications, règles d'ancienneté, etc.
Une convention collective est généralement conclue pour une durée déterminée : trois ans en Allemagne et aux Etats-Unis, ce qui explique que, à l'approche de leur expiration, il n'est pas rare que les acteurs sociaux fassent étalage de leur détermination à obtenir telle ou telle modification. En France, au contraire, les conventions collectives ne sont pas conclues pour une durée déterminée, mais pour une durée indéterminée, avec des procédures de dénonciation lorsqu'une des deux parties souhaite y mettre fin. Négociée entre représentants patronaux et représentants syndicaux, la convention collective lie tous les salariés et tous les employeurs, à l'intérieur d'un certain champ (généralement la branche), même lorsque certains employeurs ou syndicats au sein de cette branche s'y opposeraient. C'est en ce sens qu'il s'agit d'une convention, non d'un contrat : elle lie même ceux qui ne l'ont pas signée. Le droit français prévoit qu'une convention collective peut être étendue d'autorité par le Ministre du travail à l'ensemble des entreprises d'une branche, lorsqu'elle a été conclue pour une fraction seulement de la branche. Le rôle des conventions collectives est essentiel : pour le patronat, parce qu'elles organisent des règles sociales communes à toutes les entreprises d'une même branche, ce qui empêche une concurrence "sauvage", à coup de "moins-disant social". Pour les salariés, parce qu'elles déterminent des classements hiérarchiques, des niveaux de qualification et d'ancienneté dont les salariés peuvent se prévaloir lorsqu'ils changent d'entreprise.
................
................
................................................................................................. En définitive, le syndicat n'appartient donc pas à la liste exhaustive des mécanismes conceptuels ou institutionnels reconnus pour la détermination des cycles et du fonctionnement de l'économie capitaliste. Le rapport de force ne s'intégre pas comme un facteur endogène ni mécanique de l'équation mathématique pour la détermination des prix ou des salaires . En tant que tel son action ne peut se comprendre ni s'analyser comme un élément disposant d'une intervention systèmatique. Il ne fait que gérer et encadrer ledit rapport de force humain, dans un processus formaté, raboté et progressivement détourné par les acteurs sociaux. Ce processus n'interfère nullement dans le schéma matériel mathématique ou fonctionnel de la machine économique et s'inscrit uniquement comme un élément sociologique contradictoire ajouté, un facteur humain antagoniste .... .
Rapport de force qui existe de manière endogène à toutes les sociétés humaines et de fait dans le système capitaliste entre les différents acteurs de la scène de l'entreprise. Ce facteur relationnel échappe encore à toute forme et tentative de rationalisation par un procédé dogmatique intrinsèque lié à la discipline ou théorie économique. Nos tentatives de rationnalisation par la loi sont de piètres interventions qui se bornent à inciter ou obliger par divers facteurs légaux exogénes ( impôt - régles de loi ). C'est là une raison fondamentale expliquant la fragilité, la réversibilité des acquis et les nombreux échecs des réformes que l'action syndicale intente sur le terrain juridique sans intercepter la réalité mécanique et matérielle du système, du processus et des rouages économiques. Là est son principale point faible : La loi du marché est quoi qu'il arrive plus forte et s'impose progressivement tôt ou tard à la régle légale - L'actualité, comme l'histoire, permettent de la constater.
L'institution de réflexion et de recherche pour pallier à ce défaut organique, conceptuel, n'existe simpement pas et son absence n'est pas en cours de discussion ni en voie de création - Cette lacune, au 21° siécle, est volontaire. On peut voir en le "Collectif Citoyen" l'institution relai et complémentaire aux institutions de dialogue.
Voici mon avis - Dans le meilleur des cas vous aurez compris que, s'inscrivant et s'exprimant dans un language conceptuel étranger à la discipline mathématique gérant ses principes et processus fonctionnels, la lutte syndicale n'est pas en mesure d'affecter durablement ni significativement le partage des richesses. C'est en raison de cette efficacité partielle que le syndicalisme est entré dans le panel des institutions légales.
