La question reste donc toujours en suspens,... posée en ces termes de savoir si notre République est encore un "bien commun", une chose ou un "bien public" paratgé entre tous les citoyens selon des régles générales impersonnelles en respect d'un intérêt général guidant l'esprit des institutions .
Notre République est-elle toujours Un bien public destiné à assurer l'épanouissement harmonieux et simultané de tous les citoyens par l'intermédiaire des "représentants du peuple" qui agisent dans le "seul" et unique intérêt de la communauté nationale .... selon les dires d'une célèbre fiction du pacte Républicain ou est-elle devenue une machine infernale profitant une caste intéressée ??..... -
C'est ce que nous allons voir dans ce nouvel article trublion -
Je choisis de vous proposer la lecture d'extraits d'articles tiers .:
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Reportage à voir : "Pièce a conviction" directement sur le site dont voici l'url ....
Ce Sénat qui ne veut pas qu'on mette le nez dans ses finances
MIS À JOUR : 28-01-2015 11:05
-CRÉÉ : 28-01-2015 09:07
PARLEMENT – Un documentaire sur le train de vie des sénateurs, diffusé mercredi soir dans "Pièces à conviction" sur France 3, pointe le manque de transparence de la Chambre haute, notamment sur le détail de son budget. Ce qui est assumé au palais du Luxembourg.
En moyenne, un sénateur coûte 23.500 euros par mois aux contribuables, calcule le documentaire de France 3. PHOTO : ERIC FEFERBERG / AFP
Le chiffre n'est pas anodin. Chaque sénateur coûte, en moyenne et hors charges, 23.500 euros par mois aux contribuables, selon un documentaire de France 3consacré au train de vie des élus de la Chambre haute du Parlement, diffusé ce mercredi soir à 23h15 dans l'émission "Pièces à conviction". Une somme qui s’accompagne d’une série de privilèges accordés aux 348 sénateurs, comme la GRATUITÉ des transports sur le réseau SNCF (en 1ère classe), un forfait annuel de 40 allers/retour en avion entre Paris et leur circonscription, des forfaits téléphoniques, la prise en charge des nuits d’hôtel lorsque le Sénat siège, etc.
Dans le détail, les sénateurs perçoivent une indemnité parlementaire de 5.379 euros nets par mois et disposent d’une indemnité représentative de frais de mandat de 6.037 nets, qui peut être dépensée sans justificatifs, ainsi que d’une troisième enveloppe de 7.548 pour la rémunération de leurs collaborateurs, comme le précise le site du Sénat. Des chiffres relativement similaires à ceux des députés.
Opacité assumée
Mais ce que pointe le documentaire de France 3, c'est l’opacité qui règne au Sénat, notamment concernant le budget détaillé de l’institution, qui s'est élevé à 350 millions d’euros en 2014. Sur son site Internet, la répartition du budget n’est donnée que dans les très grandes lignes... ce qui ne pose aucun problème au sénateur UMP Bernard Saugey, le questeur en charge de l'administration du palais du Luxembourg : "Tant mieux, je suis content", déclare-t-il dans le documentaire. Motif de son contentement ? D’après lui, les citoyens ne seraient pas capables de comprendre ce genre de tableau. Face caméra, il explique son raisonnement : "J’estime que ce n’est pas la peine que tous les gens regardent des choses qu’ils vont être incapables de commenter, ils auront certainement des réflexions idiotes. Tous les gens ne sont pas capables de comprendre les règles d’un budget".
Contacté par metronews, Tangui Morlier, cofondateur de Regards Citoyens, se dit "désarçonné par ce type de remarque" et suggère à l’élu de créer des outils, des formations "pour que les citoyens puissent comprendre". S’il estime qu’il est normal de bien rémunérer les parlementaires "pour éviter la corruption", la transparence est une contrepartie indispensable selon lui.
Depuis quelques années, et notamment après l’affaire Cahuzac, la transparence parlementaire avance à petits pas au Parlement. En janvier 2014, l’Assemblée nationale publiait pour la première fois de l’histoire de la Ve République l’utilisation de la très opaque réserve parlementaire, de 90 millions d’euros en 2013, utilisée en grande partie par les élus pour financer des projets de collectivités territoriales. Celle du Sénat, d’un montant de 54 millions, avait été publiée en septembre dernier, avec plusieurs mois de retard. "On se félicite des évolutions, ASSURE Regards Citoyens. Mais il y a encore des progrès à faire en matière de transparence". On ne peut qu'acquiescer. ( .......)
Dans l'affaire des soupçons de détournements de fonds publics au Sénat, Mediapart a recueilli le témoignage d'un homme clef, ancien conseiller de l'ombre du groupe UMP. Sur demande, François Thual allait « chercher le pognon » à la Société générale pour qu'il soit redistribué à des sénateurs. Il raconte.
