On constate qu’il existe deux niveaux dans la répartition du revenu national :
– 1° niveau : répartition de la production.
– 2e niveau : prélèvements obligatoires par l’état sur les revenus primaires et redistribution.
* Au 1° niveau, c’est-à-dire celui de la répartition de la production, on parle de répartition « fonctionnelle ».Tous les agents économiques qui participent à production perçoivent une rémunération — les prêteurs de capitaux perçoivent un intérêt (banques et organismes financiers), les apporteurs de capitaux perçoivent un dividende (actionnaires ou détenteurs de parts sociales), les salariés perçoivent un salaire, etc…. La production est donc directement à la source du revenu dit « primaire ». Le revenu primaire correspondant au revenu directement issu de la production.
* Au 2e niveau, l’état et les collectivités territoriales procèdent à des prélèvements obligatoires sur ce revenu primaire et les redistribuent ensuite sous forme de revenus de transfert pour corriger les inégalités. Les prélèvements obligatoires sont constitués des cotisations sociales et des impôts (impôt sur le revenu des personnes physiques, impôt sur les sociétés, impôts locaux tels que taxe d’habitation, taxe foncière, etc.).
La redistribution s’effectue sous forme de revenus de transfert — il s’agit par exemple des indemnités de maladie, de chômage, du RMI, des prestations sociales et des services gratuits que l’état peut fournir.
Si l’on ajoute au revenu primaire les revenus de transfert et que l’on retranche les prélèvements obligatoires, on obtient donc le revenu disponible.
Le revenu disponible se repartira ensuite en consommation et en épargne.
Les différents types de revenus
1 – Les revenus d’activité
- les salaires constituent les revenus primaires principaux car près de 3/4 des travailleurs sont salariés En théorie le salaire est fixé sur le marché du travail en fonction de l’offre et de la demande de travail mais en réalité, les salaires dépendent en grande partie des rapports de force entre partenaires sociaux ainsi que de la croissance économique.
Pour les fonctionnaires on parle de traitement et non de salaire.
- Autres revenus du travail :
Les travaileurs indépendants ne perçoivent pas de salaire mais des bénéfices ( artisans et commerçants) ou des honoraires ( professions libérales telles que médecin, avocat, architecte, etc..)
2 – Les revenus du capital
» Les revenus du capital sont, pour leur part, liés à la détention d’un actif. C’est pourquoi on les appelle aussi « revenus de la propriété ». Dividendes de l’actionnaire, coupons du détenteur d’obligations, intérêts touchés sur l’épargne sont des exemples de ce type de revenu. Les revenus du capital sont, pour leur part, liés à la détention d’un actif. C’est pourquoi on les appelle aussi « revenus de la propriété Dividendes de l’actionnaire, coupons du détenteur d’obligations, intérêts touchés sur l’épargne sont des exemples de ce type de revenu. » Aucunement liés au travail fourni par leur détenteur, ils sont de deux ordres : il y a les revenus immobiliers ou fonciers, que l’on perçoit lorsque l’on loue un bien immobilier (appartement, boutique, maison, etc.), et les revenus mobiliers, représentatifs de titres financiers (actions, obligations, etc.)
». Nathan technique
III : Les inégalités
Pour en savoir plus : Consultez le site de l’observatoire des inégalités
Exemple :
La part des revenus captée par les 1 % les plus riches a nettement baissé pendant les Trente Glorieuses (1945-75). Depuis, le phénomène s’inverse
..................................................................... . Il vous faut désormais vous résoudre à lire les grands classiques de cette noble discipline enseignée à l'université et s'intitulant "économie politique" - macro & micro économie ). Êtes-vous choqués par la signification des derniers termes de mon extrait ( surlignés en gras )? Ils permettent néanmoins, peut-être, au travers de ces composantes de comprendre certains aspects de la politique des gouvernements libéraux en ces matières . Bref ! Ce n'est pas le sujet - Je voulais plutôt vous instruire sur le fait que le système capitaliste fonctionne et s'analyse dans l'esprit des auteurs de manière rigoureuse par l'intermédiaire d'un jeu complexe et croisé de régles ou mécanismes d'auto-régulation s'exercant sur le fondement de piliers matériels principaux qui sont l'Entreprise, le Marché, la Monnaie ( Lieu de création de richesse & plus value // confrontation OFFRE & DEMANDE // son étalon de valeur permettant d'introduire la notion de prix ou valeur relative ).
Le salaire se détermine donc en fonction de deux paramètres fondamentaux déterminant son niveau, dont le premier est issu de termes économiques systèmiques puisqu'il peut s'analyser en terme de "prix" sujet à la notion d'Offre & Demande ( domaine de l'Emploi : Le salaire est un coùt ) - Sujet faisant intervenir la difficulté de composantes intrinséques dans la détermination du prix de l'objet livré au commerce ( bien matériel ou service ), facteur soumis à la concurrence des marchés .... . Le second paramètre s'analysant en terme politique, se résumant en un rapport de force entre les différentes composantes sociales partageant le modèle économique considéré ( schéma de "création- répartition" des richesses ). C'est à ce niveau d'analyse que nous devons noter la difficulté du schéma syndical stricte à jouer son rôle d'influence sur le curseur de la répartition des richesses .