Il n'a pas pour but une recherche conjointe et collective des institutions économiques du futur Lorsqu'elle à lieu, la contrainte née du rapport de force agit dans une limite élastique dérisoire sans radicalement bouleverser ni modifier le système social. Cette limite se situe autour d'un rattrapage du pouvoir d'achat sur la base de la perte annuelle ou cumulée engendrée par l'érosion monétaire, l'inflation, ...ou tous les autres facteurs économiques liés à l'expression dudit rapport de force. Ce constat vient à l'encontre de l'idée, l'image "révolutionnaire" véhiculant autour du syndicat dans la symbolique citoyenne : Le syndicat maintient la pression sur le patronat concernant le niveau du partage, encore que ce soit dans la limite précitée, mais ne propose ni la révolte ni un changement du modèle social - La conséquence de cette affirmation, corroborée par l'actualité et l'hitoire des luttes sociales, m'impose de vous annoncer que pour revoir le partage des pouvoirs et des richesses, il faut impérativement réviser les processus et les régles fonctionnelles de l'économie réelle : il faut revoir intégralement le système financier, monétaire et bancaire, le modèle et l'organisation des échanges comme celui des sites de production. De la même manière l'organisation politique afin de corriger et dynamiser le processus démocratique, devant être à l'origine et sous le contrôle in fine des citoyens, ainsi que celui concernant la création des normes et des principes fondamentaux - C'est le rôle théorique du "collectif citoyen universel" - Tout est lié ! Cela ne peut se faire sans une réflexion en profondeur et collective des concepts piliers de la société ... En effet, imaginez que les syndicats viennent à définir les termes d'un blocage général du pays pour faire plier les autorités capitalistes : Deux conséquences s'en suivront: Le blocage des initiatives, le ralentissement ou le blocage de l'économie, l'effondrement des systèmes et rouages sociaux, puis L'anarchie . A l'opposé, la continuité du système libéral tel qu'il se pratique, avec ses contradictions systèmiques et domaniales engendre la construction ( phase d'ascension & d'expansion éco ) et la deconstruction violente ( phase de saturation "éco" ou de paroxysme / choc culturel contradictoire ) des empires. L'histoire des peuples en atteste au delà de toutes les démonstrations. L'inaction est dans tous les cas dommageable. Il faut changer la dynamique institutionnel ( éco & politique ).
.... Je ne suis pas pessimiste ! Seulement réaliste - Cela signifie donc à l'opposé qu'une mobilisation générale peut radicalement changer la "donne" pour rétablir l'équilibre sur le court terme (seulement) ...mais tout le problème est là ! L'actualité ou le passé récent indique une tendance contraire avec un retour des comportements égoïstes. Chacun peut analyser selon sa convenance l'origine de cette défection. Je prétend qu'il peut s'agir en partie d'une stratégie orchestrée de main de maître. Il suffit d'adhérer à un syndicat et d'entrer en lutte pour comprendre les méthodes feutrées du patronat : Grignotage, désinformation, déviation des buts,, division et corruption des élus . Nous le voyons clairement au sein de l'ensemble des grandes centrales ; Le syndicat, au lieu d'être un lieu de réflexion, de confédérer pour unifier les revendications, devient progressivement l'interlocuteur privilégié des petites demandes individuelles ou égoïstes - Essayez !....Il s'agit d'une déviation organisée et entretenue par le Prince ! .... Par contre dans son principe, l'association syndicale constitue même en définitive un élément perturbateur, un parasite ( ... dont se passent bien les chefs d'entreprise ) des rouages parfaitement rodés du système économique puisqu'elle doit agir au nom des travailleurs pour valoriser leurs positions et dépalcer vers l'ouvrier le curseur du partage des richesses. On comprend donc l'intérêt stratégique du patronat de maintenir sous contrôle les coalitions ctoyennes et le taux de mobilisation de cette instrument séditieux puisqu'il est le seul élément matériel d'interférence avec la réalité du rapport de force des composantes sociales : La mobilisation donne vie au syndicat et à la résistance tandis que son mépris par les classes ouvrières permet de totalement déjouer le peu d'efficacité qu'il peut avoir. L'actualité le démontre : Même l'action combinée des grandes centrales ne peut plus aujourd'hui faire reculer, ni vaciller les gouvernements qui s'abritent derrière le chantage de la nécéssité, d'un échelon légal international ( sous contrôle ) et une prétendue urgence, justifiant un recul sans précédent des droits citoyens.... au lieu de chercher une logique nouvelle qui relancera l'ensemble de la machine à la faveur de tous - Les pseudo réussites syndicales n'étant plus que des placébos sur des sujets annexes et dérisoires - Chantage à l'emploi, menace de délocalisation, baisse des salaires par le jeu de la concurrence, incapacité des syndicats à faire évoluer la condition ouvrière ou de faire bouger le prtage des richesses, licenciement sur demande, recul des droits sociaux et disparition progressive des caisses de solidarité ( retraite - sécu ) - Le syndicalisme est mort !... vive la république participative et le "collectif citoyen" qui doivent permettre d'organiser un dialogue et une réflexion globale en partant de "Zéro", de toutes les bases du sujet concernant la gestion des sociétés; biaisés depuis la nuit des temps - La méthode de corruption est aujourd'hui complexe en s'insérant dans tous les domaines .