La justice ENQUÊTE sur de possibles faits de « détournements de fonds publics », d'« abus de confiance » et de « blanchiment » au groupe UMP du Sénat. Des élus ont touché de l'argent par le biais d’une association écran. Mediapart a reconstitué en partie la liste des bénéficiaires, dont Jean-Claude Gaudin, Gérard Longuet, Hubert Falco ou René Garrec.
Dans les grandes villes, une partie des électeurs qui renouvelleront dimanche 28 septembre la moitié du Sénat sont nommés, et non élus, par le conseil municipal. De l'UMP au PS, en passant par le FN, c'est l'occasion pour les candidats ou leurs soutiens politiques de faire voter amis, parents ou collaborateurs. Petit tour de France non exhaustif. ( .... )
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______ARGENT PUBLIC POUR LES COPAINS______
________________Entre deux mandats ?_________________
Il existe des postes "planqués" qui feraient pâlir les plus ambitieux du "payés à ne rien faire !
Qui sont ces 1 000 hauts fonctionnaires mieux rémunérés que le président de la République ?
Par Mathilde LE PETITCORPS
Le voile a été levé – en partie – sur la rémunération des hauts fonctionnaires. Mardi 26 avril 2022, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a précisé, en réponse à l’interrogation d’un député, combien d’entre eux étaient mieux payés que le président de la République, ainsi que les fonctions les plus rémunératrices.
Mille, c’est le nombre de hauts fonctionnaires qui perçoivent une rémunération supérieure à celle du président de la République. Le gouvernement vient de le dévoiler mardi 26 avril 2022, en réponse à la question de Christophe Blanchet, député Modem du Calvados. Depuis le mois de janvier 2021, ce dernier œuvre à faire en sorte que les rémunérations pratiquées dans la haute fonction publique soient elles aussi publiques, dans un souci de transparence. Dans une question écrite, réitérée à plusieurs reprises, le député a invité la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, à révéler le nombre de personnes ayant reçu une rémunération brute annuelle supérieure à celle du président de la République provenant d’argent public.
Après une première réponse floue, la deuxième et dernière en date a donc précisé ce nombre. Du moins celui de 2018. Mais qui sont donc ces 1 000 hauts fonctionnaires qui ont été mieux payés qu’Emmanuel Macron en 2018 ? Voici des éléments de réponse.
Fonctionnaires, contractuels de l’État, personnels médicaux hospitaliers…
Le gouvernement signale que parmi les 1 000 personnes mieux payées que le président de la République, 240 sont des fonctionnaires exerçant en France métropolitaine ou dans les territoires d’Outre-mer, tous pour l’État.
« Ils ont perçu une rémunération brute totale supérieure à 181 685 €, qui correspond au montant de la rémunération du chef de l’État en 2018 en année pleine », détaille le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, dans sa réponse.
Outre les 240 fonctionnaires, 110 contractuels de l’État ont gagné plus qu’Emmanuel Macron en 2018. C’est aussi le cas de 200 personnels médicaux hospitaliers et de 450 fonctionnaires en poste à l’étranger.
De nombreux administrateurs des finances publiques
Pour ceux exerçant en France métropolitaine, un tiers d’entre eux sont des administrateurs des finances publiques. Un peu plus de 10 % de ces personnes occupent des emplois à décision du gouvernement : directeurs d’administration centrale ou secrétaires généraux, par exemple.
Quelques chercheurs, dont l’employeur gère les brevets, peuvent aussi atteindre ce niveau de rémunération.
Plus largement, la question du niveau des salaires des dirigeants d’administrations renvoie à l’attractivité de la fonction publique.
Pourquoi sont-ils si nombreux à percevoir davantage que le chef d’État ?
Dans sa réponse, le ministère d’Amélie de Montchalin ne manque pas de rappeler « qu’aucun fonctionnaire ne perçoit un traitement supérieur à celui du président de la République ». Et cela depuis la publication d’un décret en 2012. Mais ce traitement ne tient pas compte des primes et indemnités éventuelles, qui peuvent être en lien avec les fonctions exercées ou les responsabilités.
Malgré tout, 1 000 fonctionnaires mieux rémunérés que le président de la République, cela peut sembler élevé. Le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques souligne cependant que « les hautes rémunérations restent significativement moins élevées dans la fonction publique que dans le secteur privé ». Ainsi, « en 2018, les 1 % de salariés les mieux rémunérés du secteur privé percevaient plus de 9 170 € nets par mois contre 6 570 € nets par mois dans la fonction publique, soit une différence de 40 % ».
Inflation cachée : comment le panier
de la ménagère explose à coup
de hausses des prix masquées
20% d'augmentation sur le café, 10% sur les céréales du petit déjeuner, 8% sur le chocolat... L'association de consommateurs CLCV a calculé que l'inflation dans l'alimentation a dépassé 5% en 2011. Un chiffre bien loin des estimations de l'Insee.