................. Il s'agit à cet instant et dans un second temps comprendre que l'économie s'analyse dans les mêmes termes qu'une discipline universitaire possèdant ses codes, fonctions mathématiques et ses auteurs classiques qui en expliquèrent les varibles matérielles permettant d'agir sur ses mécanismes et ses intervenants par une politique d' intervention économique de l'état. Il n'y a pas de place au hasard dans la gestion des pans économiques d'une nation et les acteurs privés ou gouvernementaux connaissent bien les rouages de cette lourde machinerie. Le comportement mécanique de cette appareillage tend à s'inscrire strictement dans le cadre des régles naturelles régissant sa discipline à défaut de toutes les autres, si ce n'est de quelques incitations ( limitées ) concédées par la loi ( fisclaes & restrictions ). Le marché est uniquement géré, sa loi dictée par la confrontation de l'offre & la demande sur le marché ou dans les institutions spécialisées ( Bourses nationale et internationales ). Le rapport de force ne fait pas partie intégrante de ses mécanismes universitaires mathématiques, codifiés et ne se justifie au dessus de ces rouages systèmiques que si les composantes sociales en assument le maintien par la mobilisation, côté ouvrier, ou par la loi et autres cabales, du côté des tenants du système. Dés que l'une des forces faiblit, l'autre prend ou reprend le dessus . Constatez d'ailleurs que la période glorieuse attribuée au syndicalisme, qui n'en est en réalité que le cadre associatif formaté, déjà dévalué par les autorités, correspond strictement au mouvement de contestation massif spontané ( puis organisé) provoqué par un ras le bol des classes laborieuses à l'apogée du capitalisme, causant une première vague sans précédent de mobilisation,.... puis une seconde à l'aprés guerre (1945) grâce au soutien doctrinal, spirituel et matériel émanant de la constitution du bloc soviétique, seule alternative sérieuse au capitalisme auquel "l'inconscient collectif" attribue les fondements du conflit.
Mais l'autorité du "prince", pilotée ( dans le pire des cas intéressant la thèse syndicale ) par l'oligarchie capitaliste ( .. ..pardon pour les expressions, j'entre doucement dans la peau du révolutionnaire pour les besoins du sujet ! ...) su prendre le taureau par les cornes en divisant la classse ouvrière ( division en catégories verticales et horizontales ) et en éloignant provisoirement les paramètres et vecteurs de son emprise ( renforcement du dispositif "off-shore" concernant les sociétés commerciales - les structures administratives et politiques - Régionalisation - & financières ) - délocalisation de l'économie -. Le temps, conforté par une vaste entreprise de "Division - diversion médiatique & désinformation", a eu progressivement raison de cette mobilisation. Le grand capitalisme ( "international": les grosses multinationales guidant le système et pour qui les régles du jeu sont formatées ) à su imposer sa volonté pour remettre en adéquation les régles sociales locales avec les impératifs industriels & financiers du système. Cette scène matérialise aujourd'hui, comme il fut un temps, fin du XVII° et à l'aube des grands conflits, rien d'autre que l'ensemble des règles de la nouvelle société féodale manufacturière d'échelle mondiale dans les domaines de la finance et de l'économie, mais seulement de dimension régionale pour les forces politiques ou revendicatives, ainsi divisées et rendues impuissantes,.... dont l'Europe économique scelle le retour. Ce fractionnement politique permettant de maintenir les forces de résistance en deçà d'une échelle d'opposition pertinente - Ainsi, le syndicat, formaté dans les paramètres actuels, correspond à ce morcellement et découpage des forces de résistance; le vouant par sa définition conceptuelle à l'échec .
Cet empire industriel planétaire, livré à une compétition débridée se présente en quelque sorte sous la forme d'un vaste et global champ de bataille pris de convulsions passagères incarnant les lieux ou la déréglementation touchent les limites paroxystiques de son expression, explosant ponctuellement pour incarner les conflits modernes sous l'apparence d'une lutte économique, tantôt ethniques, politiques ou sociaux selon le niveau substitutif sur lequel l'autorité parviendra à focaliser et dévier l'attention : Signes fatidiques et expression sordide d'une guerre mondiale feutrée à laquelle se livrent les détenteurs princiers de l'empire matériel ainsi constitué. Guerre (.... se jouant sur un terrain économique ; avec certes une conquête parfois usurpée du pouvoir par l'intermédiaire des "lobbies" les mieux placés, infiltrés par leurs représentants et défenseurs dans les assemblées parlementaires - Il s'agit ici d'une hypothèse, d'une perception personnelle ... mais certes partagée par les auteurs critiques. ) où les obus et missiles sont remplacés par l'injection de flux monétaires, les soldats étant remplacés par des ouvriers dont on déplace les cohortes indigentes vers les zones de "production-conflit" stratégiques favorables et dont les généraux, transformés en chef d'entreprise dictent leur loi à des lieutenants et vassaux, incarnés par les politiques. Jeux sordides où le petit rôle de sergent revient aux PME-PMI sous traitantes et au pouvoir executif assurant le glacis de "protection-justification" autour des géants.
Ce combat de titans échappe malheureusement à notre entendement citoyen classique et je vois bien que vous doutez ! .... cela serait trop imonde !..... si l'on pouvait nous mentir à ce point .... Si nous n'étions en effet que les maillons indifférents d'une machine productive infernale gouvernées par les petits princes privilégiés d'une époque féodale revisitée aux allures futuristes trompeuses. Allez ! C'était une blague ! je fabule certainement ... Je comprends votre incrédulité. Je vous propose donc d'oublier ces quelques considérations écoeurantes pour nous concentrer sur un fait qui ne vous échappe probablement pas : Il est un fait qu'en conséquence de cette lutte internationale se jouant sur les prix, les acteurs économiques tentent d'éroder le seul facteur malléable de l'équation économique intégrant les coùts de production: Le salaire -
.................... Notre préoccupation citoyenne se situe bien à ce niveau : La déréglementation de rigueur dans ce modèle économique débridé fait encourir le risque de voir les entrepreneurs, pour satisfaire au mieux les enjeux sordides de cette compétition, se reporter sur la variable la plus fragile et insensible de l'équation économique : Le salaire - Voilà toute l'ampleur et le niveau de notre problématique. In fine, l'analyse nous fait donc revenir sur cet élément de lutte dans la détermination du partage entre le chef d'entreprise et la masse salariale que forment ses collaborateurs subalternes. Le ratio de partage entre le profit et le salaire se détermine par un rapport de force. C'est la définition et l'analyse même qu'en font les économistes. Il n'existe pas d'autres éléments déterminants dans la définition du ratio de partage en dehors dudit rapport de force. D'ou ma dernière conclusion relative aux faiblesses de cette lutte formatée nommée lutte sociale ou lutte syndicale :
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4 éme erreur :
Le syndicat, dans sa mission institutionnelle, n'a pas (plus?) pour mission la révolte de masse ni la refonte des concepts du système capitaliste : Son institution a (peut-être) été galvaudée, dès son origine ou par dérive progressive ...
