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Manipulation des masses - quels intérêts ?

Manipulation & désinformation // Absence d'étude pertinente et d'un débat collectif contradictoire

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........ Manipulation du débat public .......

Complicité de quelques médias et des pseudo-élites ? & Désinformation des masses //.....

  Résultat de recherche d'images pour "caricature de la manipulation média"

Absence d'étude pertinente et préalable au traitement des sujets //

Inexistence d'un débat collectif citoyen contradictoire sur les sujets de société

de manière à trouver des solutions pérennes . 

 

.diable rouge: Le diable, rendu 3D de sourire diable rouge et feu de l'enfer

;................................    Tel est le premier constat. Vous demande -t-on votre avis ? Je ne le crois pas : Les Français sont rarement consultés, si ce n'est dans le cadre restrictif d'une élection sans choix réel,... et lorsque c'est malencontreusement le cas, cela se pratique la plupart du temps sur des questions futiles ou cloisonnées ! Cela est un fait- Est-il nécessaire de commenter un tel titre évocateur ?

Manipulation et débat : Ces notions semblent intimement liées entre elles dans un monde où, depuis l'aube des civilisations, celui qui tient l'information et le savoir détient le pouvoir : La définition répertoriée dans la plupart des dictionnaires sur notre sujet de la manipulation indique la chose suivante : 

  • Action de procéder à des opérations frauduleuses sur des chiffres, des données pour obtenir un résultat plus favorable : Manipulation électorale.
  • Action d'orienter la conduite de quelqu'un, d'un groupe dans le sens qu'on désire et sans qu'ils s'en rendent compte : La manipulation de l'opinion publique.

Ce travail d'orientation subtile se fait aujourd'hui majoritairement par l'intermédiaire de médias connivents. Est-il besoin d'une démonstration sur cette première affirmation ?

Les Médias sont-ils objectifs et indépendants ? La manipulation est-elle la régle ou l'exception ? Il faut avoir à l'esprit que la plupart des vecteurs médias sont affiliés à une force politique, quand ce n'est pas en même temps économique. La manipulation moderne procède non plus seulement par l'encadrement des débats ou bourrage de crâne ... mais par une orientation subtile de l'information sur la base d'une structuration pseudo scientifique. Cette orientation subtile de l'opinion est par ailleurs favorisée par l'absence d'un travail d'étude ou de recherche préalable sur les sujets en débat. Paroxysme contradictoire, fait cruellement défaut à notre époque moderne d'hyper communication une réflexion collective constructive permettant de cerner les préoccupations ou les attentes citoyennes. Les outils de communication ne manquent pas mais c'est pourtant l'impasse : Hasard ou lacune organisée ? Je prétends qu'il s'agit d'une lacune volontaire.

Il est un constat de fait que l'information circule mal entre les élus, les institutionnels et les citoyens. C'est le premier défaut de nos républiques. Cet état de fait est de mon avis sûrement volontaire car cette désinformation, focalisant en permanence l'attention sur des sujets ou paramètres dérivatifs, choisis avec soin, permet justement de manipuler les masses. C'est pourtant le rôle d'un élu de tenir ses concitoyens informés des problématiques et ce travail n'est pas effectué dans les régles de l'art : Preuve en est du volume de dossier en attente de débat dans les assemblées, des lois nouvelles votées en catimini, etc ... dont les citoyens n'ont pas connaissance ! ... Les privant de paramètres importants pour prendre des décisions ou de juger convenablement les sujets en perspective des scrutins.  L'actualité "écran" ou de "diversion" semble être la régle. En chaque domaine, les petits sujets de substitution ou quelques détails saugrenus occultent le noyau principal de la problématique !

Il en va de même lors des discussions politiques : Preuve en est du débat économique où l'on fait croire qu'une catégorie particulière de population ( inactifs ) serait responsable de la crise ou que ce sont les régles légales, dites de protection des travailleurs, qui sont à l'origine de la récession en Europe ... au lieu d'analyser en quoi les phases économiques ou les principes systèmiques, constitutifs du régime capitaliste & Financier peuvent avoir une part importante de cette responsabilité. Personne n'ose évoquer les sujets de fond pour en conclure la nécessité de modifier le système : Les conservatismes agissent pour proroger l'édifice. Il y a bien mauvaise foi - La manipulation serait alors partout ! ...

Prenez les statistiques : Les chiffres ne sont pas truqués mais manipulés ! Subtilité !

Prenons l'Exemple des chiffres de la pauvreté ? On parle de seuil de pauvreté, ou des bas salaires, de manière à limiter l'impact de la pauvreté sur les statistiques et ne pas effrayer la ménagère sur l'état du pays, mais il s'agirait aujourd'hui d'examiner les chiffres autour des seuils qualifiés ... car c'est sur ce point que se situe la fourberie : Comment est-ce possible ? Prenez un chiffres définissant un minima dans les baromètres statistiques ( salaires minima ou seuil pauvreté ) . Vous remarquerez que votre situation salariale correspond souvent à un chiffre avoisinant bien que très légérement supérieur ... sans le toucher !!! ? Etrange ? Non !

Cela est volontaire ! Les patrons comme l'Etat définissent les seuils de manière à minimiser le volume apparent de la "préca-pauvreté" .... On remarque alors étrangement que les conventions et études chiffrées du sujet définissent les seuils salariaux ou les minima juste au dessous des seuils pratiqués : Le salaire minima pris en compte pour définir la pauvreté est-il de 10 Euros / Heure ? - Remarquez que votre employeur vous rémunère 10, 5 Euros - Soit 0,50 cents de plus ... Une fortune ! Le seuil de pauvreté est de 1000 euros/ Mois.... et on en compte 9 millions en France ( 2018 ) ! Certes, mais combien vivent en réalité avec un salaire avoisinant de 1200 euros ? Salaire qui ne définit en aucun cas la richesse mais un montant supérieur trés proche du seuil comptable pris en compte dans le baromètre de la pauvreté. Ainsi les chiffres sont manipulés ! Soyez en conscient - Pourtant je peux vous affirmer que les gens vivant avec ce salaires sont dans la M---e !! .... . Ils encaissent le 5 du mois et sont à découvert puis endettés dès le 15 ! Scandale. Cela représente probablement la MAJORITE de la population.

La désinformation semble la règle .... sur tous les sujets et les médias ne font objectivement que partiellement leur travail de relais de l'information. Pourtant, Internet permet théoriquement aujourd'hui de compenser cette désinformation, pour ce qui peuvent y avoir accès et qui savent faire des recherces : Cela est la seconde lacune du système : L'accessoire prend le pas sur la fonction principale d'information que doit avoir Internet. Mais là encore, on remarque qu'une partie de l'information est noyée, que des applications ludique ou de loisir faisant appel aux plus bas instincts monopolisent l'attention de la majorité des citoyens. Les moteurs de recherche finissent le travail en orientant ce qui est sous nos yeux : Censure d'un genre nouveau ! Est-ce un hasard ? Je ne le crois pas.

Je saisis l'occasion pour faire une parenthèse d'actualité. Il est bon d'entendre une parole divergente, ne serait-ce qu'au titre de l'ouverture d'esprit. Voici deux reportages sur le sujet d'actualité de l'épidémie grippale 2019-2020, dite "COVID", prétexte parfait et taillé sur mesure par les grands médias de masse, peut-être complices, pour mettre à genou l'état de droit et les libertés citoyennes. Beaucoup d'experts estiment par ailleurs que les libertés confisquées ne seront plus qu'un lointain souvenir en France .... Jugez plutôt.

A voir absolument ! ...

https://www.medicatrix.be/covid-19-la-strategie-dhysterisation-de-letat-profond-valerie-bugault-poleco-n266-tvl

https://www.youtube.com/watch?v=yEtmZKE5jhw&ab_channel=Thinkerview

Preuve encore, articles probants à l'appui ci dessous, dans le débat public ou le thème écologique semble tronqué et déplacé ! ... Comment est-ce possible ? Observez la substitution de sujet lorsque les élus vous parle de leur action : Exemple - Une taxe "critair" ( que j'appelle plutôt crétin-air" ) sur les véhicules dits polluants des particuliers ... en lieu et place de s'intéresser aux problèmes fondamentaux, majeurs que sont par exemple les "Torchères" de l'extraction des énergies fossiles, les supertankers et autres géants de la mer qui polluent bien plus et sournoisement que les automobiles, le Transports aériens en développement exponentiel, les déchets éternels du nucléaire,.... et que rien de sérieux n'est organisé dans la recherche scientifique afin de trouver des énergies substitutives, ... qui existe portant ( cf "ces énergies qui dérangent" ). 

Il y a bien un désinformation à prétendre faire de l'écologie en vous proposant des sacs recyclables comme action ! Là n'est pas l'essentiel. Vous n'échaperez pas à la fougue vengeresse de l'état pour avoir jeté un sac plastique, pour avoir oublié une ceinture de sécurité ou un quelconque dispositif "auto" dit écologique rendu obligatoire par une loi scélérate .... pendant que des multinationales des énergies ou d'extraction des hydrocarbures bafouent ouvertement les lois de l'environnement, du travail sur notre territoire et oeuvrent discrétement pour déverser discrétement leurs polluants dans la mer http://daniel.krupka.free.fr/docs_references/20_menaces/70_pollution_transport_maritime/rapportdegaz.pdf  // https://www.20minutes.fr/planete/1217579-20130903-20130903-degazages-mer-crime-encore-peu-puni

, .... comme les boues de cassis, ... ou vendre divers articles manufacturiers fraduleux, contrefaits ou de piètre qualité, cancérigènes, si ce n'est pas dangereux pour les petits enfants.

Nos élus ne sont-ils pas informés de ces sujets ? Ils le sont ! Que font-ils ? ... Rien ou pas grand choses de sérieux ! ... si ce n'est du pûrement symbolique à votre égard, petits citoyens, car la réalité fait que ces élus ne peuvent rien faire pour s'opposer aux géants industriels - Ils préférent donc faire du placébo sur votre vie quotidienne, même si cela ne comporte aucune efficacité réelle sur le problème de fond.

Résultat de recherche d'images pour "caricature des usines chinoises"

Il existe bien une manipulation ... ou plutôt une désiformation volontaire et organisée. Travail d'information qui serait prioritairement mené par l'intermédiaire d'organes citoyens de réflexion contradictoire et de proposition. J'évoque ici en filigrane la notion du collectif citoyen qui m'est si chère. Cette situation scandaleuse d'absence d'étude et de dialogue, de réflexion collective fait alors naître une actualité malheureuse dictée par les intérêts financiers ou catégoriels d'une junte oligarchique tenant discrétement les rênes du pouvoir - J'en viens donc au sujet principal du jour de savoir si nos représentants assument pleinement leur rôles d'incarner la représentation, volonté et la protection des populations, une gestion en bon père de famille des deniers publics,... en conformité de l'impératif républicain " Liberté, Egalité, Fraternité". 

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Quelques données didactiques pour parfaire notre paramètrage

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https://www.philomedia.be/medias-censure-influence-pouvoir/

 

MÉDIAS : CENSURE, INFLUENCE ET POUVOIR

25 FÉVRIER 2012JULIEN LECOMTE  4 COMMENTAIRES

Les médias nous manipulent-ils ?

Voici comment cet article va tenter de répondre à cette question complexe.

Tout d’abord, en se demandant pourquoi associer les médias et la manipulation. Comment se fait-il que l’on se méfie ou que l’on doive se méfier des médias ? Quels sont les phénomènes pointés du doigt lorsqu’il est question de manipulation ? Qui est désigné comme “tirant les ficelles”, qui est pointé comme responsable, et pourquoi ? Notons qu’il est question d’examiner et interpréter des phénomènes, leurs raisons, et non de prendre parti, notamment pour telle ou telle action politique. Une des choses que l’article veut combattre, c’est justement l’absence ou le manque d’une critique constructive (un jugement nuancé) vis-à-vis des médias.
Il s’agit surtout, dans ce premier temps, de comprendre les enjeux de la question de l’influence des médias (enjeux de pouvoir, enjeux de réflexion critique, etc.).

Ensuite, nous nous demanderons comment les médias procèdent pour informer. Par quels moyens pourraient-ils dissimuler, transformer, biaiser ou du moins construire l’information ? Quelles sont  les tendances ? Comment les décrypter ?

Enfin, nous tâcherons de savoir quelle est l’influence des médias. Existe-t-elle réellement ? Quelle est sa nature ? Quelle est son ampleur ? Plutôt que de répondre de manière catégorique, nous formulerons la question de manière positive : à quoi peut-on se fier ?

Plutôt que d’alimenter une méfiance (en partie légitime) envers le système médiatique pris comme une totalité, nous tâcherons de réfléchir en termes de solutions, de réflexions et d’attitudes permettant de parvenir à une confiance critique, nuancée, envers différents médias.

 

Nous découvrirons au fil de cet article que critiquer les médias, c’est aussi comprendre et critiquer la société dans laquelle ils naissent, c’est-à-dire les opinions et usages typiques de ceux-ci, ainsi que les idéologies ambiantes. Il convient de faire une introspection personnelle également, afin de mettre à jour nos propres attitudes et croyances par rapport à l’information véhiculée.

> Vous désirez approfondir la question des médias, leurs dérives, influences, mais aussi le rapport social qu’ils suscitent ? Découvrez un cadre de réflexion plus large via la table des matières.

> Vous pouvez également retrouver les éléments de cet article approfondis et retravaillés dans l’ouvrage Médias : influence, pouvoir et fiabilité (L’Harmattan, 2012).

 

1. Pourquoi la question de l’influence ? Qui se cache derrière ? Quels enjeux ?

Qui a des enjeux à communiquer ?

Historiquement, quelles dérives des médias ont pu être observées ?

Quels sont les faits désignés comme problématiques ?

Ceci est une introduction qui permet aussi de comprendre pourquoi, aujourd’hui, il existe des tendances de méfiance par rapport aux médias.

1.1. Le cas de la propagande 

Le mensonge d’un système

La propagande nazie. Des photographies de propagande, comme celles réalisées par Walter Frentz, montrent des déportés propres sur eux, travaillant calmement. Le sujet mériterait qu’on y passe des pages : voici une dérive extrême d’un système, qui a utilisé l’image et les médias (radios, télévision, affiches…) afin de tromper la population.

Notons déjà une relativisation possible du pouvoir de cette image. En effet, elle ne pourrait être analysée indépendamment des événements de l’époque. N’est-elle pas seulement un moyen de conforter les idées des esprits déjà “endormis”, plus ou moins “acquis” au bienfondé d’une idéologie ? Étudier la propagande sans en étudier le contexte reviendrait à oublier tout ce système occulte et organisé qui n’a probablement pas facilité la réflexion critique.

Concernant la propagande, voir aussi le site de Reporters sans frontières, en lien avec la question de la liberté de la presse et celle des régimes politiques.

1.2. La relève de la propagande

Les politiciens

Les politiciens sont souvent pointés du doigt en ce qui concerne la manipulation des médias. Il n’y a pas besoin d’aller chercher des dictatures lointaines pour relever des accointances et stratégies d’influence entre la presse et les politiciens.

En Italie, pensons à la tutelle de Silvio Berlusconi sur les chaines privées italiennes (c’est lui qui les a créées : site de son groupe média Fininvest), ainsi que publiques (l’Etat a son mot à dire sur la télévision publique) durant sa carrière politique, par exemple.

En France, lors de son quinquennat (2007-2012), Nicolas Sarkozy semble prendre des mesures contraignant le service public, souvent désigné comme étant “à gauche” de l’échiquier politique, en supprimant la publicité sur France Télévisions (la publicité est une source de revenus colossaux pour les télévisions). Les retouches de ses poignées d’amour dans Paris Match (possédé par son ami Lagardère) ont également défrayé la chronique. Dès avant son élection en 2007, ses relations avec plusieurs patrons de la presse font froncer les sourcils d’un certain nombre de personnes. Plusieurs quotidiens français assument d’ailleurs leur orientation politique. Comme il existe de nombreux articles là-dessus, je ne veux pas tomber dans la facilité et continuer la polémique ici. Je me contente d’évoquer cette question, car l’enjeu de cet article est plus générique.

[Les “poignées d’amour” de N. Sarkozy retouchées dans Paris March : 20minutes.fr]

La problématique se pose en Belgique également. La composition du Conseil d’Administration des chaînes publiques est liée aux majorités politiques en place, ainsi que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Notons aussi que les stratégies d’influence se manifestent parfois fort dans la presse locale (du fait de la proximité entre les individus, entre autres). Une différence avec les systèmes français et italien réside dans le fait que cette composition est orientée de manière moins “radicale”, bipolaire, du fait que nous bénéficions d’un modèle proportionnel. Pas besoin non plus de trainer sur les enjeux étant donné le sur-traitement de ces faits.

1.3. Les orientations des médias : “le quatrième pouvoir”

Opinions et jugements de valeur dans la presse

Les médias d’information eux-mêmes présentent les informations d’une certaine manière. En 2007, Nicolas Sarkozy n’est pas le même présenté en France (par exemple sur TF1 ou dans Paris Match), où sa mainmise sur certains médias pose question, que vu et critiqué à l’étranger, par exemple sur une chaine publique belge. Ce sont dans ce cas parfois les journalistes eux-mêmes qui laissent la place à leurs avis, à leurs orientations politiques, et qui émettent des jugements de valeur biaisant l’information. Cela dépend également d’une organisation hiérarchique dans les titres de presse.

En 2009, Barack Obama reçoit un Prix Nobel de la paix, alors qu’il est à la tête d’un pays fortement engagé en termes de forces armées (le Washington Post parle de 75 pays contre lesquels les USA sous Obama seraient encore en guerre). Cependant, en Europe et au moins durant son premier mandat, il n’a jamais été critiqué comme son prédécesseur G. W. Bush l’a été. Pourtant, les politiciens européens n’ont a priori pas grand-chose à voir avec le discours anti-Bush/pro-Obama.

Par ailleurs, les médias flamands chez eux critiquent la Wallonie, mais les flamands sont aussi vus et critiqués par certains médias francophones, etc.

Ceci témoigne de l’orientation idéologique de la presse (voire d’une certaine opinion publique que celle-ci refléterait), souvent identitaire. Cette dernière est beaucoup plus « perverse » que la seule question politique, car elle est moins manifeste que des erreurs ou de simples stratégies de communication. Elle n’est pas toujours voulue ou consciente. Elle alimente la différenciation entre un “nous” et un “eux”. Elle crée des camps qu’elle oppose et des bouc émissaires, parfois jusqu’à une certaine haine.

> Pour aller plus loin à ce propos, cf. les problématiques de l’identité ainsi que communautarismes : le cas belge.

 

1.4. La publicité, le paramètre économique

Lobbies, multinationales, industries…

Évoquons simplement les lois du marché (par exemple, parler de “crise”, de “morts”, de “pandémie”, c’est très vendeur), les logiques commerciales, les groupes de pressions (industrie du tabac, de l’alcool, du coca, Mobistar…). C’est le pourquoi on mesure les audiences.

Des matches de sport sont truqués pour de l’argent. Dès lors, pourquoi ne truquerait-on pas l’information ? Cela vaut pour Google (dont la neutralité est remise en cause devant la justice en 2011) ou encore Wikipédia (qui fait l’objet de “retouches” par des personnes intéressées) : quid des instances qui ont des enjeux marketing à communiquer ?

Les médias sont sollicités par de nombreux groupes d’intérêt, soit explicitement (via la pub, par exemple), soit de manière plus subtile (lobbying, sollicitations pour des articles, etc.).

 

Publicités, clichés et formatage culturel

L’influence directe de la pub est relativisée par plusieurs études “médiatiques”. On n’arrive tout du moins pas à déterminer précisément quel est son véritable impact sur la consommation. Les individus se disent en majorité ou significativement contre la publicité, les zappent, se plaignent qu’elles vont trop fort, etc. Sur les centaines de publicités que nous voyons chaque jour, combien nous touchent effectivement ? Il existe une tendance à en prendre le contrepied.

Néanmoins, si nous ne sommes pas influencés directement comme le voudraient certains publicitaires (envie immédiate d’acheter le produit), d’autres “valeurs” sont véhiculées par ce mode de fonctionnement, comme le mythe du quantitatif, du “toujours plus”, comme sur Facebook où le nombre de likes ou d’amis semble parfois importer davantage que ce qu’ils signifient et qui ils sont réellement. Pensez à tous les slogans du genre “demandez toujours plus” “demandez plus à votre argent” (Crédit Lyonnais), “demandez plus à la vie” (Mobistar), etc.

Des représentations et clichés sont également colportés dans la pub (ainsi en est-il des pubs pour l’alcool).

 

Aliénation

Au-delà de ces valeurs spécifiques et de stéréotypes, les médias alimenteraient en fait un système à un niveau macroscopique. Pour Adorno, notamment, ils contribuent à renforcer le capitalisme, un monde de consommation et les idéologies qui gravitent autour. Ils aliéneraient les individus par rapport au système. Nous baignons dans une idéologie avec tout un socle d’idées reçues et de modes de fonctionnement implicites : création de besoins, réification de l’idée de “réussite” et de celle de “progrès” au critère financier, idéologie de croissance, augmentation de la consommation, etc.

Économie des médias

Le business dicte en tout ou partie certaines lignes éditoriales. Sans aller jusqu’aux manipulations et idéologies aliénantes, les enjeux économiques dicteraient le fonctionnement des médias d’information, nourrissant les logiques de scoop, d’exclusivité, de “buzz”, de quantité (et simplicité) au détriment de la qualité, etc. Ainsi en découlent des mécaniques de mise en récit, des stratégies de séduction… Celles-ci favorisent ce qui est vendeur (et donc dehors des débats de fond, de la complexité, de tout ce qui pourrait apparaître comme ennuyeux).

Ces logiques économiques posent entre autres la question de l’uniformisation de l’information (voir à ce sujet le traitement médiatique de DSK), la primauté au scoop et à l’immédiateté (cf. BFMTV et le journalisme-réalité : on ne sait rien, mais on vous dira tout) et invitent à réfléchir le thème de la préférence pour le divertissement et ce qui est “séducteur” dans les médias (notamment le divertissement à la télévision).

 

 

L’influence directe, immédiate et hypothétique émanant de “producteurs” n’est à mon avis pas ce qu’il y a de plus “à craindre”. Il faut aussi réfléchir à nos réactions. Certaines personnes choisissent le rejet systématique des médias d’information “traditionnels”. Ce refus massif, en bloc, cette position sans nuance, est-elle plus intelligente que de “tout” gober ?

Ainsi, plutôt que de critiquer “passivement” une des sources de “non-réflexion”, ne devrait-on pas s’attaquer à la “non-réflexion” en tant que telle ?

1.5. Les idéologies, influence “cachée”

Le « socle idéologique » de la société : préjugés, sens commun, croyances partagées

Je vais être amené à développer cette idée : il semblerait que l’influence ne soit pas réellement où on aurait tendance à le croire. Une partie du public a en effet tendance à penser que le méchant-média va tenter de le corrompre avec sa propagande. Or, dans les faits, il se trouve que les gens n’adhèrent souvent qu’à des propos qui leurs sont proches, familiers (Cf. lexique : théories des médias, de l’information et de la communication), à des idées auxquelles ils sont déjà enclins, à des propos qu’ils “apprécient”.