Payer plus pour manger autant ......
Publié le -
Atlantico : L’enquête de l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) montre une augmentation des prix de de l’alimentation 5,1 % entre janvier 2011 et janvier 2012. Le « panier de la ménagère » de l’association Familles rurales a lui augmenté de 4,4% sur la même période. Pourtant, l’inflation a officiellement été de 2 ,5% en 2001 selon l’Insee. Comment expliquer cette différence ?
Charles Pernin : Les méthodes de calcul ne sont pas similaires. Ce chiffre de l’Insee est l’indice des prix à la consommation : il comprend les voitures, l’électroménager, l’alimentation, l’alcool, etc.
Si on prend seulement leur indice alimentaire, l’inflation était de 3,6%. C’est moins que notre chiffre, car le panier de l’Insee contient aussi des marques de distributeurs et des « premier prix », alors que notre panier ne comprend que des marques nationales.
Par ailleurs, l’indice de l’Insee comprend aussi les fruits et légumes frais, dont les prix ont diminué de 1,4%. Le nôtre n’en contient pas. Concrètement, nous avons ciblé des grandes catégories (produits laitiers, céréales, jambon, etc.) et choisi deux produits pour chacune.
Cet indice des prix alimentaire est peu médiatisé. Peut-on parler d’inflation cachée ?
En farfouillant sur le site de l’Insee, on finit par trouver des données, mais c’est vrai qu’elles passent inaperçues. L’indice des prix à la consommation n’est pas un bon indicateur, car il contient un très large éventail de produits, dont de l’équipement qu’on achète rarement, comme un téléviseur. D’où le décalage avec le quotidien des consommateurs.
C’est d’autant plus dommageable que l’inflation des produits alimentaires touche tout le monde dans son quotidien. Pour les ménages modestes, l’alimentation occupe une part plus importante des dépenses que pour les ménages aisés, l’augmentation est beaucoup plus sensible pour eux.
Avez-vous observé des tactiques d’industriels pour camoufler les hausses des prix, par réduisant en réduisant les formats ?
Curieusement, on a plutôt vu des augmentations de taille. Varier le format est toujours un moyen de brouiller les pistes. En saisissant un produit, les gens vont se dire « houla, c’est très cher » avant de voir qu’il est écrit « format max » ou « plus 20% » et se dire que c’est donc logique. Sauf que cette augmentation de volume s’accompagne aussi d’une augmentation du prix, mais pas au même rythme. Pour les céréales de petits déjeunes par exemple, on a observé une augmentation de format, et en rapportant le prix au format précédent, on a observé une augmentation.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/inflation-cachee-hausse-prix-alimentation-panier-menagere-charles-pernin-325080.html#1bET6vZHcWbuEKSy.99
0,4%. Tel est le taux d’inflation en France en 2014. Dès lors comment expliquer le sentiment général que ressentent les Français qui disent perdre du pouvoir d’achat? Si les salaires stagnent et que les prix aussi, pourquoi a t-on le sentiment de s’appauvrir?
L’avènement de l’inflation cachée
Je ne remets pas en cause les chiffres annoncés qui sont calculés avec le plus grand sérieux, cependant il convient de souligner une pratique qui n’est pas nouvelle, mais qui est désormais extrêmement répandue pour les biens de consommation courante, l’alimentation en premier lieu : l’inflation cachée.
La logique est simple : en temps de crise économique, de chômage et de baisse de pouvoir d’achat, plutôt que d’augmenter le prix de leurs produits et donc prendre le risque de voir partir leurs clients, ceux-ci réduisent la quantité ou la qualité de leurs produits, sans rien changer au packaging ni au prix, gommant ainsi toute inflation.
Résultat, la maman qui a l’habitude d’acheter son paquet de biscuits qui faisait 330gr, achète désormais un un paquet similaire, gout similaire, nombre de biscuits similaire, packaging similaire, simplement celui-ci a maigri de 30gr soit 10%.
Ce prince est un adepte de l’inflation cachée, ici en plein coming out.
Idem pour le pack de jambon (on ne regarde jamais le poids mais le nombre de tranches) , de steaks hachés, de pâtes et ainsi de suite : soit il y a moins, soit c’est une « nouvelle recette » qui sera peut être meilleure, mais surtout moins chère à faire.
L’impact sur l’inflation est caché : officiellement les prix n’ont pas augmenté puisque à la caisse vous payez le même prix, par contre vous avez 10 à 15% de moins de quantité qu’avant ce qui revient à augmenter le prix d’autant sans que personne ne s’en aperçoive, et sans que les chiffres de l’inflation ne s’en ressentent.
Pourquoi une telle pratique?
