La "Fête du Travail" a une origine américaine. En France, elle a été récupérée par l’extrême gauche à la fin du 19ème siècle, officialisée par le régime de Vichy, avant d’être institutionnalisée en 1947.
Mardi, entre manifestations et projections de films, les syndicats fêtent la journée internationale des travailleurs, plus communément appelée "Fête du Travail". Leur mot d'ordre est large : "contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l'université. Pour le progrès social, la paix, la solidarité internationale !". Dès son origine, le 1er-Mai a été le marchepied des revendications ouvrières. Avant de devenir un jour chômé d'aujourd'hui, cette "Fête du Travail" a parcouru un chemin étonnant : de Chicago à Vichy en passant la IIème Internationale.
Pour la journée de huit heures. Les racines de la "Fête du Travail" se trouvent aux Etats-Unis. Tout commence en 1884, quand l'American Federation Labor, qui regroupent les principaux syndicats ouvriers, se donne deux ans pour obtenir des employeurs une journée de travail de huit heures maximum, contre 10 à 12 heures. Si la date du 1er mai est choisie pour débuter les actions, c'est que pour beaucoup d'entreprises américaines, il s'agit du premier jour de leur année comptable.
Des grévistes tués par la police à Chicago. Le 1er mai 1886, à Chicago, éclate une grève des ouvriers pour réclamer une limitation de leur journée de travail. Si une partie d'entre eux obtiennent satisfaction, d'autres doivent continuer leurs actions collectives pour forcer la main de leur employeur. Le surlendemain, une manifestation est durement réprimée par la police : trois grévistes trouvent la mort. Le 4 mai, une marche de protestation est organisée, au cours de laquelle une bombe explose. Plusieurs policiers sont tués. Après l'arrestation de plusieurs suspects, trois syndicalistes anarchistes sont condamnés à la prison à perpétuité et cinq autres sont pendus. Les anarchistes décident alors de faire de ces événements un emblème de la répression.
Un triangle rouge à la boutonnière. En France, c'est trois ans plus tard que le 1er-Mai s'impose. En 1889, les socialistes de 23 pays se réunissent à Paris où ils fondent la IIe Internationale socialiste, 17 ans après la dissolution de la Ière Internationale. Lors de ce congrès, Raymond Lavigne, syndicaliste français, propose "d'organiser une grande manifestation à date fixe de manière à ce que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail". Le 1er-Mai est alors retenu en référence aux événements de Chicago. Jules Guesde, dirigeant du Parti ouvrier français (POF), invente alors le terme de "Fête du Travail".
Dès l'année suivante, des ouvriers défilent dans l'Hexagone, un triangle rouge à la boutonnière afin de symboliser le partage de la journée en trois : travail, loisir, sommeil.
La fusillade de Fourmies. Ce n'est cependant qu'après 1891 que la"Fête du Travail" s'inscrit durablement dans la tradition ouvrière. Cette année en effet, à Fourmies, cité industrielle située dans le Nord, les ouvriers défilent le 1er mai pour obtenir la journée de huit heures. Mais la manifestation tourne au drame : les soldats chargés d'encadrer tirent finalement sur la foule, tuant neuf personnes. L'événement fait la Une des journaux. Ce n'est finalement que le 23 avril 1919 que la loi française adopte la journée de travail de huit heures. Le 1er-Mai continuent cependant à être utilisé par les syndicats pour porter de nouvelles revendications.
La "Fête du Travail"... et celle du maréchal Pétain. Si la célébration du 1er-Mai a donc une origine anarchiste, c'est à l'autre bout du spectre politique que son officialisation est décidée. Le 24 avril 1941, alors que la France est occupée au nord par l'armée allemande, le régime de Vichy, gouverne la partie sud du pays, adopte la loi Belin qui fait du 1er-Mai un jour chômé.
Dans le même temps, la "Fête du Travail" est rebaptisée "Fête du Travail et de la Concorde nationale". Coup double pour Vichy qui souligne que le 1er mai est aussi la Saint-Philippe, soit le prénom du maréchal Pétain (aujourd'hui décalée au 3 mai). Le muguet, fleur symbolisant le printemps portée dans les défilés parisiens depuis le début du 20ème siècle, devient en même temps un symbole officiel de la fête.
L'objectif est simple : le régime de Vichy souhaite amadouer les classes ouvrières. Mais ici, exit les militants d'extrême-gauche, par ailleurs pourchassés par le régime d'extrême-droite : les cérémonies, où le culte de la personnalité de Pétain est largement déployé, sont strictement encadrées par le régime, dans des stades ou des enceintes fermées, sous l’œil de policiers.
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B - Humour et citations d'anarchiste -
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"' Lorsque tout sera privé, nous serons privé de tout'' ( .... https://solidaires.org/Quand-tout-sera-prive-ON-SERA-PRIVE-ES-DE-TOUT )
.http://www.socialisme-libertaire.fr/2015/09/citations-anarchistes-et-revolutionnaires.html
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Comme tous les êtres vivants, l’homme s’adapte et s’habitue aux conditions dans lesquelles il vit, et il transmet, par hérédité, les habitudes qu’il a acquises. Ayant vécu enchaîné depuis sa naissance et étant l’héritier d’une longue série d’esclaves, l’homme a cru, quand il a commencé à penser, que l’esclavage était la caractéristique même de la vie, et la liberté lui est apparue comme étant chose impossible. De la même façon, contraint depuis des siècle et donc habitué à attendre du patron le travail, c’est-à-dire le pain, et à voir sa propre vie perpétuellement à la merci de celui qui possède la terre et le capital, le travailleur a fini par croire que c’est le patron qui lui permet de manger et il demande naïvement comment il pourrait vivre si les maîtres n’existaient pas.
Errico Malatesta
Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l'égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux.
Ce n'est pas une miette de pain, c'est la moisson du monde entier qu'il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité.
C'est que le pouvoir est maudit et c'est pour cela que je suis anarchiste.
La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du cœur.Louise Michel
Même s’il gagne une grève, le travailleur n’aura rien gagné, car l’augmentation de salaire qu’il aura obtenue, le bourgeois la lui reprendra d’une autre manière, en augmentant, par exemple, son loyer ou le prix des denrées. Ainsi, le pauvre esclave est toujours trompé. Que l’expérience serve, enfin, pour que les peuples ouvrent les yeux et qu’ils comprennent que l’effort et le sacrifice que suppose la lutte pour un morceau de pain sont exactement du même type que ceux qui président à la lutte pour mettre, une fois pour toutes, à bas ce système criminel et faire que toutes choses appartiennent à tous.
Ricardo Flores Magón
L’appétit de l’argent et l’indifférence aux choses de la grandeur avaient opéré en même temps pour donner à la France une presse qui, à de rares exceptions près, n’avait d’autres buts que de grandir la puissance de quelques-uns et d’autre effet que d’avilir la moralité de tous. Il n’a donc pas été difficile à cette presse de devenir ce qu’elle a été de 1940 à 1944, c’est-à-dire la honte du pays.
Albert Camus in "Combat" du 31 août 1944
As-tu compris qu’entre le prolétariat et la bourgeoisie, il existe un antagonisme qui est irréconciliable, parce qu’il est une conséquence nécessaire de leurs positions respectives ? Que la prospérité de la classe bourgeoise est incompatible avec le bien-être et la liberté des travailleurs, parce que cette prospérité exclusive n’est et ne peut être fondée que sur l’exploitation et l’asservissement de leur travail, et que, pour la même raison la prospérité et la dignité humaine des masses ouvrières exigent absolument l’abolition de la bourgeoisie comme classe séparée ? Que par conséquent la guerre entre le prolétariat et la bourgeoisie est fatale et ne peut finir que par la destruction de cette dernière ?
As-tu compris qu’aucun ouvrier, quelque intelligent et quelque énergique qu’il soit, n’est capable de lutter seul contre la puissance si bien organisée des bourgeois, puissance représentée et soutenue principalement par l’organisation de l’État, de tous les États ? Que pour te donner de la force tu dois t’associer non avec des bourgeois, ce qui serait de ta part une sottise ou un crime parce que tous les bourgeois en tant que bourgeois sont nos ennemis irréconciliables, ni avec des ouvriers infidèles et qui seraient assez lâches pour aller mendier les sourires et la bienveillance des bourgeois, mais avec des ouvriers honnêtes énergiques et qui veulent franchement ce que tu veux ?Mikhaïl Bakounine
Les pauvres sont coupables de l'existence des riches.
Nous sommes tous les deux, l’État et moi, des ennemis [...] Tout État est une tyrannie.
L’État ne poursuit jamais qu'un but: limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque.
Aux mains de l’individu, la force s’appelle Crime. Aux mains de l’État, elle se nomme Droit.
La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté.Max Stirner
Faut-il répéter les arguments irrésistibles du socialisme, des arguments qu’aucun économiste bourgeois n’est jamais parvenu à détruire ? — Qu’est-ce que la propriété, qu’est-ce que le capital, sous leur forme actuelle ? C’est, pour le capitaliste et pour le propriétaire, le pouvoir et le droit, garanti et protégé par l’État, de vivre sans travailler, et, comme ni la propriété ni le capital ne produisent absolument rien, lorsqu’ils ne sont pas fécondés par le travail, c’est le pouvoir et le droit de vivre par le travail d’autrui, d’exploiter le travail de ceux qui, n’ayant ni propriété ni capitaux, sont forcés de vendre leur force productive aux heureux détenteurs de l’une ou des autres.
La liberté sans le socialisme c'est le privilège et l'injustice et le socialisme sans la liberté c'est l'esclavage et la brutalité.Mikhaïl Bakounine
La propriété, c'est le vol.
Le gouvernement de l'homme par l'homme, sous quelque nom qu'il se déguise, est oppression.
La république n'est qu'une monarchie déguisée.Pierre-Joseph Proudhon
Celui qui commande se déprave, celui qui obéit se rapetisse. La morale qui naît de la hiérarchie sociale est forcément corrompue.
Un jour, aujourd’hui, demain, plus tard... nous abolirons l’argent.
Aussi longtemps que la société sera basée sur l'autorité, les anarchistes resteront en état perpétuel d'insurrectionElisée Reclus
Toutes les lois sont oppressives et criminelles. Elles ne protègent que les riches et les heureux.
Les hommes passent la moitié de leur temps à se forger des chaînes et l'autre moitié à les porter.Octave Mirbeau
La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.
Mort à toute peine de mort.
Aucune idée sur terre n'est digne d'un trépas.Georges Brassens
Je suis un amant fanatique de la liberté, la considérant comme l'unique milieu au sein duquel puissent se développer et grandir l'intelligence, la dignité et le bonheur des hommes ; non de cette liberté toute formelle, octroyée, mesurée et réglementée par l'État, mensonge éternel et qui en réalité ne représente jamais rien que le privilège de quelques-uns fondé sur l'esclavage de tout le monde.