En bref, les personnes auraient plutôt tendance à “gober” ce qu’elles veulent entendre… tout en critiquant aveuglément le reste. Cela retourne le problème : au lieu de seulement critiquer le média, il faudrait aussi éduquer le public, l’encourager à se remettre en question(s), ainsi qu’à identifier les valeurs, postulats et tabous de la société dans laquelle évolue ce média (Cf. lexique : Ricoeur).

Dans un jugement ou une croyance, on peut analyser ce qui est jugé, mais aussi la position de celui qui juge et enfin le jugement en tant que tel. Certains individus seraient en réalité démunis lorsqu’il s’agit de distinguer une information fiable d’un mensonge.

Or, si un média veut “vendre” et être “crédible”, il n’a pas spécialement intérêt à trop bousculer le public dans ses croyances. On obtiendrait donc des médias qui, au lieu d’informer, se feraient simplement le miroir du sens commun et de ses critiques les plus consensuelles, les plus partagées, les moins remises en cause – et donc les moins réfléchies, les plus simplistes, d’autant plus quand le format s’y prête.

> C’est l’exemple typique du micro-trottoir. L’article la socialisation contre l’information de @cyceron rejoint ces considérations.

Si nous appliquons le modèle des trois mimésis de Ricoeur à la question des médias, nous obtenons l’idée qu’un média s’inscrit toujours dans une culture/une société qui lui pré-existe. Il ne nait pas indépendamment de celle-ci. Ce média “transforme” la réalité dont il parle, la configure à sa manière, la formate, tout en ne rendant pas compte de toute cette réalité. Enfin, le récepteur confronte sa vision du monde à celle du média. Ainsi, un média nait dans un contexte où cohabitent plusieurs visions du monde, il en rend compte partiellement et imparfaitement, par son prisme, et enfin une partie du monde la reçoit de manière différenciée, en fonction toujours d’une origine et d’une existence, donc d’un certain point de vue (qui a en partie contribué à son élaboration !) et le modifie une fois encore. C’est en prenant en compte tous ces paramètres (production de l’information, construction de celle-ci, choix des sujets et traitement des données, mais aussi contexte socio-culturel, pratiques, usages et opinions) que l’on peut parvenir à une critique la plus fine possible du système médiatique (pour peu que l’on puisse l’étudier comme un tout).

Pour alimenter le questionnement et visionner des anecdotes vis-à-vis des médias, nous vous suggérons certains épisodes du Petit Journal sur Canal+, dont quelques-uns sont très évocateurs de certaines dérives médiatiques/mercatiques/politiques. Notons que cette émission est l’objet de polémiques (voir sur @rrêt sur images). Critiquer les médias revient aussi à critiquer la critique des médias, autrement dit à adopter une position réflexive par rapport à la critique envers les médias.

2. Comment les médias pourraient-ils nous influencer ? Comment les décrypter ?

2.1. Les médias “mentent” parfois consciemment

Bye bye Belgium, manipulations, censure… Le pouvoir de l’image

En 2006, des journalistes de la RTBF ont réussi à faire croire à de nombreux téléspectateurs wallons que la Belgique allait être scindée. Cela a eu le mérite de poser le débat sur le fait de “faire attention à ne pas croire tout ce qu’on lit, qu’on voit ou qu’on entend” dans les médias, à prendre distance par rapport à l’image. “Ceci n’est peut-être pas une fiction” : si la télévision publique belge a organisé ce “canular” une fois, elle a aussi posé plus largement le débat des manipulations par les médias. Lorsqu’une image est montrée quand quelque chose est commenté, cela peut conforter la tendance à croire qu’il s’agit de faits puisque ceux-ci sont vus. Or, ce raisonnement biaisé néglige totalement le choix de l’info (agenda setting dans le lexique ou agenda-setting theory en anglais sur Wikipédia), son cadrage, son traitement, sa mise en forme, son interprétation…

Deux choses peuvent être retenues ici :

Face à une image, la crédulité peut être plus grande (fonction d’attestation de l’image), et la “prise de distance” peut être moindre ;

La plupart du temps, les images, comme les chiffres, peuvent être interprétés. Il est donc relativement facile d’induire en erreur avec ceux-ci.

Rappelez-vous de l’image de foule utilisée par la RTBF lors de cet événement télévisuel pour faire croire que les anversois fêtaient la scission de la Belgique. Elle venait de leurs archives. Le JT ou la presse écrite sous-tendent une impression de recevoir la pure information (caractère authentifiant du dispositif (et idéologie vis-à-vis du journaliste et de sa neutralité ?), comme si le téléspectateur pouvait regarder par une fenêtre et y voir le monde entier. C’est pareil pour la radio, et même pour Internet).

Empressons-nous de nuancer : ce reportage n’a pas laissé le belge indemne. Et si cela avait changé son rapport aux médias ? Et s’il n’avait pas, depuis, adopté une attitude encore plus méfiante envers l’information en général ?

Entre une confiance aveugle à une méfiance aveugle, n’y a-t-il pas tout un panel d’attitudes préférables ?

2.2. Les médias colportent des idéologies « inconsciemment »

Bye bye Belgium était un coup monté pour tenter d’enclencher une certaine prise de conscience. Cette fois là, la RTBF a rendu explicite que c’était une “fiction”. Néanmoins, ce que les médias véhiculent parfois comme idéologies (et/ou orientations politiques), dans le JT ou autre part, est plus grave, car cela peut passer inaperçu. La façon dont France 2 a traité l’information rappelle également l’idéologie sociale que peut refléter un JT (en l’occurrence, sur la télévision française, la vision du belge reste parfois marquée par les stéréotypes).

Notons cette considération de Ricoeur (dans L’idéologie et l’utopie) : une idéologie fonctionne d’autant mieux que son occultation – sa dissimulation d’elle-même – est forte. Cela signifie que moins on voit qu’il y a une idéologie – plus on trouve que ce qu’on nous dit est “neutre” et “normal” – , plus on devrait en réalité se méfier. Les médias qui se présentent comme objectifs et neutres, alors qu’ils communiquent des valeurs et des visions du monde partagées, sont plus pervers que ceux qui assument et sont transparents à propos de leurs valeurs et visions du monde.

 

Cela ne vaut pas uniquement pour les médias. On trouve des applications dans la culture (collectif d’individus), mais aussi pour les valeurs à un niveau individuel : plus une personne pense son avis comme allant de soi, plus il y a de chances que cet avis soit basé sur des présupposés qu’elle ne prend pas la peine de mettre en doute. Or, il n’y a rien de pire qu’une croyance qui s’érige en dogme, indubitable et indiscutable.

Dans L’idéologie et l’utopie, Ricoeur écrit ceci :

“L’idéologie est toujours un concept polémique. Elle n’est jamais assumée en première personne : c’est toujours l’idéologie de quelqu’un d’autre”.

C’est une invitation : ce n’est pas tant les idéologies de “l’autre” que les miennes que je dois interroger.

2.3. Les médias choisissent (et donc occultent) les informations qu’ils colportent

La fonction d’agenda

« En lisant le journal, les gens croient apprendre ce qui se passe dans le monde. En réalité, ils n’apprennent que ce qui se passe dans le journal ».

Philippe Geluck, Le Retour du Chat, Casterman, Bruxelles, 2002 (1987), p. 15.

Le choix de l’info : est-elle vraiment exhaustive ? Qu’est-ce qu’on veut bien nous dire, qu’est-ce qu’on nous cache, sans même parfois s’en rendre compte ? Quelle est la société qui parle au travers des médias ?

La presse, les journaux et la télévision ne colportent jamais de l’information pure et complète, tout simplement parce que les informations sont triées. Il est de toute façon matériellement impossible d’informer sur tout ce qui se passe partout dans le monde. Êtes-vous averti de toutes les lois qui sont publiées au moniteur belge ? Bien sûr que non. Par contre, Bush qui a failli s’étouffer avec un bretzel ou des « crises » en tous genres font la une plusieurs semaines, alors que ce sont en fait autant de status-quo, extrêmement pauvres en termes informationnels. Faut-il hurler à la manipulation ? Une description des lois votées, c’est chiant. Des enfants qui meurent dans un pays d’Afrique subsaharienne, c’est cher et pas facile d’envoyer des journalistes sur place pour capter l’événement. Un président des USA qui a failli s’étouffer avec un bretzel, je peux en parler demain avec mes collègues à la machine à café.

Ainsi en est-il par exemple de “la chute” de DSK, relayée dans quasiment toutes les unes des quotidiens français, avec des titres très semblables et la même photo dans 16 quotidiens (Lire plus quant à la mise en récit de l’affaire DSK).

Parle-t-on de chaque viol en Belgique, sachant qu’il y en a près d’un par jour en moyenne ? La presse parle parfois d’une petite fille disparue ou blessée, même dans un autre pays (les enfants ça touche beaucoup, beaucoup plus), mais relativement peu de réseaux pédophiles ou d’instances plus abstraites ou liées à des populations plus marginalisées. Si la censure “externe” (par les pouvoirs publics) semble aujourd’hui très relative, cette sorte de censure “interne” se traduit entre autres dans la problématique de l’uniformisation / de la diversité, du formatage des contenus.

Ces modes de sélection, de mise en avant et de mise en forme spécifiques de l’information sont liés à des valeurs – et parfois à des tabous et préférences idéologiques notamment, mais aussi à des contraintes, éditoriales voire simplement matérielles.

Par extension, ils sont liés à l’intérêt du “consommateur”, à ce à quoi “la société” accorde de la valeur. Ces questions représentent une épée de Damoclès au-dessus de certains contenus des médias. En bref, les médias communiqueraient ce qu’ils ont choisi de communiquer (en fonction de ce qui semble plaire, souvent), selon un angle de vue particulier / une certaine approche choisie également. Certains sujets obtiennent de l’importance, tandis que d’autres non (cf. la théorie de l’agenda setting et la socialisation contre l’information).

Ces choix ne sont pas nécessairement intentionnels (parfois, même pas conscients, ce qui les rend d’autant plus idéologiques) : face à la masse gigantesque d’infos du monde, il y a des choix qui s’opèrent constamment, en fonction de nombreux critères plus ou moins rationnels, éthiques, économiques, émotionnels ou encore socioculturels.

> En guise de prolongement à ces considérations et leur application à la thématique de l’insécurité, cf. l’article “Les médias nous trompent-ils ?” de Xavier Molénat (Sciences Humaines).

3. Influence réelle et solutions

La question de l’attitude par rapport aux médias : entre une réception acritique et la critique négative systématique

3.1. Influence réelle ?

Les œillères (notamment politiques) de la réception et le fait que le média naisse dans une culture (dans un contexte plein de présupposés, de préjugés, de postulats, d’idéologies)

[Idiocracy, un film de Mike Judge, 2006. Si le récepteur est ici typiquement “abruti”, il ne faut pas oublier que c’est peut-être chez les gens qui se croient le plus “à l’abri”, notamment de par leur formation, se sentant “l’élite” qu’il y a le plus de risques de pensée préconçue, de stéréotypes et de présupposés].

Il faut relativiser l’influence de ces “méchants médias qui nous manipulent”. Un indicateur est que vous vous intéressez à cet article : vous cherchez un point de vue à distance par rapport aux médias ! Une tendance aujourd’hui consisterait à prendre systématiquement le contrepied du discours médiatique, ce qui ne me semble pas être une solution nuancée.

Plusieurs d’entre vous arrivent d’ailleurs sur cet article via l’idée selon laquelle “X ou Y manipule les médias”, “influence des médias”, “censure et médias”, “médias et manipulation” ou “comment les médias nous manipulent”, tapée sur Google, par exemple.

En bref, par peur d’une “confiance aveugle” dans des médias qui ont montré leurs dérives, plusieurs choisiraient aujourd’hui une sorte de “méfiance systématique”. Celle-ci n’est-elle pas tout aussi aveugle ?

[Mise à jour 2017] Surtout lorsque cette méfiance s’accompagne d’une crédulité démesurée par rapport à d’autres types de sources.

 

Il ne faut en effet pas aller trop vite. Par exemple, si vous pensez que Sarkozy est un politicien véreux, vous ne serez pas dupes face à Paris Match, le Figaro ou TF1 et vous direz “de toute façon, ce média est manipulé par Sarkozy”. Par contre, si un média le critique, vous ne vous poserez pas la question de savoir s’il est coloré ou non. Ce raisonnement marche dans l’autre sens : ceux qui sont pour Sarkozy ne le seront pas plus à cause du média, mais critiqueront les autres. Ainsi, en France, le débat de l’entre-deux tours des présidentielles n’aurait aucun impact sur les résultats.

C’est l’apogée de la campagne du second tour. Depuis sa création en 1974, le débat de l’entre-deux-tours a marqué les esprits, délivrant quelques-unes des répliques les plus connues de la vie politique comme le fameux «Vous n’avez pas le monopole du cœur» de Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand en 1974. Mais cette aura est inversement proportionnelle à l’influence du face-à-face télévisé. Jamais le débat n’a permis de modifier le rapport de force entre les candidats. Quelle que soit la performance des intéressés, quelle que soit l’intensité du débat.

[…] Le débat conforte les électeurs dans leurs opinions

Politologues et sondeurs estiment qu’au maximum le face-à-face peut faire glisser 200 à 300.000 voix. […] Plus l’avance du favori sur le challenger est marquée, plus le débat a une influence marginale, résume au figaro.fr Christophe Piar (1), maître de conférences à Sciences Po.

Plus que de faire changer d’opinion, un débat conforte l’électeur dans son choix. «Celui qui est considéré comme le vainqueur du débat est toujours le favori des sondages», note Christian Delporte (2), spécialiste de la communication politique. «L’électeur retient ce qu’il a envie d’entendre et estime que son champion a été le meilleur.» «Aucune étude ne démontre un “effet débat” sur les indécis qui se décident plutôt selon une logique de vote de soutien au vainqueur ou vote de soutien au perdant», souligne le chercheur.

En bref, en quelque sorte, les médias ne changeraient pas tant nos idées, nos points de vue, mais souvent, ils offrent de quoi les nourrir et éventuellement endormir la réflexion. Nous contribuons en partie à les rendre ainsi (Voir aussi l’article : Internet : quand le murmure de la réception devient audible). L’influence potentielle en termes d’opinion sur un sujet donné n’existe que par rapport à des gens qui n’ont pas d’avis “forgé” au départ, ce qui est au final relativement marginal.

Malgré les dérives connues, liées à certains fonctionnements de la presse (dont plusieurs que nous n’abordons même pas ici, impliquant tantôt des erreurs grotesques (“des adolescents japonais se suicident à l’annonce du report de la sortie d’un jeu”) tantôt de la pure et simple désinformation (article Wikipédia de JP Pernaut trafiqué)), la tendance à postuler que les médias “mentent” et “manipulent” ne semble pas propice à une véritable réflexion critique.

Effectivement, nous pouvons constater des mises en scène de l’information dans certaines émissions, avec un dévoiement de reportages et des fautes journalistiques. Cependant, la tendance à tout rejeter en bloc est tout aussi fallacieuse et procède de la même lacune : il s’agit en général de propos réducteurs, biaisés, voire faux. Des amalgames, en somme. 

Idem pour ce qui est de la phrase : “les politiciens… tous des pourris”. En règle générale, nous invitons à éviter de parler de la société comme un tout. Cela est vide de sens. Si effectivement un homme politique peut manipuler les médias, ce n’est pas nécessairement cela qui changera votre opinion sur lui. C’est plutôt l’absence/le manque de réflexion, la critique et le rejet systématiques qu’il faut attaquer (cf. entre autres les articles Test et Question de points de vue). Bien sûr, il y a des raisons de “crier au loup”, mais c’est manquer de nombreuses nuances et passer à côté de la complexité du monde que de s’en remettre à un rejet simpliste, à une interprétation “binaire” des choses (cf. notamment la question du conspirationnisme).

 

 

La plupart du temps, les médias ne changent pas fondamentalement les idées, il s’agit plutôt d’un endormissement de la réflexion. Ainsi, la question du public qui ne change pas ses opinions ou qui se contente de la simplicité est cruciale par rapport à la question de l’influence des médias. Au fond, les médias ont le pouvoir qu’on leur prête.

Un exemple d’œillère flagrant me semble être l’appartenance politique (comme le montre la figure ci-dessous). Statistiquement et grosso modo, si vous êtes de gauche, vous allez détester Sarko, et donc critiquer systématiquement tout média qui le présenterait de manière sympathique, ainsi que toutes ses idées, même si elles favorisent les plus démunis, par exemple. L’œillère fonctionne dans les deux sens : si vous êtes de droite et qu’il prend une décision tout à fait de gauche, vous l’approuverez malgré tout, alors que les personnes de gauche la désapprouveront. A propos de cet homme politique français, voici quelques propos qui contrebalancent le point de vue “Sarkozy manipule les médias” : sur base d’un sondage Marianne datant de 2001, Eric Brunet conclut que 6% des journalistes seulement seraient de droite. Des propos à fortement nuancer également (en fonction du pédigrée de leur auteur, notamment…), mais cela a le mérite de poser le débat.

Cohen, G.L. (2003). Party over policy : The dominating impact of group influence on political beliefs, in Journal of Personality and Social Psychology 85(5), 808-822.

Remarquez que les deux groupes d’appartenance se “trompent” : ceux de droite acceptent une décision de gauche, alors que ceux de gauche refusent une décision de gauche, simplement parce que celui qui la prend est étiqueté de droite.

Le magazine télévisé français “C dans l’air” du 2 janvier 2012 a pointé des résultats similaires. D’une part, que sur un indice de 10, les Français font confiance aux médias à hauteur de 5,7, ce qui n’est pas énorme. D’autre part, qu’en forçant le trait, les personnes qui font confiance au Figaro (quotidien papier de droite) ne font pas confiance à Libération (quotidien papier de gauche) et vice-versa.

“L’ennemi est bête : il croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est lui”.

Desproges

L’idée est que les médias ne posent pas tant la question de leurs contenus que de la façon dont le public les reçoit ; soit le fait de « gober » systématiquement (souvent ce qui est en accord avec notre façon de penser), soit le fait de rejeter systématiquement (tout ce qui va à l’encontre de ce qu’on pense. Cf. à ce sujet la problématique des théories du complot). Notez que les deux attitudes sont assez pauvres en termes de critique d’information : aucune ne donne de critère permettant de dire ce qui est fiable ou non, et pourquoi.

Il ne s’agit pas uniquement de raisons purement logiques, factuelles, mais aussi voire principalement de raisons socio-affectives.

En d’autres termes, les médias ne font en général que renforcer les clivages, les stéréotypes, appartenances, valeurs… déjà présents au préalable. C’est donc aussi notre propre manque de distanciation critique (critique entendue non au sens de reproche, mais de jugement nuancé) qu’il faut combattre. Il est très facile de critiquer le média qui défend les points de vue adverses, mais il faut se poser les mêmes questions par rapports à ceux qui défendent nos propres points de vue (la théorie du biais de confirmation, ainsi que l’avis de Ricoeur lorsque ce dernier écrit que “l’idéologie n’est jamais présentée qu’en troisième personne […] c’est toujours celle des autres”, illustrent d’ailleurs parfaitement cela. Cf. aussi Les enjeux de la “décentration”).

Pour résumer, si les médias colportent en effet des idéologies, et malgré leurs dérives (qui sont peut-être plus rares que ne le laisse entendre le sens commun : tout comme “les médias parlent plus des trains qui déraillent que de ceux qui arrivent à l’heure”, “les individus retiendraient plus les dérives que les cas “normaux”. Les dérives “font l’événement”) en réalité, ce sont bien souvent des idéologies déjà présentes dans la société, des choses qu’on ne remet pas en question tant on les considère comme évidentes.

Cela est donc loin de se limiter à une prise de position par rapport au clivage gauche-droite (car cette position, en général, vous l’adoptez par vous-même une fois pour toutes, et critiquez avec cette œillère), mais cela concerne l’ensemble des modes de pensée de la société qui les reçoit (capitalisme, relations femmes-hommes, valeurs, comportements, etc.).

En effet, la critique traditionnelle des médias pointe souvent des préférences particratiques. Quid par exemple de l’idéologie d’un clash nécessaire entre les idées ? Que “les” journalistes et “les” gens aient des opinions est normal, mais même des pseudo-intellectuels ne relèvent bien souvent que les petites phrases échangées entre les camps. Autrement dit, il ne s’agit pas de construire une connaissance partagée, mais juste d’apposer (au mieux) ou d’opposer des positions, sur le registre de la seule opinion. Si l’on sait aujourd’hui que les diverses joutes et débats ont un résultat difficile à mesurer quant aux votes (quid des millions d’euros dépensés en campagnes d’affichages et en papier ?), il me semble également légitime de s’interroger sur cette présentation qui lie intimement la discussion et la guerre… Cette idéologie – parmi d’autres – me parait bien plus pernicieuse que la question réductrice et trompeuse des préférences affichées ou non des journalistes. Elle ne se limite d’ailleurs pas à leurs pratiques, mais aussi aux façons de lire et interpréter de leurs publics. Au sujet de cette idéologie en particulier, lire mon article Lakoff, La discussion, c’est la guerre.

3.2. Des solutions

Je pense qu’il est possible de favoriser une éthique du journalisme et contrebalancer davantage cette logique capitaliste qui préfère l’audimat et le pouvoir à la vérité, ainsi que contrebalancer la tendance à la simplification abusive en arrêtant de postuler que les récepteurs ne comprennent rien et ne veulent rien comprendre (quand bien même cette thèse aurait des fondements factuels).

« S’il faut donner au public ce qu’il veut, il faut aussi lui proposer ce qu’il ne sait pas encore qu’il veut ».

Frank, C., Pourquoi l’information grand public est-elle si pauvre ? (site www.mediaculture.fr)

Un organe de contrôle indépendant pourrait posséder un pouvoir plus élevé, au moins en termes d’influence (quid des organes existant, comme le CSA, le Jury d’éthique pub ou encore le Conseil de déontologie journalistique – CDJ ?), avec la possibilité de soulever un débat démocratique, mais surtout d’insister sur l’émancipation citoyenne. A ce sujet, nous renvoyons à notre entretien avec Boris Libois : médias, éthique et régulation.

 

Par ailleurs, je dirais qu’il est intéressant d’interroger la neutralité des journalistes, même s’il ne faut pas non plus diaboliser ces derniers (justement, ce sont des citoyens avec leurs idées, valeurs…), car beaucoup essaient d’avoir les propos les plus honnêtes possibles, avec une grande bonne foi. Des valeurs peuvent être colportées inconsciemment, et en même temps il ne faut pas faire un procès d’intention à tous les médias dans leur ensemble. C’est par conséquent aussi au public de ne plus traiter de manière trop simpliste les informations, tout en prenant conscience de sa propre absence de neutralité… Il s’agit de tenter de faire la part des choses avant d’émettre un jugement. C’est la co-construction du message, en somme.