Il ne faut pas tomber dans la critique sommaire : si les industriels augmentent leurs prix, ce n’est pas forcément parce que sont de gros méchants capitalistes qui ne pensent qu’à leurs profits, leurs dividendes etc. Certes, il y en a pour qui c’est clairement le cas mais il faut également comprendre que les industriels fabriquent des produits et que cela un coût.
Tout d’abord un coût en matière première : s’il y a une inflation du cours du blé ou du mais par exemple, ces produits seront forcément plus chers à produire et si l’industriel n’augmente pas ses prix, il devra alors faire des économies là ou il peut c’est à dire le plus souvent en licenciant, ou en faisant des produits de moins bonne qualité gustative ou pour la santé.
Il y a également des coûts auxiliaires : une législation plus rigoureuse, des taxes en hausse (la tva vient de passer de 19,6 à 20% par ex) , des lois de protection du consommateur… je ne dis pas que c’est une mauvaise chose mais il faut bien comprendre que cela a un coût financier et administratif !
Dans d’autres industries comme le textile ou l’on ne peut pas rogner sur la quantité, les industriels gomment cette inflation en jouant sur la qualité : des matériaux moins chers, moins durables, plus simples à produire on utilise alors des techniques de costkilling pour réduire les coûts et donc gommer l’inflation.
Toutes ces raisons font qu’il y a une pression constante sur les coûts de production et c’est ce qui génère l’inflation : les prix augmentent régulièrement d’année en année dans certains secteurs comme l’alimentaire, tout simplement parce que la demande flambe elle aussi, et comme vous le savez, les prix sont régis par l’offre et la demande, si cette dernière augmente alors il y a inflation.
Est-ce que l’inflation cachée est une mauvaise chose ?
Je dirai que tout dépend du contexte et du point de vue : si on interprète l’inflation cachée comme un moyen de tromper l’utilisateur c’est évidemment répréhensible. Simplement, je pense qu’il ne faut pas attendre des industriels qu’ils mettent en avant cette pratique :
Attention, paquet de jambon pris au hasard, je n’ai rien contre la marque « TA ».
Ils sont là pour vendre, et pour vendre il faut donner envie, pas repousser le client et on les comprends !
Certains préconisent de légiférer sur des doses standards que les industriels devraient respecter : si le paquet doit faire 250gr obligatoirement, on peut pas faire de l’inflation cachée puisqu’il faudrait soit augmenter le prix soit diminuer le nombre de tranches ce qui se verrait.
Je trouve que cette solution est totalement archaïque : nous ne sommes pas (et nous ne voulons pas être!) dans une économie planifiée ou l’état fixe de manière arbitraire ce qui est bon et ce qui ne l’est pas : ce n’est pas à une armée de bureaucrates de planifier ce que doivent être les besoins des consommateurs, on leur demande plutôt de s’occuper des vrais sujets d’emploi, de sécurité et de santé plutôt que de la contenance des chasses d’eau de nos toilettes !
La bonne solution, c’est tout simplement le consommateur conscient de ses droits et de ses pouvoirs : il faut qu’il soit tout simplement capable de le voir, et de choisir en toute liberté, si ça ne lui convient pas, il va voir ailleurs c’est la loi du marché.
Il ne faut pas oublier que les besoins des consommateurs différent selon chacun : si certains veulent absolument 500gr de jambon, ils sont libres d’acheter le produit plus cher de la concurrence, pendant que d’autres préféreront perdre 20gr mais sans augmenter leur budget!
On ne peut pas d’un coté crier au scandale en parlant de gaspillage alimentaire, et de l’autre coté interdire des portions plus petites et donc mieux adaptées à des petites faims, un besoin ponctuel ou un besoin de gain de place : ceux qui s’offusquent que les petites bouteille d’eau sont une façon de faire de l’inflation cachée n’ont simplement rien compris ni au marché, ni aux besoins des consommateurs!
Comment se protéger de l’inflation cachée ?
Un consommateur averti a beaucoup plus de pouvoir qu’un consommateur ignorant ! C’est à vous de décider si vous continuer d’acheter de tels produits ou si au contraire vous préférez l’inflation classique à l’inflation cachée. Il y a deux point très importants qu’il convient de garder en tête :
Le prix au kilo (ou litre)
Voilà, ça c’est une bonne législation ! Très utile, cette information est obligatoire dans tous les supermarchés et vous permet de réellement comparer les prix entre plusieurs produits.
Comme son nom l’indique, vous n’avez donc plus seulement une notion de coût mais de coût rapporté au poids : si l’industriel « triche » en diminuant le poids, vous allez donc le voir immédiatement.
Personnellement je regarde systématiquement ce poids au kilo, il y a des différences ÉNORMES entre les différents produits car on repère aisément l’inflation cachée !