L'uniformité c'est la mort, la diversité c'est la vie.
Je déteste le communisme, parce qu'il est la négation de la liberté et que je ne puis concevoir rien d'humain sans liberté. Prenez le révolutionnaire le plus radical et placez-le sur le trône de toutes les Russies, ou confiez-lui un pouvoir dictatorial [...] et avant un an il sera devenir pire que le Tsar lui-même.Mikhaïl Bakounine
Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves.
Herbert Marcuse
L’anarchie [...] est l’idéal qui pourrait même ne jamais se réaliser, de même qu’on n’atteint jamais la ligne de l’horizon qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on avance vers elle, l’anarchisme est une méthode de vie et de lutte et doit être pratiqué aujourd’hui et toujours, par les anarchistes, dans la limite des possibilités qui varient selon les temps et les circonstances.
Il ne s'agit pas de faire l'anarchie aujourd'hui, demain, ou dans dix siècles, mais d'avancer vers l'anarchie aujourd'hui, demain, toujours.
Si pour vaincre il faut pendre sur les places publiques, je préfère être vaincu.Errico Malatesta
Jamais vous ne serez dignes du bonheur tant que vous aurez quelques chose à vous, et que votre haine des bourgeois viendra uniquement de votre besoin enragé d'être des bourgeois à leur place.
Emile Zola (1885)
S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre, mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même non a la guerre. Car on n'élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres.
Si un bon révolutionnaire doit demeurer insensible à la souffrance qu'il voit ou devine, je suis un mauvais révolutionnaire car ce n'est pas moi qui souhaiterai jamais que les régimes abhorrés accumulent plus d'horreurs pour pouvoir rassembler plus d'arguments contre eux.Louis Lecoin
Être gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre, ni la science, ni la vertu
Le gouvernement de l'homme par l'homme, sous quelque nom qu'il se déguise, est oppression.Pierre-Joseph Proudhon
En nous déclarant anarchistes, nous proclamons d'avance que nous renonçons à traiter les autres comme nous ne voudrions pas être traités par eux ; que nous ne tolérons plus l'inégalité qui permettrait à quelques-uns d'entre nous d'exercer leur force, ou leur ruse ou leur habileté, d'une façon qui nous déplairait à nous-mêmes. Mais l'égalité en tout, synonyme d'équité, c'est l'anarchie même. (...) Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l'auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l'iniquité, contre le mensonge et l'injustice. Lutte ! La lutte c'est la vie d'autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais.
Piotr Kropotkine
Si un homme a beaucoup plus qu'il ne faut, c'est que d'autres manquent du nécessaire.
Le gouvernement est une réunion d'hommes qui fait violence au reste des hommes.
Le patriotisme, c'est l'esclavage.
La vérité doit s'imposer sans violence.
Partout où il y aura le pouvoir des uns sur les autres, il n’y aura pas de liberté mais l’oppression des uns sur les autres. C’est pourquoi le pouvoir doit être détruit.Léon Tolstoï
La révolution prolétarienne n’a nul besoin de la terreur pour réaliser ses objectifs.
Elle hait et abhorre l’assassinat. Elle n’a pas besoin de recourir à ces moyens de lutte parce qu’elle ne combat pas des individus, mais des institutions, parce qu’elle n’entre pas dans l’arène avec des illusions naïves qui, déçues, entraîneraient une vengeance sanglante. Ce n’est pas la tentative désespérée d’une minorité pour modeler par la force le monde selon son idéal, c’est l’action de la grande masse des millions d’hommes qui composent le peuple, appelés à remplir leur mission historique et à faire de la nécessité historique une réalité.
Mais la révolution prolétarienne sonne en même temps le glas de toute servitude et de toute oppression ; voilà pourquoi se dressent contre elle dans une lutte à mort, comme un seul homme, tous les capitalistes, les Junkers, les petits-bourgeois, les officiers, bref tous les profiteurs ou les parasites de l’exploitation et de la domination de classe.Rosa Luxemburg
L'histoire de l'humanité est une statistique de la contrainte.
J'obéis, sans ordre. J'obéis, parce que membre de cette société je m'ordonne de me taire (...) De cette machinerie dont je suis le serf, de cette incessante ingérence de mes viscères, de mon sang, de mes nerfs, de cette prison définitive où l'on m'a mis - moi, mammifère bipède - je ne me libère que par des mots.Léo Ferré
Dans la vie des sociétés, il est des époques où la Révolution devient une impérieuse nécessité, où elle s’impose d’une manière absolue. Des idées nouvelles germent de partout, elles cherchent à se faire jour, à trouver une application dans la vie, mais elles se heurtent continuellement à la force d’inertie de ceux qui ont intérêt à maintenir l’ancien régime, elles étouffent dans l’atmosphère suffocante des anciens préjugés et des traditions. Les idées reçues sur la constitution des Etats, sur les lois d’équilibre social, sur les relations politiques et économiques des citoyens entre eux, ne tiennent plus devant la critique sévère qui les sape chaque jour, à chaque occasion, dans le salon comme dans le cabaret, dans les ouvrages du philosophe comme dans la conversation quotidienne. Les institutions politiques, économiques et sociales tombent en ruine ; édifice devenu inhabitable, il gêne, il empêche le développement des germes qui se produisent dans ses murs lézardés et naissent autour de lui.
Un besoin de vie nouvelle se fait sentir. Le code de moralité établi, celui qui gouverne la plupart des hommes dans leur vie quotidienne ne paraît plus suffisant. On s’aperçoit que telle chose, considérée auparavant comme équitable, n’est qu’une criante injustice : la moralité d’hier est reconnue aujourd’hui comme étant d’une immoralité révoltante. Le conflit entre les idées nouvelles et les vieilles traditions éclate dans toutes les classes de la société, dans tous les milieux, jusque dans le sein de la famille. Le fils entre en lutte avec son père : il trouve révoltant ce que son père trouvait tout naturel durant toute sa vie ; la fille se révolte contre les principes que sa mère lui transmettait comme le fruit d’une longue expérience. La conscience populaire s’insurge chaque jour contre les scandales qui se produisent au sein de la classe des privilégiés et des oisifs, contre les crimes qui se commettent au nom du droit du plus fort, ou pour maintenir les privilèges. Ceux qui veulent le triomphe de la justice; ceux qui veulent mettre en pratique les idées nouvelles, sont bien forcés de reconnaître que la réalisation de leurs idées généreuses, humanitaires, régénératrices, ne peut avoir lieu dans la société, telle qu’elle est constituée : ils comprennent la nécessité d’une tourmente révolutionnaire qui balaie toute cette moisissure, vivifie de son souffle les coeurs engourdis et apporte à l’humanité le dévouement, l’abnégation, l’héroïsme, sans lesquels une société s’avilit, se dégrade, se décompose.
La machine gouvernementale, chargée de maintenir l’ordre existant, fonctionne encore. Mais, à chaque tour de ses rouages détraqués, elle se butte et s’arrête. Son fonctionnement devient de plus en plus difficile, et le mécontentement excité par ses défauts, va toujours croissant. Chaque jour fait surgir de nouvelles exigences. — « Réformez ceci, réformez cela ! » crie-t-on de tous côtés. — « Guerre, finance, impôts, tribunaux, police, tout est à remanier, à réorganiser, à établir sur de nouvelles bases. » disent les réformateurs. Et cependant, tous comprennent qu’il est impossible de refaire, de remanier quoi que ce soit, puisque tout se tient ; tout serait à refaire à la fois ; et comment refaire, lorsque la société est divisée en deux camps ouvertement hostiles ? Satisfaire les mécontents, serait en créer de nouveaux.
Incapables de se lancer dans la voie des réformes, puisque ce serait s’engager dans la Révolution ; en même temps, trop impuissants pour se jeter avec franchise dans la réaction, les gouvernements s’appliquent aux demi-mesures, qui peuvent ne satisfaire personne et ne font que susciter de nouveaux mécontentements. Les médiocrités qui se chargent à ces époques transitoires de mener la barque gouvernementale, ne songent plus d’ailleurs qu’à une seule chose : s’enrichir, en prévision de la débâcle prochaine. Attaqués de tous côtés, ils se défendent maladroitement, ils louvoient, ils font sottise sur sottise, et ils réussissent bientôt à trancher la dernière corde de salut ; ils noient le prestige gouvernemental dans le ridicule de leur incapacité.