Deux étapes sociales historiques graves se sont déroulées sans que les syndicats ne se soient dréssés et opposés globalement, fermement et surtout de manière significative :
1 – La première est un tournant économique historique qui a consisté à délocaliser des pans entiers de l'industrie vers des pays à faible coût de main d'oeuvre ( Phénomène commencé en 1948 - Entrée en vigueur de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce - http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1544, … accéléré aprés la première crise pétrolière accompagnant le mouvement de décolonisation, ... et parachevé lors de la construction du marché commun Européen, prémisse de la mondialisation ). On peut dire que ce mutisme des organisations syndicales représentait une erreur historique car ce premier tournant préparait un chomage de masse en Europe. Ce virage annonçait par ailleurs, prétendument au nom de la liberté économique, que le patronat pouvait à l'avenir impunément et aux yeux de tous contourner les régles fiscales & de protection sociale mise en œuvre ici-bas par la lutte des masses laborieuses. Ne pouvait-on s'y opposer pour construire une globalisation, certes inévitable en raison de l'envolée démographique, mais tournée de prime abord vers la citoyenneté ?
2 – La seconde erreur historique consista en un silence fautif, en une passivité relative, lors de la construction Européenne – Il était bien connu et avéré que cette Europe en construction serait spécialisée sur des aspects économiques au détriment d'une construction politique et sociale préalable. Pourquoi ne pas avoir mis en place un vrai blocus syndical ( grêve générale ) à ce moment là, … dés Maastricht ! … Alors que les effets pervers futurs étaient bien signifiés par tous les spécialistes?
…......... Le cumul de ces facteurs et cadres juridiques contraignants obligent désormais les salariés à s'engager vers une régression sociale historique . Le syndicats n'ont pas su mener l'action de résistance en temps et en heure – Il est trop tard pour agir ponctuellement sur quelques lois, dites scélérates qui n'en sont que la conséquence - ( Loi travail ) - Il faut revenir sur le cadre en question ;
.................... La méthode des élites intellectuelles se compose aujourd'hui en deux volets consécutifs, simultanés ....( qui ne peuvent prendre effet qu'aprés une dérive et la corruption des institutions syndicales ) : il est désormais bien établi qu'une attaque frontale sur les droits ou acquis légaux suscite une résistance de la classe ouvrière dans son entier. Pour contourner cette résistance, la stratégie du XXI° siècle consiste de la part des maîtres du monde en un grignotage par le "bas", en s'attaquant aux entreprises ou secteurs les uns aprés les autres sur le terrain de l'entreprise où les syndicats ont été divisés .... aprés s'être assuré d'un contexte et d'un cadre favorable ( concurentiel ) obligeant, contraignant les acteurs en présence. La compétition oblige à la modestie ou à s'aligner au niveau le plus bas ! En complément et alternativement, ce cadre contraignant s'inscrit au sein d'une législation supranationale .... en agissant sur les institutions les moins protectrices Européennes ( stratégie par le "haut"). Cette stratégie vise à imposer par le cadre légal de niveau supérieur des normes générales, sans contenu précis, en créant une ossature guide qui, à son tour contraint les acteurs subalternes. Une direction d'ensemble est imposée; à charge pour les parlements nationaux de trouver le détail perfide de leur appllication afin de niveler par le bas. Telle est la nouvelle stratégie des instances dirigeantes : Bousculer et déstabiliser les masses par un changement d'échelle, de population et de cadre légal. La faiblesse des instances de protection des travailleurs se situe donc au même niveau : Absence d'institution pertinente de dialogue et de coordination au niveau international // Fragmentation, division, corruption des organes représentatifs de proximité.