Le prix au kilo permet également d’éviter les fausses économies : les industriels et les distributeurs comme les supermarchés connaissent nos habitudes de consommation et savent quels sont les réflexes des consommateurs, ils jouent dessus alors ne vous laissez pas berner !
Gros volume ne veut pas dire économies
On se dit intuitivement qu’en prenant un lot de 4 paquets on paiera moins cher le paquet que si on le prenait seul… c’est parfois vrai, mais aussi parfois complètement faux ! Parfois les prix en lot sont identiques à ceux en unité et parfois même cela coûte plus cher : autant l’inflation cachée peut être un choix si on ne veut pas payer plus cher un produit, autant là on est dans des pratiques inadmissibles et de la tromperie avérée.
Pour s’en protéger : regardez le prix au kilo, s’il est fortement inférieur pour un lot alors vous faites une économie, sinon passez votre chemin et acheter le produit en unité.
Idem pour les tailles différentes du même produit, par ex un pack de 5 Barres de chocolat et un autre de 10, toujours regarder le prix au kilo.
Petites marques ne veut pas dire économies
Une des autres habitudes des consommateurs et de privilégier parfois les petites marques ou les marques des distributeurs : le sucre, c’est du sucre, je prends le moins cher !
Ce n’est pas une mauvaise idée en soi, à condition de bien regarder le prix au kilo en plus du prix du produit : parfois les produits des distributeurs ne sont pas significativement moins chers et pourtant de qualité inférieure, voir très inférieure à celles des marques plus réputées.
Par exemple si tous les packs de café font 250gr et 2,5€ et qu’une grande surface lance un paquet à 200gr à 2€ : vous ne faites pas une bonne affaire en prenant celui à 2€ vu qu’il va avoir le même prix au kilo que celui de la marque. Vous payez donc au même prix un produit très souvent de moins bonne qualité, mais ça vous ne le savez que si vous regardez le prix au kilo !
En synthèse, je dirai que l’inflation cachée est une technique marketing comme une autre. Elle a du sens car il est tout à fait logique certains préfèrent en avoir moins au même prix qu’autant pour plus cher.
L’important est que les consommateurs en soient conscients et c’est leur comportement qui validera ou pas ces politiques, il est donc crucial d’en être conscient et de se donner tous les outils utiles pour s’en protéger, le plus efficace à mon sens étant le prix au kilo
D'après les accusations de L'Obs, Jeanne, le microparti de Marine Le Pen, aurait "détourné" 6 millions d'euros à l'occasion des législatives de 2012.
Nouvel épisode dans l'information judiciaire sur Jeanne, le microparti de Marine Le Pen, ciblé par la justice pour "escroquerie en bande organisée" et "faux et usage de faux". D'après L'Obs, qui a enquêté sur les mécanismes permettant à cette structure politique d'afficher de juteuses recettes, sans que les dons des militants y soient pour grand'chose, "les sommes détournées lors des seules élections législatives de 2012 pourraient s'élever à plus de 6 millions d'euros".
"Kit de campagne" surfacturés
Pour afficher cette année-là 9,6 millions d'euros de recettes, avec seulement 5500 euros de dons d'adhérents, Jeanne aurait vendu aux candidats frontistes des "kits de campagne" à 16 500 euros pièce, expliquent nos confrères. En leur prêtant éventuellement les fonds à un taux d'intérêt annuel de 6,5%. Des frais de campagne remboursés par l'Etat pour les candidats ayant obtenu plus de 5% des suffrages.
Problème: ces kits partiellement surfacturés ont été achetés à une société dirigée par une vieille connaissance de Marine Le Pen, l'ancien dirigeant du GUD Frédéric Chatillon. Et leur vente rapporte plus à Jeanne que de raison, affirme L'Obs. En 2012, 5,8 millions d'euros auraient été ainsi surfacturés sur le matériel imprimé, auquels se seraient ajoutés 400 000 euros d'intérêts.
Le Front National a dénoncé l'enquête, évoquant un "bidonnage" et des "mensonges" à caractère diffamatoires. Les accusations de L'Obsseront "poursuivies en justice", a-t-il promis.
Après l'ex-patron de la PJ parisienne, Christian Flaesch, c'est l'ancien directeur central de sécurité intérieure, Bernard Squarcini, qui a été placé en garde à vue ce lundi. Peu d'informations ont filtré sur les motifs de ces interrogatoires.
Trois ex-hauts dirigeants de la police proches des réseaux de Sarkozy entendus par l'IGPN
Ce lundi fut animé pour les anciens patrons de la police, tous proches des réseaux de Nicolas Sarkozy. En fin de matinée, RTL révélait le placement en garde à vue de Christian Flaesch, ancien directeur de la PJ parisienne, limogé de son poste en décembre 2013 en raison d’un appel passé à Brice Hortefeux, au cours duquel il l’informait de sa convocation dans une affaire visant l'actuel patron du parti Les Républicains. Selon la radio, le domicile de Christian Flaesch a également été perquisitionné. Dans l’après-midi, c’est une autre huile de la Sarkozie, l’ex-patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, qui a été placé en garde à vue. Les deux hommes sont entendus dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris, notamment pour «violation du secret de l’instruction», «entraves aux investigations», «trafic d’influence» et «compromission».