A ces époques, la Révolution s’impose. Elle devient une nécessité sociale ; la situation est une situation révolutionnaire.Piotr Kropotkine in "L’Esprit de Révolte"
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https://dicocitations.lemonde.fr/citations-mot-anarchiste.php
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J'ai pour ma part rencontré un jour une vieille dame ayant combattu lors de la guerre d'Espagne et qui me disait le plus simplement du monde : « Je suis anarchiste : c'est que je n'aime ni recevoir ni donner des ordres. »L'ordre moins le pouvoir : histoire et actualite de l'anarchisme - Normand Baillargeon
J’ai connu le temps où notre position n’était pas si différente de celle des anarchistes. Lorsque la société moderne ne nous traitait pas en ennemis déclarés, elle nous tenait à l’écart, elle s’avouait ainsi responsable de notre impuissance. Son obstruction sournoise et courtoise sera demain mille fois plus à craindre que ses violences.Les Enfants humiliés. - Georges Bernanos
J'aimais beaucoup jouer avec mon copain Petit Larousse. .. Anar, Anarchie, anarchique, anarchisant, anarchisme, anarchiste ont dû se résoudre à être rangés.Au secours ! Les mots m'ont mangé - Bernard Pivot
Ce n'est pas la liberté de ne pas enfouir les ordures qu'on fait, songeait-il. Il n'y a pas d'animal plus libre que le chat mais il enterre ses saletés. Le chat, c'est le meilleur anarchiste.Pour qui sonne le glas - Ernest Hemingway
- Et le Christ ? - C'est un anarchiste qui a réussi. C'est le seul.- André Malraux
Si je n'étais pas reine, je serais anarchiste. En somme je suis une reine anarchiste. C'est ce qui fait que la cour me dénigre et c'est ce qui fait que le peuple m'aime.L'aigle à deux têtes - Jean Cocteau
Je suis un peu anarchiste. A quatre-vingt ans, c'est assez gênant évidemment. Et romantique, par dessus le marché, ce qui n'arrange rien.Lady l - Romain Gary
Parmi les aïeux de George Sand, tous les personnages sont extraordinaires. Les rois s'y mêlent aux chanoinesses, les grands soldats aux filles de théâtre. Toutes les femmes s'appellent Aurore, comme dans les contes de fées toutes ont des fils, des amants, et préfèrent les fils aux amants. Les enfants naturels y tombent comme grêle, mais sont reconnus, exaltés, royalement élevés. Tous sont séduisants, anarchistes, tendres et cruels.Lelia ou la vie de george sand (1952), andre maurois, édition le livre de poche, 2004 (isbn 2-253-10923-1), chap. i. aurore dupin, i. rois, soldats, chanoinesses, comediennes, p. 16 - lelia ou la vie de george sand, 1952 - André Maurois
Les riches, les vrais, ne perdent presque jamais rien. Une seule chose, peut-être, leur arrogance, parce que avec tous ces anarchistes qui courent les rues, il faut dissimuler.Derrière les portes closes de Care Santos - Care Santos
Les anarchistes sont toujours du passé, parce qu’ils ne croient qu’à la mort.Le Chaos et la Nuit - Henry de Montherlant
Je suis un anarchiste qui traverse dans les clous pour ne pas avoir d'ennuis avec la maréchaussée.Le Quotidien Rhône-Alpes, 12 mars 1987 Pointes, piques et répliques, Guy Bedos, éd. Le Cherche Midi, coll. Les Pensées, 1998 (ISBN 978-2-86274-585-5), p. 20 - Guy Bedos
La justice est sociale. Il n'y a que de mauvais esprits pour la vouloir humaine et sensible. On l'administre avec des règles fixes et non avec les frissons de la chair et les clartés de l'intelligence. Surtout ne lui demandez pas d'être juste, elle n'a pas besoin de l'être puisqu'elle est justice, et je vous dirai même que l'idée d'une justice juste n'a pu germer que dans la tête d'un anarchiste.Crainquebille de Anatole France - Anatole France
Les anarchistes ne sont pas très doués pour assurer leur propre pérennité.Double meurtre à Borodi Lane de Jonathan Kellerman - Jonathan Kellerman
Luttes, factions, triomphes, exécrations solennelles, exécutions, émeutes, tragédies autour du pouvoir !… Il n’était bruit dans cette République que de scandales, de fortunes foudroyantes ou foudroyées, de complots et d’attentats. Il y avait des plébiscites de chambre, des couronnements insignifiants, beaucoup d’assassinats par la parole. Je ne parle point des larcins. Tout ce peuple « intellectuel » était comme l’autre. On y trouvait des puritains, des spéculateurs, des prostitués, des croyants qui ressemblaient à des impies et des impies qui faisaient mine de croyants ; il y avait de faux simples et de vraies bêtes, et des autorités, et des anarchistes, et jusqu’à des bourreaux dont les glaives dégouttaient d’encre. […] Les plus ridicules étaient ceux qui se faisaient de leur chef les juges et les justiciers de la tribu. Ils ne paraissaient point se douter que nos jugements nous jugent, et que rien plus ingénument ne nous dévoile et n’expose nos faiblesses que l’attitude de prononcer sur le prochain.Monsieur Teste - Paul Valéry
Faisons-nous tort à la vertu, nous autres immoralistes ? — Tout aussi peu que les anarchistes aux princes. Ce n’est que depuis qu’on leur tire de nouveau dessus qu’ils sont solidement assis sur leurs trônes. Morale : il faut tirer sur la morale.Le Crépuscule des idoles : Maximes et pointes - Friedrich Nietzsche
Comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur ! A quoi cela servira-t-il et pourquoi viens-tu parmi nous ? La pureté, c'est une idée de fakir et de moine. Vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez prétexte pour ne rien faire. Ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je la ai plongées dans la merde et dans le sang.Les Mains sales - Jean-Paul Sartre
Le véritable anarchiste marche toujours entre les clous parce qu'il a horreur de discuter avec les flics.Citations drôles - Georges Brassens
Il n'y a pour moi pas une idée que l'amour n'éclipse. Tout ce qui s'oppose à l'amour sera anéanti s'il ne tient qu'à moi. C'est ce que j'exprime grossièrement quand je me prétend anarchiste. C'est ce qui me portera aux pires exaltations, chaque fois que je sentirai l'idée de liberté un seul instant en jeu.Le libertinage - Louis Aragon
Je pense fermement qu’un homme peut et doit se refuser à en assassiner d’autres. En n’obéissant pas aux injonctions de la soldatesque, en refusant de me laisser militariser, j’agis conformément à mon idéal anarchiste. Je suis logique avec mes idées et reste d’accord avec mon cœur, qui souffre au spectacle de ces laideurs, et avec ma conscience, qui s’indigne de ce que les individus accumulent tant de misères.Lettre au gouvernement militaire de Paris. - Louis Lecoin
Mais alors, quel genre d’anarchiste est-ce que t’es ? - La véritable anarchie ne peut admettre la violence. L’idée anarchiste est la négation de la violence. Et le pouvoir et la violence, ça ne fait qu’un…La Storia, Gallimard, p.323. - Elsa Morante
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7 - Média - Néologie :
"Madia" ou "médianipulation"
( Manipulation & média )
Madia : Vecteur de propagande de grande échelle, officiel ou officieux, à la solde de l'oligarchie en place ou d'un groupuscule ( économique, spirituel, politique ). Le vecteur madia est officiellement ou officieusement sous conntrôle de l'autorité au pouvoir par l'intermédiaire des subventions ou des capitaux de financement soit par infiltration des personnels hiérarchiques, des cadres dirigeants ou parfois plus simplement de quelques journalistes partisans. Beaucoup de grands médias ( sans généraliser - ? -) sont sous obédience des pouvoirs politiques, financiers ou sous influence des lobbies industriels ! En avez-vous conscience ? Lorsque vous lisez ou regardez un média, il faut s'intéresser au courant idéologique, à la direction ( ligne éditoriale ) ou au financement du support. Et en France ? ....... Qui contrôle quoi ? La république des droits de l'homme est-elle hors de soupçons ? Je vous le dis simplement : Notre pays ne déroge pas à ce phénomène et je certifie que nos médias sont sous influence de manière décisive et portant atteinte à la libre détermination politique des citoyens, au point de porter atteinte aux droits fondamentaux garantis dans la constitution et remettant en cause le principe démocratique.
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
http://osonscauser.com/medias-pourquoi-10-milliardaires-controlent-ils-notre-information/
https://www.alterinfo.net/QUI-CONTROLE-LES-MEDIA-FRANCAIS_a109699.html
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Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française
PAR AGNÈS ROUSSEAUX
Dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Ces oligarques, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine... Cette concentration des moyens de production de l’information entre les mains de quelques uns met en péril l’indépendance de la presse dans notre pays. Et porte ainsi atteinte au fonctionnement démocratique. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés.
À qui appartient la presse française ?
Le secteur de la presse en France est un grand Monopoly. Tout s’achète, tout se vend, les journaux, les télés, les radios. Quelques milliardaires se partagent le gâteau. Résultat : 90 % des quotidiens nationaux vendus chaque jour appartiennent à 10 oligarques ! D’après les calculs de Basta !, les mêmes possèdent des télévisions et radios qui totalisent respectivement 55% et 40% des parts d’audience [1]. Vous avez donc une grande probabilité de lire, regarder ou écouter chaque jour des médias qui appartiennent à ce petit cercle de milliardaires.
Cela pose plusieurs problèmes. La concentration d’abord. Est-il sain qu’une si grande part de la presse appartienne à quelques personnes, richissimes, faisant partie d’une caste de privilégiés ? L’indépendance, ensuite. Est-il normal que les principaux médias de notre pays soient entre les mains de marchands d’armes, d’entreprises du luxe, du BTP, de la téléphonie, de banquiers ou de fabricant de toilettes ? Comment ces propriétaires peuvent-ils concilier liberté de l’information et intérêts privés ? Comment TF1, BFM-TV, Le Monde, Libération peuvent-il produire en toute indépendance des enquêtes sur le secteur de la téléphonie, quand leurs propriétaires sont les patrons de Free, Bouygues Telecom et SFR ? Comment les journalistes du Figaro peuvent-ils porter un regard critique sur la politique de défense de la France, quand le propriétaire de leur journal vend des avions de chasse à l’État français ? Enfin, cette situation ne peut qu’encourager la reproduction d’un système économique qui assure la continuité des intérêts financiers de cette petite classe de possédants. Ils constituent une véritable communauté d’intérêt ! Et ce qui motive de riches patrons à créer des conglomérats médiatiques – qui ne rapportent pas vraiment d’argent – c’est d’abord la possibilité d’acheter de l’influence.
Qui sont ces 10 milliardaires ?
Ils sont cinq à faire partie du cercle des dix premières fortunes de France : Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Vincent Bolloré (Canal+). On trouve ensuite Xavier Niel, patron de l’opérateur de téléphonie Free et 11ème fortune de France, qui s’est associé avec Pierre Bergé, héritier du couturier Yves Saint-Laurent, et avec le banquier Matthieu Pigasse, pour devenir propriétaire du groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, La Vie...). Matthieu Pigasse possède également Radio Nova et l’hebdomadaire Les Inrocks.
Martin Bouygues, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1. La famille Mohn, qui contrôle le groupe allemand Bertelsmann [2], est propriétaire de M6, RTL, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital,… Viennent ensuite Arnaud Lagardère, propriétaire d’Europe 1, Paris Match, du JDD, de Virgin radio, RFM, Télé 7 jours, et Marie-Odile Amaury, qui possède L’Equipe (et dont le groupe est, par l’une de ses filiales, organisateur du Tour de France notamment). Petite précision : ces deux derniers ne sont « que » millionnaires, avec tout de même une fortune évaluée entre 200 et 300 millions d’euros. A ce « Top 10 », on pourrait aussi ajouter la famille Bettencourt qui finance le journal ultra-libéral L’opinion. Ou le milliardaire d’origine libanaise Iskander Safa, 71ème fortune de France et propriétaire du très réac Valeurs actuelles.
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Conflits d’intérêts en pagaille
Quelles sont les conséquences sur l’indépendance des médias ? Un mélange des genres pour le moins douteux, qui peut mettre les journalistes en porte-à-faux. Comment TF1 pourrait-il produire des enquêtes critiques sur les abus des partenariats publics-privés (PPP) quand son propriétaire, Bouygues, fait partie des multinationales du BTP qui bénéficient de ces juteux contrats ? Autre exemple : comment un média peut-il s’intéresser de près aux affaires d’évasion fiscale quand son patron manifeste un attrait prononcé pour les paradis fiscaux ? C’est la question que doivent se poser les journalistes de BFM-TV à chaque nouveau scandale fiscal.