Le cadre juridique et le mode d'action du syndicat sont totalement inefficaces et inadaptés à la menace du 21° siècle qui s'avère mondialisée. La parade du mouvement citoyen s'impose donc en théorie par elle même : Il faut redefinir l'action et le domaine d'action de la résistance -
- Un Objectif : Créer un mouvement unique, uni et coordonné, une mobilisation générale réuni sous une seule bannière, par et derrière sa branche historique. Ce rattachement ne créé pas une hiérarchie mais uniquement la création d'une interlocuteur unique. Les centrales doivent réunir les effectifs ainsi que les organes pour créer une seule institution de dialogue. Cette union ne pourra se faire que par la base des adhérents, travailleurs, non corrompus ( ... en aparté des élus ou responsables du syndicat ni des mécanismes relationnels conventionnels du syndicat ) autour de principes et objectifs fondateurs communs incontestables, un modèle relationnel, de dialogue ou d'action et des perspectives philosophiques communes. L'objectif principal consistera dans un premier temps à fédérer les effectifs puis de chercher par une réflexion collective , dans le cadre d'une institution spécifique de dialogue, une alternative dogmatique rationnelle à l'économie capitaliste sans la condamner par nature. Par ailleurs de simplifier le droit positif : car il existe trop de conventions !
- Zero frais parasite : Aucun batiment superflu ( un batiment unique Départemental où se déroulent les débats, conférences et manifestations publiques ), aucune fonction parasite ( ... Le syndicat cesse de gérer ou participaer à la gestion domaniale de missions qui relèvent de la responsabilité des élus de la nation - budget formation, Comité d'entreprise, etc... certes à placer sous la supervision de collectif citoyen associatif tirés au sort - mission de contrôles et droit de veto / droit de blocage des décisions.), aucun frais ni engagement financier superflu, aucun personnel rémunéré par le syndicat : Tous sont bénévoles et volontaires. Les organes de gestion sont réduits au minimum et n'existent que pour créer la coordination des procédures de dialogue, de recherche, ou dans l'action .... . Les actions superflues dispersent le mouvement et l'éloignent de sa mission revendicative initiale en lui faisant peser un risque de corruption comme c'est peut-être lourdement le cas aujourd'hui - Le syndicat n'a qu'un rôle : coordonner et organiser la lutte en soutenant ses adhérents -
http://www.liberation.fr/futurs/2013/04/26/ces-grands-ce-detournes-en-petit-comite_899430
http://www.enquete-debat.fr/archives/le-scandale-de-la-gestion-des-ce-par-la-cgt-95383
- zero hiérarchie- zero frontière : Les cellules régionales sont en coopération, réfléchissent de concert, font émerger les idées et mettent en commun toutes les propositions pour faire apparaître des concepts unitaires relais communs. Seul doit exister un organe collectif contradictoire de coordination et de centralisation des informations ( au niveau continental ) n'ayant pas de pouvoir contraignant mais seulement d'information -( accés et partage à l'information )- pour mettre en évidence les points communs dans le concept et dans l'action. L'organe n'est pas représentatif ni substitutif des salariés dans le dialogue entre l'autorité et les masses laborieuses. Il incarne seulement un moyen d'organisation, de coordination de l'information et de l'action. Les travailleurs doivent se réapproprier l'action revendicative en l'absence des anciennes institutions corrompues.
- Une "publication" ( un magazine périodique ) faisant appel puis le bilan des idées, des actions, l'évolution de la cause, ses difficultés, et ses problématiques conceptuelles. La publication expose les actions et la signature d'acte ou convention, syndicat par syndicat. Il expose une vision contradctoire des sujets et débats en court ( .. en fonction des forces et acteurs en présence : Chaque composante à son droit de parole ). En réalité, à terme, donc en théorie, l'action du syndicat dispose d'une page ou article spécifique du "périodique citoyen universel" publié chaque mois au sein de tous les CCU.