Peu d’éléments ont filtré sur les raisons de ces soudains interrogatoires. Selon le Monde, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) souhaiterait entendre Christian Flaesch sur «des soupçons de violation du secret de l’enquête du temps où il occupait ses fonctions au 36, Quai des orfèvres.» En avril, de nombreux documents avaient été saisis par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) au domicile et au bureau de Bernard Squarcini.Trois enquêtes préliminaires avaient été ouvertes. A l’évidence, les enquêteurs cherchent désormais à déterminer la façon dont le «Squale» a pu faire usage de ces documents, ou des renseignements qui en émanent, avec des fonctionnaires en poste ou pour ses activités privées: il a fondé la société de conseil en sécurité Kyrnos en 2013.
Un troisième (très) proche de Nicolas Sarkozy, Michel Gaudin, ex-préfet de police de Paris de 2007 à 2012, a été entendu lundi dans le cadre d’une audition libre. Là encore, aucune information n’a filtré sur les motifs de cette convocation. Mais l’imminence de la primaire de la droite – qui se tiendra les 20 et 27 novembre – pourrait avoir conduit à une accélération du timing judiciaire.
Liste nominative des puissants cités dans les 'Panama Papers', et présumés voleurs de leur peuple (pas tous), et la plus complète du Net
Publié le par CitiZen Nantes
Mise à jour - Initialement publié le 22 mai 2016
Avec leur biographie, les membres de leur famille impliqués, leurs condamnations antérieures et les banques, entreprises et cabinets d'avocats d'affaires les plus compromis, par pays et territoire
Article mis à jour le 3 juin 2016 à 22h11.
Depuis la nuit du 3 avril 2016, un groupe de recherche international de journalistes révèle jour après jour la substantifique moelle de 11,5 millions de documents représentant 2,6 teraoctets de données. Il s'agit de la plus importante divulgation en nombre jusqu'à ce jour, en se focalisant sur les noms des personnalités présumées frauder le fisc en dissimulant 'leur' argent dans les 'paradis' (enfers) fiscaux. Mais il faut avoir à l'esprit qu'il s'agit aussi pour beaucoup de détournements de fonds publics, de commissions occultes et donc de corruption, de marchés truqués et donc de rackets d'entreprises payant pour décrocher un contrat. Le but principal de ces fonds off-shore est et de loin de blanchir l'argent issu de telles pratiques, mais aussi celle des trafics illégaux, drogues et armes au premier chef. Une petite minorité de ces sociétés-écrans cachent le financement d'opérations secrètes(espionnage).
Nous avons conscience avoir affaire à un fourre-tout où se mêle des petits arrangements familiaux de nature privée afin de ne pas payer ses impôts, avec des sommes à cinq ou six chiffres 'seulement', et les traces laissées par de véritables kleptocrates haut-placés allant jusqu'à des sommes à dix chiffres, mais aussi des financements de nature politique, non crapuleux (Venezuela) ou destinés à contourner un embargo injuste (Cuba).
Ne perdez pas de vue que la règle dominante de ces sociétés off-shore est l'usage de prête-noms cachant les véritables bénéficiaires, en général des membres de sa famille ou sinon ses amis proches, ce qui fait fortement soupçonner la fraude mais facilite, dans un premier temps, les dénégations des intéressé(e)s ! En faisant le lien entre les 'affaires' déjà bien connues de la Justice on s'approche de politiciens de haut-rang qui peuvent ne jamais apparaître nommément. Enfin, une partie des faits délictueux peuvent être à présent prescrits.