De manière plus générale, il semble intéressant d’interroger comment nous construisons l’information et la connaissance (fiable). Par quels biais sommes-nous amenés à croire du faux ? Il s’agit non seulement de mieux comprendre comment fonctionnent les médias, mais aussi plus largement la connaissance, avec ses différents intermédiaires (cognitifs, techniques sociaux…).

Pour tout cela, deux pistes, donc : instaurer une meilleure éthique journalistique, plus indépendante, et l’éducation citoyenne. Il s’agirait de créer des programmes éducatifs à la critique constructive, nuancée (qui n’est pas un simple rejet, un ensemble de “reproches”, mais une réflexion) concernant notamment l’information, la violence, la morale, d’où qu’elles viennent. En d’autres termes, je pense que l’on peut aider les gens à “recadrer” ce qu’ils voient. Cela peut se traduire dans les cursus existants (sciences humaines, exemples issus des médias en français, fautes logiques en maths…) mais aussi éventuellement par des cours d’éducation aux médias, dans les écoles.

FIN EXRTAIT

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https://www.ege.fr/infoguerre/2017/02/les-medias-francais-soupconnes-de-manipulation

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Les médias français soupçonnés de manipulation

Les médias français ont-ils toujours une approche cohérente de l’information ? On peut légitimement se poser la question à la suite de l’accumulation d’un certain nombre de cas où l’information devient une arme d’attaque à géométrie variable.
L’acharnement du Canard enchainé sur François Fillion est compréhensible à partir du moment où l’investigation journalistique en fonctionne pas à sens unique. Claude Angeli, ancien rédacteur en Chef du Canard enchaîné, n’était pas très convaincant lorsqu’il justifiait dernièrement cette démarche au club de la presse d’Europe 1 en précisant que la rédaction du Canard n’était pas assez étoffée pour tracer les dérives des autres candidats.
La bulle médiatique en faveur de la candidature Macron est devenue aussi un sujet d’interrogation à partir du moment où cette personnalité échappait à des questions gênantes. Daniel Cohn Bendit rappelait lundi 20 février dans sa chronique sur Europe 1 que la presse ne devait pas être trop intrusive sur la transparence des représentants politiques. Où commence le mot transparence et où s’arrête-t-il ? Il existe pourtant bien un débat sur Emmanuel Macron, non pas sur la position financière mais sur la manière dont a été vendu à des intérêts étrangers des actifs industriels français dont la somme s’élèverait à dix milliards d’euros.
Cette approche à sens unique ne s’arrête pas au débat politique à l’intérieur de l’hexagone mais concerne aussi des sujets de politique internationale, et non des moindres. Les attaques systématiques contre Donald Trump ont un fondement « naturel » lié à la personnalité du nouveau Président des Etats-Unis. En revanche, on peut s’interroger sur la technique de dénigrement systématique de ses prises de décision. Le débat entre Christine Okrent et Adam Nossiter, correspondant du New York Times à Paris est un modèle du genre. L’exemple du pseudo attentat en Suède inventé par Donald Trump mérite d’être cité. De nombreux journaux ont repris cette information en déformant le contenu. Lors de son meeting du samedi 20 février en Floride, le Président des Etats-Unis a bien cité la Suède. Mais il n’a pas parlé d'un attentat mais de la croissance épidémique des violences et des viols en Suède, à cause de l’arrivée trop importante de migrants. Ce sujet avait été traité le jour précédent dans un reportage de Fox News. Trump peut être accusé de pratiquer l’amalgame mais pas d’inventer un faux attentat.
Le traitement réservé par la grande majorité des médias français à Vladimir Poutine est assez similaire. Le nombre d’articles hostiles au chef d’Etat russe est si impressionnant qu’il est devenu pratiquement impossible de se faire une idée cohérente sur ce qui se passe en Russie entre le pouvoir politique la population russe. Soit la Russie est une dictature sanguinaire et dans ce cas la somme de critiques anti Poutine trouve une explication pertinente. Soit ce n’est pas le cas et on peut s’interroger sur la raison qui explique le soutien d’une importante partie de la population à la politique de Poutine.
Ces différentes zones d’ombre constituent autant de points d’interrogation sur la manière dont une partie non négligeable de la presse française traitent certains aspects de l’actualité.
La question de fond est la finalité de ces prises de position quasi obsessionnelle. En matière de politique intérieure, la proximité des élections présidentielles indique que la vigilance ne doit pas porter uniquement sur les risques d’intrusion des hackers russes dans la conduite du débat électoral mais aussi sur les jeux d’influence orchestrés par des forces occidentales ou françaises pour tenter d’orienter le choix des électeurs en faveur de tel ou tel candidat.
En matière de politique extérieure, le feu roulant de critiques contre Trump et Poutine ne peut pas être seulement expliqué par le profil psychologique de ces deux dirigeants. Il existe des débats sous-jacents qui mériteraient une approche plus fouillée des médias français qui restent étrangement silencieux sur les campagnes très intrusives initiées par des individus comme Georges Soros dans la vie politique de certains pays. Un tel rééquilibrage de l’information est d’autant plus nécessaire que la France n’est pas à l’abri de ce type de menace.

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https://www.acrimed.org/Concentration-des-medias-francais-le-bal-des

Concentration des médias français : le bal des vampires

par Jérémie Fabre, vendredi 26 juillet 2019

En France, un petit groupe de capitalistes contrôle l’essentiel des moyens privés de production de l’information écrite, télévisuelle et radiophonique (ainsi que leurs sites internet). Des propriétaires appartenant évidemment à la même classe sociale, tout à la fois PDG d’entreprises transnationales, capitaines d’industrie, financiers et gestionnaires de conseils d’administration. Leurs activités les amènent à s’échanger régulièrement leurs parts dans les diverses entreprises qu’ils possèdent afin de consolider leurs positions ou leurs stratégies respectives. Retour sur ce « bal des vampires » et sur les facteurs expliquant la concentration dans les médias français.

NB : cet article est basé sur deux de nos précédents articles (« Les grandes manœuvres de concentration multimédia : comment et pourquoi ? » et « Concentration des médias : convergences et dépendances ») et tiré du Médiacritique(s) n°32, « Médias français, le grand Monopoly », disponible sur notre boutique en ligne.

C’est Patrick Drahi qui a ouvert le bal des concentrations importantes de ces dernières années, en acquérant, à l’été 2014, l’un des cinq quotidiens nationaux d’information générale encore existants : Libération. Un rachat dont nul ne s’était à l’époque indigné, bien au contraire : bien des médias avaient alors salué en Patrick Drahi… le sauveur de Libération [1].

Quelques mois plus tard, Drahi rachète la totalité du 5ème groupe français de presse magazine, Express-Roularta (L’Express, L’Expansion, le groupe L’Étudiant…), avant de s’octroyer le groupe NextRadioTV, un groupe plurimédia rassemblant entre autres BFM-TV et RMC, dirigé à l’époque par Alain Weill, qui intègre en bonne place la structure de Patrick Drahi. Notons, au passage, qu’Alain Weill sera nommé PDG de SFR, propriété du même Patrick Drahi, en novembre 2017 dans un concert de louanges orchestré par Les Échos, qui ne manque pas de vanter le « flegme », la « sobriété » et le « brio » de l’homme d’affaires, tour à tour qualifié de « travailleur acharné », « créatif » et, in fine... de « mini Drahi ».

Après le rachat de Drahi, tout s’accélère. La première fortune de France Bernard Arnault, déjà propriétaire des Échos, gobe Le Parisien et Aujourd’hui en France. De son côté, le milliardaire breton Vincent Bolloré s’empare de Canal + en prenant les rênes de sa maison mère, Vivendi, et réorganise avec la brutalité qui le caractérise les médias du groupe (Direct 8 devient C8, les rédactions du quotidien Direct matin et de i-Télé fusionnent et deviennent CNews, tandis que la grève des salariés d’i-Télé est piétinée par la direction…).

Le Groupe Le Monde (Le Monde, Télérama, Courrier international…), cogéré par les grandes fortunes Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé, acquiert 100 % des publications de L’Obs. À la mort de Pierre Bergé en septembre 2017, Niel et Pigasse se partagent ses parts. Mais la montée subite (49 %) du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (Marianne, Elle…) au capital de la holding de Matthieu Pigasse pourrait remettre en cause le pacte d’actionnaires et déclencher une période de troubles à la direction du Groupe Le Monde.

On a ainsi observé, en quelques mois, un vrai chamboulement du paysage médiatique, avec la constitution ou le renforcement de groupes détenteurs des titres variés dans différents types de médias : presse écrite, télévision, radio, sites Internet. Après une période aussi mouvementée dans le grand Monopoly des médias, on se pose volontiers cette question : qui détient les médias privés en France ? Le Monde diplomatique et nous-même y répondons par une infographie. On y compte un petit nombre de groupes se partageant la quasi-totalité des médias « traditionnels » (presse, radio, télé) de diffusion nationale, et leurs déclinaisons sur Internet. Pour la plupart de ces groupes, la branche « média » ne représente qu’une part seulement de leurs activités.

Dans la presse régionale, on est passé de 150 titres en 1945 à une soixantaine à peine aujourd’hui. D’après La Croix, « derrières ces journaux locaux, se cachent en réalité à peine une dizaine de groupes de presse. Le groupe Ebra concentre, par exemple, l’ensemble de la presse quotidienne régionale de l’Est français, après le grignotage progressif des titres par le Crédit Mutuel, principal actionnaire du groupe, depuis 2006. » Chaque groupe de presse régionale se retrouve ainsi en position de monopole sur plusieurs départements.

Cette frénésie de concentration appelle une première question : quels sont les facteurs qui expliquent une telle évolution ? Si les journalistes décrivent factuellement les opérations qui conduisent à la concentration du secteur des médias, allant parfois jusqu’à questionner leur bienfondé [2], rares sont les titres des médias dominants à avoir analysé de façon critique les causes de ce phénomène. Des causes qui touchent à deux facteurs : d’une part les bouleversements dans les modèles économiques des médias, conséquents au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ainsi qu’à la financiarisation du secteur des médias ; et de l’autre, les intérêts des grands propriétaires des médias en termes d’influence.

 

La loi du capital et les développements NTIC


Le secteur d’activité des médias s’inscrit dans un environnement économique capitaliste, fondé sur la recherche du profit maximal, et donc sur l’accroissement sans fin du capital ; un environnement financiarisé, dominé par la gestion actionnariale, la cotation boursière et la rentabilité à court terme ; un environnement conçu comme un marché, à l’échelle mondiale, régi par la loi de la concurrence (non faussée par un quelconque principe de régulation), où le capital a tendance à se concentrer entre un nombre de mains toujours plus réduit [3].

C’est dans cet environnement propice aux regroupements capitalistiques que s’inscrit l’économie des médias, avec les mêmes impératifs de rentabilité qu’ailleurs. Or, depuis le début des années 2000, une nouvelle donnée apparaît, essentielle, qui va bouleverser les activités du tertiaire en général et des médias en particulier : Internet et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Censées constituer l’axe majeur de « l’économie de demain » [4], les NTIC sont devenues la nouvelle poule aux œufs d’or des investisseurs, et des deux côtés de l’Atlantique, la course est lancée. Tant dans l’acquisition des « autoroutes de l’information » que dans celle des « contenus ».

Ainsi s’explique la double activité médias-télécoms de quelques-uns de nos magnats de la presse, souvent de jeunes premiers dans cet univers très fermé : Patrick Drahi ou Xavier Niel. Sans oublier les vieux de la vieille, comme Martin Bouygues (Bouygues Télécom et TF1), ou encore Vincent Bolloré, qui pousse à son paroxysme le phénomène d’ « intégration verticale » – le fait, pour un capitaliste, de posséder différentes structures et entreprises couvrant tout ou partie des activités de la chaîne de production et de distribution d’un produit. Dans leur livre L’Empire, Comment Bolloré a mangé Canal +, Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts en font une description exemplaire.

Ainsi s’explique également la constitution de grands groupes multimédias en France et partout dans le monde, prêts à se livrer bataille sur la scène mondiale pour ramener dans leur giron parts d’audience (et de marché) et recettes publicitaires. Pour l’INA, « on peut augurer qu’à court terme, il n’y aura plus que quatre ou cinq groupes d’éditeurs nationaux, alors qu’en 2005, au lancement de la TNT, ils étaient une dizaine. » [5] Des éditeurs nationaux qui contrôlent par ailleurs une part croissante des sociétés de production de « contenus » en tout genre (films, émissions, etc.), comme Vivendi Universal, Lagardère, et Bouygues.

Du côté de la presse papier, dont les titres sont de plus en plus inclus dans de grands groupes multimédias, la même cause (les NTIC) a produit les mêmes effets, aggravés par la « crise de la presse » dont font état l’ensemble des économistes des médias depuis de nombreuses années. Une mauvaise santé due à une baisse continue du lectorat et surtout, à la baisse des recettes publicitaires. Mais les lecteurs-spectateurs ne se sont pas volatilisés : ils sont partis sur le web, suivis de près par les annonceurs – même si les recettes publicitaires des sites de presse en ligne sont encore loin de compenser la baisse subie par ailleurs. Dès lors, pour diffuser l’information et générer des revenus – soit par la publicité soit par les abonnements –, la solution à la crise paraît évidente : investir le web [6]. Et, entre 1996 et 2007, c’est l’ensemble de la presse papier qui s’engouffre dans la « révolution numérique » (Le Monde en 1996, idem pour Les Échos et Le Figaro en 2006).

Bref, une solution miracle, comme le suggère le rapport de l’ancien président de France Télévisions Marc Tessier au ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy en 2007. Mais un « miracle » qui nécessite de gros investissements pour des recettes incertaines, ce qui, dans un secteur en crise, n’est pas sans poser problème. Qu’à cela ne tienne, rassure Marc Tessier, il suffit que des « coopérations et des rapprochements puissent avoir lieu, qu’ils prennent la forme de projets communs, d’échanges et de participation ou de fusion et que les pouvoirs publics soient attentifs à ne pas gêner ces évolutions ». La messe de la concentration était dite, et n’a pas été, loin s’en faut, remise en cause depuis.

 

Propriétaire de médias, un métier d’influence


La prédation des grands industriels vis-à-vis de l’information et des médias soulève une interrogation récurrente : alors que dans l’ensemble des secteurs d’activité, on prend grand soin d’investir dans ce qui semble rentable, dans celui des médias, on achète alors même que le secteur est réputé en berne depuis des décennies, notamment – mais pas seulement – dans la presse papier. Dès lors, quel intérêt y aurait-il à racheter des médias qui ne cessent de perdre de l’argent – et ce y compris au prix de drastiques cures d’amaigrissement dans les rédactions ? Quel intérêt y aurait-il à multiplier des rachats qui ne peuvent de ce fait satisfaire une rentabilité financière à court, ou même à long terme ?

En dehors des montages financiers et fiscaux qui peuvent rendre ces pertes profitables à l’échelle d’un groupe, les bénéfices sont ailleurs, et le capital se récupère en réalité sous d’autres formes : l’influence, la valorisation de « l’image de marque » d’un groupe industriel (elle-même génératrice de profits via les autres activités du groupe), le contrôle relatif de la parole médiatique et la synergie entre les offres d’abonnement à Internet ou à un réseau téléphonique d’une part, et l’exclusivité de « contenus » d’autre part [7].

Plusieurs journalistes, chercheurs et économistes des médias ont pointé, dans les stratégies de certains patrons de presse, une tentative de peser sur la présidentielle de 2017. Si cette explication n’est pas à négliger – d’autant moins que les Bolloré, Arnault, Niel et autres Bergé n’ont pas manqué d’exprimer leur amitié politique au grand jour –, elle ne saurait à elle seule justifier certains rachats (ceux de Patrick Drahi, par exemple). En revanche, l’argument faisant valoir que les grands industriels s’achètent de l’influence (symbolique, politique, économique) en achetant des médias se vérifie dans tous les cas de figure. Ainsi du coup triple réalisé par Patrick Drahi : en investissant dans la sphère médias, il assure sa stratégie offensive sur le marché des câblo-opérateurs en disposant de quoi alimenter ses multiples tuyaux. Par là-même, il se positionne comme un acteur incontournable de l’économie française.

De son côté, Bernard Arnault s’offre avec Les Échos et Investir de quoi faire mousser le petit monde des entrepreneurs. Quant à Bolloré, s’il n’hésite pas à se servir de ses organes de presse pour faire la pub de ses enseignes, il les utilise également pour défendre ses (gros) intérêts en Afrique de l’Ouest.

De la même façon, les raisons ayant poussé les trois propriétaires Pierre Bergé, Xavier Niel, et Matthieu Pigasse (dit « BNP ») à s’approprier des titres de presse à l’histoire prestigieuse n’ont rien à voir avec l’amour de la presse libre. Ainsi Xavier Niel, fondateur de Free, déclarait-il sobrement en juin 2011 à propos de ses emplettes dans la presse : « Quand les journaux m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix. » [8]

Pour autant, ces actionnaires n’ont que rarement, à titre individuel, une influence directe sur les lignes éditoriales de leurs médias, et leurs intérêts n’y sont pas toujours mécaniquement relayés. Ils n’en ont en réalité pas besoin ! D’une part, ils pèsent sur ces lignes en choisissant judicieusement les personnels occupant les postes clés dans les rédactions, en d’autres termes, les « haut-gradés » des hiérarchies éditoriales. D’autre part, l’influence politique obtenue par l’acquisition d’un média constitue à elle seule une force de dissuasion. Le magazine Capital (août 2014) l’explique de façon limpide : « On y regarde à deux fois avant d’attaquer le patron d’un journal. L’obscur boss de Numericable, Patrick Drahi, n’était qu’un "nobody" quand il est parti à l’assaut de SFR. Moyennant quoi il fut attaqué sur tous les fronts : exil fiscal, holdings douteuses aux Bahamas, nationalité française incertaine... D’où Libération. »

 

Petites amitiés et gros conflits d’intérêts


Si la convergence entre les intérêts des industriels des médias et ceux des acteurs politiques est flagrante dans le cas d’un Bolloré, elle est tout aussi présente quoique moins visible en ce qui concerne les autres grands propriétaires.
Ainsi en va-t-il du trio BNP (Bergé, Niel et Pigasse), qui présidait aux destinées du groupe Le Monde : si les amitiés « socialistes » de Pierre Bergé étaient notoires, la carrière hors médias de Matthieu Pigasse est moins connue du grand public : d’abord administrateur au Trésor public, où il est chargé de la dette, il est ensuite associé-gérant de la banque d’affaires Lazare, où il est recruté par l’entremise d’Alain Minc, lui-même conseiller de Nicolas Sarkozy et de maints hommes d’affaires, et président du conseil de surveillance du Monde de 1994 à 2008. Et comme l’écrivent les Pinçon-Charlot dans leur dernier ouvrage, « quant à l’ami Xavier Niel, le second pilier économique du journal, par ailleurs propriétaire de Free et d’une grande maison dans le ghetto doré de la villa Montmorency, il ne lésine pas sur la brosse à reluire pour réaffirmer [à Emmanuel Macron] son soutien de la première heure et sa confiance en décembre 2018 sur Europe 1 : "On a un super président qui est capable de réformer la France. […] On a le sentiment qu’il l’a fait uniquement pour les plus aisés. Mais il est en train de faire des lois fantastiques." » [9]

Bernard Arnault, lui, n’a jamais caché ses accointances avec le monde politique, qu’il juge par ailleurs tout à fait normales, voire insuffisantes : « Je trouverais tellement bien qu’il y ait davantage d’allers et de retours entre le monde des affaires et la politique ». Et tandis que François Pinault (Le Point) susurre ses conseils à l’oreille de François Hollande après avoir eu longtemps celle de Jacques Chirac [10], le bras droit de Patrick Drahi, Bernard Mourad, ex-banquier chez Morgan Stanley, est un proche d’Emmanuel Macron et de Stéphane Fouks, lui-même vice-président de Havas, grand ami de Manuel Valls et de DSK.

Cette fraction de la bourgeoisie se retrouve tranquillement chaque mois au club de réflexion Le Siècle, qui rassemble non seulement les patrons des médias, les gros bonnets industriels et financiers et le gratin du monde politique, de « gauche » comme de droite, mais également le personnel journalistique le plus zélé (Arlette Chabot, PPDA, Jean-Marie Colombani, David Pujadas, etc.), qui y défend ardemment les intérêts de ses employeurs.

Comment s’étonner, dès lors, de l’absence de régulation par l’État en matière de concentration capitalistique dans le secteur des médias privés ? Une régulation qui, par ailleurs, n’est pas franchement en odeur de sainteté chez les décideurs politiques au pouvoir depuis des dizaines d’années, tout acquis qu’ils sont aux doctrines libérales et aux vertus de la concurrence libre et « non faussée ». Ainsi, la dernière loi votée en matière de régulation dans les médias date de… 1986 (dite loi Léotard) ! Un texte qui organisait d’ailleurs en premier lieu la dérégulation du secteur audiovisuel [11].

Notons pour conclure que si les gouvernements successifs ont pris grand soin de ne pas mettre son nez dans le business des médias privés, on ne compte plus leurs interventions dans l’audiovisuel public. Le dernier exemple en date : les 60 millions d’économies d’ici à 2022 annoncé par Sibyle Veil à Radio France, dont elle est PDG depuis avril 2018. Et Les Échos (18/06/19) de dérouler la feuille de route traditionnelle des saignées budgétaires : « [Le plan] s’appuie sur les recommandations de la Cour des comptes [et] vise à anticiper la baisse de la contribution de l’État (moins 20 millions d’euros sur quatre ans) et la hausse des charges de personnel. […] Il prévoit de supprimer 270 postes si les salariés acceptent de faire une croix sur des semaines de congé, ou 390 postes s’il n’y a pas d’accord avec les syndicats. » Un mouvement de grève, appelé par l’intersyndicale de Radio France, a débuté le 18 juin face à ces nouvelles coupes qui menacent, in fine, de casser le service public... au plus grand bonheur des propriétaires de médias privés.


Jérémie Fabre

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2 AUTRES ARTICLES a lire sur site

https://www.demotivateur.fr/article/pervers-narcissique-psychopathe-techniques-manipulation-mentale-psy-6431

https://www.psychologue.net/articles/les-principales-techniques-de-manipulation

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Voici quelques extraits d'actualité que je ponctue de citations surlignées en jaune écrites par d'illustres auteurs....

Citation -

" Nous souhaitons la vérité, et ne trouvons en nous qu'incertitude. " - Blaise Pascal - //

... " La vérité nourrit l'âme, le mensonge la ronge. " - Mahatma Gandhi

......................................... http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2007/09/28/01006-20070928ARTMAG90454-l_ecologie_est_elle_une_arnaque_.php

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Le Figaro Magazine - Parler de «grande arnaque» à propos de l'écologie, c'est assez violent...