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................. La mission statutaire du syndicat à pour objet la défense des intérêts des ouvriers, non de mettre en place un mécanisme de réflexion pour changer les institutions ni de les détruire par la révolte ... Il faut en être conscient -
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......................... http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/ses/entrp/html/syndic3/syndic3.htm
· Syndicat : groupement professionnel ayant pour objet la défense des intérêts matériels de ses membres. Il arrive aussi que l'on parle de syndicat bancaire pour désigner un regroupement de banques souscrivant chacune une certaine proportion d'un emprunt émis par une entreprise ou une organisation financière afin de le replacer auprès de ses propres clients. Un syndicat d'initiatives regroupe l'ensemble des organismes intéressés au développement du tourisme dans une commune ou un ensemble de communes.
Les syndicats ouvriers (en fait "de salariés") sont les plus connus, mais il existe des syndicats patronaux, d'autant plus efficaces que les cotisations sont élevées, et payées par les entreprises d'une même branche ou sous-branche professionnelle.
En France, les syndicats de salariés ne sont reconnus comme représentatifs que sous un certain nombre de conditions assez restrictives : notamment avoir recueilli un nombre de voix suffisant dans des élections professionnelles d'un ensemble d'entreprises. Les syndicats se fédèrent en unions locales et en fédérations professionnelles, le rassemblement des deux types de structures s'effectuant dans une confédération nationale. Il existe actuellement cinq confédérations syndicales nationales : la CFDT (confédération française démocratique du travail), la CFTC (confédération française des travailleurs chrétiens), la CFE-CGC (confédération française de l'encadrement -confédération générale des cadres), la CGT (confédération générale du travail), FO (confédération générale du travail -force ouvrière). Il existe en outre un certain nombre de syndicats autonomes, c'est-à-dire non confédérés : il peut s'agir de syndicats de branche (ex. : la FSU - fédération syndicale unitaire - dans l'enseignement) ou de syndicats d'entreprise (ex. : le syndicat des pilote navigants
d'Air France).
Source: Cédérom Alternative Economique
· Convention collective : texte régissant les relations de travail au sein d'une branche ou d'une partie d'une branche. La convention collective ne peut pas être moins favorable pour les salariés que le droit commun (droit du travail) ; en revanche, elle expose les avantages ou règles propres à la branche : congés, grille salariale, classement des qualifications, règles d'ancienneté, etc.
Une convention collective est généralement conclue pour une durée déterminée : trois ans en Allemagne et aux Etats-Unis, ce qui explique que, à l'approche de leur expiration, il n'est pas rare que les acteurs sociaux fassent étalage de leur détermination à obtenir telle ou telle modification. En France, au contraire, les conventions collectives ne sont pas conclues pour une durée déterminée, mais pour une durée indéterminée, avec des procédures de dénonciation lorsqu'une des deux parties souhaite y mettre fin. Négociée entre représentants patronaux et représentants syndicaux, la convention collective lie tous les salariés et tous les employeurs, à l'intérieur d'un certain champ (généralement la branche), même lorsque certains employeurs ou syndicats au sein de cette branche s'y opposeraient. C'est en ce sens qu'il s'agit d'une convention, non d'un contrat : elle lie même ceux qui ne l'ont pas signée. Le droit français prévoit qu'une convention collective peut être étendue d'autorité par le Ministre du travail à l'ensemble des entreprises d'une branche, lorsqu'elle a été conclue pour une fraction seulement de la branche. Le rôle des conventions collectives est essentiel : pour le patronat, parce qu'elles organisent des règles sociales communes à toutes les entreprises d'une même branche, ce qui empêche une concurrence "sauvage", à coup de "moins-disant social". Pour les salariés, parce qu'elles déterminent des classements hiérarchiques, des niveaux de qualification et d'ancienneté dont les salariés peuvent se prévaloir lorsqu'ils changent d'entreprise.
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En définitive, le syndicat n'appartient donc pas à la liste exhaustive des mécanismes conceptuels ou institutionnels reconnus pour la détermination des cycles et du fonctionnement de l'économie capitaliste. Le rapport de force ne s'intégre pas comme un facteur endogène ni mécanique de l'équation mathématique pour la détermination des prix ou des salaires . En tant que tel son action ne peut se comprendre ni s'analyser comme un élément disposant d'une intervention systèmatique. Il ne fait que gérer et encadrer ledit rapport de force humain, dans un processus formaté, raboté et progressivement détourné par les acteurs sociaux. Ce processus n'interfère nullement dans le schéma matériel mathématique ou fonctionnel de la machine économique et s'inscrit uniquement comme un élément sociologique contradictoire ajouté, un facteur humain antagoniste .... .