- Une action significative à la fois,, secteur par secteur, en rotation, financé par les cotisations dont le but consistera strictement et uniquement à soutenir les mouvements. Rien ne sert de pisperser ou multiplier les rapport de force. L'argent du syndicat sert strictement à financer la lutte. Financièrement, Les travailleurs ne souffrent plus de l'action revendicative et des luttes car le syndicat finance intégralement leur action lors de l'arrêt de travail. Faire grêve ne signifie plus une perte de salaire ni une prise de risque - Tout le mouvement est mobilisé et suit l'action sur un secteur donné : Cela change tout dans le rapport et l'image que le citoyen se fait du syndicat. C'est la signification première et historique de la cotisation syndicale. L'arrêt de travail ne doit plus être localisé à une entreprise isolée mais concerner un secteur entier et sur une zone régionale au minimum sans trop l'étendre pour ne pas épuiser les forces. Le financement, lui, s'effectue au niveau national. Le syndicat actuel s'est éloigné de cette optique et ce n'est pas un hasard - Autre moyen d'action : La grêve du zèle ! l'oppresseur à mis en oeuvre un tel volume de régles pour écraser les travailleurs que ce système peut et doit aujourd'hui se retourner contre lui...
- Concept intégré au sein des CCU ( collecticitoyen universel ), le syndicat n'est pas et ne doit pas être un organe isolé de la matrice - Il ne peut plus l'être - Son rôle doit être limité au regroupement du droit positif professionnel, à l'information sur le droit de résistance, à la résistance physique en cas d'abus et de dérive sur le partage des richesses, à la conduite d'une réflexion sur le modèle économique. A terme, il s'intégre pleinement dans le cadre comme partie intégrante du CCU : En effet, la lutte n'est pas une fin en soi. Le blocage à ses propres limites. Le rapport de force n'a de sens que s'il existe une institution de dialogue et de recherche conceptuelle pour promouvoir un élan idéologique alternatif. Cette lacune et ce blocage des positions des partenaires sociaux dans le paysage institutionnel Européen et mondial n'est pas un hasard et vise en réalité au maintien d'un système fondé sur la confiscation des richesses par une oligarchie maladroitement dissimulée. Le système de contestation, de blocage sans alternative ne peut mener nul part et il faut donc promouvoir la construction d'une alternative intellectuelle. La cristallisation du dialogue social dans les formes actuelles ( rapport conflictuel lié à la notion de syndicat, de clan , de grêve ou de texte conventionnel sectoriel ) est un tort servant la cause de la construction des empires. Le cheminement intellectuel qui en découle conduit à la conservation des modèles conceptuels menant à une société hiérarchique comme à la possession domaniale. Le modèle conflictuel est prorogé par le pouvoir en place pour empêcher la construction d'une alternative ainsi que justifier l'interventionnisme du modèle actuel ( de contrôle des masses ). Nos institutions spécialisées dans le conflit sont un frein à la recherche d'une alternative institutionnelle constructive. Il faut et il est urgent de lancer une recherche conceptuelle, proposer puis lancer une zone "laboratoire" d'expérimentation ou s'appliqueront les solutions alternatives... Tout le monde doit y participer et proposer... mais l'institution cadre pour canaliser et diriger le débat fait cruellement défaut. Il s'agit du CCU - Les propositions existent mais sont muselées - Le système impérial ( fondé sur "l'empire domanial" ) apparait au delà des frontières et des systèmes locaux : Il s'agit de la combattre sur la même échelle.
Le fonctionnement du syndicat du 21° siècle répond aux nécessités du cadre associatif relevant du "collectif" & Il s'intégre par ailleurs pleinement comme composante au modèle d'échange de dialogue et de débat des idées.
...........................
...............................................................
..........................
Voici par ailleurs quelques extraits de supports tiers posant la question d'une dérive ou de la corruption potentielle des institutions de défense des salairés :
.................... Extrait figaro
................................................................. http://www.lefigaro.fr/societes/2011/12/03/04015-20111203ARTFIG00002-l-argent-cache-des-syndicats.php
.................
L'argent caché des syndicats -