Christian Gerondeau - L'arnaque, ce n'est pas d'affirmer la réalité du réchauffement climatique, ce n'est pas non plus d'évoquer la responsabilité des activités humaines. L'arnaque, ce sont les centaines de milliards d'euros ou de dollars prélevés sur les contribuables du monde entier et gaspillés chaque année sans aucun résultat, au nom d'hypothétiques remèdes aux risques qui nous menacent. Si les écologistes ont raison de dénoncer les dangers, l'idéologie prend vite chez eux le pas sur la rationalité. Si l'on songe que le nucléaire est actuellement l'unique solution pour produire massivement de l'électricité sans rejeter de gaz à effet de serre, leur hostilité à son égard est un flagrant exemple. Tout ceci nous vient largement d'Allemagne, dont la politique officielle est de faire des éoliennes et du solaire, alors que, parallèlement, elle met en chantier des centrales à charbon par dizaines. L'Allemagne est actuellement le pays le plus pollueur d'Europe, tout en se donnant les apparences de l'écologie. Au contraire, nous sommes de très loin les meilleurs au sein des grands pays industriels, grâce au nucléaire et à un parc automobile sobre. Nous émettons deux fois moins que les autres. Or, sous l'influence d'un politiquement correct venu d'ailleurs, nous dépensons des sommes colossales pour construire des éoliennes qui ne fonctionnent qu'un quart du temps, subventionner des biocarburants aux rendements dérisoires ou bâtir des infrastructures inutiles, le tout sous prétexte de «sauver la planète», qui justifie désormais tout et n'importe quoi, sans aucun impact perceptible sur nos émissions. ( suite sur site ...)

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" Il faut donc nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d'autres voies que par la raison, autrement dit des chefs charismatiques : nous devons bien peser notre décision avant de déléguer  à quelqu'un d'autre le pouvoir de juger et de vouloir à notre place. Puisqu'il est difficile de distinguer les vrais prophètes des faux, méfions-nous de tous les prophètes ; il vaut mieux renoncer aux vérités révélées, même si elles nous transportent par leur simplicité et par leur éclat, même si nous les trouvons commodes parce qu'on les a gratis. Il vaut mieux se contenter d'autres vérités plus modestes et moins enthousiasmantes, de celles que l'on conquiert laborieusement, progressivement et sans brûler les étapes, par l'étude, la discussion et le raisonnement, et qui peuvent être vérifiées et démontrées. " Primo Levi -

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............................................. http://www.lajauneetlarouge.com/article/ecologie-la-grande-arnaque#.VhfzBfl_snY
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Écologie, la grande arnaque

Au-delà de son titre volontairement provocant, le livre de Christian Gerondeau, vrai succès de librairie, est impor­tant car il restera comme le premier qui ait osé s’attaquer, non pas à l’écologie scientifique bien entendu, mais à son usage détourné qui la transforme en pensée dogmatique de notre temps, avec son cortège d’affirmations sans preuve et de gaspillages en tout genre.

On y trouvera une analyse très claire de l’effet de serre et des moyens réels dont nous disposons pour le stabiliser. Qui sait que le stock de gaz carbonique présent dans l’atmosphère atteint près de 3 000 milliards de tonnes alors que les émissions annuelles de l’ensem­ble de la planète se chiffrent à 30 milliards par an, et que les nôtres sont inférieures à 400 millions de tonnes grâce à notre programme nucléaire, de telle sorte que ce que nous pouvons faire en France n’a d’autre utilité que symbolique ? Qui sait que les éoliennes ne fonctionnent qu’un quart du temps, et qu’elles ne peuvent réduire les émissions de gaz à effet de serre en France, puisque l’essentiel de notre production électrique n’en rejette pas ?

Christian Gerondeau prend ainsi le contre-pied des conclusions du « Grenelle de l’Environnement » dont il montre que la plupart des dispositions envi­sa­gées sont aussi coûteuses qu’inefficaces.

C’est ce qu’a bien compris Alain Duhamel qui écrit dans Le Point, sous le titre « Une démystification de la religion verte » :
« Il était temps, pour que puisse s’exprimer un minimum d’esprit critique, que l’on entende quelques fortes dissonances face à l’envahissante symphonie écologique qui submerge ondes, écrans, et journaux. Voici donc un couac vigoureux à souhait qui porte sans timidité la contradiction nécessaire.
L’essai de Christian Gerondeau, fort accessible et fortement étayé, comporte la dose d’indignation indispensable à toute contre-attaque idéologique.
Sur le fond, Christian Gerondeau brise sans peur quelques tabous populaires et redresse hardiment de nombreuses idées fausses. Il dissipe les illusions que constituent les éoliennes, coûteuses et marginales, ou les biocarburants qui, pour des résultats très modestes, ont fait grimper en flèche les prix des céréales au détriment des peuples les plus pauvres. À vrai dire, il remet en question à peu près toute l’argumentation traditionnelle des écologistes. »

Philippe Alexandre, autre journaliste de talent, s’inscrit dans la même veine quand il écrit :
« Cet ingénieur polytechnicien a entrepris d’opposer des constats scientifiques aux « croyances » dont le commun des mortels est abreuvé. Il dénonce cette stupidité suprême : la plupart des écologistes condamnent l’énergie nucléaire (qui n’émet pas de gaz carbonique) et du coup, ils favorisent les centrales à charbon, à gaz, ou à pétrole, principaux responsables de l’effet de serre menaçant la planète.

On en apprend des… vertes dans cet ouvrage : une vache émet plus de gaz à effet de serre qu’une voiture, et il y a en France 21 millions de bovins et 30 millions de voitures. Faut-il, demande Gerondeau, nous priver de voiture ou de bifteck ?

Arrêtez de nous annoncer des cataclysmes. Sur cette terre, tout montre que le risque de mourir diminue. C’est la peur de mourir qui nous tue… »

Il faut ajouter que l’ouvrage de Christian Gerondeau est polytechnicien dans le meilleur sens du terme. Rationnel, clair, facilement lisible, il renouvelle entièrement notre vision de l’un des dossiers qui vont dominer le débat poli­ti­que national et international du siècle à venir. Un livre indispensable pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, et celui qui nous attend. ( ;...  suite sur site .....) .

................ Citation - ...........................

" La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. " - Victor Hugo -

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.....................................  http://www.reporterre.net/Auto-electrique-la-grande-arnaque
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Auto électrique : la grande arnaque

4 octobre 2014 / Barnabé Binctin (Reporterre) 

 

Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire.


« La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile.

Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron.

Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics.

La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électrique

Le projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an.

 

Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ».

L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun.

En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter« le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.

Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin. ( .... suite sur site .... )

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" On peut convaincre par la force de la vérité, on ne doit pas imposer la vérité par la force. " - Platon

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A  voir sur site ...... http://www.breezcar.com/actualites/article/voiture-electrique-nucleaire-pollution-batterie-autonomie-0115

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............................................ http://www.leseoliennes.be/politique/rumeurs.htm

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Éolien : rumeurs et réalités

     Le lobby éolien Apere (financé par la Région Wallonne) a publié unenouvelle brochure : « Éolien : rumeurs et réalités » qui est analysée et critiquée ici et dans une brochure de Vent de Raison. L’Apere s’était déjà illustré par des sondages naïvement truqués mais que, malgré les critiques, il reprend comme des faits établis (rumeurs 11 et 12 et encart page 19). La façon dont les statistiques de ce sondage font dire que l’on accepte des éoliennes à moins de 1000 m est indigne d’un organisme sérieux. Le facilitateur éolien, Apere, démontre ici comme il l’avait fait ailleurs, qu’il est incompétent et au service des lobbies éoliens mais la Région wallonne lui donne une caution officielle.

     La propagande des lobbies éoliens est organisée au niveau mondial. Les même arguments et les mêmes mots apparaissent en anglais et en français dans une foison d'ONG créées dans chaque pays. (Les ONG sont une organisation bien meilleure que les firmes spécialisées en communication pour s'assurer à bas prix les services de bénévoles manipulés). Les arguments à combattre sont appelés des mythes. Ce terme provient de la propagande communiste). Les mythes trouvés en Belgique avaient auparavant été mis au point et publiés dans les pays anglo-saxons.

      L’Apere est brouillé avec les chiffres, n’ayant apparemment le concours d’aucune personne formée à la technique. Il faut donc répéter et démontrer qu’ils ne comprennent pas que leurs données sont erronées et que leur calculs sont contradictoires.

       Dans la rumeur 1, ils prétendent que la centrale de pompage/turbinage de Coo stocke l’énergie quand il n’y a pas de vent mais dans la rumeur 2, un monopole public (ELIA), bien qu’il ne puisse pas ouvertement aller à l’encontre du gouvernement dont il dépend, écrit que cette variabilité ne pourra pas être compensée uniquement pas la centrale de Coo. Le lobby Apere aurait pu étudier les explications sur notre site pour comprendre ce que sont les indices significatifs du pompage/turbinage. La centrale de Coo a été prévue avant l’éolien pour compenser la différence de consommation jour/nuit et permettre au nucléaire de fournir de façon constante de l’électricité à bas prix marginal. Les réservoirs supérieurs de Coo ne sont pas prévus pour stocker l’énergie entre les périodes venteuses et calmes. Elia profite de sa possibilité de s’exprimer pour prévenir qu’il faudra investir dans le réseau si l’on veut intégrer de l’éolien à une échelle plus grande (dépense que l’on peut éviter en ne sortant pas du nucléaire et en arrêtant le développement éolien) . ( .... suite sur le site ..... )

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" La religion consiste à permettre à la vérité d'entrer en existence - quelle que soit cette vérité ; non pas la vérité que vous désirez, car celle-là n'est que la satisfaction d'un désir que vous appelez croyance. "- Jiddu Krishnamurti

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         BOMBE ATOMIQUE / MYTHE OU REALITE ??

A vous de vous faire une idée mais voici un faisceau d'indices convergents ....

http://www.mensonges.fr/bombe/bombe.html

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https://www.jeanpierrepoulin.com/bombe_atomique_mensonge.html?fbclid=IwAR2a9gj67afGp1nXwVti1VjtUrjA9Oig-qn-rzarI6o92pQ3UvdpG0sRe8k

La Bombe Atomique n'existe pas

L'uranium et le plutonium ne sont pas des explosifs



 

Napalm + additif radioactif

 

1945: mensonges des U.S.A. pour effrayer le reste du monde

Le canular atomique remis en questions

Pourquoi les bâtiments officiels en béton n'ont-ils pas été rasés comme les habitations traditionnelles en bois?

Pourquoi ces bâtiments encore debouts sont-ils, contre toute logique, disséminés aussi bien en périphérie qu'au centre?

Pourquoi les ponts en acier n'ont-ils pas eux aussi été rasés comme les maisons d'habitations traditionnelles en bois?

Pourquoi les voies de chemins de fer et de tramways échappèrent-elles presque complètement à la destruction?

Pourquoi l'acier n'a-t-il pas fondu avec 4000 à 6000 degrés au sol?

Pourquoi les tramways 651 et 652 on-t-ils pu recirculer trois jours après l'explosion?

Pourquoi la Banque du Japon, à 380 mètres de l'hypocentre, a-t-elle pu refonctionner deux jours après l'explosion?

Pourquoi n'y a-t-il pas un centre visible d'explosion, un cratère où toute matière serait vitrifiée?

Pourquoi des quartiers entiers de Nagasaki sont-ils restés intacts?

Pourquoi les bombes H, pourtant réputées plusieurs milliers de fois (excusez du peu !) plus puissantes que les bombes A de 1945, peuvent-elles exploser dans l'Océan Pacifique sans produire aucun tsunami?

Et surtout pourquoi, si les U.S.A. avaient vraiment été les seuls jusqu'en 1949 à détenir une arme absolue, n'en auraient-ils pas profité pour raser Moscou et toutes les grandes villes soviétiques?


 

Hiroshima tout près du point zéro...

Hiroshima

Hiroshima

Hiroshima

Le truc: 1 seule bombe au napalm + arrosage avec lances à napalm

Avec uranium ou plutonium en plus

Les villes en bois d'Hiroshima et Nagasaki ont été dévastées par un ouragan de feu (un phénomène météorologique encore très peu connu où des vents de 800 degrés soufflent à 240 km/h) causé par:

— les plus ÉNORMES bombes jamais construites, au napalm (nouveau en 1945);

— aspersion de napalm (+ uranium 235 ou plutonium 239 pour la mystification) par des LANCES montées sur les deux autres avions: The Great Artiste, et Necessary Evil (ou Big Stink arrivé en retard à Nagasaki).

Pas besoin de "fission de l'atome" pour ce stratagème, qui n'aurait pas fonctionné sur des villes en béton.

Par la suite les vidéos des prétendus essais nucléaires ont toutes été truquées...

À propos du retard de la "Grosse Puanteur" à Nagasaki

Officiellement ça serait parce qu'un scientifique n'aurait pas eu son parachute :-)

En réalité la cause ne pouvait être qu'une panne au niveau de la lance à napalm: ce qui explique aussi pourquoi la ville de Nagasaki n'a pas été incendiée à cent pour cent...

Mais vous avez bien sûr le droit de croire à la version officielle qui indique que des quartiers entiers de Nagasaki sont restés intacts à cause du relief!

 

La vidéo qui prouve que la bombe atomique n'est qu'un mythe

Dans ce film de propagande fait par le "War Department" on peut voir (à 1:06) le POINT ZÉRO avec des bâtiments et des TRONCS D'ARBRES ENCORE DEBOUTS juste à côté alors que le catéchisme atomique est catégorique: à ce niveau absolument TOUT ne peut être que dés-in-té-gré...

Les ponts sont "amazingly" intacts... car ils n'étaient pas en bois mais en acier ou en béton!

À la fin du film les images de Nagasaki ont été remplacées par celles de Tokyo (ville officiellement bombardée au napalm), pour bien montrer la similitude des dégats avec Hiroshima (ville soit-disant "atomisée").

 

Le napalm inventé par l'américain Louis Frederick Fieser en 1942

Pour les bombes incendiaires ET LES LANCE-FLAMMES

"Sa texture de gel colle à la peau et brûle les tissus jusqu'à l'os sans qu'il soit possible de stopper sa combustion. Il est illusoire de vouloir refroidir les plaies avec de l'eau."

"Lorsqu'une bombe au napalm explose au sol, le phosphore s'enflamme en premier à haute température, en laissant une traînée blanche caractéristique, puis le napalm s'enflamme. Il en résulte une grande boule de feu qui progresse rapidement et qui atteint la taille d'un immeuble de plusieurs étages pour les plus grosses munitions incendiaires."

photo prise après le bombardement de Tokyo

(C'était deux extraits de l'article de Wikipedia sur le napalm).

 

Utilisé la première fois le 26 juillet 1944

Contre les japonais à Tinian (Îles Mariannes) juste avant l'invasion de l'île par les américains.

 

Utilisé ensuite en 1945

À Kobe contre les japonais le 3 février.

À Dresde contre les allemands du 13 au 15 février (avec environ 50% de bombes explosives classiques à cause des maisons en béton).

À Tokyo la nuit du 9 au 10 mars (100% de bombes au napalm car les maisons japonaises sont en bois: plus de 100 000 morts dans la tempête de feu).

Sur la photo ci-contre de Tokyo prise après le bombardement au napalm, les rares édifices que l'on voit encore ont résisté parce qu'ils étaient en béton et non en bois.

On a exactement le même genre de photos avec Hiroshima et Nagasaki car ces deux villes ont elles aussi été bombardées (mais surtout ARROSÉES) au napalm avec toutefois de l'uranium ou du plutonium en additif pour qu'il y ait des radiations et ainsi faire croire à un nouveau type d'arme.

 

Ça a continué à partir de 1951

Utilisation par les français en Indochine (et ensuite en Algérie) et par les Américains en Corée (et ensuite au Vietnam).

 

Avant le napalm

Essence, phosphore blanc et thermite pendant la Première Guerre Mondiale

Les Zeppelins et les bombes Goldschmidt des allemands.

 

Le phosphore en 1943

Opération Gomorrhe: 2 714 avions anglais et américains et 8 650 tonnes de bombes larguées du 25 juillet au 3 août sur la ville allemande d'Hambourg ont créé un ouragan de feu soufflant jusqu'à 240 km/h.


 

Hiroshima et Nagasaki

Les champignons dits "atomiques"

Ces champignons existent aussi avec les bombes conventionnelles, c'est un phénomène normal pour toute explosion au sol d'une certaine puissance. On en voit plein sur YouTube.

lance à napalm montée sur un bateau, peut se monter aussi sur un avion

Les bombes dites "atomiques" sont censées avoir explosé en altitude mais ça c'est la légende, car qui dit champignon dit explosion au sol.

Et puis, même en admettant qu'il puisse tout de même se produire un champignon car l'explosion aurait été relativement proche du sol, il aurait dû de toutes façons y avoir un cratère, justement parce que l'explosion aurait été relativement proche du sol.

 

La ruse

Pour impressionner le reste du monde mais surtout Staline, les américains ont construit les deux plus énormes bombes incendiaires conventionnelles (napalm et phosphore blanc) qui puissent exister, avec ajout de matières radioactives pour accréditer le mythe de la nouvelle arme.

Ensuite, pour déclencher la tempête de feu, les deux autres avions ont fait pleuvoir le feu du ciel avec des LANCES À NAPALM: on ne va quand même pas croire qu'ils n'ont fait QUE prendre des photos et "recueillir des données scientifiques"!

La lance à napalm était le pinceau de feu de The Great Artiste, et pour Necessary Evil et Big Stink c'est pas la peine de vous faire un dessin...

photo prise après le bombardement d'Hiroshima

 

Les photos qui mettent la puce à l'oreille

Sur les photos on pourrait s'attendre à voir au centre de l'explosion un gros cratère vitrifié et tout autour des débris qui rayonneraient dans toutes les directions, et aussi à voir à l'intérieur d'un certain périmètre tous les bâtiments rasés sans aucune exception.

Au lieu de ça on a des clichés exactement semblables à ceux de Tokyo, Osaka, Yokohama et toutes les autres villes japonaises, avec aucun centre d'explosion visible, et les bâtiments en béton armé toujours debouts, comme le Dôme de Genbaku, la gare, et la banque (qui a même recommencé à fonctionner deux jours seulement après le bombardement!).

Vous remarquerez aussi que les ponts sont intacts...

Les bâtiments toujours debouts ne sont même pas à la périphérie comme le voudrait la logique: ils sont disséminés partout, y compris au centre.

Pourquoi certains bâtiments ont-ils résisté?

C'est parce que les bâtiments officiels étaient en BÉTON, contrairement aux maisons d'habitation qui étaient en BOIS.

Qu'est-ce que c'est donc que cette bombe atomique — enfin soi-disant atomique — qui n'est même pas capable de détruire les constructions en béton?

Est-ce que vous vous rendez compte? Ça veut dire que si on lâchait la bombe d'Hiroshima sur votre ville et bien TOUS LES BÂTIMENTS RESTERAIENT DEBOUT!

Photos (partie Ipartie II et partie III) pour comparer entre les bombardements incendiaires et les bombardements prétendument atomiques, et enfin comprendre qu'Hiroshima n'est pas une ville plus "martyre" que la soixantaine d'autres villes japonaises qui ont ELLES AUSSI été rasées en 1945.

 

Le scepticisme d'un inspecteur s'étant rendu sur place

Le Major Alexander Prokofieff de Seversky a déclaré que les effets des deux premières bombes atomiques ont été largement exagérés, et que si elles avaient été larguées sur New York ou Chicago, l’une de ces bombes n’aurait pas causé plus de dommages qu’un blockbuster de dix tonnes!

"J’avais entendu parler d’immeubles instantanément consumés par une chaleur sans précédent. Pourtant ici je voyais ces buildings structurellement intacts, et, qui plus est, à leur sommet se trouvaient des mâts de drapeaux intègres, des paratonnerres, des balustrades peintes, des panneaux de signalisation en cas de raids aériens et autres objets comparativement fragiles."

Son article complet dans le Reader's Digest (février 1946, pages 121 à 126): partie I et partie II.

 

Les japonais pas impressionnés

Le 13 août 1945, le général Anami Korechika, le ministre japonais de la Guerre, a déclaré que les bombes atomiques n'étaient pas pires que les bombes incendiaires qui ravageaient le pays depuis des semaines.

Yoshio Nishina de l'institut RIKEN avait commencé les recherches sur la bombe atomique dès 1940... il y avait un réacteur nucléaire à Hŭngam en Corée du Nord et les japonais savaient donc forcément que l'uranium n'est pas un explosif ;-)

Et oui, la fission produit un flash bleu, de la chaleur et de la radioactivité mais aucune augmentation de volume!

Les allemands avaient lancé l'Uranprojekt (Projet Uranium) en 1939 après que Otto Hahn et Fritz Strassman eurent réalisé la première fission nucléaire en 1938: ils avaient eux aussi compris que les recherches ne pouvaient déboucher tout au plus que sur une bombe radiologique, certes très polluante mais bien incapable de raser une ville... ( ...,...,... ) suite sur le site origine

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..................................................  http://reseauinternational.net/le-dg-de-tata-motors-se-suicide-juste-avant-la-sortie-de-sa-voiture-a-air/
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Elle devait sortir fin 2013, elle arrive début 2014. Mais ne rêvez pas, certains pays ont déjà prévu de taxer l’air comme la Grande-Bretagne ou encore l’Australie. Pour info, lire plus bas, le PDG est mort il y a trois jours, il serait suicidé !

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Une preuve supplémentaire – si besoin en était – que les trusts pétroliers et le gouvernement nous prennent pour des cons !

Sortie imminente des ateliers de  en Inde !

Il s’agit d’un moteur automobile qui fonctionne avec de l’air. Seulement l’air qui nous entoure. Tata Motors en Inde a prévu que la pourrait sillonner les rues indiennes courant 2014. La  comprimé, développée par l’ex-ingénieur de Formule 1 Guy Nègre de MDI basée au Luxembourg, utilise l’air comprimé pour pousser les pistons de son moteur et faire avancer la voiture.

La voiture à air comprimé, appelée «» pourrait coûter autour de 365757 roupies en Inde soit 8177 $ c’est à dire 5.225 €. La qui est un simple véhicule urbain léger, avec un châssis tubulaire, un corps en fibre de verre qui est collé pas soudé et alimenté par l’air comprimé. Un microprocesseur est utilisé pour contrôler toutes les fonctions électriques de la voiture. Un petit émetteur radio envoie des instructions à l’éclairage, clignotants et tous les autres appareils électriques sur la voiture. Qui ne sont pas nombreux.