Rapport de force qui existe de manière endogène à toutes les sociétés humaines et de fait dans le système capitaliste entre les différents acteurs de la scène de l'entreprise. Ce facteur relationnel échappe encore à toute forme et tentative de rationalisation par un procédé dogmatique intrinsèque lié à la discipline ou théorie économique. Nos tentatives de rationnalisation par la loi sont de piètres interventions qui se bornent à inciter ou obliger par divers facteurs légaux exogénes ( impôt - régles de loi ). C'est là une raison fondamentale expliquant la fragilité, la réversibilité des acquis et les nombreux échecs des réformes que l'action syndicale intente sur le terrain juridique sans intercepter la réalité mécanique et matérielle du système, du processus et des rouages économiques. Là est son principale point faible : La loi du marché est quoi qu'il arrive plus forte et s'impose progressivement tôt ou tard à la régle légale - L'actualité, comme l'histoire, permettent de la constater.
L'institution de réflexion et de recherche pour pallier à ce défaut organique, conceptuel, n'existe simpement pas et son absence n'est pas en cours de discussion ni en voie de création - Cette lacune, au 21° siécle, est volontaire. On peut voir en le "Collectif Citoyen" l'institution relai et complémentaire aux institutions du dialogue politiques. Cela est l'avenir !
Voici mon avis - Dans le meilleur des cas vous aurez compris que, s'inscrivant et s'exprimant dans un language conceptuel étranger à la discipline mathématique gérant ses principes et processus fonctionnels, la lutte syndicale n'est pas en mesure d'affecter durablement ni significativement le partage des richesses. C'est en raison de cette efficacité partielle que le syndicalisme est entré dans le panel des institutions légales.
Il n'a pas pour but une recherche conjointe et collective des institutions économiques du futur Lorsqu'elle à lieu, la contrainte née du rapport de force agit dans une limite élastique dérisoire sans radicalement bouleverser ni modifier le système social. Cette limite se situe autour d'un rattrapage du pouvoir d'achat sur la base de la perte annuelle ou cumulée engendrée par l'érosion monétaire, l'inflation, ...ou tous les autres facteurs économiques liés à l'expression dudit rapport de force. Ce constat vient à l'encontre de l'idée, l'image "révolutionnaire" véhiculant autour du syndicat dans la symbolique citoyenne : Le syndicat maintient la pression sur le patronat concernant le niveau du partage, encore que ce soit dans la limite précitée, mais ne propose ni la révolte ni un changement du modèle social - La conséquence de cette affirmation, corroborée par l'actualité et l'hitoire des luttes sociales, m'impose de vous annoncer que pour revoir le partage des pouvoirs et des richesses, il faut impérativement réviser les processus et les régles fonctionnelles de l'économie réelle : il faut revoir intégralement le système financier, monétaire et bancaire, le modèle et l'organisation des échanges comme celui des sites de production. De la même manière l'organisation politique afin de corriger et dynamiser le processus démocratique, devant être à l'origine et sous le contrôle in fine des citoyens, ainsi que celui concernant la création des normes et des principes fondamentaux - C'est le rôle théorique du "collectif citoyen universel" - Tout est lié ! Cela ne peut se faire sans une réflexion en profondeur et collective des concepts piliers de la société ... En effet, imaginez que les syndicats viennent à définir les termes d'un blocage général du pays pour faire plier les autorités capitalistes : Deux conséquences s'en suivront: Le blocage des initiatives, le ralentissement ou le blocage de l'économie, l'effondrement des systèmes et rouages sociaux, puis L'anarchie . A l'opposé, la continuité du système libéral tel qu'il se pratique, avec ses contradictions systèmiques et domaniales engendre la construction ( phase d'ascension & d'expansion éco ) et la deconstruction violente ( phase de saturation "éco" ou de paroxysme / choc culturel contradictoire ) des empires. L'histoire des peuples en atteste au delà de toutes les démonstrations. L'inaction est dans tous les cas dommageable. Il faut changer la dynamique institutionnel ( éco & politique ).
.... Je ne suis pas pessimiste ! Seulement réaliste - Cela signifie donc à l'opposé qu'une mobilisation générale peut radicalement changer la "donne" pour rétablir l'équilibre sur le court terme (seulement) ...mais tout le problème est là ! L'actualité ou le passé récent indique une tendance contraire avec un retour des comportements égoïstes. Chacun peut analyser selon sa convenance l'origine de cette défection. Je prétend qu'il peut s'agir en partie d'une stratégie orchestrée de main de maître. Il suffit d'adhérer à un syndicat et d'entrer en lutte pour comprendre les méthodes feutrées du patronat : Grignotage, désinformation, déviation des buts,, division et corruption des élus . Nous le voyons clairement au sein de l'ensemble des grandes centrales ; Le syndicat, au lieu d'être un lieu de réflexion, de confédérer pour unifier les revendications, devient progressivement l'interlocuteur privilégié des petites demandes individuelles ou égoïstes - Essayez !....Il s'agit d'une déviation organisée et entretenue par le Prince ! .... Par contre dans son principe, l'association syndicale constitue même en définitive un élément perturbateur, un parasite ( ... dont se passent bien les chefs d'entreprise ) des rouages parfaitement rodés du système économique puisqu'elle doit agir au nom des travailleurs pour valoriser leurs positions et dépalcer vers l'ouvrier le curseur du partage des richesses. On comprend donc l'intérêt stratégique du patronat de maintenir sous contrôle les coalitions ctoyennes et le taux de mobilisation de cette instrument séditieux puisqu'il est le seul élément matériel d'interférence avec la réalité du rapport de force des composantes sociales :
La mobilisation donne vie au syndicat et à la résistance tandis que son mépris par les classes ouvrières permet de totalement déjouer le peu d'efficacité qu'il peut avoir. L'actualité le démontre : Même l'action combinée des grandes centrales ne peut plus aujourd'hui faire reculer, ni vaciller les gouvernements qui s'abritent derrière le chantage de la nécéssité, d'un échelon légal international ( sous contrôle ) et une prétendue urgence, justifiant un recul sans précédent des droits citoyens.... au lieu de chercher une logique nouvelle qui relancera l'ensemble de la machine à la faveur de tous - Les pseudo réussites syndicales n'étant plus que des placébos sur des sujets annexes et dérisoires - Chantage à l'emploi, menace de délocalisation, baisse des salaires par le jeu de la concurrence, incapacité des syndicats à faire évoluer la condition ouvrière ou de faire bouger le prtage des richesses, licenciement sur demande, recul des droits sociaux et disparition progressive des caisses de solidarité ( retraite - sécu ) - Le syndicalisme est mort !... vive la république participative et le "collectif citoyen" qui doivent permettre d'organiser un dialogue et une réflexion globale en partant de "Zéro", de toutes les bases du sujet concernant la gestion des sociétés; biaisés depuis la nuit des temps - La méthode de corruption est aujourd'hui complexe en s'insérant dans tous les domaines .