Leur boss, Patrick Drahi, a échafaudé, à partir de sa holding personnelle, un opaque et complexe montage de filiales et de trusts, dispersés au sein de paradis fiscaux notoires : Guernesey, Suisse ou Luxembourg. Comment BFM évoque-t-elle le scandale des Panama Papers, dans lequel apparaît le nom de Patrick Drahi ? « Vous avez vu la réaction des gens qui ont été cités ? Ils se défendent c’est normal. Patrick Drahi, par exemple, qui reconnaît avoir une société, mais rien d’illégal. (…) Est-ce que finalement c’est la bonne méthode de jeter en pâture des noms de personnalités, sans qu’elles aient vraiment la possibilité de se défendre ? », explique ainsi l’animateur Olivier Truchot dans son émission BFMStory...
Voir l’organigramme de l’empire industriel de Patrick Drahi, réalisé par l’économiste Benoît Boussemart et publié par Le Canard enchainé (cliquez sur l’image) :
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Autre problème, les proximités entre patrons de presse et politiques. C’est Nicolas Sarkozy, proche de Bernard Arnault, qui annonce en 2007 aux journalistes des Echos le nom de leur nouveau patron ! Car ces richissimes propriétaires de presse entretiennent quelques affinités avec des responsables politiques : lors du mariage de Nicolas Sarkozy avec Cécilia Ciganer-Albéniz, les deux témoins sont… Bernard Arnault et Martin Bouygues. C’est sur le yacht d’un autre ami, Vincent Bolloré, que Nicolas Sarkozy choisit d’aller se reposer après son élection en 2007. « Arnaud est plus qu’un ami, c’est un frère », déclare encore Nicolas Sarkozy à propos de l’héritier Lagardère. Enfin, il compte Serge Dassault parmi les clients de son cabinet d’avocats. La moitié de ces dix propriétaires de presse sont des proches de l’ancien président. Bref, question indépendance, on repassera !
Quel que soit l’impact réel de ces connivences et les éventuelles pressions, les dégâts du soupçon – le fait que ces riches patrons se trouvent en conflit d’intérêts, en situation de pouvoir abuser de leur position pour leur intérêt propre – sont bien là. Cette simple suspicion produit une délégitimation du secteur de la presse. Conséquence : seuls 34% des Français estiment que les médias fournissent des informations dignes de confiance. Plus de deux tiers des Français pensent que les médias subissent des pressions commerciales ou politiques qui impactent les informations délivrées [3].
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Licenciements et coups de pression
Lorsqu’on est journaliste, peut-on travailler en toute indépendance dans cette situation ? Quelques exemples – la face visible de l’iceberg des pressions souterraines ! – montrent que ce n’est pas le cas : l’ingérence de ces patrons est bien réelle. Certains ont une fâcheuse tendance à faire le ménage en arrivant, pour mettre à la tête des médias des dirigeants compatibles avec leurs intérêts, avec pour mission de purger les rédactions. Un cas d’interventionnisme remarqué fut la nomination de Guillaume Zeller, catholique traditionaliste, comme directeur de l’information du groupe Canal+, par Vincent Bolloré. Ce dernier semble vouloir actuellement enterrer Canal+, après avoir vidé de ses forces vives la rédaction d’iTélé, rebaptisée CNews, après la plus longue grève de l’histoire de la télévision.
Il semble ne plus y avoir de limites à ce « grand ménage ». En 2016, Aude Lancelin, directrice adjointe de la rédaction de L’Obs, est licenciée pour des raisons politiques. En 2017, Olivia Recasens, directrice adjointe de la rédaction du Point, est limogée du jour au lendemain, pour faute grave, et pour des motifs réels tout aussi inavouables. Autant de coups de pression, qui envoient un message clair aux rédactions : pas de vagues, rentrez dans le rang !
Ingérence et censures
Le patron de M6, Nicolas de Tavernost, avoue avoir exercé des pressions sur les journalistes de la chaîne pour « ne pas contrarier des clients ». Il explique ainsi avoir censuré une émission de Capital sur la téléphonie. Autre cas notable, la censure par Vincent Bolloré d’une enquête sur le Crédit mutuel, qui devait être diffusée par l’émission « Spécial investigation » sur Canal+. Un simple coup de fil a suffi pour contenter la banque, partenaire de Vincent Bolloré, qui ne voulait pas voir sortir cette enquête. Reporters sans frontières et le collectif « Informer n’est pas un délit » dénoncent par ailleurs la censure et la déprogrammation de quatre documentaires qui devaient être diffusés par Canal+.
Un autre risque, plus pervers car plus discret, est l’autocensure de journalistes. Des journalistes qui veulent bien faire leur métier, mais qui n’osent plus proposer des articles sur des sujets sensibles, ou qu’ils savent problématiques pour le propriétaire de leur média. Sans compter les pressions économiques, avec les suppressions de postes et des moyens nécessaires à tout travail d’enquête. Promouvoir des logiques managériales « musclées », imposer des contraintes économiques fortes sur la production de l’information, précariser les rédactions mises en permanence sur la sellette, bref, promouvoir une information low cost, est aussi une forme de censure.
A cette liste des moyens de censure, il faudrait ajouter les « poursuites baillons », dont l’objectif est de dissuader les médias de s’emparer de certaines affaires (lire notre article « Bolloré, la presse et les poursuites ‘homéopathiques’ en diffamation »). Ou les mesures de rétorsion, comme celle de Bernard Arnault, ulcéré par le titre « Casse-toi, riche con » de Libération, lors de sa demande de naturalisation en Belgique en 2012, et qui décide de couper les budgets de publicité alloués par le groupe LVMH au quotidien.
Comment cela évolue-t-il ?
Pas vraiment vers davantage de pluralisme ! En quelques mois, en 2015, on a vu le rachat par Patrick Drahi de Libération et du cinquième groupe de presse magazine en France, Express-Roularta, ainsi que sa prise de participation (à 49%) dans NextRadioTV (BFMTV, RMC). A la même période, Bernard Arnault, déjà propriétaire des Échos, rachète Le Parisien et Aujourd’hui en France, le groupe Le Monde rachète L’Obs, et Vincent Bolloré prend le contrôle de Canal +, via Vivendi. Des banques sont également entrées dans ce jeu de Monopoly. Le Crédit mutuel est ainsi devenu en dix ans l’unique propriétaire du groupe EBRA, premier groupe de presse quotidienne régionale, implanté dans l’Est de la France (Le Dauphiné libéré, Le Progrès, Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Est républicain…) [4]. Et le Crédit agricole est devenu actionnaire de journaux régionaux, comme La Voix du Nord et Le Courrier picard (via le groupe belge Rossel).
Ce petit milieu multiplie les participations croisées [5]. En parallèle de cet accaparement, ces milliardaires ont mis la main sur l’ensemble de la chaine de production. Exemple avec les entreprises de production de contenus : c’est Lagardère qui produit pour France 5 les émissions « C dans l’air », par l’intermédiaire de sa société Maximal Productions. Ces oligarques sont aussi propriétaires des « tuyaux » de diffusion, comme les « box » (FreeBox, Bbox, Box SFR) qui permettent la diffusion dans tous les foyers de France d’internet et de la télévision. Une intégration « verticale » qui concentre la diffusion d’une grande part de l’information entre les mains de ceux qui détiennent les clés de sa production.
L’information devient ainsi un produit comme les autres : l’opérateur de télécoms SFR propose ainsi une box Internet « à partir de 19,99 euros par mois », avec, pour le même tarif, l’abonnement numérique à 18 journaux. « Une machine à tuer le journalisme de qualité », estime Le Point. Un peu comme un cadeau bonus. On achète le tuyau – une connexion web – et on gagne en prime un produit secondaire, des médias.
En quoi cela nous concerne tous ?
On pourrait se dire que chaque société a les médias qu’elle mérite. Ou que chacun lit, écoute, regarde ce qu’il veut. Que tout le monde peut faire son propre tri dans le flot médiatique. Sauf que les médias ne sont pas un business comme un autre. Défendre l’indépendance de la presse, ce n’est pas un combat « corporatiste », un « truc de journalistes » qui se battraient pour leur outil de travail. Il ne peut pas y avoir de démocratie forte, voire même de démocratie tout court, sans citoyens informés, et bien informés. L’information est un bien public. Autant de médias sous contrôle d’une petite oligarchie, véritables chiens de garde du néolibéralisme, c’est une atteinte à nos libertés fondamentales.
Cette situation n’est pas une fatalité. Lutter contre tout ce qui encourage la concentration des médias et leur financiarisation est possible (voir les propositions de la campagne #LibertéEgalitéInformés). On pourrait mettre en place des dispositifs anti-concentration plus exigeants. Ou interdire le contrôle de médias par des entreprises qui dépendent de marchés publics – Bouygues, Dassault,... – comme le propose l’association Acrimed. Ou conditionner le versement des aides à la presse aux médias qui ne sont pas détenus par des milliardaires, dont les intérêts principaux ne sont pas dans le secteur de la presse. Voire même, soyons fous, limiter ces aides aux médias à but non lucratif, qu’ils soient privés, coopératifs ou associatifs.
Il est nécessaire que ces propositions et réformes salutaires – ou d’autres ! – soient discutées et débattues. Mais aussi les conditions qui favoriseront l’émergence, le développement et la consolidation de médias indépendants, pour garantir le pluralisme de l’information en France. Défendre et faire vivre une presse libre ne semble malheureusement pas une priorité pour bon nombre de candidats à l’élection présidentielle.
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8 - Politique -
Néologisme :
"PoliTic" /
"Politichien" ou "parlementeur"
Le comportement trahit le mensonge des traîtres. Je ne voudrai pas dire du mal … ou donner l'impression que l'ensemble du personnel politique es corrompu. Non ! Loin de moi cet idée saugrenue. Je leur laisse l'exclusivité de nous le prouver par eux mêmes si cela était. L'actualité fera office de juge de paix. Nous savons tous que la majorité des élus sont des gens désintéressés qui ont pour seul objectif l'intérêt commun et la gestion intègre des deniers publics. Mais il y a les autres ! Pour ces derniers, je dédie cette définition horrible et caricaturale dont l'idée seule me fait rougir par avance.
POLITIC ( nom ) : << … Homme sans scrupule, éloquent bien que fabulateur et menteur patenté, introduit ou coopté dans les milieux décisionnaires par une organisation spécialisée à cet effet, œuvrant pour la défense d'intérêts strictement égoïstes liés à cette organsiation, groupusculaires ou familiaux, et sachant mentir avec aplomb pour simuler son adhésion à une pseudo thèse politique servant de justification, ainsi de convaincre et d'emporter l'adhésion des "moutons". Ce manipulateur ne peut cependant contenir des Tics nerveux qui sont les derniers soubressauts involontaires de sa conscience … >>
Ainsi, comme tout un chacun à la commission du mal, le poliTic à forcément mauvaise conscience. Il est donc tiraillé par la gangrène de son âme flétrie et somatise la trahison commise non pas à son égard mais à l'encontre de l'âme collective : Vieillissement soudain et prématuré, maladie cancéreuse, Tic comportementaux ou verbaux, etc... . Ainsi naît la connexion terminologique entre le vocable ''politique'' et celui de ''Tic''. En ce châtiment réside le signe de la trahison, et là se trouve précisèment la justice divine au bénéfice du peuple maudit. LOL .