La température de l’air pur expulsé par le tuyau d’échappement se situe entre 0 – 15 degrés en dessous de zéro, ce qui le rend approprié pour une utilisation pour le système de climatisation intérieur sans avoir besoin de gaz ou de perte de puissance. Il n’y a pas de clé, juste une carte d’accès qui peut être lue par la voiture depuis votre poche. Selon les concepteurs, il en coûte moins de 50 roupies (1€ = 69 roupies) par 100 km, c’est à peu près un dixième du coût d’une voiture fonctionnant à l’essence. Son kilométrage est d’environ le double de celui de la voiture électrique la plus avancée, un facteur qui en fait un choix idéal pour les automobilistes urbains. La voiture a une vitesse de pointe de 105 km/heure (c’est parfait puisqu’il ne faut pas dépasser le 90 voire le 70 Km/h et 50 en ville) ou 60 mph et aurait une autonomie d’environ 300 km ou 185 miles. Le remplissage de la voiture aura lieu dans les stations service adaptées avec des compresseurs d’air spéciaux. Remplir ne vous prendra que deux à trois minutes et coûtera environ 100 roupies (1€= 69 roupies) et la voiture pourra faire encore 300 kilomètres. Cette voiture peut également être remplie à la maison Il faudra alors 3 à 4 heures pour remplir le réservoir, mais cela peut se faire pendant que vous dormez. Le réservoir se recharge sur une simple prise électrique en 4 h pour un coût de 1,50 € et permet une autonomie de 150 km.

TATA MOTORS se penche actuellement sur une pompe à air comprimé, ce qui permettrait de faire un plein du réservoir en 3 minutes chrono pour un coût d’environ 2,50 €. Parce qu’il n’y a pas de moteur à combustion, le changement d’huile (1 litre d’huile végétale) n’est nécessaire que tous les 50.000 km ou 30.000 miles. Grâce à sa simplicité, il y a très peu d’entretien à faire sur cette voiture.

Cette voiture à air semble presque trop belle pour être vraie.

Les groupes de pression et les hommes de pouvoir auront-ils encore le dernier mot ? Sans compter que nous respirerions « enfin » du bon air dans les villes ! Qu’en pense notre ministre improductif du redressement productif ? Que feront les compagnies pétrolières pour l’arrêter ? Les pouvoirs publics trouveront bien une parade pour ne pas homologuer ce véhicule en Europe et en Amérique du nord, et comme ça le tour sera joué ! Comme il l’est dit tout en haut, taxer l’air semble une jolie parade. Les dirigeants sont sans scrupule, la taxe, c’est l’existance… chez ces gens-là…

Autre parade, un tremblement de terre provoqué par HAARP comme au Japon où le séisme de mars 2011 a balayé le site japonais de construction automobile de voitures à eau qui se trouvait alors non loin de Fukushima et dont la mise sur le marché était là aussi imminente.

Mais pour commencer, il faut assassiné le PDG de Tata Motors, ce qui est fait. ( ..., suite sur site, ;... ... ) -

Sachez que la voiture à air comprimé arrive en France . Elle fut exposé en vedette à la foire de Marseille 2015 où je l'ai vu ... . Les concepteurs ne cachent pas des années de recherche difficiles au cours desquelles ils ne rencontrèrent ni participation financière des collectivités ni subventions de personne, malgré une pseudo volonté d'orientation écologiqe, pour un projet qui mérite l'attention de tous tant il semble prometteur .... Etonnant non? 

.............. Et si l'on parlait d'energie renouvelable ou  perpetuelle ?? Moi je ne suis qu'un amateur mais il existe une actualité troublante et des faits de société qui appelle à information ! Notamment celle d'un certain Stanley Meyer ! ...

.................................. A voir : .... sur le site origine : ....  http://fr.espacenet.com/searchResults?locale=fr_FR&DB=fr.espacenet.com&ST=advanced&IN=MEYER+STANLEY+A

......................................................................................  http://www.energie-sante.net/pe/?p=259&cp=all
................................. Des sources d'énergie alternatives existent et méritent un vaste programme de recherche et  une vase campagne d'information, réflexion auprés des masses populaires .

Ces pages peuvent contenir du vrai et un peu d'exagération mais elles ont le mérite de montrer des alternatives vers lesquelles il faut se diriger massivement par des recherches et des prix concours faisant appel au génie citoyen.

................................. Cela n'est pas fait ... on se demande pourquoi ?

Un physicien en colère parle d’énergie libre

Le savoir et la technologie comme base d’une civilisation contre la puissance des lobbys sur la recherche scientifique, voilà ce qu’il faut chercher ; ouvrons la boîte de Pandore, et mettons un terme à l’hégémonie du nucléaire, du pétrole et de toutes les autres ressources fossiles pour échapper à leurs conséquences dévastatrices sur notre environnement, notre TERRE.
énergie libre
Puisque quelques amis me l’ont si gentiment suggéré, au nom de la liberté d’expression, de mon mépris des Grenelle de l’environnement, de mon dégoût du nouveau cinéma – taxe carbone et MOX de Faux-cul Shima - et pour le bien être de tous, aujourd’hui, c’est l’heure du grand lavage de mains et de cerveau ! L’unique vérité est l’art de voir. Voyez.

Mon parcours
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Je fus chercheur et docteur en physique au THÉÂTRE de l’enseignement occidental, ce que je sais dépasse tout ce qu’on vous a appris et même tout ce qu’on vous a caché. C’est mon libre arbitre et ma recherche de la connaissance qui me l’ont révélé, à jamais merci à l’esprit philosophique français et à la culture des philosophes des lumières que j’ai adopté au cours de ma jeunesse d’expatrié.
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énergie libreCe que je veux vous donner dans cet exposé, c’est une réalité simplifiée des propriétés cachées de cet univers, de sa compréhension viendra la fin de tous les problèmes de ce monde. Et viendra la motivation absolue de changer ce monde, avec un argumentaire solide et une vision future prometteuse qui n’existe plus dans aucun courant politique actuel petit ou grand.
énergie libre
Il s’agit des méthodes pour produire de l’énergie notamment sous forme électrique et quasi gratuitement en « consommant le vide de l’univers » et quelques technologies d’armement se basant sur les propriétés réelles du vide de l’univers. Et oui le vide n’est pas vide, c’est un océan d’énergie invisible dans une dimension (sous espace) que nous ne percevons pas par nos sens et le commun de notre technologie.
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Vous pensez peut-être que le pétrole et le nucléaire sont les seules sources d’énergies qui existent, que les armes de votre armée sont les meilleures ?
Vous vous trompez tous, mais vous avez été trompés depuis au moins un siècle par des lobbys surpuissants, maléfiques, lesquels dirigent réellement ce monde en sélectionnant leurs dociles marionnettes les représentants (Bush, Obama, Sarkozy, Ben Laden, Merkel, …). 

Nikola Tesla était trop en avance…
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Lesquels pour exemple, au début du siècle dernier ont répondu à Nikola Tesla au sujet de son idée de générer de l’énergie électrique gratuite produite en puisant directement dans le vide énergétique inépuisable de l’univers, aussi rendant cette énergie accessible en tout point du monde sans fil : « Mais, M. Tesla où allons-nous placer le compteur ? », le principal actionnaire des projets de Tesla se nommait déjà JP Morgan, lequel lui a rapidement coupé tout crédit, on comprendra cela pour continuer à exploiter les ressources fossiles et en tirer le maximum de profit entre amis. [1]
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énergie libreTenez maintenant dans votre esprit ces simples questions : de quoi dépend une civilisation ? Qu’est ce qui en fait sa puissance, sa liberté et son indépendance ? 
Sa culture, sa langue, ses hommes politiques, son histoire, les infections mentales qui servent de religion, … ! C’est beau, c’est du folklore, presque une pure perte de temps, un égarement nostalgique sans fin. Au fond nous partageons tous le même ADN, nous avons tous besoin de manger, et tous besoins d’énergie pour fabriquer ce dont nous avons besoin, faire grandir notre civilisation et notre bien être, nous simplifier l’existence et cela bien plus que d’une histoire ou encore une religion et une culture !
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Alors une civilisation dépend peut-être de son armée, et bien non, mais de la technologie et la connaissance utilisée par cette civilisation et son autonomie énergétique, donc des ressources pour atteindre cette autonomie, la clef d’une civilisation c’est son énergie et rien d’autre.

L’Énergie du vide
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énergie libreEt si demain, une ressource nouvelle devait être le vide de l’univers, alors toute civilisation qui l’utiliserait deviendrait de facto indépendante de toutes les autres ressources dont notamment le nucléaire et le fossile et indépendante de tous les lobbys contrôlant ces dites ressources.
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Que pensez-vous de 1 million de soldats rendus malades par une onde ! Ou morts ! Et bien ils n’auraient servi à rien ! Et tout le matériel dont ils disposaient avec ! Qui l’emporte ? Celui qui a le plus de connaissances même aux détriments d’une armée réduite, à l’extrême comme le disait Bonaparte « l’esprit l’emporte toujours sur l’épée », aujourd’hui c’est plus vrai que tout autre chose.
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HAARP, le soit disant centre d’étude et de recherche atmosphérique américain situé en Alaska, il s’agit d’une arme en mesure de détruire toute forme de vie en quasi-tout point du monde sur une zone dépendant de l’énergie disponible pour modifier les propriétés du vide de l’univers sur cette même zone et rendant ainsi ce même vide impropre pour toute forme de vie qui baignerait dedans ! Et bien d’autres phénomènes dont : tremblements de terre, catastrophes climatiques, rendre inopérationnel tout équipement électronique, mur de plasma bouclier antimissile de telle sorte que le missile serait détruit durant son trajet immédiatement après avoir été détecté, et peut être même pour HAARP le dôme électromagnétique (à la façon Stargate, série dans laquelle l’énergie provient du vide) résistant aux explosions nucléaires et faisant écran à tous types de rayonnements y compris radioactifs et électromagnétiques …
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énergie libreEt les armes atomiques, alors un cinéma de plus, il serait si facile de s’en protéger et si facile de châtier à distance n’importe quelle nation avec une arme électromagnétique.
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Ces technologies ainsi que les sources d’énergies autonomes puisant directement dans le vide de l’univers pour les faire fonctionner, depuis des décennies des nations les possèdent, de sources sûres les Russes à un stade pleinement opérationnel (Kroutchev n’a-t-il pas laissé entendre que l’URSS possédait des super-armes ?), les Américains, et quelques autres à un stade plus ou moins avancé, bouche cousue avec les OVNI humains ce sont les secrets militaires les mieux gardés au monde.
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C’est Nikola Tesla qui a découvert expérimentalement, imaginé et développé le concept de l’arme électromagnétique ou rayon de la mort, il en a donné le principe de mise en œuvre et les explications nécessaires à quelques nations entre les deux guerres mondiales.
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Le très éclairé docteur en physique et Colonel Tom Bearden de l’armée US en parle, en particulier au sujet des armes dites « secrètes » et des sources d’énergies alternatives, je vous conseille fortement de lire son site internet en anglais : www.cheniere.org
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Vous avez entendu parler des ovnis, et bien sachez qu’au moins une partie de ceux-ci sont humains et sont de simples applications de l’utilisation et de la manipulation de l’énergie du vide qui est la seule énergie capable de produire les phénomènes propres à un OVNI (anti-gravité et accélération exponentielle).
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Je vous suggère simplement de regarder ce brevet rédigé dans la langue de Molière sur le site de l’INPI (Institut Nationale de la Propriété Intellectuelle) www.espacenet.com.
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Bien sûr tous les scientifiques de la pièce de THÉÂTRE, vous diront que tout cela est strictement impossible. Que ce n’est que du papier… de la théorie en dehors de la réalité, de la science-fiction… y compris pour les armes électromagnétiques et les méthodes de productions d’énergie puisant dans le vide énergétique de l’univers, alors continuons un peu !
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Maintenant, reconsidérez donc bien le cinéma qui est fait au sujet du programme nucléaire de l’Iran et à propos du pétrole et du contrôle des ressources fossiles partout dans le monde ! Son but, c’est déstabiliser l’ordre politique mondial (de toute façon déjà soumis et pourri par tous types de lobbies économiques, politiques, voir même spirituels) dans le but d’assurer l’hégémonie des USA et pays vassaux ainsi que le modèle maléfique véhiculé par ceux-ci en le sauvant et le justifiant presque toujours par une guerre supplémentaire, bien sûr sous de spécieux prétextes acceptés comme sérieux par l’opinion publique manipulée (au fond il n’y avait pas d’arme de destruction massive en Irak, et Ben Laden n’est rien d’autre qu’une marionnette agent de la CIA, le 11 septembre un coup monté [2] ).
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énergie libreEt pourquoi ? Car qui contrôle l’énergie d’une civilisation contrôlent cette civilisation. En l’occurrence, il est facile de contrôler le pétrole et le nucléaire puisque tous les deux dépendent directement de gisements localisés dans des pays ou des zones d’influences de superpuissance ou groupements de pays se comportant comme tel, donc qui contrôle les dits pays politiquement ou économiquement en dispose.
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À l’opposé de cela, il devient impossible de contrôler des pays ou une civilisation qui disposeraient de sources d’énergie infinies émanant directement d’une nouvelle ressource incommensurable et disponible en tout point de la Terre ou de l’univers, ressource qui existe depuis au moins l’apparition de l’univers, ressources qui sont simplement l’application des lois réelles de l’univers à la science et à l’ingénierie, lois découvertes mais masquées et sempiternellement jamais enseignées aux détriments du bien être de toute l’humanité pour que se perpétue toujours la toute puissance de quelques lobbies qui finalement se partagent et contrôlent ce monde (il se dit que les 100 familles les plus riches de la Terre possèdent 80 % de ses ressources).


L’Énergie libre existe !
énergie libre
Allons, avec de l’eau du robinet et voir même votre pisse, il est possible de faire des milliers de km avec tous les moteurs actuels à combustibles fossiles en acceptant quelques modifications sur le système de carburation. Malheureusement en anglais, regardez les brevets de Stanley Meyer sur le site de l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle).

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............................. Moteur à eau ??

............................. A voir sur le site les travaux généraux sur la question .... http://www.rsc.org/chemistryworld/Issues/2006/March/HydrogenOnBoard.asp

............................. Petite illustration .....
....................................................  http://capitaineenzo.over-blog.com/ces-inventions-qui-d%C3%A9rangent
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Ces inventions qui dérangent

2 Septembre 2013 , Rédigé par Capitaine EnzoPublié dans #Infos cachées

Ces inventions qui dérangent

Au début des années 80, j’avais eu l’envie d’acheter une ferme à retaper dans une petite vallée des Alpes du sud, proche de Barcelonnette. Le fait qu’elle soit un peu à l’écart et l’ancienneté des batiments m’avaient conquis. Le batiment d’habitation était proche d’un torrent, ce qui me permettait d’avoir l’eau courante toute l’année et l’électricité que je pouvais produire grâce à l’installation d’un générateur fonctionnant grâce à la force de l’eau. Finalement, l’affaire est tombée à l’eau car je découvris à l’époque ce qu’était le monopole d’EDF. En effet, pour électrifier cette ferme, j’avais deux solutions, faire installer une ligne électrique qui me coûtait 150.000 francs, ou pour le même prix une mini centrale qui m’aurait procuré le courant gratuit, enfin c’est ce que je croyais. Pour en arriver là, il me fallait obtenir l’accord d’EDF. L’entreprise me fournit donc un projet de contrat qui m’autorisait à installer ma centrale avec la mise en place d’un compteur. Ce compteur leur servait à me facturer ma consommation (au tarif normal), bon prince, EDF me rachetait l’électricité que je consommais au quart de leur tarif. Dans cette affaire, j’étais le dindon.

C’est à partir de ce moment là que je suis devenu réfractaire à tous monopoles d’état. Dès que cela a été possible, je suis passé à la concurrence. C’est une particularité bien française, chez nous l’état est le plus gros commerçant et il s’arrange toujours pour être seul sur le marché (nationalisation des chemins de fer privés en 1937, du gaz, de l’électricité, du transport aérien, de la Banque de France, de 4 grandes banques, de 11 compagnies d’assurance, la télévision et la radio en 1945... et j’en passe !), même si l’europe essaye de changer les choses. Pour l’électricité, le train, le métro, l’essence ou l’autoroute, il n’y a pas d’autres choix que de payer le prix imposé faute de concurrence. En France, il faut éviter de chambouler l’ordre des choses. Si vous êtes un inventeur attention ! . Si vous avez créé des ciseaux spéciaux pour couper les poils du nez, pas de problème, mais surtout ne vous attaquez aux trusts ou même à l’état car au final vous n’aurez jamais le dernier mot (refus d’homologation, texte de loi interdisant votre produit ou autres tracasseries). Voici le cas de quelques inventions qui dérangent.

Le moteur à eau existe

le moteur à eau n’est pas un canular, comme le laissent entendre certains médias bien pensants. Malheureusement pour lui, il y a beaucoup d’intérets financiers en jeu et cela fait 40 ans que les politiques, aidés par les lobbies du pétrole, ont décidé de l’étouffer et de faire passer leurs inventeurs pour des gogols.

Au début des années 2000, Fabien Lecler avait convoqué la presse pour montrer son invention, un moteur fonctionnant avec de l’hydrogène fabriqué chimiquement à partir d’eau (voir photo). C’est ce que l’on appelle communément un « moteur à eau ». Il nous a fait une démonstration avec un groupe électrogène portable dont le réservoir d’essence avait été retiré et il y avait à coté un bac transparent permettant de fabriquer l’hydrogène avec de l’eau, de la poudre d’aluminium et de la soude caustique (hydroxyde de sodium). Fabien Lecler n’est qu’un inventeur et on était encore loin de l’industrialisation d’une voiture avec moteur à eau mais le système fonctionnait parfaitement. Fabien Lecler nous a alors expliqué que le système « dit sans réservoir d’hydrogène » pouvait avoir de nombreuses applications (Voitures , motos, centrales électriques, trains, bateaux, tracteurs agricoles, chauffage des maisons, groupes électrogènes, etc...). Ce système allait à l’encontre des moteurs à hydrogène ou à pile à combustible (avec réservoirs... d’hydrogène) que les constructeurs s’acharnent à créer. Ces derniers savent bien que s’ils remplacent le carburant par de l’eau, les services de l’état bloqueront l’homologation de leurs véhicules. Effectivement le système de Fabien Lecler ne nécessite pas la création d'un réseau de transport et de distribution de l'hydrogène (stations-services) et rend inutile la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Si un jour le pétrole vient à disparaitre, les politiques feront vite le choix entre nous laisser rouler à l’eau ou bien que nous conduisions des bombes roulantes. Que voulez-vous, on ne dit pas adieu comme ça à une rentrée fiscale de 32 milliards d’euros par an. Et puis Total tient à son fonds de commerce. ( ..... suite sur le site .... )

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........................................ http://www.la-grande-revelation.com/l-energie-libre-de-nikola-tesla-a1772220
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’ENERGIE LIBRE DE TESLA EXPROPRIEE PAR LES MILITAIRES

Je resterai bref sur l’énorme scandale écœurant qu’a provoqué l’œuvre de Nikola Tesla parce qu’il suffit d’aller sur Internet pour connaître toute cette sombre histoire. Nikola Tesla fut un ingénieur de génie, né en 1856 en Croatie. Il a fait une formidable carrière. Ingénieur chef chez Edison, il a inventé ensuite la radio chez Marconi, puis la technique du radar et le rayon laser. Le problème est que ses brevets les plus secrets ont été mis au service du complexe militaro-politique américain. Ils ont servi en particulier à la réalisation actuelle d’un système ultrasecret et effrayant, le système HAARP, autrement appelé « bouclier anti-missiles ». (voir chapitre 11-4 Le très sombre complexe international politico-militaire). Ce système a été mis au point avec des budgets astronomiques secrets par la défense des USA contre un ennemi potentiel, lanceur de missiles provenant de la stratosphère. Donc on pourrait dire un bouclier pour se protéger d’un ennemi qui n’existe pas officiellement. Personne ne s’en inquiète !

 

Le grand ingénieur qui s’est fait volé tous ses brevets 
A l’origine, avant HAARP, l’un des premiers brevets de Nikola Tesla s’appelait Energie gratuite ou libre. Sa découverte provenait de sa constatation basique que l’espace présent entre les atomes de matière n’est pas vide mais rempli d’énergie. Selon Tesla le vide absolu naturel n’existe jamais. La concentration d’énergie entre les atomes de la matière est extrêmement élevée, de l’ordre de 5000 kw /heure par cm3 ; elle est par contre difficilement perceptible et pour la mettre à jour, il faut la faire traverser par des champs électromagnétiques très élevés. Nikola Tesla prétendait que cette énergie naturelle s’appelait traditionnellement ‘‘ Akasha». Elle était connue des Anciens qui l’utilisaient. Il en avait fait la preuve expérimentale dans ses laboratoires. Il réussit même à faire des générateurs fonctionnant selon ce principe et il réussit à faire ainsi fonctionner des moteurs automobiles mais aussi à provoquer des vibrations terrestres comparables à des séismes et des vibrations pouvant provoquer des tempêtes modifiant le climat. Pour transmettre l’énergie, il inventa un système qui dispensait de l’utilisation de câbles et de lignes à haute tension. Il maîtrisait le transfert d’énergie à distance sans perte de puissance, contrairement à l’utilisation des réseaux filaires. Il utilisa donc l’Akasha à des fins industrielles. En conséquence, d’après lui, il était impossible de manquer d’énergie. Il suffisait de savoir exploiter l’énergie cosmique universelle contenue dans l’Akasha. Pour faire une comparaison, selon lui, c’est comme si quelqu’un se trouvant assis au fond d’une piscine une tasse à la main, se serait demandé comment la remplir d’eau.

La physique officielle tourne l’œuvre de Tesla en ridicule. 
Plus grave encore, il n’est pas surprenant que les monopoles industriels de l’énergie aient acheté pour une misère de dollars tous ses brevets et les aient mis au secret le plus absolu. Secret très relatif puisque secrètement aussi des laboratoires militaires américains et russes ont étudié le travail de Tesla de manière intensive depuis les années 50 pour développer des armes sophistiquées dont le système HAARP (voir chapitre 11-4 Le très sombre complexe international politico-militaire). Vous découvrirez plus loin, dans ce livre, la capacité militaire qu’ont acquise les grandes puissances avec une telle arme qui remise la bombe atomique au musée. En parlant à certains qui travaillaient dans l’industrie militaire, j’ai eu la surprise de voir qu’ils considéraient HAARP avec un certain intérêt positif. Selon leur logique, plus certaines puissances avaient un armement fatal, plus la guerre serait évitée et la paix maintenue. La paix sous haute tension, est-ce vraiment la paix ? C’était la logique des Romains « Qui veut la paix, prépare la guerre ». Mais les Romains considéraient aussi que tous ceux qui n’étaient pas de leur civilisation étaient des Barbares. Donc j’étais étonné que certains proches des milieux militaires puissent voir HAARP favorablement. Vous aurez plus d’infos au chapitre 11-4. De leur côté ils trouvaient déplacé que quelqu’un qui n’était pas du tout du milieu puisse chercher des informations qui ne concernaient pas le grand public.