Deux étapes sociales historiques graves se sont déroulées sans que les syndicats ne se soient dréssés et opposés globalement, fermement et surtout de manière significative :
1 – La première est un tournant économique historique qui a consisté à délocaliser des pans entiers de l'industrie vers des pays à faible coût de main d'oeuvre ( Phénomène commencé en 1948 - Entrée en vigueur de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce - http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1544, … accéléré aprés la première crise pétrolière accompagnant le mouvement de décolonisation, ... et parachevé lors de la construction du marché commun Européen, prémisse de la mondialisation ). On peut dire que ce mutisme des organisations syndicales représentait une erreur historique car ce premier tournant préparait un chomage de masse en Europe. Ce virage annonçait par ailleurs, prétendument au nom de la liberté économique, que le patronat pouvait à l'avenir impunément et aux yeux de tous contourner les régles fiscales & de protection sociale mise en œuvre ici-bas par la lutte des masses laborieuses. Ne pouvait-on s'y opposer pour construire une globalisation, certes inévitable en raison de l'envolée démographique, mais tournée de prime abord vers la citoyenneté ?
2 – La seconde erreur historique consista en un silence fautif, en une passivité relative, lors de la construction Européenne – Il était bien connu et avéré que cette Europe en construction serait spécialisée sur des aspects économiques au détriment d'une construction politique et sociale préalable. Pourquoi ne pas avoir mis en place un vrai blocus syndical ( grêve générale ) à ce moment là, … dés Maastricht ! … Alors que les effets pervers futurs étaient bien signifiés par tous les spécialistes?
…......... Le cumul de ces facteurs et cadres juridiques contraignants obligent désormais les salariés à s'engager vers une régression sociale historique . Le syndicats n'ont pas su mener l'action de résistance en temps et en heure – Il est trop tard pour agir ponctuellement sur quelques lois, dites scélérates qui n'en sont que la conséquence - ( Loi travail ) - Il faut revenir sur le cadre en question ;
.................... La méthode des élites intellectuelles se compose aujourd'hui en deux volets consécutifs, simultanés ....
( qui ne peuvent prendre effet qu'aprés une dérive et la corruption des institutions syndicales ) : il est désormais bien établi qu'une attaque frontale sur les droits ou acquis légaux suscite une résistance de la classe ouvrière dans son entier. Pour contourner cette résistance, la stratégie du XXI° siècle consiste de la part des maîtres du monde en un grignotage par le "bas", en s'attaquant aux entreprises ou secteurs les uns aprés les autres sur le terrain de l'entreprise où les syndicats ont été divisés .... aprés s'être assuré d'un contexte et d'un cadre favorable ( concurentiel ) obligeant, contraignant les acteurs en présence. La compétition oblige à la modestie ou à s'aligner au niveau le plus bas ! En complément et alternativement, ce cadre contraignant s'inscrit au sein d'une législation supranationale .... en agissant sur les institutions les moins protectrices Européennes ( stratégie par le "haut"). Cette stratégie vise à imposer par le cadre légal de niveau supérieur des normes générales, sans contenu précis, en créant une ossature guide qui, à son tour contraint les acteurs subalternes. Une direction d'ensemble est imposée; à charge pour les parlements nationaux de trouver le détail perfide de leur appllication afin de niveler par le bas. Telle est la nouvelle stratégie des instances dirigeantes : Bousculer et déstabiliser les masses par un changement d'échelle, de population et de cadre légal. La faiblesse des instances de protection des travailleurs se situe donc au même niveau : Absence d'institution pertinente de dialogue et de coordination au niveau international // Fragmentation, division, corruption des organes représentatifs de proximité.
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Rêvons un peu : LE CADRE institutionnel DE DEMAIN ( Transition avant le CCU )
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Le cadre juridique et le mode d'action du syndicat sont totalement inefficaces et inadaptés à la menace du 21° siècle qui s'avère mondialisée. La parade du mouvement citoyen s'impose donc en théorie par elle même : Il faut redefinir l'action et le domaine d'action de la résistance -
- Un Objectif : Créer un mouvement unique, uni et coordonné, une mobilisation générale réuni sous une seule bannière, par et derrière sa branche historique. Ce rattachement ne créé pas une hiérarchie mais uniquement la création d'une interlocuteur unique. Les centrales doivent réunir les effectifs ainsi que les organes pour créer une seule institution de dialogue. Cette union ne pourra se faire que par la base des adhérents, travailleurs, non corrompus ( ... en aparté des élus ou responsables du syndicat ni des mécanismes relationnels conventionnels du syndicat ) autour de principes et objectifs fondateurs communs incontestables, un modèle relationnel, de dialogue ou d'action et des perspectives philosophiques communes. L'objectif principal consistera dans un premier temps à fédérer les effectifs puis de chercher par une réflexion collective , dans le cadre d'une institution spécifique de dialogue, une alternative dogmatique rationnelle à l'économie capitaliste sans la condamner par nature. Par ailleurs de simplifier le droit positif : car il existe trop de conventions !