D'un autre côté, vous avez le parlementaire qui ne travaille qu'ne collusion avec des lobbies pour défendre des intérêts privés, familiaux ou de clan. Il ne sert que la cause égoïste pour laquelle il est secrétement élu et feint en permanence l'intérêt général, par des tournures de phrases hypocrites, diverses postures de façade. Il n'est pas un parlementaire mais un "parlementeur" puisqu'il ment ouvertement et effrontement, face caméra à ses électeurs pour leur donner l'illusion qu'il travaille dans l'intérêt général. Il existe par ailleurs le "Politichien" qui est grassement payé par un commanditaire privé ciblé, dans le seul but de voter des lois ou une fiscalité plus favorables et obtenir des marchés publics très lucratifs pour le compte d'une grosse société privée.
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9 - Capitalisme
Néologie ? un capitalisme dévoyé et détourné ( attribution des marché publics ) de ses règles d'égalité des chances et de libre concurrence : "capitalisme de copinage".
"COPITALISME"
Le capitalisme de connivence (en anglais : crony capitalism) est un terme décrivant une économie capitaliste où le succès en affaires dépend de relations étroites avec les représentants du gouvernement. Il peut créer une forme de favoritisme dans l'attribution de permis légaux, de subventions gouvernementales, de réduction d'impôts ou d'autres formes d'interventionnisme. Il apparaîtrait lorsque le copinage, ainsi que d'autres comportements égoïstes semblables, percole vers la politique et le gouvernement. Il peut également s'exprimer sous la forme de népotisme ou, à des stades plus avancés, toucher l'économie des services publics.
Ainsi, il existe dans les faits, tacitement, plusieurs niveaux de "business" en fonction de la proximité d'une oligarchie qui est évidemment cachée aux yeux de la population. Les marchés captés fonctionnent souvent sur des fonds et marchés publics. Le reste de la population ne peut entrer que dans les marchés de seconde zone, moins rémunérateurs ( pouvoir politique & économique sont liés et associés pour capter les meilleurs marchés au seul bénéfice d'un cercle de connivence qui peut être... de caste / Familial / ethnique / culturel / religieux )
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10 - Election / Démocratie -
Néologie :
"ElecFion" // "Démocrachie" -
Le piège de l'illusion démocratique
Définition de "Elecfion" ou .... "Démocrachie" : Simulacre démocratique, fondé sur la manipulation ou la corruption des dispositifs de sondage, médiatique et électoraux, visant à susciter, orienter artificiellement par un bourrage de crâne incéssant l'adhésion, la soumission des masses à une autorité en réalité totalement arbitraire et cooptée.
Plus clairement encore, on peut dire que la démocrachie, qui se manifeste in fine par le déroulement d'élecfion, consiste à te faire croie que tu es libre, notamment par le vote, ... mais au final, rien ne change et tu l'as dans le "fion". Tu comprends alors que les pseudo-démocrates te chie dessus !!
LOL. D'où le mixe entre les deux termes ... élection et fion // Démocratie et chier.
Beaucoup de gens s'imaginent être libres parce qu'ils votent. C'est vrai quoi ! ? On vote, on a le droit de voter .... donc on est libre ! ... et notre société est démocratique ... NON ?
Pas sûr ! Cela peut-être vrai dans certaines conditions très complexes ...
... Si les institutions démocratiques permettent d'exprimer absolument tous les courants idéologiques et que chacun dispose d'un représentant ( qui incarne au plus prés la volonté définie lors de la campagne ), ... si chaque courant dispose d'un média et d'un temps de parole à égalité stricte des autres, ... si le mode de scrutin ne perturbe en rien ladite "représentation" .... et pour finir si le modèle institutionnel permet d'inclure le panel représentatif issu du scrutin au sein d'un mode de résolution et d'adoption législatif adapté pour faire émerger des solutions aux problèmes de société, .... en supposant encore que les citoyens, sur un consensus large et résultat d'une réflexion collective contradictoire, aient la possibilité d'influer réellement sur la réalité par une modification des concepts institutionnels politiques, culturels et économiques.
C'est pas gagné - On le voit bien : Il y a un problème dans la réalité !! Alors, suffit-il de voter pour pouvoir prétendre vivre en démocratie ? A défaut de l'ensemble des éléments pré-cités, l'election peut facilement être biaisée et se transformer en "plébiscite" // ou en un "choix indifférent" // ... parfois en manigance ou les scrutins sont lamentablement truqués et manipulés. D'où ma néologie qui transforme le terme "Election" en ... "Elecfion" ... ( La suite n'est pas pour les enfants - Chut ! .... ). Car avec une élection "foireuse", on à vite fait de nous le mettre dans le "fion" ... LOL : A Marseille (Argot), le "fion" désigne l'orifice de sortie des excréments . ( Action de se faire mettre avec art et en beauté )
Voyons cela en plus de détail et exemples, car il faut bien comprendre que, même en dehors de la fraude pure et simple passant par la pression ou la corruption, le choix du mode de scrutin peut faire l'objet d'une stratégie visant à déformer la "photo instantanée" des opinions que représente le vote réel des citoyens .....
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1 - Exposé théorique -
https://www.vie-publique.fr/fiches/23948-les-differents-modes-de-scrutin-et-leurs-effets
Les différentes élections
https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-elections-en-France/Les-differentes-elections
L'élection présidentielle
La durée du mandat présidentiel ainsi que le mode de scrutin ont évolué. Sous la seconde République (1848-1852), le Président de la République était élu au suffrage universel direct : il n'y en a eu qu'un seul Louis-Napoléon Bonaparte. De la IIIe République (1870-1940) à la IVe République (1946-1958), il fut élu par les membres de l'Assemblée nationale et du Sénat réunis en Congrès. En 1958, le Président de la République a été élu au suffrage universel indirect par un collège électoral spécifique composé des membres du Parlement, des conseillers généraux et des représentants élus des conseils municipaux, soit environ 80 000 électeurs. Ce système n'a fonctionné qu'une seule fois pour l'élection de Charles de Gaulle à son premier mandat présidentiel. La révision constitutionnelle du 6 novembre 1962, approuvée par le référendum du 28 octobre 1962, a établi le suffrage universel direct. Le référendum du 24 septembre 2000 a mis fin au principe du septennat institué sous la IIIe République. Le mandat présidentiel est désormais de 5 ans renouvelables.
Le scrutin est un scrutin uninominal majoritaire à deux tours :
Pour être élu au premier tour, il faut réunir la majorité absolue des suffrages exprimés. Afin que l'élu recueille la majorité des suffrages exprimés, ainsi que le dispose la Constitution (article 7), seuls deux candidats sont autorisés à se présenter au second tour. Il s'agit des deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrage au premier tour ;
Est élu au second tour le candidat ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. Le second tour a lieu le deuxième dimanche suivant le premier tour.
Afin d'éviter les candidatures fantaisistes, la loi organique du 6 novembre 1962 établissait un système de représentation. Il fut modifié par la loi organique du 18 juin 1976. Désormais une candidature n'est recevable que si elle est parrainée par au moins 500 citoyens titulaires de mandats électifs définis par la loi organique. La candidature ne peut être retenue que si, parmi les 500 parrains, figurent des élus d'au moins 30 départements ou territoires d'outre-mer et sans que plus de 10% d'entre eux puissent être du même département ou TOM. Le nom et la qualité des signataires sont rendus publics par le Conseil constitutionnel.
Depuis la loi organique du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique, les candidats doivent remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de leur situation patrimoniale et l'engagement de déposer une nouvelle déclaration en fin de mandat. En 2017, pour la première fois, les déclarations de patrimoine de tous les candidats ont été publiées avant le premier tour. Jusqu’alors, seule la déclaration du candidat élu était publiée après l'élection par le Conseil constitutionnel. Ce dernier, après avoir vérifié si toutes les conditions de recevabilité sont remplies, établit la liste des candidats.
Les élections législatives
Les élections législatives permettent d'élire les députés à l'Assemblée nationale. Ils sont au nombre de 577 et sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable sauf si la législature est interrompue par une dissolution (article 12 de la Constitution). Depuis 1958, cinq dissolutions sont intervenues : en 1962, 1968, 1981, 1988 et 1997. Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections.
Le vote a lieu par circonscription, chacune d'elles correspondant à un siège.
Les députés sont élus au scrutin majoritaire à deux tours. La loi du 10 juillet 1985 prévoyait leur élection à la représentation proportionnelle : les seules élections législatives qui se soient déroulées sous ce mode de scrutin sont celles du 16 mars 1986, puisque la loi du 11 juillet 1986 a rétabli le scrutin majoritaire à 2 tours.
Pour être élu député, le candidat doit obtenir :
au premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre égal au quart du nombre des électeurs inscrits ;
au second tour, la majorité relative suffit ; en cas d'égalité le plus âgé des candidats est élu. Pour se présenter au second tour de scrutin, le candidat doit avoir recueilli un nombre de voix d'au moins 12,5% du nombre d'électeurs inscrits.
La Ve République a innové en établissant une incompatibilité entre la fonction ministérielle et le mandat parlementaire. Cette mesure a rendu nécessaire l'institution d'un suppléant qui peut être amené à remplacer le parlementaire appelé à des fonctions gouvernementales. La fonction de député est également incompatible avec celle de sénateur ou de député européen.
Les élections sénatoriales
Les sénateurs sont élus pour un mandat de 6 ans renouvelable dans le cadre du département par un collège électoral comprenant les sénateurs, les députés, les conseillers régionaux élus dans le département, les conseillers départementaux (ou les conseillers des collectivités similaires à statut particulier) et les délégués des conseils municipaux. Le collège électoral est composé d'environ 165 000 personnes dont 95 % sont des délégués de conseils municipaux.
A partir de 2011, le renouvellement du Sénat est triennal et porte sur la moitié des sièges. Il y a 348 sénateurs, nombre maximal inscrit dans la Constitution. Le mandat de sénateur est notamment incompatible avec celui de député et de représentant au Parlement européen.