L’histoire de l’énergie gratuite ou libre
Avant la 2ème guerre mondiale, la compagnie viennoise Kertl construisait les turbines à vortex électromagnétique de l’ingénieur Victor SCHAUDERGER. Il fut, avec l’américain Nikola Tesla, le premier à construire une turbine produisant de l’énergie gratuite. En 1941 les ingénieurs : Von Neumann, Edward Cameron, Alhed Bielek, construisirent un complexe souterrain caché qui était situé prés de San Francisco. Il y avait là une machine à fabriquer de l’énergie gratuite et qui était opérationnelle. Elle produisait une puissance de 3,15 Mégawatts. En 1942 cette expérience fut interdite pour cause de non-conformité à la législation. La machine fut détruite. Les autorités américaines déclarèrent officiellement que la seule source d’énergie du futur serait nucléaire. En 1950, l’ingénieur John R. Searl, employé par la compagnie Midland Electricity Board, a mis au point un générateur selon le principe du vortex électromagnétique. Une fois que la machine atteignait un seuil de potentiel, la quantité d’énergie produite dépassait considérablement l’énergie consommée. D’autres ingénieurs tels Michael Faraday, Bruce De Palma, Adam Trombly arrivèrent tous aux mêmes résultats très favorables avec d’autres systèmes du même type. En 1985 le docteur Hastings, physicien en chef de la compagnie Sperry Univac Corporation, fit une communication scientifique disant que le 19 Septembre 1985 il avait testé l’appareil mis au point par l’ingénieur Joseph Newman. Son rendement était phénoménal. Il a été mesuré jusqu’à 1400% de l’énergie consommée. Le 21 Mars 1986 cette information parut dans le journal : << The Guardian>>. En 1987 ce générateur fut installé à la place du moteur à essence d’un véhicule de course .Le pilote enregistra une surpuissance très avantageuse. Un peu auparavant en 1980, le docteur bien connu Wilhelm Reich, émigré aux USA, fut arrêté pour avoir développé sans licence sa machine dite << à énergie libre >>. Il a pu cependant continuer ses essais en prison et sous la protection bienveillante de la CIA. En Juin 1992, l’ingénieur Jurgen Sievers député et directeur de la compagnie allemande Becocraft est arrêté aussi. Sa société est dissoute pour avoir commercialisé sans licence une autre machine dite << à énergie gratuite >>. Tous les ingénieurs cités ici ont vu leur carrière brisée pour ne pas avoir respecté le dictat des autorités dirigeant la science internationale. Bien loin de servir l’humanité, ces autorités garantissent la suprématie des multinationales industrielles. Ces dernières font et défont les gouvernements, tout en polluant dangereusement la planète. Elles procèdent en interne à des recherches secrètes et privilégient les énergies dont le rendement financier est le plus élevé. Elles interdisent les recherches sur l’énergie gratuite. Elles tyrannisent les chercheurs qui se hasarderaient à le faire. Elles influencent les facultés à cacher la vérité sur ce type d’énergie naturelle et libre. Si celle-ci était mondialement reconnue ce serait la ruine des grandes familles des actionnaires de l’industrie du pétrole comme du nucléaire. Et pourtant le développement de cette énergie serait la solution parfaite à une grande partie des problèmes énergétiques dont souffre aujourd’hui notre monde ! ( ...., fin extrait ... )

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....................................... Video a voir !!! sur les énergies libres  ou perpétuelles - Pourquoi les brevets sont-ils dissimulés ?

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https://www.youtube.com/watch?v=N8MIqMmojbQ

https://www.youtube.com/watch?v=g6lLtWO2MGs

https://www.youtube.com/watch?v=GDImaah7pLY

https://www.youtube.com/watch?v=rG7tXle5PwA

https://www.youtube.com/watch?v=1EETOr2PMoc

https://www.youtube.com/watch?v=nCm4X7g6gq0

https://www.youtube.com/watch?v=Vj8gNti6ZnY

https://www.youtube.com/watch?v=TuV24Ccthn4

https://www.youtube.com/watch?v=cyO78IkkUj0

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Résultat de recherche d'images pour "caricature du mensonge"

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....................... a voir sur le sujet de Tesla : ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola_Tesla#L.27.C3.A9nergie_libre

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....................... http://frenzy.chez.com/Tesla.htm#.ViyHWPl5MnY

........................ ( extrait )

Entre 1896 et 1898, il publia une théorie toujours valable sur la radioactivité et l'énergie rayonnante. Au cours de ces années, il mit au point des tubes à vide à potentiel élevé (les ancêtres des lampes fluorescentes que le monde entier utilise aujourd'hui). Il mena de pair cette étude avec celle de la transmission d'énergie sans fil : la radio. Une expérience lui montra que l'électricité, lorsqu'elle est soumise à de hautes fréquences, a tendance à s'écouler plus facilement à travers le gaz plutôt que par le métal, sous certaines conditions. Ces conditions correspondent à celle de l'atmosphère à une altitude élevée. A contrario, la basse atmosphère se comporte comme un parfait isolant. Vers 1898, il construisit des transformateurs à hautes fréquences capables de produire des forces électromotrices de plusieurs millions de volts. C'est alors qu'il s'aperçut que les courants produits par ces bobines étaient conduits librement, même dans l'atmosphère.

Il ne voit alors plus de limite de quantité et de distance dans la transmission d'énergie électrique par le biais de l'atmosphère. Il va jusqu'à supposer à la suite d'une expérience qui fut les prémisses de la transmission par micro-ondes, qu'à plus grande échelle, ce transfert aérien d'énergie pourrait provoquer une illumination de l'atmosphère, à l'image de nos lampes fluorescentes. De plus, grâce aux réactions chimiques que provoquent ces émissions, on pourrait extraire de l'azote de l'air et fabriquer un engrais rentable.

En 1899, il présenta à la marine américaine un sous-marin électrique à commande radio. Il publia la même année des documents expliquant sa découverte de la résonnance terrestre et de la loi de la propagation de courants conducteurs à travers le globe.

Au cours de l'été de 1899, Tesla construisit et essaya l'un des dispositifs les plus incroyables que l'humanité ait vu. Tesla avait choisi les montagnes Rocheuses à cause de leurs fréquents orages électriques. L'idée de Tesla était de se brancher sur les nuages très chargés à partir de la terre. Il avait déjà établi que les éclairs de ces orages semblaient se décharger selon une forme d'onde stationnaire particulière qui encerclait la planète entière. Tesla avait convaincu le Colonel John Jacob Astor (du renommé Waldorf Astoria) de jouer 30 000$ sur son essai d'été. 
 

Nikola Tesla dans sa station expérimentale de Colorado Springs
Nikola Tesla dans sa station expérimentale de Colorado Springs
 

La société des produits déshydratés Simpson and Crawford fournit 10 000$ pour le projet et M. Leonard E. Curtis propriétaire de la Colorado Spring Electric Company, fournit le terrain et l'utilisation de l'une de ses centrales de la Colorado Springs. Il s'installa sur un terrain situé à l'est de Colorado Springs, à proximité du montPike, à une altitude de 1800 mètres.

Plasma
 

Il y fit construire une station expérimentale surplombée d'un mât métallique de 37 mètres à l'extrémité du quel figure une boule de cuivre de 90 centimètres. Il équipe sa station d'un puissant émetteur amplificateur. Quand il le met en marche, les paratonnerres situés dans un rayon de 30 kilomètres sont continuellement reliés par des éclairs.
 

  En se basant sur la théorie des oscillations mécaniques et de la résonance, on sait que lorsque la fréquence de la force excitante est égale à la fréquence propre du système, l’amplitude du mouvement de l’oscillateur est maximale, ce maximum étant d’autant plus aigu que l’amortissement est faible. Tesla applique ce principe au flux d'électricité produit par son oscillateur géant. Celui-ci se propage dans le système Terre-ionosphère, d'abord en cercles de plus en plus grands, puis en cercles plus petits mais avec une intensité croissante, et convergente en un point du globe directement opposé à Colorado Springs, dans l'océan indien. Un "Pôle Sud" électrique se crée avec une onde stationnaire proportionnelle à l'émission du "Pôle Nord" du Colorado. La théorie voudrait que l'intensité augmente suivant les flux et les reflux de l'onde. Mais comme la Terre n'est pas un circuit résonnant parfait, les déperditions font qu'une énergie stabilisée est récupérable à n'importe quel point du globe, et ceci par un simple récepteur radio adapté.
 

  Sur le "Electrical World and Engineer" du 5 mai 1904, Tesla déclarait, au sujet de son essai réussi du 3 juillet 1899 : "J'ai le premier obtenu la première preuve expérimentale décisive d'une vérité pour le plus grand avancement de l'humanité. (...) Des arcs gros, longs et persistants (éclairs) se formaient presque à intervalles réguliers... aucun doute là-dessus, nous étions en train d'observer des ondes stationnaires. (...) L'énorme signification de ce fait dans la transmission d'énergie par mon système était déjà devenue très claire pour moi [...]."
 

Tesla avait découvert un système qui permettait de transmettre des quantités presque illimitées d'énergie électrique n'importe où sur terre avec des pertes négligeables. ( ....., .... )

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Résultat de recherche d'images pour "caricature du mensonge"

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Le moteur à énergie perpétuelle ? Une fiction ou une réalité .... nous cache t-on quelque chose ?

........................................ A voir directement sur le site pour entendre l'explication sur le véto portant sur cette idée en Europe ....

.... https://www.youtube.com/watch?v=cyO78IkkUj0

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.........................................  http://www.wikistrike.com/article-le-moteur-minato-une-revolution-en-marche-qui-va-changer-le-monde-92162343.html

Le moteur Minato : une révolution en marche qui va changer le monde

Publié par wikistrike.com sur 12 Décembre 2011, 13:44pm

Catégories : #Culture - médias - Livres - expos - rencontres

 

Le moteur Minato : une révolution en marche qui va changer le monde

 

Minato_japaninc.jpg

 

Ce moteur n’a pas besoin de pétrole. On tue les inventeurs de moteurs à énergie libre. Kuhai Minato est l’un deux. Il n’a pas eu de problèmes au Japon car le Japon est le seul pays au monde à protéger l’énergie libre en attendant un monde meilleur, libéré de la domination de cartels bancaires privés et de firmes internationales douteux. Découvrez son histoire et celle de son moteur. Vous vous souviendrez de WikiStrike.

 

  '' Je ne fais pas ça pour l'argent '' dit Minato, mais je souhaite apporter une contribution à la société, aider les fabricants des bas quartiers d'ici et d'ailleurs. Je souhaite inverser les tendances causées par les grandes multinationales. Il y a de la place pour les entreprises. Mais comme nous l'avons appris avec l'industrie pétrolière, l'énergie est un domaine où une invention qui fait une percée telle que celle-ci ne peut pas être confiée à de grosses sociétés.''

 minato_air.jpg

Des investisseurs arrivent, la société commence à recevoir des fonds. Les banques ne considèrent plus M. Minato comme un excentrique. Le jour de la visite de John Dodd, un banquier d'Osaka a annoncé sa participation à hauteur de 100 millions. 

La société de Minato préfère que la commercialisation soit lancée au Japon, car Minato n'a pas eu de bonnes expériences avec les USA et la Chine, et il pense ainsi s'assurer que les choses seront bien faites, grâce à de petites sociétés munies d'un excellent savoir faire.

Déjà des ventilateurs et climatiseurs de voiture sont en fabrication. 40.000 appareils ont déjà été vendus. On imagine mal qu'un japonais achète un appareil qui n'est pas valable. Les applications prévues concernent par exemple les appareils domestiques, les ordinateurs, les téléphones (un micro générateur est en cours de fabrication)...et même les véhicules.

 

L'étonnant Moteur de Minato

 

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diable rouge: Devil Woman

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..............................................................................................................    Les citoyens se demandent souvent comment peuvent se construire les scandales politico-financiers dont nous lisons les traces scandaleuses dans les journaux publics ? Comment se peut-il que de telles malversations puissent se produire dans le cadre de notre système institutionnel ... protégé par le dogme de la séparation des pouvoirs et le nombre croissant des organes de supervision censés garantir le bon déroulement des procédures ? ... Je pense avoir ici un début de réponse prouvant plus ou moins que, quel que soit le parti politique en place ou le régime politique assuré par une pyramide de pouvoir, seuls les citoyens lambdas ( les administrés ) en contact direct avec l'institution considérée sont en mesure d'assurer un contre pouvoir efficace ... Je vous laisse quelques réfrences afin de mieux comprendre les tenants du sujets.

Il peut sembler évident que pour un nombre fini et limité de cadre supérieur, la frontière entre les différents corps de la société, théoriquement étanche, soit en fait assez perméable; ....leur permettant de se soutenir mutuellement ou de fleurter au delà des régles protectrices ......

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.......................... A lire sur le site directement .... Les coulisses de la triche économique - De philippe Broda -

..........................  https://books.google.fr/books?id=NyONynzusoAC&pg=PA161&lpg=PA161&dq=loi+et+scandales+sur+le+pantouflage&source=bl&ots=KiPmnQSqex&sig=avuA2wyvpfcqWrcO5fvurfL5O_A&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwimq-WWlMrJAhUEthQKHbRjD8IQ6AEIVjAI#v=onepage&q=loi%20et%20scandales%20sur%20le%20pantouflage&f=false

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pantouflage#Le_d.C3.A9lit_de_pantouflage

Le terme « pantouflage » désigne de manière familière le fait pour un haut fonctionnaire (généralement un ancien élève de l'École polytechnique ou de l'École nationale d'administration) d'aller travailler dans une entreprise privée.

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....................................... http://www.atlantico.fr/pepites/polytechnique-ecole-touchee-scandale-pantouflage-1787502.html

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Polytechnique : l'école touchée par le scandale du "pantouflage"

En temps normal, les étudiants de "l'X" sont payés par l'Etat et doivent en partie travailler pour lui une fois entrés dans la vie active – ou rembourser les frais engagés. Mais en pratique...

Y a un problème

Publié le  - Mis à jour le 3 Octobre 2014

image: http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/styles/une/public/images/2014/10/atlantico.fr_polytechnique.jpg

Polytechnique : l'école touchée par le scandale du "pantouflage"

Polytechnique : un scandale met en cause la réputation de l'école Crédit Reuters

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Polytechnique n'est pas une école habituée aux scandales. Un rapport du député UMP François Cornut-Gentille, appelé "Polytechnique : l'X dans l'inconnu", met pourtant en lumière cette semaine un phénomène qui touche l'école et que l'Etat n'aurait pas réparé... depuis quinze ans.

Les élèves de la prestigieuse école, considérés comme militaires, perçoivent en effet environ 900 euros net par mois durant leur scolarité : cette somme est payée par l'Etat mais, en contrepartie, ces élites doivent servir 10 ans dans le service public. Si les étudiants prennent une autre voie, comme la plupart à l'heure actuelle (80%, selon l'école), ils sont dans l'obligation de rembourser la somme de 40 000 euros aux collectivités. Cette somme, à rembourser impérativement par les étudiants, est appelée "pantoufle".

....................................................           Mais, et c'est là que le bât blesse, aucun centime de remboursement n'a été versé à l'école depuis une quinzaine d'années ! Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer cette mansuétude.

Tout d'abord, un texte, adopté il y a des années, a été très mal rédigé et inadapté. Celui-ci prévoit qu'un polytechnicien qui travaille dans la Fonction publique, même très peu de temps, doit rembourser la "pantoufle"... mais un jeune diplômé qui n'a jamais été au service de l'Etat ne le doit pas. Ce scandale a été dénoncé par Didier Migaud dans un référé de 2012 : le président de la Cour des comptes y écrivait alors que "la gestion de l'école Polytechnique n'est pas satisfaisante".

Selon lui, le non-respect de la "pantoufle" ferait perdre environ 300 000 euros par an à l'école. Le ministère de la Défense est aussi visé dans cette affaire  : depuis des années, il n'a rien fait pour "améliorer" cette erreur. Mais il semble que les choses; timidement, commencent à évoluer : en 2013, le même député UMP François Cornut-Gentille a fait voter un texte pour que l'Etat s'empare du problème via un décret... qui n'a cependant toujours pas vu le jour ( ............., .............. )

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................................................... https://blogs.mediapart.fr/poj/blog/051113/le-scandale-des-partenariat-public-prive
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...................... ( extrait )

L'historique de Wikipédia sur les contrats de participation explique qu'une fois président, Monsieur Sarkozy a trouvé des soutiens plus (Mme Lagarde) ou moins efficaces (M. Novelli) pour contourner la censure du Conseil constitutionnel. M. Arthuis a émis une réserve sur l'instrument financier PPP.

M. Borloo, auquel s'associe aujourd'hui M. Bayrou, est, quant à lui, l'initiateur de la loi sur l'écotaxe transférant la perception de redevances fiscales à une société privé dont le coût de perception est vingt fois supérieur à celui de l'Etat, s'il le faisait lui-même. Mme Kosciusko-Morizet a signé ce contrat Ecomouv mais ne s'en souvient plus, comme Mme Lagarde dans les décisions ordonnant l'arbitrage dans l'affaire Tapie. Cela n'est pas de nature à rassurer les Parisiens sur la gestion de la ville de Paris.

Les PPP apparaissent donc assez clairement comme un outil de réseau au profit d'intérêts particuliers seuls.

Il paraît dès lors urgent que le pouvoir se prononce sur l'encadrement des partenariats public privé et de l'activité financière qui, par les PPP, produit de l'endettement public de façon tout à fait abusive et contraire au principe de précaution des deniers publics.

Accessoirement, cela pose aussi la question de la composition des conseils d'administration à la française où se retrouvent les mêmes personnes avec leur carnet d'adresses, qu'elles ont remplis lors de leur carrière dans la haute fonction publique. L'actualité témoigne de l'incompatibilité, du fait de la faiblesse humaine de ceux qui l'illustrent, à prétendre pouvoir servir alternativement le bien public et les intérêts privés.

La loi sur le pantouflage paraît avoir être en effet très négligée au préjudice certain de l'intérêt général et de l'économie.

Les compétences se créent tout aussi sûrement qu'elles se trouvent. A l'administration de former efficacement ses employés et de savoir les garder.

La valeur d'un dirigeant s'appréciant surtout sur son carnet d'adresse, la société privée qui achète un haut fonctionnaire s'intéresse donc moins à ses compétences qu'à son réseau et ce phénomène de réseaux appelle à s'interroger sur la validité des décisions économiques prises logiquement ainsi plus en considération des relations entre les personnes, qu'au regard de l'intérêt de l'entreprise, de ses clients et de ses salariés.


Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/polytechnique-ecole-touchee-scandale-pantouflage-1787502.html#5jCSBSjSBxvkv5QD.99

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................................................................ http://www.humanite.fr/ces-parrains-qui-font-la-loi-575385

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Ces parrains qui font la loi

Intouchables de la finance et des grands groupes, la consanguinité politico-financière

DIEGO CHAUVET

VENDREDI, 29 MAI, 2015

HUMANITÉ DIMANCHE

Société Générale

Société Générale

Le dernier rebondissement dans l’affaire de la Société générale illustre une nouvelle fois, et de façon spectaculaire, combien les parrains de la finance sont intouchables. Le témoignage de l’officier de police révélé par Mediapart est édifiant. Mais le cas de la Société générale est loin d’être isolé. Pourquoi les parrains de la finance restent-ils intouchables ?

C'est bien désormais la Société générale, qui employait le trader Jérôme Kerviel, qui se retrouve au centre des soupçons. Et le témoignage d’un officier de police révèle que c’est la banque qui a tiré les ficelles de l’enquête afin d’obtenir la condamnation de Jérôme Kerviel comme seul responsable de ses pertes financières. La façon dont l’enquête et la procédure judiciaire ont été menées témoigne donc non seulement de l’impunité des dirigeants de la banque, mais aussi du pouvoir qu’ils ont d’influer sur le cours de la justice pour écrire leur seule version de l’affaire. Et ils ne sont pas seuls. Depuis qu’éclatent les affaires et les scandales impliquant des dirigeants de grands groupes, la justice avance lentement, quand les procès ne sont au final pas annulés.

 

Des systèmes de fraude à grande échelle

La banque suisse UBS a été mise en examen à plusieurs reprises en France. Sa filiale française est en effet soupçonnée par la justice d’avoir mis en place un système d’évasion fiscale vers la Suisse pour les contribuables français. Ces derniers ne sont pas de petits poissons: banquiers, riches vedettes et sportifs, industriels ... Les témoignages d’anciens salariés de la banque lèvent toute ambiguïté sur la nature des placements recherchés par UBS: « Le seul intérêt de mettre son argent, c’était de faire des offshores. » Une première mise en examen remonte à l’été 2014, pour laquelle une caution a été fixée à 1,1 milliard d’euros par les juges d’instruction. En mars dernier, la banque UBS a une nouvelle fois été mise en examen pour des faits établis entre 2004 et 2008.

En début d’année, un mandat d’arrêt a été lancé contre trois de ses ex-cadres en Suisse ...

Dans l’affaire de la Société générale, les montants en cause laissent rêveur, même s’ils relèvent de la spéculation et non d’un délit (pour l’instant). Selon l’histoire jusqu’ici officielle, c’est le trader Jérôme Kerviel qui aurait, tout seul, pris des positions pour un montant de 50 milliards d’euros, à l’insu de sa hiérarchie, causant au final une perte de 4,9 milliards d’euros à la banque française.

 

Les témoins gênants ? Les faire taire

La Suisse est particulièrement performante pour faire changer d’avis les salariés bavards, qualifiés de ce côté-ci de la frontière de « lanceurs d’alerte». D’abord, grâce à ses lois. Le secret bancaire y est absolu, et ne pas le respecter équivaut à une trahison nationale.

Bien pire que la fraude fiscale chez les autres ... Hervé Falciani, ancien de chez HSBC, s’est retrouvé sous le coup d’un mandat d’arrêt puis emprisonné plusieurs mois en Espagne pour avoir fourni des listings de fraudeurs fiscaux de la filiale suisse de la banque aux services fiscaux français. L’ancien salarié de la banque Reyl, impliquée dans l’affaire Cahuzac, Pierre Condamin-Gerbier, a été arrêté à son retour en Suisse après avoir témoigné devant la commission d’enquête parlementaire française sur la fraude fiscale, durant l’été 2013. Depuis, il est revenu, devant la justice suisse, sur ses déclarations. Et a « négocié » sa peine, pour avoir trahi le secret bancaire, avec les juges suisses ... À la Société générale, selon la déposition de l’officier de police révélée par Mediapart, des cadres ont été « séquestrés » par la direction et ont dû signer un engagement à ne rien dire à qui que ce soit. Difficile de refuser un compromis dans ces conditions.

 

Avoir les politiques dans sa poche

Cela peut être très utile ... Dans l’affaire Cahuzac, début 2013, on a vu combien la double casquette de fraudeur fiscal et de ministre du Budget de Jérôme Cahuzac avait pu retarder les investigations. En dehors de ce scandale, les allersretours entre le monde de la finance et la politique sont légion.

Et expliquent bien des politiques ... Haut-fonctionnaires, notamment inspecteurs des finances, alternent carrière dans les ministères et pantouflage dans les banques. On les retrouve dans les cabinets de ministres, dans les bureaux de l’Élysée, voire pour certains carrément ministres.