- Zero frais parasite : Aucun batiment superflu ( un batiment unique Départemental où se déroulent les débats, conférences et manifestations publiques ), aucune fonction parasite ( ... Le syndicat cesse de gérer ou participaer à la gestion domaniale de missions qui relèvent de la responsabilité des élus de la nation - budget formation, Comité d'entreprise, etc... certes à placer sous la supervision de collectif citoyen associatif tirés au sort - mission de contrôles et droit de veto / droit de blocage des décisions.), aucun frais ni engagement financier superflu, aucun personnel rémunéré par le syndicat : Tous sont bénévoles et volontaires. Les organes de gestion sont réduits au minimum et n'existent que pour créer la coordination des procédures de dialogue, de recherche, ou dans l'action .... . Les actions superflues dispersent le mouvement et l'éloignent de sa mission revendicative initiale en lui faisant peser un risque de corruption comme c'est peut-être lourdement le cas aujourd'hui - Le syndicat n'a qu'un rôle : coordonner et organiser la lutte en soutenant ses adhérents -
http://www.liberation.fr/futurs/2013/04/26/ces-grands-ce-detournes-en-petit-comite_899430
http://www.enquete-debat.fr/archives/le-scandale-de-la-gestion-des-ce-par-la-cgt-95383
- zero hiérarchie- zero frontière : Les cellules régionales sont en coopération, réfléchissent de concert, font émerger les idées et mettent en commun toutes les propositions pour faire apparaître des concepts unitaires relais communs. Seul doit exister un organe collectif contradictoire de coordination et de centralisation des informations ( au niveau continental ) n'ayant pas de pouvoir contraignant mais seulement d'information -( accés et partage à l'information )- pour mettre en évidence les points communs dans le concept et dans l'action. L'organe n'est pas représentatif ni substitutif des salariés dans le dialogue entre l'autorité et les masses laborieuses. Il incarne seulement un moyen d'organisation, de coordination de l'information et de l'action. Les travailleurs doivent se réapproprier l'action revendicative en l'absence des anciennes institutions corrompues.
- Une "publication" ( un magazine périodique ) faisant appel puis le bilan des idées, des actions, l'évolution de la cause, ses difficultés, et ses problématiques conceptuelles. La publication expose les actions et la signature d'acte ou convention, syndicat par syndicat. Il expose une vision contradctoire des sujets et débats en court ( .. en fonction des forces et acteurs en présence : Chaque composante à son droit de parole ). En réalité, à terme, donc en théorie, l'action du syndicat dispose d'une page ou article spécifique du "périodique citoyen universel" publié chaque mois au sein de tous les CCU.
- Une action significative à la fois,, secteur par secteur, en rotation, financé par les cotisations dont le but consistera strictement et uniquement à soutenir les mouvements. Rien ne sert de pisperser ou multiplier les rapport de force. L'argent du syndicat sert strictement à financer la lutte. Financièrement, Les travailleurs ne souffrent plus de l'action revendicative et des luttes car le syndicat finance intégralement leur action lors de l'arrêt de travail. Faire grêve ne signifie plus une perte de salaire ni une prise de risque - Tout le mouvement est mobilisé et suit l'action sur un secteur donné : Cela change tout dans le rapport et l'image que le citoyen se fait du syndicat. C'est la signification première et historique de la cotisation syndicale. L'arrêt de travail ne doit plus être localisé à une entreprise isolée mais concerner un secteur entier et sur une zone régionale au minimum sans trop l'étendre pour ne pas épuiser les forces. Le financement, lui, s'effectue au niveau national. Le syndicat actuel s'est éloigné de cette optique et ce n'est pas un hasard - Autre moyen d'action : La grêve du zèle ! l'oppresseur à mis en oeuvre un tel volume de régles pour écraser les travailleurs que ce système peut et doit aujourd'hui se retourner contre lui...
- Concept intégré au sein des CCU ( collecticitoyen universel ), le syndicat n'est pas et ne doit pas être un organe isolé de la matrice - Il ne peut plus l'être - Son rôle doit être limité au regroupement du droit positif professionnel, à l'information sur le droit de résistance, à la résistance physique en cas d'abus et de dérive sur le partage des richesses, à la conduite d'une réflexion sur le modèle économique. A terme, il s'intégre pleinement dans le cadre comme partie intégrante du CCU : En effet, la lutte n'est pas une fin en soi. Le blocage à ses propres limites. Le rapport de force n'a de sens que s'il existe une institution de dialogue et de recherche conceptuelle pour promouvoir un élan idéologique alternatif. Cette lacune et ce blocage des positions des partenaires sociaux dans le paysage institutionnel Européen et mondial n'est pas un hasard et vise en réalité au maintien d'un système fondé sur la confiscation des richesses par une oligarchie maladroitement dissimulée. Le système de contestation, de blocage sans alternative ne peut mener nul part et il faut donc promouvoir la construction d'une alternative intellectuelle. La cristallisation du dialogue social dans les formes actuelles ( rapport conflictuel lié à la notion de syndicat, de clan , de grêve ou de texte conventionnel sectoriel ) est un tort servant la cause de la construction des empires. Le cheminement intellectuel qui en découle conduit à la conservation des modèles conceptuels menant à une société hiérarchique comme à la possession domaniale. Le modèle conflictuel est prorogé par le pouvoir en place pour empêcher la construction d'une alternative ainsi que justifier l'interventionnisme du modèle actuel ( de contrôle des masses ). Nos institutions spécialisées dans le conflit sont un frein à la recherche d'une alternative institutionnelle constructive. Il faut et il est urgent de lancer une recherche conceptuelle, proposer puis lancer une zone "laboratoire" d'expérimentation ou s'appliqueront les solutions alternatives... Tout le monde doit y participer et proposer... mais l'institution cadre pour canaliser et diriger le débat fait cruellement défaut. Il s'agit du CCU - Les propositions existent mais sont muselées - Le système impérial ( fondé sur "l'empire domanial" ) apparait au delà des frontières et des systèmes locaux : Il s'agit de la combattre sur la même échelle.