Le mode de scrutin varie suivant le nombre de sièges de sénateurs dévolus au département :
Dans les départements qui élisent 1 ou 2 sénateurs, l'élection se déroule au scrutin majoritaire à deux tours. Dans le cas où deux sièges sont à pourvoir, il s'agit d'un scrutin plurinominal. Les candidatures peuvent être isolées ou groupées sur une liste : dans ce cas, la liste n’est pas bloquée : l'électeur peut rayer les noms, en ajouter d'autres, voire opérer un panachage entre plusieurs listes. A l'issue du scrutin, le décompte des suffrages se fait par nom.
Dans les départements qui élisent 3 sénateurs ou plus, le scrutin proportionnel s'applique. L'élection a lieu au scrutin de liste à un seul tour. Les sièges sont attribués en fonction de l'ordre de présentation des candidats sur chaque liste. Les listes sont paritaires, avec une alternance de candidats de chaque sexe.
L'élection sénatoriale recouvre une autre particularité : il s'agit de la seule élection où le vote est obligatoire pour les membres du collège électoral.
Les élections européennes
Les représentants des citoyens européens sont élus au suffrage universel direct depuis 1979 pour un mandat de 5 ans renouvelable.
C'est le conseil des ministres de l'Union européenne, après consultation du Parlement européen, qui détermine la date des élections : la date du scrutin est alors fixée par chaque état membre et doit être situé au cours d'une période allant du jeudi au dimanche d'une même semaine.
L'élection a lieu à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel. Les sièges sont répartis entre les listes ayant obtenus au moins 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués aux candidats d'après l'ordre de présentation sur chaque liste.
2019 a marqué un changement majeur : le retour à la circonscription unique à l’instar de nombreux pays européens. Chaque parti doit désigner une liste nationale unique de 79 candidats. A l’issue des élections, les représentants élus peuvent rejoindre ou créer un groupe politique au niveau européen.
Le Parlement européen fait partie du triangle institutionnel de l’Union européenne. Il dispose de trois pouvoirs : législatif, budgétaire, de contrôle et représentent plus de 500 millions de citoyens européens.
Le référendum
Le référendum, prévu aux articles 11 et 89 de la Constitution du 4 octobre 1958, est la procédure exceptionnelle par laquelle les citoyens sont appelés à se prononcer directement par un vote, sur un projet de loi organique ou ordinaire ou sur un projet de révision de la Constitution en répondant à une question posée par " oui " ou " non ".
Le référendum peut être " constituant ", lorsqu'il est relatif à un projet de révision de la Constitution. Il peut être " législatif ", c'est à dire porter sur un texte de nature législative, le projet de loi soumis à référendum étant toutefois limité à des domaines précis : organisation des pouvoirs publics, réformes relatives à la politique économique ou sociale de la Nation, ratification d'un accord de communauté ou d'un traité dont les dispositions auraient des incidences sur le fonctionnement des institutions.
Le Conseil constitutionnel est consulté par le Gouvernement sur l'organisation des opérations de référendum et proclame les résultats du référendum.
La consultation référendaire se déroule en un seul tour. Pour être adopté par le peuple français, le projet de loi doit recueillir une majorité de suffrages positifs.
Les élections régionales
Les élections régionales ont pour objet d'élire les conseillers régionaux qui siègent à l'assemblée délibérante de la région, le conseil régional. Avant 1982, les conseillers régionaux étaient élus au suffrage universel indirect parmi un collège électoral composé des parlementaires de la région, des maires des grandes villes, des représentants désignés par les autres maires et des représentants des conseils généraux. La loi du 2 mars 1982 a institué l'élection des conseillers régionaux au suffrage universel direct, dans le cadre des départements, pour un mandat de six ans renouvelable. La première élection a eu lieu le 16 mars 1986.
Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours, chaque liste étant constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région. Ce mode de scrutin est inspiré de celui en vigueur pour l'élection des conseillers municipaux dans les communes de plus de 1 000 habitants, combinant les règles du scrutin majoritaire et de la représentation proportionnelle. Toutefois, compte tenu de la différence de nature entre les circonscriptions régionale et communale, la prime majoritaire attribuée à la liste ayant obtenu la majorité absolue des suffrages au premier tour ou qui est arrivée en tête au second, est égale non pas à la moitié des sièges à pourvoir comme pour le scrutin municipal mais au quart.
Les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés peuvent se maintenir au second tour.
Ces dispositions sont mises en œuvre depuis le renouvellement des conseils régionaux de 2004.
Les élections départementales
Le canton a été créé par la loi du 22 décembre 1789. Il constitue une circonscription électorale dans laquelle est élu un conseiller départemental. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au suffrage universel direct. Ils étaient renouvelés par moitié tous les trois ans. Le principe d'un renouvellement partiel a été posé par la loi du 10 août 1871. La loi du 17 mai 2013 prévoit qu’à compter du renouvellement général de 2015, les conseillers généraux, appelés désormais conseillers départementaux, sont renouvelés intégralement tous les 6 ans.
Le scrutin est binominal majoritaire à deux tours.
- Pour être élu au premier tour, il est nécessaire qu’un binôme de candidats, constitué obligatoirement d’un homme et d’une femme, recueille la majorité absolue des suffrages exprimés et le quart des électeurs inscrits.
- A défaut, il est procédé à un second tour et la majorité relative est alors suffisante pour être proclamé élu. Toutefois, le binôme de candidats doit avoir obtenu un nombre de suffrage au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits pour être candidat au second tour. Si aucun des binômes de candidats n'atteint ce seuil, les deux binômes de candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent rester en lice pour le second.
Les élections municipales
Les membres des conseils municipaux sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 6 ans renouvelable dans le cadre de la commune. Le mode de scrutin utilisé pour cette consultation n'est pas uniforme sur l'ensemble du territoire. Il diffère selon la population des communes considérées. Il y a lieu, à cet égard, de distinguer les communes de moins de 1 000 habitants, les communes de 1 000 habitants et plus, et les villes de Paris, Lyon, et Marseille soumises à des dispositions spécifiques.
Les communes de moins de 1 000 habitants :
Les membres des conseils municipaux sont élus au scrutin majoritaire. Au premier tour, la majorité absolue est requise ainsi que le quart des électeurs inscrits. Pour être élu au second la majorité relative suffit.
Depuis la loi du 17 mai 2013, il est nécessaire de déclarer sa candidature à l’élection. Les candidats se présentent par candidatures isolées ou groupées. Dans tous les cas, les suffrages sont comptabilisés individuellement. En outre, le panachage est autorisé. Contrairement à ce qui est requis pour les communes de plus de 1 000 habitants, il n’y a pas d’obligation de parité femmes-hommes.
A l’issue du premier tour, les candidats ayant obtenu une majorité absolue des suffrages exprimés et le quart des électeurs inscrits obtiennent un siège au conseil municipal. Un second tour est organisé pour les sièges restants. L’élection a lieu à la majorité relative, les candidats obtenant le plus grand nombre de voix sont élus.
Les communes de 1 000 habitants et plus :
Le mode de scrutin applicable est le scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes complètes, sans adjonction ni suppression et sans modification de l'ordre de présentation possibles lors du vote. Les listes doivent être paritaires avec alternance obligatoire entre une femme et un homme ou inversement.
Si une liste obtient la majorité absolue au premier tour, il lui est attribué un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. Dans le cas contraire, il est procédé à un second tour.
Au second tour, seules peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10% des suffrages exprimés. Ces listes peuvent être modifiées dans leur composition pour comprendre des candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, à condition que la liste de ces candidats aient obtenu au premier tour au moins 5% des suffrages exprimés, et qu'elle ne se présente pas. En ce cas l'ordre de présentation des candidats peut être modifié.
Il est attribué à la liste qui obtient le plus de voix, un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés en fonction du nombre de suffrage obtenus à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne.
Les régimes particuliers de Paris, Marseille et Lyon :
Les règles sont les mêmes que pour les communes de 1 000 habitants et plus mais l'élection se fait par secteur. A Paris et à Lyon, chaque arrondissement forme un secteur. A Marseille, il existe 8 secteurs de 2 arrondissements chacun. Les sièges de membres du conseil de Paris ou du conseil municipal de Marseille ou de Lyon sont donc attribués au regard des résultats obtenus par secteur et selon les mêmes règles que pour les communes de 1 000 habitants et plus. Des conseillers d'arrondissement sont, en outre, élus en même temps que les membres du Conseil de Paris et des conseils municipaux de Marseille et de Lyon. Les sièges sont répartis dans les mêmes conditions entre les listes.
L'élection du maire et des adjoints :
L'élection du maire est faite par le conseil municipal qui se réunit au plus tôt le vendredi et au plus tard le dimanche qui suit l'élection du conseil au complet.
Pour être élu maire, il faut obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés au deux premiers tours. Si après deux tours, aucun candidat n'a obtenu la majorité, on procède à un troisième tour et l'élection a lieu à la majorité relative.
Après l'élection du maire, le conseil municipal fixe par délibération, le nombre des adjoints (au maximum 30% de l'effectif légal du conseil municipal) puis procède à leur élection.
Les élections communautaires
A compter du renouvellement général des conseils municipaux de 2014, les conseillers communautaires sont élus en même temps que les conseillers municipaux dans les communes de 1 000 habitants et plus.
Dans ces communes, l’élection s’effectue par fléchage au scrutin de liste : figurent sur un même bulletin de vote les candidats au conseil municipal et au conseil communautaire.
Les candidats à l’élection au conseil communautaire doivent obligatoirement être également candidat au conseil municipal.
La composition de la liste communautaire est encadrée.
Les mêmes suffrages sont utilisés pour répartir les sièges de conseillers municipaux et les sièges de conseillers communautaires. Les règles d’attribution des sièges de conseillers communautaires sont identiques à celle des sièges de conseillers municipaux.
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont les membres du conseil municipal désignés dans l’ordre du tableau, établi au moment de l’élection du maire et des adjoints. Le tableau est constitué dans l’ordre suivant : le maire puis les adjoints puis les conseillers municipaux classés par ordre décroissant des suffrages recueillis lors de leur élection.
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2 - Fraude théorique et fraudes historiques .
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Il semble scandaleux d'imaginer que le découpage des circonscriptions, les scrutins, les effets de "seuil" fassent l'objet de tant d'attention de la part des politiques ! Et pour cause, il est possible de gagner une élection avec moins d'électeurs si vous prenez soin de disperser, fragmenter une zone opposante dans un quadrillage qui vous est favorable. Cela est révélateur dans le système Présidentiel majoritaire à "l'Américaine" où il est possible d'emporter l'ensemble des grands électeurs avec seulement une voix de plus que son adversaire dans un Etat ! ... La plupart des systèmes politiques visent en réalité à dégager une majorité, souvent artificielle, de manière à permettre l'efficacité d'action de l'équipe dirigeante. L'élection est de fait dévoyée par une déformation légale du scrutin.