C’est le cas, par exemple, du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, banquier d’affaires pour la banque Rothschild avant d’intégrer l’Élysée par l’entremise de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de la présidence de la République. Ce dernier fut haut-fonctionnaire, un temps président de la banque Barclays, puis secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy, avant d’être nommé à la tête du gendarme financier, l’AMF. Pour finalement rejoindre son vieil ami, François Hollande. Difficile de ne pas voir la main de ces éminences de la politique et de la finance dans la loi de « séparation » bancaire votée fin 2013, qui n’a justement pas séparé grand-chose des activités traditionnelles et spéculatives des banques ... Citons également le cas de François Pérol, qui organisa la fusion du groupe BPCE lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, avant de prendre la tête du groupe. Son procès se tiendra à partir du 22 juin.

 

Préparer des lois sur mesure

La loi de séparation bancaire n’est pas le seul exemple de l’influence du monde de la finance sur la vie politique. Le lobbying est également très intense à l’échelle de la Commission européenne. Quelles que soient les majorités en place, on retrouve l’empreinte du monde de la finance – le « meilleur ennemi » de François Hollande.

Nicolas Sarkozy avait déjà tenté en son temps de « dépénaliser » le droit des affaires. L’affaire EADS, avec l’appui de la décision du Conseil constitutionnel, peut constituer une nouvelle aubaine. Le 18 mai, cette affaire, qui durait depuis presque 10 ans, s’est terminée par un mur. Le tribunal correctionnel de Paris a constaté l’extinction de l’action publique dans cette affaire de délit d’initié. En clair, il n’y aura jamais de procès EADS. Que vaut cette largesse de la justice républicaine ? Les sept dirigeants mis en cause ont déjà été « jugés »: par le « régulateur » du monde de la finance, c’est-à-dire l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui les avait tout simplement « blanchis » en 2009.

L’AMF mouille désormais sa chemise pour accroître son domaine d’intervention face à la justice pénale. Argument: ses sanctions administratives interviennent plus rapidement que les condamnations pénales, dont elle souligne qu’en 10 ans, aucune n’a donné lieu à aucune peine de prison! Et pour cause ... Dans le cas d’EADS, justement, c’est son intervention préalable qui a servi d’argument pour faire capoter le procès.

 

Influer sur le cours de la justice

Dans le cas de l’affaire Kerviel, les déclarations de l’officier de police devant les juges sont édifiantes.

C’est la Société générale qui a fourni les principales pièces visant à faire porter la totalité de la responsabilité de ses pertes sur Jérôme Kerviel, alors que des réquisitions judiciaires sont restées lettre morte. Grâce à cette version de l’histoire que la justice a retenue sans sourciller, la banque a pu empocher, en 2008, une ristourne fiscale de 2,2 milliards d’euros limitant ses pertes. Faire les lois ne serait pas suffisant. Il faut veiller à les faire appliquer dans l’intérêt du monde de la finance.

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................................ Fraude électorale ? Trucage des élections ? ... Pas de cela chez nous ! Vote électronique / procuration / Votant à l'étranger .... autant d'occasion pour frauder et faire basculer une élection .... Nos élections hors de tout soupçon ?

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..........................  https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/le-vote-electronique-escroquerie-73165

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...........................https://www.lepoint.fr/municipales-2014/municipales-les-champions-de-la-fraude-electorale-27-03-2014-1806231_1966.php

 

Municipales : les champions de la fraude électorale

Achat de votes, trucage des urnes... Retour sur des condamnations d'élus, prêts à tout pour briguer la mairie qu'ils convoitent. Florilège.

Par 

Modifié le  - Publié le  | Le Point.fr

Photo d'illustration - Achat de vote, magouilles electorales, petits arrangements entre concurrents... Ces elus, qui voulaient briguer une mairie, et qui ont finalement ete condamnes par la justice.

Photo d'illustration - Achat de vote, magouilles électorales, petits arrangements entre concurrents... Ces élus, qui voulaient briguer une mairie, et qui ont finalement été condamnés par la justice. © AFP/ Jacques Demarthon

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À droite comme à gauche, certains candidats se laissent parfois dévorer par leurs ambitions - au détriment de la légalité. Clientélisme pour les uns, fausses procurations pour les autres... Des politiques véreux sont prêts à tout pour remporter le scrutin. Certains, bien connus, sont allés jusqu'à acheter leurs voix. Quand d'autres se sont tout bonnement contentés de créer des listings d'électeurs fictifs. Dans le livre Délits d'élus, publié aux éditions Max Milo, Graziella Riou Harchaoui et Philippe Pascot ont dressé un long inventaire des magouilles d'élus en tout genre. Les archives judiciaires font le reste. Palmarès.

Des bulletins de vote plein les chaussettes

En 2008, lors des élections municipales, des bulletins de vote sont retrouvés dans les poches et les chaussettes du président d'un des bureaux de vote de Perpignan. L'homme n'est autre que le frère d'un colistier de Jean-Paul Alduy, maire de Perpignan jusqu'en 2009 et président de la communauté d'agglomération. Il sera surpris une "deuxième fois en pleine tentative de faire disparaître des enveloppes contenant des bulletins de vote" d'une autre liste, explique le Conseil d'État. Le 7 octobre 2008, le tribunal administratif de Montpellier invalide les élections municipales. Jean-Paul Alduy est finalement réélu l'année suivante, avant d'abandonner son mandat pour se consacrer à ses autres activités politiques. Anecdote amusante : lors du procès, un des mis en examen avait déclaré pour sa défense : "Si j'avais voulu frauder, j'aurais pris un vêtement avec des poches adéquates." 

Des procurations à tout-va

En 2008, Jean Barull, maire du Passage d'Agen depuis 1995, risque de laisser sa casquette de maire sur son bureau. Au terme d'une campagne acharnée, l'élu finit par l'emporter par 108 voix d'avance, avant d'être accusé de fraude électorale par son adversaire. De fausses procurations avaient en réalité été fabriquées ou signées en blanc par l'équipe de campagne du maire. Jean Barull a été condamné à 10 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende et trois ans d'interdiction de ses droits civiques. Il s'est pourvu en cassation qui a confirmé sa peine. (...,.., )....

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.......................https://www.liberation.fr/societe/2015/03/03/faux-electeurs-jean-et-xaviere-tiberi-vraiment-condamnes_1213487

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La Cour de cassation a rejeté mardi le pourvoi de l’ancien maire de Paris et de son épouse dans une affaire remontant aux années 90.

  •  Faux électeurs : Jean et Xavière Tiberi vraiment condamnés

Vingt ans plus tard, la Cour de cassation a mis, enfin, un terme à une très vieille affaire de faux électeurs, impliquant les époux Jean et Xavière Tiberi. Le dossier remonte aux municipales de juin 1995, à Paris, après l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République.

Mardi, Jean Tiberi a été définitivement condamné pour fraude électorale. Il a «trompé la confiance des électeurs en portant atteinte à la sincérité du scrutin», dit l’arrêt de la Cour de cassation.

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...................... FRAUDE ELECTORALE -

Wiki .......................... https://fr.wikipedia.org/wiki/Fraude_%C3%A9lectorale

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................................................................ http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/le-proces-perol-ou-la-porosite-entre-sphere-publique-et-sphere-privee-486254.html

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Le procès de François Pérol, président de BPCE, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, pour prise illégale d'intérêt présumée lors de sa nomination à la tête du groupe bancaire.

Ce n'est pas le François Pérol habituel, affable et petit sourire au coin des lèvres, qui est arrivé ce lundi 22 juin au tribunal correctionnel de Paris. Et pour cause : le président du directoire de BPCE (Banque Populaire Caisse d'Epargne) affrontait la première journée de son procès, qui doit se dérouler jusqu'au 29 juin, au titre de prise illégale d'intérêt présumée lors de sa nomination à la tête du groupe bancaire en 2009.

François Pérol est en effet accusé par les syndicats Sud et CGT des Caisses d'Epargne d'avoir accepté de devenir le patron de BPCE en 2009, alors qu'il avait travaillé sur la fusion de la Banque fédérale des Banques Populaires et de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne au cours des deux années précédentes, lorsqu'il était secrétaire général adjoint de l'Elysée, en charge des questions économiques, du temps de Nicolas Sarkozy.

Le rôle de François Pérol à l'Elysée examiné à la loupe

Or, il est interdit à un fonctionnaire de travailler pour une entreprise privée qu'il a surveillée, contrôlée ou sur laquelle il a émis des avis auprès des autorités compétentes, à moins de laisser passer au moins trois ans entre la fin de ses fonctions dans le public et ses débuts dans le privé. Braver cette interdiction peut coûter jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amendes.

François Pérol, épaulé par l'avocat Pierre Cornut-Gentille, va donc devoir prouver que son rôle dans la fusion entre les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne, qui a donné naissance à BPCE en 2008, s'est limité à informer Nicolas Sarkozy de l'évolution du dossier.

L'accusation, elle, soutient que François Pérol, lorsqu'il était secrétaire général adjoint de l'Elysée, a formulé auprès des autorités compétentes (Bercy, le Trésor, la Banque de France) des avis sur la structure juridique que devrait adopter le futur groupe BPCE, sur l'origine de son futur patron, et sur l'aide financière de 5 milliards d'euros que l'Etat versera au nouveau groupe en pleine crise financière.

« Vous changez de casquette trois fois, et M. Sureau est là à chaque fois"

Durant cette première journée d'audience, le président Peimane Ghalez-Marzban, qui a précisé qu'il ne s'agissait pas « du procès de je ne sais quel système mais bien de celui de M. Pérol », a, à plusieurs reprises, évoqué « la porosité entre sphère public et sphère privée », qui semble transparaître de nombreux mails dont il a donné lecture.

Beaucoup ont été rédigés par l'avocat d'affaires François Sureau, conseiller de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE), à destination de Charles Milhaud, alors patron de la CNCE, et laissent en effet croire que François Pérol était particulièrement bien disposé à l'égard des Caisses. Et ce, aussi bien dans le cadre de leur projet de rachat de la banque d'investissement Ixis auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en 2002, lorsque François Pérol était directeur adjoint au cabinet du ministre de l'Economie Francis Mer, qu'en 2007, au sujet d'un projet de démutualisation des Caisses d'Epargne. Sans oublier 2004, quand François Sureau se félicite, dans un mail à Charles Milhaud, du prochain départ de François Pérol du ministère de l'Economie pour la banque d'affaires Rothschild.

« Vous changez de casquette trois fois, et M. Sureau est là à chaque fois. Cela donne l'impression de liens d'intérêt, de relations poreuses entre la sphère privée et la sphère publique. Comment gérez-vous la déontologie, M. Pérol ? », questionne le président Peimane Ghalez-Marzban.

« Par le caractère et par l'expérience, qui permettent de faire la différence entre le professionnel et le non professionnel »,répond le patron de BPCE, soulignant que "François Sureau fait son métier de lobbyiste".

Résurgence d'une précédente affaire de conflit d'intérêts

Autre sujet soulevé par le président Peimane Ghalez-Marzban, les conflits d'intérêt. Comment François Pérol, lorsqu'il était banquier d'affaires chez Rothschild de 2005 à 2007, a-t-il pu conseiller les Banques Populaires sur le projet de rapprochement entre leur filiale Natexis et Ixis (Caisses d'Epargne), alors qu'il avait travaillé au ministère de l'Economie sur la prise de contrôle d'Ixis par les Caisses auprès de la CDC ?

« Au ministère de l'Economie, vous avez dû apprendre des choses sur Ixis, qui auraient pu vous aider à privilégier ensuite les Banques Populaires, une fois chez Rothschild... », suppose le président.

"Je n'ai pas appris grand-chose sur Ixis. Et la privatisation d'Ixis est un dossier bien différent de celui du rapprochement entre Natexis et Ixis", rétorque François Pérol.

Son procès se poursuivra à partir de mercredi 24 juin et verra jeudi 25 l'audition comme témoins de Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, à 9 heures, puis celle de Claude Guéant, ex- secrétaire général de l'Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, à 11 heures. L'ancien chef de l'Etat, également cité comme témoin, ne sera en revanche pas présent, ayant invoqué l'immunité de la fonction présidentielle.

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............................................................ http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/senat-un-colloque-denonce-connivences-entre-monde-finance-politique-954491
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Les sénateurs Marie-Noëlle Lienemann (PS) et Eric Bocquet (PCF) dénoncent la « porosité » entre politique et monde bancaire, noms à l’appui. Avec la députée Eva Sas (EELV), ils veulent aller plus loin dans la lutte contre l’évasion fiscale et la régulation de la finance.

Parfois, de simples chiffres disent beaucoup : d’un côté, le plan d’économie de 50 milliards d’euros que réalise le gouvernement d’ici 2017. De l’autre, le manque à gagner dû à l’évasion fiscale en France. « Entre 50 et 80 milliards d’euros de recette qui manque chaque année à la France », rappelle le sénateur communiste Eric Bocquet, auteur d’une commission d’enquête du Sénat sur le rôle des banques dans l’évasion fiscale. Il était aux côtés de la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann pour un colloque sur la « nouvelle étape pour lutter contre l’évasion fiscale et réguler la finance », ce jeudi à la Haute assemblée. Dans la salle, on trouve aussi Hervé Falciani, ancien salarié de HSBC, devenu lanceur d’alerte sur l’affaire des comptes en Suisse non-déclarés, Swissleaks.

« On n’a pas toujours le soutien du gouvernement sur la question de l’optimisation fiscale des entreprises »

Eva Sas, députée Europe Ecologie-Les Verts qui travaille sur ces questions, souligne que les deux tiers de l’évasion fiscale viennent des entreprises, un tiers des particuliers. Sur ce dernier point, des progrès ont été faits. Les échanges automatiques d’information entre pays, prévus pour la Suisse en 2018, ont déjà prouvé leurs effets. « 37.000 contribuables se sont dénoncés et ont rapatriés » leurs avoirs, souligne la députée écologiste. 2 milliards d’euros ont été récupérés en 2014.

Mais pour les entreprises, les choses sont beaucoup plus lentes. « On n’a pas toujours le soutien du gouvernement sur la question de l’optimisation fiscale des entreprises » regrette Eva Sas. Les choses sont difficiles à faire bouger. Le problème est le même, dès qu’on touche au monde de la finance. Pour expliquer cette inertie, Marie-Noëlle Lienemann met directement en cause les compromissions qui existent entre pouvoir politique et pouvoir bancaire. « En France, nous avons une porosité entre les décideurs de Bercy et le monde bancaire, qui freine considérablement, voire empêche de beaucoup mieux séparer les activités spéculatives et les activités bancaires normales, ce qui fait que les lois sont très modérées. Nous allons proposer de rendre impossible le passage de la haute fonction publique vers les banques et cette espèce d’aller-retour » affirme la responsable de l’aile gauche du PS. La sénatrice fait référence à la loi de séparation bancaire, une promesse de campagne de François Hollande, dont le résultat était à minima et inquiétait à peine les banques.

Nicolas Namias : de Matignon à Natixis

Le monde de la finance « n’a pas de nom, pas de visage » avait dit François Hollande lors de son célèbre discours du Bourget, en 2012. En cherchant bien, il en a, s’amuse à souligner Olivier Berruyer, spécialiste de la finance et blogueur, qui a « décidé d’être un peu taquin » et d’illustrer la « porosité » dont parle Marie-Noëlle Lienemann.

Exemple avec Nicolas Namias, « fils de Robert Namias, ancien patron de l’info sur TF1, et frère de Fabien Namias, directeur général d’Europe 1 », décrit Olivier Berruyer. Le parcours de Nicolas Namias est plein de changements : de 2004 à 2006, il travaille à la direction du Trésor, puis de 2006 à 2008 il est commissaire du gouvernement auprès de l'Autorité des marchés financiers. En 2008, premier passage dans le privé, au sein du groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) où il dirige le pilotage de l’analyse et de la performance. 2012, Jean-Marc Ayrault est nommé à Matignon. Il choisit alors Nicolas Namias comme conseiller pour le financement de l’économie. « Il s’occupe de la réforme bancaire », explique Olivier Berruyer, dont on sait ce qu’il adviendra. En 2014, retour au bercail puisque Nicolas Namias est nommé directeur de la stratégie de Natixis, la banque de financement et d’investissement de BPCE…

Françoise Bonfante : après UBS, nommée à l’AMF par Moscovici

Le sénateur Eric Bocquet dénonce aussi durement ces « connivences entre monde de la finance et monde politique ». « Ça amène au vote pour les extrêmes. La démocratie pourrit avec ce système », dénonce le sénateur PCF, qui y va aussi de son exemple : le cas pour le moins éclairant de Françoise Bonfante. C’est l’ancienne déontologue d’UBS France, banque poursuivie en justice et suspectée d’avoir incité ses clients français à la fraude fiscale en Suisse. Fin 2013, Pierre Moscovici, alors ministre de l’Economie, décide pourtant de nommer Françoise Bonfante à la Commission des sanctions de l’AMF. La nomination fait des vagues et Pierre Moscovici se ravise deux mois après.

Autre exemple : David Myatt, consul général de France sur l’île de Jersey, haut lieu de l’évasion fiscale. « Il travail dans la finance. Il représente BNP-Parisbas dans les îles anglo-normandes », souligne Eric Bocquet. David Myatt est aussi membre du Jersey bankers association.

« Alerter l’opinion »

Pour les sénateurs, ces liens entre monde bancaire, monde politique et appareil d’Etat sont source de compromissions et de conflits d’intérêt évidents. Il complique la lutte contre les excès de la finance. Pourtant, les idées ne manquent pas pour « aller plus loin » : donner plus de moyens aux services fiscaux, qui ont perdu de nombreux postes de fonctionnaires, « conditionnalité des aides aux entreprises » en fonction de l’évasion fiscale, « assiettes fiscale européenne commune » pour aller vers un taux d’impôt commun, souligne Eva Sas, etc. Les parlementaires comptent déposer des amendements dans le budget 2016 sur ces questions.

Pour peser et faire bouger les choses, il convient surtout d’avoir l’opinion avec soi. « Il faut l’alerter », insister Marie-Noëlle Lienemann, par une pétition à caractère référendaire par exemple. « Ça peut rassembler les Français ». Reste que le sujet n’est pas toujours des plus payants électoralement. La lutte contre la finance passera par la bataille de l’opinion.

diable rouge: Business Angel &amp; Devil - vecteur Illustration

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...............................................................................................   http://libertes.blog.lemonde.fr/2010/11/30/comment-le-pouvoir-intervient-dans-les-affaires-judiciaires/

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......................................... L' Article date un peu mais les principes demeurent quasiment identiques malgré une timide volonté d'assurer des garanties .....

30 novembre 2010, par Franck Johannès

Comment le pouvoir intervient dans les affaires judiciaires

 

vendome.1290697750.JPG

La direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) est la direction la plus sensible du ministère de la justice et incarne finalement l’œil de la chancellerie dans les affaires. Théoriquement les interventions de l’exécutif dans les dossiers sont légitimées par l’intérêt général ou la nécessité d’une politique pénale uniforme sur tout le territoire – les rares instructions du garde des sceaux doivent être motivées par écrit et versées au dossier.

En pratique, la plupart des interventions se passent par téléphone, quand ce ne sont pas les procureurs généraux qui viennent demander à la DACG ce qu’il faut faire.

caillibote.1290698964.jpgMaryvonne Caillibotte, conseiller pour la justice du premier ministre pendant deux ans, est depuis janvier 2010 la directrice des affaires criminelles et des grâces. Me Eolas, qui se veut son « plus éperdument fidèle serviteur », a cependant adressé à la gente dame « qui a le privilège de diriger les grâces », un délicieux petit cours de droit sur la garde à vue « à l’usage de la chancellerie et des magistrats indépendants » .

De son côté, J’essaime, le journal syndical du Syndicat de la magistrature, a interrogé un magistrat de la direction des affaires criminelles qui raconte sans fard son menu quotidien. Bien sûr de façon anonyme : la mutation dans le quart d’heure de David Sénat, le conseiller pénal du garde des sceaux soupçonné d’être l’une des sources du Monde a refroidi les plus téméraires.

Voici les passages les plus représentatifs de l’entretien conduit par Benoist Hurel, secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature.

Une fiche sur une personne

jessaime.1290699983.JPG« Le postulat est que le garde des Sceaux doit être au courant de tout ce qui se passe dans le pays. Mais il est clair qu’il y a aussi des usages moins avouables. Parfois, on nous demande de faire une fiche sur une personne dans une affaire. Là, on comprend bien que c’est un usage privé, soit que la personne est reçue par le garde des Sceaux, soit qu’il y a une demande d’intervention la concernant.

Une fois, dans une affaire précise, on a su qu’une note d’analyse juridique avait été remise pour la défense d’un homme politique mis en cause. C’est complètement dévoyé : les services de l’État jouent alors le rôle d’avocat d’une personne privée.

Il y a également les fiches-ministre : quand le ministre se déplace en province, on nous demande de faire une fiche sur toutes les affaires signalées dans la ville en question.

Souvent, la DACG est informée de faits très sensibles. Un jour, un parquet général nous apprend qu’une perquisition allait avoir lieu chez un homme politique du même bord que le garde des Sceaux. Le chef de bureau, courageux, avait pris sur lui de n’en informer le cabinet qu’une fois que la perquisition avait commencé. Le procureur général ne s’était pas posé de questions, il avait informé la Chancellerie dès qu’il l’avait su…

Comment qualifieriez-vous les relations entre les parquets généraux et la DACG ?

À Paris, les membres du parquet général nous prennent parfois de haut, on ne les impressionne pas, ils savent que tout se joue au cabinet. Mais en province, quand on appelle un parquet général, il est au garde-à-vous, impressionné, alors qu’il n’y a qu’un petit magistrat face à un avocat général ou parfois un procureur général.

Et, hormis les demandes d’information sur les dossiers, quelles sont les relations entre la DACG et les parquets généraux ?

De manière générale, les parquets généraux nous avisent de leur propre initiative des affaires signalées par courrier ou par mail. Certains parquets généraux téléphonent directement. Cela dépend de l’urgence, de la nature de l’affaire ou de la personnalité du procureur général. Je me souviens d’un procureur général qui, dans une affaire sensible, nous a téléphoné plusieurs fois par jour, il n’osait prendre aucune décision lui-même !

Quotidiennement, les parquets généraux nous informent sur les dossiers et nous interrogent pour connaître notre avis sur des décisions à prendre. Le plus souvent, c’est pour valider un réquisitoire après la phase de règlement, parfois sur l’opportunité d’ouvrir une information judiciaire ou de requérir un mandat de dépôt. On reçoit donc un rapport, et tout dépend alors de la formulation à la fin du rapport.

Ouverture de parapluie

Par exemple, dans le cas où une ouverture d’information est en jeu, le parquet peut nous prévenir qu’une information judiciaire a été ouverte, il s’agit des plus courageuxpuisqu’ils ne nous demandent pas notre avis. D’autres précisent : en l’absence de réponse avant telle date, j’ouvrirai une information judiciaire. Mais, le plus souvent, le parquet général mentionne j’envisage, sauf meilleur avis de votre part, d’ouvrir une information judiciaire. Souvent, quand un parquet général nous demande notre avis pour ouvrir une information judiciaire, on se dit entre nous : quel manque de courage, il n’est même pas capable de prendre ses responsabilités, il ouvre le parapluie. La tendance est claire : les parquets généraux sollicitent de plus en plus souvent l’avis de la DACG qu’auparavant.