Le fonctionnement du syndicat du 21° siècle répond aux nécessités du cadre associatif relevant du "collectif" & Il s'intégre par ailleurs pleinement comme composante au modèle d'échange de dialogue et de débat des idées.
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.................... La méthode actuelle des élites intellectuelles se compose aujourd'hui en deux volets consécutifs, simultanés ....
( qui ne peuvent prendre effet qu'aprés une dérive et la corruption des institutions syndicales ) :
il est désormais bien établi qu'une attaque frontale sur les droits ou acquis légaux suscite une résistance de la classe ouvrière dans son entier. Pour contourner cette résistance, la stratégie du XXI° siècle consiste de la part des maîtres du monde en un grignotage progressif par le "bas", en s'attaquant aux secteurs les uns aprés les autres sur le terrain de l'entreprise où les syndicats ont été divisés .... aprés s'être assuré d'un contexte ( création de nouvelles catégories juridiques artificielles ) et d'un cadre favorable ( concurentiel ) obligeant, contraignant les acteurs en présence : Pour finir l'organe directeur s'attaque à diviser et rogner morceau par morceau les acquis des travailleurs - Méthode de la division et du grignotage des droits. Les salariés ne résistent pas car ils n'ont ainsi pas conscience de la globalité du processus, qui ne prend forme que progressivement. La compétition ambiante oblige à la modestie ou à s'aligner au niveau le plus bas ! En complément et alternativement, ce cadre contraignant s'inscrit au sein d'une législation décidée de loin, à un niveau supranational .... en agissant sur les institutions les moins protectrices Européennes ( stratégie par le "haut").
Cette dernière stratégie vise à imposer par le cadre légal de niveau supérieur des normes générales, sans contenu précis, en créant une ossature guide supra-nationale qui, à son tour contraint les acteurs ainsi que les règles subalternes. Une direction régressive d'ensemble est imposée; à charge pour les parlements nationaux ou locaux de trouver le détail perfide de l'appllication des mesures afin d'indrectement niveler par le bas. Telle est la nouvelle stratégie des instances dirigeantes : Bousculer et déstabiliser les masses par un changement d'échelle, de population et de cadre légal. La faiblesse des instances de protection des travailleurs se situe donc au même niveau : Absence d'institution pertinente de dialogue et de coordination au niveau international // Fragmentation, division, corruption des organes représentatifs de proximité.
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Le cadre juridique et le mode d'action du syndicat est totalement inefficace et inadapté à la menace du 21° siècle qui s'avère mondialisée. La parade du mouvement citoyen s'impose donc en théorie par elle même : Il faut redefinir restrictivement l'action et le domaine d'action de la résistance -
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Une réalité sans alternative réelle à ce jour ?
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Il faut bien, pour finir, prendre conscience des limites du système actuel. Si personne ne va au bout de la logique de la résistance syndicale, c'est pour ne pas mettre à jour la contradiction insoluble que comporte le dogme politique. Je m'explique. Il existe entre les moyens de lutte citoyens et la réalité une différence, une contradiction qui doit faire réfléchir les citoyens sur la sincérité du système.
Imaginez que, conformément à l'esprit initial, les syndicats parviennent au blocage total du système pour contraindre le patronat, en proposant un soutien financier aux grevistes par une caisse de résistance ( ... ce qui suscite la peur des panique des patrons, croyez moi, ... et ils ont toujours tout mis en oeuvre avec succès pour l'éviter ). Que se passera t-il ?
On tomberait soit dans l'hypothèse de 1968 où les patrons feignent de céder quelques miettes politiques, des hausses de salaires qui seront rogner en moins de dix ans par les habiles techniques du système ( technique bien rodée ), soit dans la situation insurrectionnel et le chaos des pénuries ou d'une guerre civile,... soit dans la situation Russe de 1917 avec le résultat que l'on connait finissant par la prise de pouvoir de junte militaire qui se prévaudra artificiellement de l'intérêt collectif.
Toutes les hypothèses ménent soit au chaos, soit à l'illusion d'un lendemain meilleur qui ne viendra pas ou qui ne durera pas !! ... L'histoire le démontre. Les rois et les princes guettent pour reprendre les rènes du pouvoir par la force ou par la corruption de l'argent "roi". La lutte est devenue d'autant plus impossible à mener en 2020 qu'il n'existe plus d'alternative politique, jadis incarnée par le (pseudo ) bloc communiste !! En effet, jusque dans les années 90, les oligarques, vassaux fidèles et dévoués de l'impérialisme US, devait mimer un bien être social, une politique progressiste de façade hypocrite, pour ne pas inciter les masses indigentes à la révolte, transformant le capitalisme en bureaucratie d'état à la sociétique ! Depuis l'effondrement du bloc de l'Est et le grignotage diplomatique discret de l'empire dit communiste, nos gouvernements peuvent avancer à marche forcée et disposent des coudées franches ! ... Car le rêve d'une alternative s'est retrécit à la protion incongrue d'une chimère anarchiste dont personne ne veut. ( Petit business familial de survie oblige )
Il faut donc modifier, bouleverser les données culturelles et institutionnelles ! ( Lesquelles : Modèle de création répartition des richesses / système impérialiste des Etats et des empires / capital / Société pyramidale / dogme culturel rétrograde ). C'est le but de mes propositions du "Collectif citoyen universel" et des institutions culturelles qui en sont les corollaires. Ce qui est grave, pardon ... très grave, c'est que personne ne souhaite entreprendre une vague de changement capable de modifier cette réalité conflictuelle ( ... et pour cause : Il s'agit d'une technique de conservation du pouvoir visant à diluer le problème ou le masquer par des actualités écrans ! )
Le vide institutionnel et l'absence d'une recherche collective est volontaire ... entretenue par les maître du système ! Une poignée de gens gèrent la planète grace à puissance monétaire mondialisée. Cherchez l'erreur ...