Synthèse générale sur les Panama Papers
Cette somme constitue toutes les archives, courant de 1977 à décembre 2015, du cabinet d'avocats d'affaires MOSSACK FONSECA, avec 214 488 sociétés différentes, les fiducies et les fondations, et 14 153 clients. Il est situé dans l'état qu'il faut véritablement qualifier de 'voyou' (en anglais rogue state) de Panama. Il a été co-créé par Ramón FONSECA, auteur panaméen de romans à succès depuis 1994 et par un immigrant allemand, Jürgen MOSSACK, ancien waffen-SS dans sa jeunesse. Ramón FONSECA, co-président du cabinet voyou, était parvenu à devenir ministre-conseiller et chef du 1er parti du Panama, une formation nationaliste, conservatrice et pro-étasunienne. L'ironie est qu'il avait publié en 2012 'Mister Politicus' qui stipendiait la corruption et l'appétit d'argent ! Il a démissionné de ses fonctions le 11 mars, non pour ce scandale, mais parce que son cabinet avait été impliqué dans les versements de pots-de-vin par la société Petrolão au Brésil, qui éclabousse actuellement le Parti des Travailleurs de la présidente au pouvoir. Le cabinet panaméen travaille avec plus de 14 000 banques, cabinets d'avocats et sociétés, utilisant des intermédiaires à Hong Kong (2200), en Grande Bretagne (1950), en Suisse (1250), aux Etats Unis (600), à Panama (550), au Guatemala (450), au Luxembourg et au Brésil (425), en Equateur et Uruguay (400), pour les pays les plus 'mouillés'. Il était à ce moment là, en ordre d'importance, le quatrième cabinet d'avocats dans l'off-shore au Monde. Selon l'administration anti-drogues US, il rendit d'importants services financiers, dans les années 1980, au cartel colombien de Medellin. ( ...,... )
Une affaire de pots-de-vin contre des marchés publics éclabousse le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, une collectivité longtemps dans la tourmente des dossiers judiciaires impliquant l’ex-PS Jean-Noël Guérini, battu en mars 2015 par l’actuelle présidente (LR) Martine Vassal. Cinq personnes ont été mises en examen dans le cadre d’uneenquête pour favoritisme, corruption et blanchiment.
Parmi elles figure un haut fonctionnaire, en poste depuis plusieurs années dans la collectivité territoriale. Il a reconnu avoir touché des liasses de billets pour favoriser deux entreprises soumissionnaires aux marchés d’entretien et de rénovation des bâtiments du département.
Directeur de la gestion, de l’administration et de la comptabilité – un service qui emploie cinquante-six fonctionnaires –, Renaud Chervet, 43 ans, a été mis en examen, jeudi 26 mai, pour corruption passive, trafic d’influence, favoritisme et recel, infraction à la législation sur les armes, blanchiment, des délits commis en bande organisée. Il a été écroué à l’issue de quarante-huit heures de garde à vue et d’une perquisition conduite, mardi 24 mai, par le parquet de Marseille au « vaisseau bleu », le nom du bâtiment qui abrite le conseil départemental. Après avoir contesté les faits devant les enquêteurs, il a avoué dans le cabinet du juge d’instruction marseillais Valéry Müller ce qui ressemble pour l’heure à « une aventure individuelle », selon l’expression d’un enquêteur.
Vidéo d’un pacte de corruption
Aux yeux de la police judiciaire marseillaise, cette affaire illustre une nouvelle fois la porosité entre des mondes pourtant aux antipodes. L’affaire débute en effet sur des chemins déserts près de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Des policiers enquêtant sur un trafic de cannabis et de cocaïne orchestré par des membres présumés de la ’Ndrangheta, la mafia calabraise, assistent à un rendez-vous entre des trafiquants italiens présumés et un Marseillais, Jean-Pascal Battista. Chez ce dernier, un quinquagénaire condamné pour trafic de drogue à deux peines de quatre ans de prison, les policiers découvrent, le mois dernier, une clé USB contenant sept enregistrements vidéo. L’un d’eux, tourné par une caméra espion à l’intérieur d’un véhicule, montre une scène qui s’apparente à la conclusion d’un pacte de corruption.
Sur les images qui datent de janvier, un certain Renaud évoque l’octroi d’un marché public en comptant une liasse de 10 000 euros. La promesse d’un second versement du même montant lui est faite, une fois que le marché aura été signé.
Son interlocuteur, l’auteur de l’enregistrement clandestin, est vite identifié : Saïd Meliouh, 43 ans, gère en sous main la Société marseillaise de travaux (SMT) et France entretien, cette dernière société venant d’être rachetée par Jean-Pascal Battista. En faillite personnelle pour dix ans, Saïd Meliouh a été incarcéré, en janvier, peu de temps après l’enregistrement de cette scène, en raison de la mise à exécution d’une condamnation à un an de prison prononcée par la cour d’appel de Lyon pour recel en bande organisée.
Les écoutes téléphoniques et l’environnement financier du fonctionnaire dévoilent un train de vie qui, selon les enquêteurs, ne correspond pas à ses revenus : voitures de luxe (dont une Jaguar), belle cave àvins, villa chic et studio dans les beaux quartiers de Marseille, nombreux voyages… Une arme a également été trouvée. Des factures ont été payées en liquide, ainsi que le remboursement anticipé d’un prêt. Une enveloppe portant un nom et contenant 3 000 euros conduit à un autre acteur de cette affaire.