Mais il y a plus grave à bien regarder : Peut-on réellement parler de démocratie lorsqu'il n'est que deux candidats en lice, cooptés par des parties politiques élitistes, fonctionnant en cercle fermé, selon des régles peu transparentes ni aucunement démocratiques ? Je ne le crois pas ! Il n'existe pas réellement d'alternative politique ni de discussion sur les grands choix ou orientations de société.
Peut-on parler de démocratie lorsque les citoyens ne peuvent pas discuter ni réfléchir collectivement dans un cadre institutionnel sur l'ensemble des sujets de sociétés de manière à définir eux-mêmes un programme qui sera porté par un candidat spécifique dont ils souhaitent voir défendre leur courant d'pinion ?
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Une évidence mise en défaut par le bourrage de crâne médiatique !
Les sytèmes de procuration, vote à distance, vote électronique ... qui permet une fraude absolument massive, vote étalé dans le temps, bulletins venus de l'étranger représentent la porte évidente à la fraude : Il faut les interdire. A mon sens, pour éviter la fraude ou la déformation du scrutin, les circonscriptions ne doivent avoir d'utilité que pour faciliter le comptage mais pas pour diviser la masse des électeurs. Tout découpage est fallacieux ! La taille de celle-ci ne dépend que de la dimension de l'enjeu ... Ainsi concernant le maire, c'est la ville dans son entier .... Pour le président de la République : Il n'existe qu'une seule circonscription : La nation.
Quelques exemples de fraudes, mais pas en France, .... Non ! Loin, ... très loin ....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fraude_%C3%A9lectorale
https://www.youtube.com/watch?v=77N1E7Yd2LI&ab_channel=NicolasDupont-Aignan
https://ns2017.wordpress.com/2020/11/10/etats-unis-32-infos-capitales-sur-la-fraude-electorale/
http://www.slate.fr/france/73251/fraude-electorale-scrutin
https://journals.openedition.org/histoiremesure/2313
https://www.letemps.ch/etait-une-1876-plus-grande-fraude-electorale-lhistoire-americaine
............................. Fin .........................
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SSPF // Staratégie de sujetion complexe .
Défiition : La stratégie complexe consiste en un dispositif hiérarchique pyramidal feutré reposant sur un principe de dématérialisation, d'éloignement et de dispersion des vecteurs de l'autorité. ... >>
Allons plus dans le détail dans les détails de cette première définition ....
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<<........ La stratégie de sujétion complexe ou plurifactorielle consiste en une théorie explicative et descriptive de la dérive des systèmes politiques. Elle repose sur un mécanisme de commandement pyramidal feutré, résultat d'une perversion progressive de l'ensemble des régimes politiques et se construit de fait par des pratiques déviantes réfléchies, dans le but de sauvegarder l'apparence démocratique des institutions. Son principe consiste à masquer l'origine centralisatrice des décisions ou actes gouvernementaux par un ensemble de dispositifs subtils de décisions, d'incitations, d'applications et de coercitions. .... >>
Je vous renvoie à la page spécifique du site opur plus d'explications .... http://www.enim-cerno.com/pages/s-s-p-f.html
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Théorie du complot //
néologie
10 - Théorie du Com-plot -
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Définition "Théorie du complot" par Eucharilxtonw / J'imagie donc une Théorie du "Com-plot" ( Intrigue de communication en Anglais ) : Théorie ou version d'actualité critique à l'égard du pouvoir et qu'il s'agit de faire taire, émergant d'une entité d'opposition, remodelée par adjonction d'éléments caricaturaux ou délirants par des "services médias spécialisés d'amplification" de manière à la déformer, ainsi de la décrédibiliser de facto auprès de l'opinion publique. Ainsi déformé et décridibilisé, le courant d'opposition ( ou l'information contradictoire) s'éteindra de lui même ou perdra au moins rapidement de son écoute ainsi que sa force de persuasion.
Il peut donc s'agir, à côté d'un phénomène normal de mystification ou de déformation inhérent à la pensée humaine, d'une technique moderne spécifique de communication visant à décrédibiliser les personnes, courants d'opposition ou théorie concurrentes en les affublant de ridicule ! La technique voudrait donc de s'emparer officiellement par des médias spécialisés d'une théorie ou d'un courant idéologique opposant pour le parer de détails, bribes délirantes afin de le discréditer dans sa totalité, puis de le remettre en circulation dans cet état. Cela semble asssez grave et fort habile de la part d'un pouvoir central peu scrupuleux. Il faudrait pour cette action l'intermédiaire de vecteurs d'informations spécialisés ! Ces intermédiaires existent dans les méandres de la presse à "scandale" ou presse "people", ... mais plus facilement, discrétement et efficacement aujourd'hui dans les dédales des réseaux sociaux via internet ...
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11 - L' Etat .
... Quelle définition donner à cet organe politique commun ?
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Etat : D'une manière générale, l'Etat serait la structure politique d'ensemble s'appliquant à un groupe de personnes politiquement organisées occupant généralement un territoire défini.
Notre vision de la société est surtout centralisatrice ou de structure pyramidale : C'est un premier tort et un première lacune que la définition n'intégre pas.
Selon la définition classique des supports d'intoxication officiel et sur le plan juridique de nos sociétés, le critère principal définissant l'État est celui de l'exercice de la souveraineté, qui est un pouvoir inconditionné, dont dérivent tous les autres pouvoirs. Cela signifie qu'à l'intérieur du territoire dont il a la charge, l'État dispose de la compétence de ses compétences.
Mais cette dernière définition, communément admise, est à mon sens trop consensuelle. Etant le cadre justifiant tout le système sociétaire, elle devrait inclure la dimension contestataire intrinsèque des sociétés ainsi que le rapport de force qu'engendre les liens entre les composantes sociales au sein du groupe considéré. Cette déviance des institutions en conséquence dudit rapport de force influe systèmatiquement la forme et les structures étatiques. La définition n'en prend pas acte et c'est regrettable.
Non ! On ne peut définitivement pas se limiter à ces seuls éléments de propagande laissant supposer un consensus ou l'unanimité quant-à la définition de ce qu'est l'Etat. Puisqu'il s'avère à l'examen des données historiques que toute société est le siège d'un conflit de pouvoir systèmatique et omniprésent, que l'on imagine aisément sous la forme d'une dérive oligarchique ou totalitaire, .... il fallait l'intégrer à la notion terminologique ! je souhaite donc en donner une version contradictoire destinée aux opposants qui souhaitent appréhender une alternative de société... .
Définition de l'Etat ( selon Eucharilxtonw ) : Organe politique hiérarchisé de type oligarchique, confiscatoire du pouvoir de décision & de structuration des actions collectives et des rapports sociaux, capable d'imposer un monopole et les privilèges de la puissance législative, militaire, policière et monétaire sous couvert de fictions et croyances polymorphes ( … théories / Dogmes juridiques ou politiques relayés par divers moyens : Education / communication / Information ou propagande de masse ).
J'en conclut à titre personnel et en conclusion que la notion politique d'Etat émerge de la transformation progressive, du passage à la respectabilité des pouvoirs jadis installés par la contrainte ( structure de type militaire ou mafieuse imposant d'abord le racket sans contrepartie, devenant puissance fiscale de l'Etat : Racket légal ).
Ce passage conceptuel étant autorisé d'une part en conséquence d'une propension des structures sociétaires à s'agglomérer puis de se hiérarchiser par le fait démographique, d'autre part en conséquence de l'alphabétisation des populations imposant la « Construction / Evolution » progressive de fictions politiques adaptées aux croyances. ( Dogmes justifiant et créant la notion de souveraineté : Pseudo pacte social & politique ).
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SECONDE PARTIE
- GALEJADE MARSEILLAISE
Rions un peu !
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A Marseille on aime bien rire des bétises, de l'actualité, des petites mésaventures du quotidien. Nos politiques foireux constituent aussi un autre sujet de plaisanterie car ils sont tellement de mauvaise foi qu'il faut être complétement idiot pour croire les billevesées qu'ils vomissent au micro complaisant de quelques "journaleux" corrompus ( fiel / LOL ). J'ai quelques sujets à vous faire partager : Certains font rire, d'autre beaucoup moins car je veux en tirer une morale politique ... .
... C'est parti mon Kiki ! ...
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"Business humanum est"
Notre vieille mégapole est continuellement en travaux. Des travaux inutiles ou de façade qui ne mènent à rien de nouveau bien souvent : A l'image du Boulevard sakakini en ces années 2019. Des petits trous : Toujours de spetits trous ! Une fumisterie supplémentaire qui nous coûtera des millions d'Euros pour satisfaire les désideratas électoralistes d'une municipalité minée par un pseudo-écologisme politiquement correct. Les Marseillais sont blasés par les bouchons interminables qui en sont la conséquence pendant ... et après les travaux ... car, dans le fond ... ca change "que dalle" !! Les mauvaises langues ainsi que les rumeurs médisantes font cette mauvaise analogie avec une contrainte de rendement mafieuse ... en prétendant que les péripatéticiennes de bar du vieux port sont payées au "bouchon" ... tandis que certains politiques de notre région le sont à l'enveloppe en échange des contrats de travaux publics.
Certes, c'est sans doute faux ! ...Mais, pourquoi vous souriez ? Bref !
Voilà donc ce que j'en pense ( derrière une mauvaise foi très mal dissimulée ) :
1 - << Marseille à 2600 d'histoire ... Ouais ! Longévité dont nous sommes fiers. Mais cela fait 2500 que la ville est en travaux, bien que toujours aussi dégueulasse ! Les travaux entrepris ne sont que des rustines répétitives ou des pansements sur une jambe de bois. A qui profite le crime de cette corruption liée aux marchés publics ? >>
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On se demande souvent à quoi servent les politiques ! A rien ? Non ! Je vous ai entendu bande de médisants. Le vrai problème consiste plutôt à dresser un bilan du "Cout / Utilité" !
C'est pas terrible non plus ? ! Prenez l'exemple d'actualité de l'envolée des prix de l'énergie : Au lieu d'observer les raisons de fond ( circuit et mécanisme du coùt / marché Européen et indépendance énergétique / Déficit causé par le puit sans fond des recherches qui ne méneront probablement à rien : EPR flamanville / Imprévu & Réparation & entretien du parc nucléaire au coût exorbitant ), puis d'analyser et résoudre lesdits problèmes, ... examen qui leur est interdite en raison de mille compromis inavouables, .... nos élus chercheront hypocritement à faire des pansements sur une "jambe de bois" en vous allouant quelques subventions dérisoires destinées à temporiser, étouffer les colères et acheter provisoirement votre silence ! Ils se foutent bien de notre gueule ! ... mais avouez que depuis le temps que ca dure ... on doit réellement pas être très malin. On a toujours ce qu'on mérite. Bêêhhhhh !!! ....