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D'un point de vue de la méthode, les syndicats doivent désormais innover quand à la méthode d'action. Quelles sont les méthodes en l'état actuel ?
Inventaire :
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LES DIFFÉRENTES FORMES DE CESSATION DU TRAVAIL
Grève perlée
Elle consiste à ralentir volontairement le travail, dans des conditions volontairement défectueuses. L’activité n’est pas totalement interrompue. Cela n’est pas considéré comme une grève au sens de la loi et est donc illégal en France. Il s’agit d’une inexécution des obligations contractuelles de la part du salarié.
Grève d’autosatisfaction
Elle est illicite car l’employeur n’a pas de marge de négociation. Les salariés s’accordent eux-mêmes satisfaction à leurs réclamations. Il peut s’agir par exemple de faire le pont lors du vendredi de l’Ascension sans autorisation de l’employeur en prétextant le droit de grève. Il peut aussi s'agir de modifier les processus de réalisation ou élaboration selon et en conformité unilatérale des revendications ( fondée sur la sécurité ou les règles d'efficacité/ confort travil ) -
Grève du zèle
Il s’agit d’exécuter le travail en appliquant strictement les consignes données, afin que l’exécution soit ralentie voire qu’un ou plusieurs services soient de ce fait bloqués. Le travail est réalisé, le salaire est perçu mais la productivité baisse très fortement. Ce type de grève est interdit en France dans la fonction publique.
Grève tournante
Les grévistes se concertent et se relaient pour faire grève afin que les effectifs de travail ne soient jamais au complet dans l’entreprise, sans perte importante de salaire. Sont affectées successivement des catégories professionnelles (grève tournante verticale) ou des secteurs d’activité (grève tournante horizontale). La grève tournante est licite sauf si elle désorganise l’entreprise. Elle est prohibée dans le secteur public.
Grève solidaire
Il s’agit d’un arrêt collectif du travail ayant pour but est d’être solidaire en soutenant les revendications d’une autre catégorie de salariés en grève.
Grève générale
La grande majorité ou l’ensemble des travailleurs d’un pays sont rassemblés pour les mêmes revendications principales.
Grève avec occupation
Pendant celle-ci, les lieux de travail sont occupés par les grévistes. Les premiers cas en France ont eu lieu en 1936, les congés payés ont ainsi été obtenus.
Piquet de grève
Les grévistes se regroupent et s’installent à l’entrée d’un lieu de travail afin d’empêcher les non-grévistes de travailler. Cela est illégal en France.
Grève sauvage
Elle est décidée par les salariés en dehors de toute consigne syndicale pour défendre leurs acquis, leur statut…
Grève bouchon
Elle est légale sauf si elle désorganise l’entreprise en lui infligeant un préjudice excessif. L’objectif est d’arrêter le travail dans un service de l’entreprise pour bloquer le fonctionnement de celle-ci.
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NDLR - "What should be"-
Je pense que l'organisation syndicale doit à l'heure actuelle mettre l'accent sur la grêve "d'autosatisfaction" ( ... action qui se nommera désormais "What should be" en dérision de "ce qui devrait être" .... dans la langue anglaise symbolisant le capitalisme assumé et supposé ... "bien heureux" -) pour mettre en évidence le décalage entre la nécessité du bien être humain et les fictions où règles contraignantes inapplicables du marché. La compétition sur les prix creuse un fossé béant entre ce qui est promis et proposé par les normes fondamentales et la pratique. Ce décalage, engendré par l'entrée dans une ère paroxystique du capitalisme financier et la lutte d'empire, doit être mis en évidence.
- La première étape consiste donc à mettre ce décalage en évidence par un bilan public qui sera largement diffusé auprès des populations.
- Ainsi, les travailleurs, soutenus par les syndicats doivent, dans une seconde étape, en concertation contradictoire des organisations, édicter les régles et processus organisationnels et fonctionnels écrits de ce qui "devrait être" pour rétablir l'adéquation avec le droit ainsi que le bien être salarial. Lors d'une grêve "d'autosatisfaction du "what should be", unilatéralement mais de manière provisoire, les syndicats mettront en oeuvre ces régles et processus pour que les travailleurs constatent le mieux être et le niveau conceptuel où s'instaure le décalage, les mensonges ou les aberrations du système en pratique. Ce travail doit aboutir à une prise de conscience sur les dérives, aberrations méthodologiques, conceptuelles, politiques de notre société de manière à influer sur le vote, la réflexion et
la prise de décision citoyenne.
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IL existe une autre solution qui offre pourtant une belle perspective d'efficacité !! C'est ... "l'offre gratuite de service". Vous n'êtes pas grêve par une cessation d'activité, donc vous êtes payés ... mais le patron, lui, subit une perte du fait que vous ne faites pas payer le service ou les produits qui sont normalement payant. L'action doit être réfléchie et judicieusement organisée car elle est illégale. Il faut donc une entente globale, une organisation de l'action ... et une grosse paire de C-----E !
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Voici par ailleurs quelques extraits de supports tiers posant la question d'une dérive ou de la corruption potentielle des institutions de défense des salairés :
.................... Extrait figaro
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/12/03/04015-20111203ARTFIG00002-l-argent-cache-des-syndicats.php
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L'argent caché des syndicats -