Spécialiste en ingénierie et études techniques, Jérôme Disdier, 48 ans, a signé avec le conseil départemental depuis 2013 deux contrats d’assistance à maîtrise d’ouvrage. C’est lui qui, pour la collectivité, analyse et chiffre le montant des marchés, vérifie les factures, détenant ainsi des informations confidentielles. Considéré comme un intermédiaire entre Renaud Chervet et les entreprises, Jérôme Disdier nie avoir touché de l’argent, mais aurait bénéficié de travaux de la part d’entreprises favorisées.
« Ce genre de pratiques est ancré dans les habitudes »
Pour l’heure, Renaud Chervet est soupçonné d’avoir usé de son influence pour diriger le choix de la commission d’appel d’offres vers les entreprises SMT et France entretien pour quatre marchés, dont deux d’un montant de 600 000 euros chacun. Les soupçons portent sur vingt-deux marchés à bons de commande que la justice doit maintenant passer au peigne fin. Jérôme Disdier et les deux chefs d’entreprise ont également été placés en détention provisoire, jeudi 26 mai. Une cinquième personne, la gérante de droit de SMT et amie de Saïd Meliouh, a été placée sous contrôle judiciaire.
Défenseur de Renaud Chervet, Me Frédéric Monneret considère qu’« il s’est fait piéger par son relationnel, des fausses amitiés et des copinages. Il n’a pas eu conscience de participer à une opération d’une gravité extrême tant, semble-t-il, ce genre de pratiques est ancré dans les habitudes ». De son côté, Me Chehid Selmi, avocat de Saïd Meliouh, évoque, lui aussi, « un système bien ancré dans la société marseillaise » pour justifier que « ce petit entrepreneur essaie de s’en sortir dans un contexte économique difficile ».
Le conseil départemental va se constituer partie civile, annonce Yves Moraine, conseiller départemental (LR), délégué aux marchés publics et aux délégations de service public. Il annonce que les marchés, objets de l’enquête et non encore attribués, seront annulés.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/28/une-affaire-de-corruption-eclabousse-le-conseil-departemental-des-bouches-du-rhone_4928401_3224.html#yeM54Ywi5DhJkusv.99 ( ........,....... )
Nos élus veillent à notre intérêt ? A qui profite le crime du gaspillage alimentaire ? Plusieurs kilos de nourriture par foyer et par an sont jetés alors que consommable sans danger ! Les industriels auraient-ils mis en place une stratégie incitant et obligeant à la consommation par la détermination de date de péremption courte ? Les élus veillent-ils vraiement à notre intérêt en luttant contre ces pratiques frauduleuses ? ? Rien -
Les trois quarts de la nourriture jetée sont encore bons
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D'après un récent rapport, 75% des aliments mis à la poubelle -parce qu'ils dépassent la date limite de consommation- seraient encore consommables pendant au moins deux semaines.
Fruit, viande, oeufs, tout passe à la poubelle! En moyenne lesFrançais jettent 20 kg de déchets alimentaires chaque année, dont 7 kg de produits non consommés et encore emballés!
Par excès de prudence, les dates limites de péremption favorisent le gaspillage, d'après le rapport livré le 3 mai 2012 par l'Alliance des consommateurs suisse (Fédération romande des consommateurs). Souhaitant vérifier si la nourriture jetée était vraiment périssable, l'organisme a réalisé un test sur la durée de vie des aliments. Produits laitiers et charcuterie ont été dégustés et analysés après la date limite. Résultat: la majeure partie des aliments sont encore consommables après quelques semaines.
Les mauvaises habitudes du consommateur mises en cause
D'après l'expérience réalisée sur les douze aliments après dates de péremption, tous étaient encore comestibles et sans danger pour la santé deux semaines après la date fixée. Pour 75% d'entre eux, la saveur n'était pas altérée.
Après trois semaines, les douze aliments étaient encore comestibles, mais cinq d'entre eux avaient une saveur désagréable, sans pour autant constituer de risques pour la santé.
D'après la campagne d'alimentation durable du gouvernement français et l'Alliance, le consommateur actuel est plus pressé et moins attentif. Il ne comprend pas bien les dates de consommation, estime mal ses besoins, achète de manière compulsive, ou encore gère mal son stock, ce qui expliquerait ce gaspillage. Constamment sollicité par les campagnes promotionnelles des grandes surfaces, ses achats sont souvent mal adaptés à sa consommation.
Pour savoir comment bien lire les étiquettes et éviter le gaspillage:
Deux mentions figurent sur les produits alimentaires: la date limite de consommation (DLC) et la date limite d'utilisation optimale (DLUO).
La DLC qui se traduit par "à consommer jusqu'au..." est une limite impérative qui s'applique aux aliments qui sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé (charcuterie, viande, plats cuisinés).
Tandis que la DLUO, qui signifie "à consommer de préférence avant le...", n'a pas de caractère impératif. Dans ce cas de figure, le produit consommé après la date limite peut perdre ses saveurs, sans pour autant constituer un danger pour celui qui le consomme. ( ....,... )