Conclusion : Inspirée d'une réflexion orale de Coluche
2 -<< ... En démocrature, le langage politique revient à demander dans un premier temps de quoi vous avez besoin ... pour finalement vous expliquer comment vous en passer ! A côté de cela, on pourra hypocritement vous demander le détail de votre opinion sur un sujet en vous indiquant sans tarder pourquoi seul le courant d'idée officiel sera appliqué ... >>
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La vérité pour les gnous
Les mougeons ont la mémoire courte ! Ils croient n'importe quoi. La crédulité n'a d'égal que l'inculture d'une majorité de la population ... Et fort heureusement pour le pouvoir politique !
Mon grand père prétendait que les excuses et les justifications, ... c'est comme les trous du cul ... tout le monde peut s'en trouver un !
Il est trop facile pour les gouvernants de se justifier ou de culpabiliser les populations pour se dédouaner sans répondre de leurs fautes. Gouverner, c'est prévoir en temps voulu un politique adéquate de protection. Aujourd'hui, nos dirigeants ont tôt fait de soustraire l'inaction ou l'incompétence de leurs équipes ( ... quand ce n'est pas la corruption ) derrière mille excuses fallacieuses. Personne n'y voit que du feu ! Les autres ... les moutons ... suivront car les contraintes infernales du système font en sorte que tout le monde est plus ou moins impliqué de chaque côté de la loi.
Ahhh les bougres; Et cela marche ... Les moutons bêlent docilement !!
Une pandémie ? Il suffira de mettre tout sur le dos des Chinois,... et même de dire que c'est la faute de votre "incurie sanitaire" à refuser des mesures de précaution ... au lieu de voir la suite décisionnaire menant au deshabillage complet du service public, le plongeant finalement dans un risque vital ! Problème énergétique ? Pareil ! Il suffira de tout mettre sur le compte du grand méchant agresseur Russe ! Le prix du beurre ? Logique! C'est la faute des bolchéviques. La guerre est-elle perdue ? Soyons optimiste ! Observons les petits revers ennemis, les actes de bravoure et la résistance héroîque de nos combattants ! Insécurité ? C'est la faute aux banlieues, ..., de l'immigration ... ou des tribunaux ... mais pas celle des élus qui sacrifièrent délibéremment et en connaissance de cause les services de l'état , notre économie et par conséquent notre prospérité, en délocalisant massivement l'industrie pour l'enrichissement des membres d'une oligarchie cooptée sans partage !
J'en conclus modestement et méchamment ...
3 -<< Mieux vaut un beau mensonge qu'une vérité génante : Le message journalistique, lorsqu'il ne vise plus le stricte exposé des faits d'actualité et qu'il se perd en complicité pour un pouvoir corrompu se donne souvent pour objectif palliatif de travestir la vérité, inverser les valeurs justifiant l'inqualifiable, transformer une horreur en merveille, faire d'une défaite honteuse une victoire en trompe l'oeil ! >>
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Erreur historique
Sommes-nous sots ?
Les récentes découvertes archéologiques tendent à démontrer que les civilisations se succédent ici bas depuis des millénaires avec un enchainement entre ascension / apogée et effondrement brutal. Cette dramatique fin est d'ailleurs d'actualité nous concernant selon l'avis de plusieurs experts : Nous sommes à l'aube d'un nouvel effondrement ( Lisez des articles sur la période de la chute de Rome et vous constaterez les similitudes avec notre actualité ). Quelles leçons institutionnelles ou culturelles avons-nous tiré de ce diagramme évolutif des sociétés au bout de 10 000 ans d'histoire ? Aucunes ! Les maîtres d'empire rivalisent de stratégies et d'ingéniosité pour tenir les populations dans l'ignorance.
Nous en sommes toujours au stade de la reproduction des schémas d'empire avec une structure sociale oligarchique pyramidale. Des contre-pouvoirs inopérants ainsi que de façade se succèdent depuis l'avénement d'une speudo démocratie suite au soulévement des masses exploitées. Mais pour quelles évolutions ? Tous les éléments de réponse sont précaires et très partiellement efficaces. Au niveau politique et institutionnel ? "Rien" n'a changé ... si ce n'est dans le vocabulaire ou dans les apparences d'institution de façade. La meilleure preuve se lit au cours de l'actualité ... des guerres d'empire en Afrique, Asie, dans l'Est de l'Europe et les regressions cycliques des droits citoyens ou plus gravement dans l'effondrement des structures sociétaires. Il n'est point besoin d'autre démonstration.
Je généralise la proposition suivante ...
4 - << L'humanité peut se vanter du triste record de 10 000 ans d'une histoire à rebond sans jamais avoir tiré aucune leçon politique pour casser la spirale d'auto-destruction de sociétés. On peut se demander si cela est principalement le fait aléatoire du calendrier astronmique ou plus gravement en conséquence de la felonie des maîtres d'empire qui savent rivaliser d'ingéniosité pour subordonner ainsi que diviser les masses ? >>
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Tout les démons de l'enfer
Cette première citation n'est pas de moi, mais elle correspond très bien à la description de notre si fragile condition humaine. Je la peaufine pour recadrer le propos dans le sens de ma proposition philosophique.
Cela semble si vrai. Au regard des livres d'histoire, on se demande si tous les diables de l'enfer ne se sont pas donnés rendez-vous sur terre : Les saints qui font le bien autour d'eux sont dans l'ensemble moins nombreux que les ordures qui sément ou se rendent complices de terreur et désolation. Qu'un homme viennent prétendre la nécessité de s'aimer les uns les autres et cela sonnera aux yeux de tous comme le contenu inédit d'un message prophétique.
L'enfer est vide, tous les démons sont ici. ( w shakespeare ).
5 - << L'histoire humaine n'est qu'une longue litanie criminelle ponctuée de conquêtes territoriales et de crimes de masse : Nous en sommes encore assez fiers pour laisser faire le récit élogieux des grands décideurs de massacres dans les livres d'histoire auprès de nos jeunes génrations. Ce travail zélé de mémoire se fera par contre sans la moindre ardeur pour veiller à l'instauration de mécanismes politiques capables de prévenir ou de lutter contre cette violence institutionnelle. Cherchez l'erreur. >>
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Les moutons de panurge
Donne au peuple du pain et des jeux, il ne se révoltera pas. [...] - Jean Dufaux ... ou Jules César
Dans l'antiquité, les empereurs amusait le peuple avec des spectacles dans les arènes, des fêtes tout au long de l'année. Aujourd'hui il y a le sport spectacle et le divertissement télévisuel ou la réalité virtuelle. Dans l'antiquité et au moyen âge, il y avait des impôts, des riches et des pauvres .... aujourd'hui pareil ! ? ... il y avait jadis des guerres de conquête ou d'empire .... Aujourd'hui ... Je crois ... que c'est pareil ... NON ??? Au commande de ces empires depuis toujours une oligarchie sans partage que personne n'ose remettre en question par peur de répression, quand bien même si le quotidien était terrible et en l'absence d'un mécanisme institutionnel capable d'assurer une opposition constructive. Rien n'a finalement changé depuis l'antiquité.
Nous pouvons être des milliers pour un match de foot et une poignée pour dire stop à notre gouvernement. Triste réalité de notre condition humaine.
6 - << Il est plus facile d'organiser un rassemblement de milliers de personnes pour suivre un spectacle futile ou sanguinaire que de voir le dizième de cette même masse de population constituer un front de résistance, fut-il spontané ou réfléchi, pour lutter contre un tyran qui les afflige de longue date . >>
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Liberté d'information ?
En Europe et plus largement en Occident, tout le monde se vantent de défendre une pseudo liberté d'information. En apparence, cela est vrai : Il existe une pluralité médiatique et des centaines de support médias. Vivons-nous dans le meilleur des mondes ? A voir ! Car, à y regarder de plus près, on s'aperçoit que cette diversité n'empêche pas forcément les dérives de contrôle de l'information que l'on observe de manière caricaturale dans les pays totalitaires. Pourquoi ? Le mieux consiste à lire des articles tiers qui exposent les nouveaux dangers liés à notre vision de l'information. La dérive est subtile ... mais elle est déjà une réalité : Huit milliardaires se partagent l'essentiel de la presse Française !
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/268470-qui-le-pouvoir-de-linformation-en-france
https://www.affiches-parisiennes.com/pluralite-et-concentration-des-medias-en-france-116066.html
http://www.senat.fr/rap/r21-593-1/r21-593-114.html
Je n'en pense pas moins ...
7 - << ... En France, la pluralité médiatique consiste désormais à dire cent fois la même chose sous divers angles et différentes formes ainsi que sur divers supports dans le seul but de diffuser le plus largement possible les piliers conceptuels et réflexes assurant la pérennité du régime impérialiste. Cette redondance subliminale, insuflée sous mille apparences, correspond moins à de l'information qu'à un conditionnement subtil des masses adapté à l'ère moderne. ... >>
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Vision de court terme & corruption
Début 2023 : Les politicards que j'entends s'exprimer à la téloche m'écoeurent. Ils me font vomir : Ils puent le mensonge. Ce siècle est bien celui des oportunismes et de la corruption. Aucun de ces personnages ne possède une véritable vision, aucun programme ni horizon politique : Ils créent des coalitions opportunistes dans la seule perspective d'une échéance électorale de court terme, pour tromper les électeurs et inciter au rassemblement en adaptant un langage hypocrite et émotionnel aux seules circonstances d'actualité. La vision politique réfléchie de long terme est substituée à l'émotion spontané d'une actualité récente sur laquelle l'intelligentsia médiatique focalisera l'attention.. Le reste n'est que mensonge, faux prétextes, postures et jeux sémantiques. Ce phénomène est connu sous le nom de "loi d'airain de l'oligarchie".
C'est pourquoi je me remémore ce constat datant de la plus noble période antique, ... en ce temps où naquirent les vrais démocraties, sombrant elles aussi dans l'impérialsime, justement en conséquence de cette dérive du concept politique. Ce mécanisme de dérive est connu, décrit maintes fois par les grands auteurs et philosophes, un phénomène récurrent, inévitable ... . Nous le revivons pour la énième fois en ce début de millénaire. Il nous ménera encore au chaos. C'est pourquoi il faut à priori et à tout prix éviter cette professionalisation. J'en conclus ...
8 - <<... La politique n'est pas un métier : C'est un devoir citoyen, l'affaire de tous en quote-part indivise. Elle le devient dans les nations qui glissent progressivement vers la corruption afin d'écarter la majorité par l'intermédiaire d'une fiction dite "représentative". ... >>