Dans la plupart des cas, la DACG, après analyse, est d’accord avec le parquet général. L’exemple type de réponse par dépêche est alors celui-là : j’ai l’honneur de vous faire connaître que votre proposition tendant à approuver le projet de réquisitoire définitif du procureur de la République n’appelle aucune observation de ma part.

Dans les dossiers les plus sensibles, la DACG demande d’abord l’avis du cabinet à travers une note dans laquelle elle propose le plus souvent d’approuver le projet du parquet général. Lorsqu’il y a des désaccords, cela se fait bien souvent non par écrit mais par téléphone. Ainsi, si un procureur général approuve l’ouverture d’une information judiciaire et que le cabinet n’est pas d’accord, il n’y aura pas de dépêche du ministère demandant de ne pas le faire. Il y aura des instructions orales au parquet général ou bien il lui sera demandé par écrit de continuer à creuser en (enquête) préliminaire.

Aucune trace écrite

Je me souviens d’un jour où le directeur avait téléphoné à un parquet général dans une affaire qui juridiquement ne tenait pas pour que l’enquête sur un homme politique local soit poursuivie. C’était un opposant politique du garde des Sceaux de l’époque. Il avait alors dit au procureur général qu’il s’agissait d’instructions du cabinet. Le directeur avait appelé lui-même le parquet général pour ne pas nous imposer une décision dont il savait qu’elle n’était pas la nôtre. Mais il n’y avait aucune trace écrite dans le dossier.

Il arrive ainsi que le rédacteur soit court-circuité ?

Dans certaines affaires, la gestion passe carrément au-dessus des bureaux de la DACG. Tout se passe directement avec le directeur. Parfois même, dans les affaires les plus sensibles et souvent à Paris, le procureur général traite directement avec le cabinet du ministre. Dans certains très gros dossiers, on lit dans la presse que le réquisitoire est signé alors que personne ne nous a demandé de l’analyser : on se doute alors que ça s’est passé au-dessus de nous. Une fois, j’avais appelé un parquet général pour m’étonner de n’avoir pas vu passer un réquisitoire, il m’avait dit : Mais Monsieur, votre direction en a été informée ! C’était passé directement par le directeur.

L’affaire Clearstream, c’était caricatural, ça mobilisait un magistrat de la Chancellerie quasiment à temps plein. C’était délirant. Le cabinet demandait des analyses dans tous les sens. Mais, pour les décisions, ça se passait complètement au-dessus.

cpp.1290700818.JPGDonc, le Code de procédure pénale n’est pas du tout respecté. Toute instruction d’un ministre de la justice doit être écrite et versée au dossier, il ne peut y avoir d’instruction de classement sans suite, de non-lieu…

Les procureurs généraux qui demandent des instructions écrites, c’est extrêmement rare. Pour ma part, je n’en ai jamais vu. Tout se passe en bonne intelligence.

Les notes que nous leur envoyons, les procureurs généraux ne les mettent pas aux dossiers, elles ne sont que dans leur dossier administratif. Une fois, dans l’affaire duGrand Bornand , un parquet général avait demandé des instructions écrites, cela avait causé un grand émoi à la Chancellerie.

Il y a aussi le problème du secret professionnel. Il y a au cabinet du ministre des personnes qui ne sont pas des magistrats. La direction leur communique des notes et informations sans connaître leur utilisation ultérieure. Il y a potentiellement un problème de violation du secret professionnel. Sur ce point, au sein de la direction, on nous demande de ne pas trop nous poser de questions.

À la DACG, la plupart des rédacteurs sont de jeunes magistrats sérieux etcompétents, qui ont le souci de bien faire et d’être bien vus. Il y a donc une sorte de discipline personnelle qui s’impose à tous avec en plus la pression de rendre les commandes, les notes dans l’urgence. Il n’y en a pas beaucoup à avoir un peu de recul sur ce qu’ils font et de la distance avec la direction et le cabinet. Certains sont un peu grisépar le fait d’approcher les sphères du pouvoir. » ( suite sur le site d'origine ;......., .... )

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http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2014/06/04/31007-20140604ARTFIG00335-affaire-bnp-une-nouvelle-preuve-des-relations-incestueuses-entre-les-banques-et-l-etat.php

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FIGAROVOX/HUMEUR - François Hollande a écrit à Barack Obama à propos des poursuites engagées par la justice américaine contre la BNP Paribas. Pour l'économiste Nicolas Lecaussin, cette intervention témoigne des connivences entre l'Etat et le monde bancaire.


Nicolas Lecaussin est Directeur du développement de l'IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) et auteur de L'Obsession antilibérale française (Libréchange, 2014).


Des ministres jusqu'au président de la République, en passant par le gouverneur de la Banque de France, les critiques ne cessent de s'abattre sur la justice américaine qui demande à la BNP - banque privée - jusqu'à 10 Mds de dollars d'amende et une interdiction temporaire de traiter les transactions en dollars. Le monde politique est même beaucoup plus actif que la banque elle-même. François Hollande en personne a décidé d'envoyer une lettre au président Barack Obama afin de le convaincre d'intervenir dans ce dossier. Ces agitations politiciennes montrent à quel point l'interventionnisme est ancré dans les mœurs françaises et aussi les connivences entre l'Etat et le monde bancaire. Cela prouve aussi la méconnaissance de la société américaine. La justice reproche à la BNP surtout le fait d'avoir dissimulé la violation d'embargos, ce qui est un peu l'équivalent du parjure chez les politiques américains. Un méfait, malheureusement, inconnu sur la scène politique française… De plus, la BNP n'est pas du tout la seule banque condamnée. Plus d'une dizaine de banques américaines ont payé depuis 2012 plus de 78 Mds de dollars en amendes diverses.

Ecrire à Obama pour qu'il intervienne provoque la risée de l'autre côté de l'Atlantique. Les procureurs américains sont élus et indépendants. Voir un président américain intervenir en faveur d'une banque privée (américaine ou étrangère) serait vu comme une trahison de la fonction. Cette situation cocasse me fait penser à une autre histoire concernant la BNP et dont j'ai été, involontairement, l'instigateur. Dans un article publié par le Wall Street Journal du 13 septembre 2011, en basant mon propos sur le témoignage d'un cadre supérieur de la BNP, j'ai attiré l'attention sur le problème des liquidités des banques françaises et le danger des nationalisations. J'écrivais aussi que le meilleur remède pour soigner les banques françaises n'était pas la nationalisation mais le fait de se détacher de l'Etat, en évitant la mainmise des énarques (anciens inspecteurs des finances) sur les conseils d'administration (ce qui est le cas pour la BNP, la Société générale et autres grandes banques). Mon article déclencha alors l'ire des dirigeants de la BNP qui saisirent même l'AMF (Autorité des marchés financiers). Deux jours après la parution de mon article, la rédaction du Wall Street Journal recevait un appel téléphonique provenant d'une «haute personnalité politique française», qui se disait «choquée» par l'article de M. Lecaussin, tendant à «nuire au prestige de la BNP et des banques françaises en général». Simple coïncidence? Dans mon article, je dénonçais justement la connivence entre les banques françaises et l'Etat! Mais qui avait pu se permettre d'appeler et d'invectiver la rédaction du Wall Street Journal? Le Canard enchaîné a donné la réponse à ce mystère quelques semaines plus tard: c'était Xavier Musca, le secrétaire général de l'Elysée… Habitué aux pratiques françaises, il n'avait pas hésité à admonester l'équipe du Wall Street Journal pour ce qui lui apparaissait comme une faute professionnelle. C'était comme si le directeur de cabinet de la Maison Blanche appelait à propos d'un article sur la Bank of America. Aux Etats-Unis, il aurait été obligé de démissionner… En France, ces méthodes d'apparatchiks sont monnaie courante.

Quelles que soient les conséquences de cette nouvelle affaire BNP, elle prouve - une fois de plus - que les relations incestueuses entre les banques et l'Etat français n'ont jamais cessé. Et que nos dirigeants sont toujours terriblement atteints par le virus interventionniste. ( ... ., ..... ) suite sur site -

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..........................Pour aborder de manière pertinente cet aspect de la question, rien ne vaut l'avis d'une "spécialiste" dont je vous laisse les coordonnées de la lecture de circonstance

......................... http://publications-agora.fr/pouvez-vous-faire-confiance-a-votre-banque/

Pouvez-vous faire confiance à votre banque ?

 

Après Pourquoi la France va faire faillite… et l’incontournable Main basse sur votre argent, découvrez dans le troisième ouvrage de Simone Wapler ! Notre spécialiste se livre cette fois à une étude sans concession du système bancaire.

De l’affaire Madoff à l’affaire Kerviel… de la “baleine de Londres” au scandale Allfirst, vous saurez jusqu’où les banques sont capables d’aller.

Pouvez-vous faire confiance à votre banque ?Dans ce livre événement de l’année 2014, vous découvrirez ce que ni le gouvernement, ni les médias — et encore moins votre banquier — ne vous diront sur les coulisses des grandes banques :

  • La liste des banques les plus dangereuses d’Europe…
  • Pourquoi les banques elles-mêmes ne se font pas confiance entre elles…
  • Les trois banques les plus vulnérables en France…
  • Quels sont les produits d’épargne les plus douteux ?
  • Que font vraiment les banques avec votre argent ?

Rien qu’avec ces informations, vous serez déjà bien plus conscient de la réalité de la situation pour vos dépôts et votre argent que la majorité des Français.

Mais Simone est allée plus loin…

Elle travaille pour les Publications Agora depuis plus de 10 ans : trouver des solutions pour les particuliers qui souhaitent protéger leur patrimoine, c’est son travail ! Aussi, vous découvrirez dans Pouvez-vous faire confiance à votre banque quatre critères spécifiques, faciles à utiliser, pour bien choisir votre banque… des solutions pour sortir vos liquidités et votre épargne du système bancaire… et surtout une stratégie de protection optimale à mettre en place aussi vite que possible. ( ....., ..... )

......................... Ainsi, à la page 122 de cet ouvrage on peut lire - Je cite quelques phrases choisies : ".... Pourquoi cette impunité ? Parce que banques et états ontdes intérêts communs. d'ailleurs, les mêmes personnes passent allégrement des unes aux autres et vice-versa, tant aux Etats-unis qu'en Europe ou en France. Henry Paulson ? Miistre des finances américains et ex président de Golgman et Sachs. Mario draghi ? Un ancien de Goldman et Sachs. Le film documentaire "Inside Jobs" montre la porosité entre Wall Street et le gouvernement Américain. ...."P123 " ... Et en France ? Idem. Qui rachète les emprunts d'état de la France et en truffe vos livrets et assurances-vie ? Les banques. ....."...." ...........Les copains enarques se serrent les coudes. Prés de 300 énarques exercaient en 2012 dans le secteur financier...." ...."....P124 ... " Cette porosité entre énarques fonctionnaires, énarques élus et énarques financiers créé évidemment un terreau favorable pour des réactions rapides et des arrangements entre amis ... " .... P125 - ... " Cette collusion entre les mondes politique, financier et administratifn'a pas pour but de protger vos intérêts en tant que déposant, épargnant ou contribuable. Elle vise simplement à maintenir le système en place et à préserver les intérêts de ceux qui le pilotent..." - fin extrait -

.......................... Le texte est clair et sans amiguité - sans comentaire - Le blogueur Olivier Berruyer sur le site Lescrises.fr donne la liste des énarques en poste dans les principaux établissements financiers.

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Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Montesquieu

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...........................   Nous sommes tous inquiets et trés à l'écoute des perspectives liées à la      COP 21.

Allons- nous vers un monde dépollué ???... FAUX, Mensonge- faux sembant -

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Voilà une initiative formidable que je salue de tout mon coeur - Mais pouvons-nous faire confiance à nos dirigeants pour relancer convenablement la lourde machine sociétaire ? J'ai un doute et voilà pourquoi ....

"L'écologie" ( comme la "sécurité" ) n'est pas un parti politique ni un programme en soi- Elle doit être la composante intégrante dans le programme de chaque parti politique, de toutes les nations, dans la conscience de chaque citoyen et dans chacun de ses comportements. L'écologie est une nécessité absolue, comme cette tendance que nous avons tous, cet appel vers la spiritualité, dont nous avons à tort perdu les traces au fil des siècles; nous croyons pouvoir nous absoudre de régles fondamentales minimales qui s'imposent au delà des découvertes liées à la connaissance de l'univers. ....

Cette réunion axée sur des préoccupations écologiques arrive au bon moment ( ...en terme politique, ...d'opportunité politique ) ! Est-ce un hasard ? L'écologie en est-elle le vrai centre d'intérêt ou sont-ce là de basses motivations électoralistes en vue de nous convaincre de revoter pour l'équipe sortante ? Ou un prétexte à la mode pour justifier une poltique de rigueur.

Elle arrive par le fait du hasard avant des élections en France ... (?), .... à l'initiative d'un gouvernement un peu à court d'idée et à bout de souffle,.... à un moment difficile pour une législature critiquée pour la contradiction de ses actes avec des promesses électorales. Ce sommet mondial réuni en France pour prétendument trouver des solutions contre la pollution et le réchauffement de la planète soulève à juste titre enthousaisme et un grand espoir pour la composante écologiste de notre population. Serons-nous déçus ? Son principe à certes du bon mais Possède t-on les moyens scientifiques, les moyens financiers et la volonté politique ou économique de mener à bien ce fantastique projet ?? ... L'orientation est-elle réelle... vise elle la création d'une alternative sociétaire de long terme ou s'agit-il encore d'un placébo(bo) politique destiné à amuser les médias et occuper les foules abusées, peut-être de créér un courant politique pour ramener les foules détournées vers les urnes .... ?.

Une chose semble certaine : L'argument écologique devient une source de justification "facile" - une taxe serait nécessaire ? Il suffit de la créer et de la qualifier d'écologique : Il est très facile dans une système économique où tout peut être qualifié de polluant;... un article doit disparaître ou subir l'inflation ? Il suffit de le qualifier de polluant pour justifier sa mise au pilori ! faudrait-il relancer l'économie en imposant la reconstitution d'un parc machine? Il suffira de qualifier l'ancien comme désuet et polluant puis de faire une loi dite de transition écologique! Les citoyens ne veulent plus voter et boudent les urnes ? Il suffit de les motiver en prônant une doctrine salutaire prétendument écologiste en mettant du "vert" au début de chaque phrase ! L'écologie n'est pas un accessoire venant se greffer point par point à la doctrine d'une idéologie déjà construite mais un impératif qui nécessite de tout revoir dès les fondements, jusque dans le mode de vie ! Est-ce le cas ? ! ... Force est de constater que cette orientaion ne correspond en aucun point à l'idéologie concurrentielle et comptable vers laquelle s'est tournée notre société mercantile, capitaliste, consumériste contemporaine. 

Suis-je fou de penser ainsi ? Mon enchaînement argumentaire peut-il être convainquant ? Faute de correspondre à une réalité, ce placébo écologique peut être qualifié de tromperie, de jeu sémantique visant à donner bonne conscience ou discussion aux intellectuels et matière prédigérée pour honorer une volonté populaire . Mais je peux me tromper; d'ailleurs cette attaque en bon ordre mérite argumentaire et je me propose d'examiner les données matérielles sur lesquelles se focalise la pollution dans notre société moderne au niveau planétaire pour vous permettre analyse critique et examiner s'il existe une réelle ambition de les réduire ....

Ce sont alors les chiffres actuels, les projections statistiques, la nécessité économique secteur par secteur qui sous-tendent la réalité des intentions ou celles à venir ....

......  Je vous propose d'examiner les directions vers lesquelles il serait utile de se pencher si nous voulions revenir sincérement en arrière sur les causes de la pollution .....

....... Les chiffres et la réalité économique seront la plus juste vérité ....

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Parfois la manipulation est insiduieuse et s'insère dans de petittes choses anodines ! ... Ce peut être le cas des "Enquêtes publiques" (... comme certaines lois insidieuses discutées puis votées en été ... ) qui sont opérées en catimini pour faire taire rapidement les opinions disidentes sur l'aménagement du territoire .... A vos risques et périls pour la santé ...!

..........................    A voir sur le site : .... http://www.edile.fr/enquete-publique-comment-se-deroule-t-elle/

......................... https://fr.wikipedia.org/wiki/Enqu%C3%AAte_publique

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Le champ des enquêtes publiques

Les enquêtes publiques, au titre de la protection de l'environnement, doivent précéder la réalisation de certains projets à risques oudangereux, ayant des impacts potentiellement importants sur l'environnement et la santé et/ou présentés comme d'intérêt public ; c'est le cas pour les infrastructures de transports routiers, ou par voies ferrées, par voies aériennes, ainsi que pour les carrières terrestres ou sous-marines, les remembrements, l'Installation classée pour la protection de l'environnement, certains travaux en rivièreestuaireou sur le littoral, les rejets d'eaux pluviales ou usées, les stations d'épuration, les forages d’irrigation, le plan local d'urbanisme, le Plan de déplacements urbains (ou PDU), les schémas de planification administrative (Sage, SCoT), les parcs naturels marins, un Parc national, un parc naturel régional, les grands aménagements, les grands projets, le plan d'exposition au bruit (autour des grandsaéroports), etc. Ces enquêtes publiques visent à donner un avis au décideur sur l'utilité du projet et la proportionnalité des mesures de conservation, de restauration ou le cas échéant de compensation.

Selon les pays, la liste des projets soumis à enquête publique varie. Elle est parfois (comme en France) obligatoire à partir d'un certain plafond de budget (divisé par deux quand il s'agit d'un projet touchant le littoral). Dans certains pays, et en particulier en France, il est interdit de scinder un projet pour éviter d'avoir à faire une enquête publique en faisant baisser le coût apparent pour passer sous le seuil légal imposant enquête.

Définition

La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 236 a modifié l'article L123-1 du code de l'environnement : "L'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement."

L'enquête publique vise donc désormais à :

  • informer le public ;
  • recueillir, sur la base d'une présentation argumentée des enjeux et parfois d'une étude d'impact, ses avis, suggestions et éventuelles contre-propositions ;
  • prendre en compte les intérêts des tiers ;
  • élargir les éléments nécessaires à l’information du décideur et des autorités compétentes avant toute prise de décision.

Certains projets (relevant de la Défense nationale) font l'objet de dérogation à ce type de procédure.

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Résultat de recherche d'images pour "caricature de la manipulation média"

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"La croyance forte ne prouve que sa force, non la vérité de ce qu'on croit."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

......................... A voir sur site : ... http://www.fos-sur-mer.fr/SitesSevesoBdR.pdf

........................................................................................................... Pour mener à bien ce projet utopique, il faudrait renoncer au profit de centaines de millions d'Euros engendrés par les centaines d'usines industrielles implantées partout en France en dépit de bon sens ......

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;.........Idem sur le site origine.......

.................. http://www.francetvinfo.fr/economie/risque-industriel/risque-industriel-a-combien-de-kilometres-etes-vous-d-un-site-seveso_335548.html

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Risque industriel : à combien de kilomètres êtes-vous d'un site Seveso ?

Près de 650 sites dangereux, plus de 2 000 incidents depuis treize ans… Des millions de Français sont vulnérables face au risque industriel. Et vous ?

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...................................................................................  http://www.leparisien.fr/faits-divers/carte-interactive-les-1171-sites-seveso-en-france-15-07-2015-4946997.php

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CARTE INTERACTIVE. Les sites Seveso en France

 Les deux explosions qui se sont produites mardi matin sur le site pétrochimique de Berre-l’Etang (Bouches-du-Rhône) renouvellent le débat sur la sécurité des zones industrielles sensibles.

 | MAJ : 

1/2RÉAGIR

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Archives - exercice d'évacuation sur le dépôt d'hydrocarbures SMCA, classé Seveso, dans l'enceinte de l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne). LP Archives

Les explosions sur le site pétrochimique de Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône) ce mardi, soulèvent de nombreux doutes quant à la sécurité effective des sites industriels dangereux. Si Philippe Prudhon, directeur du département des affaires techniques à l'Union des industries chimiques affirme que « le risque zéro n’existe pas », la directive Seveso impose une série de mesures destinées à prévenir les accidents et les actes de malveillance sur les sites sensibles.

En France, 1 171 installations sont classées Seveso, font 656 classées en «seuil haut» et 515 en «seuil bas», selon la quantité totale de matières dangereuses sur le site. La directive Seveso impose aux États de l'Union européenne d'identifier les sites industriels, pour lesquels un accident pourrait entraîner des conséquences immédiates graves pour le personnel, les riverains, les biens et l'environnement et de prendre les mesures pour y faire face.



La directive Seveso avait été adoptée en 1982, après la catastrophe provoquée par une fuite de dioxine en 1976 à Seveso (Italie) qui avait incité les États européens à se doter d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs. Elle a été remplacée par la directive Seveso 2 en 1999, qui a renforcé la prévention des accidents en exigeant une gestion du risque par les industriels, sous l'autorité des États.
 

Surveillance renforcée mais limitée



« Depuis Vigipirate, un certain nombre de mesures ont été renforcées pour assurer une plus grande sûreté en amont sur les sites industriels, pour s'assurer par exemple que n'importe qui n'a pas accès au site », explique M. Prudhon. Dans les faits, il est compliqué pour les sites industriels de contrôler l’ensemble des personnes autorisées à entrer.

Après l’incident de Berre-l’Etang, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, a ordonné aux industriels d’« exercer une vigilance particulière au cours des jours et nuits à venir pour renforcer leurs dispositifs de sécurité et de surveillance internes ». Or, l’étendue des sites à protéger est telle, qu’une surveillance accrue et complète serait impossible selon Maryse Arditi, membre du directoire sur les risques industriels. Elle affirme que les réflexions sur la sécurité des sites industriels ses 15 dernières années, n’ont jamais véritablement traitée de l’aspect criminel.

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"Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche."
(Albert Jacquard / 1925-2013 / Petite philosophie à l'usage des non-philosophes / 1997)

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Il faudrait aussi être cohérent et renoncer aux nombreux projets inscrits à la suite des vieilles politiques d'aménagement industriel . ..!

................................Ces projets vont bon train et continuent ... Pas trés loin d'ici ... !!!

.............................. http://www.20minutes.fr/marseille/1737223-20151124-marseille-futur-terminal-portuaire-mourepiane-inquiete-quartiers-nord

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Marseille: Le futur terminal portuaire de Mourepiane inquiète les quartiers nord

ECONOMIE Des habitants des quartiers nord de Marseille s'inquiètent de la construction du futur terminal de Mourepiane prévue en 2017...

Le port de Marseille.
Le port de Marseille. - P.MAGNIEN / 20 MINUTES

Mickael Penverne

    • Publié le 
    • Mis à jour le 

C’est la patate chaude du moment : le futur terminal « de transport combiné » de Mourepiane. Pilotée par le Grand port maritime de Marseille, cette nouvelle infrastructure doit voir le jour en 2017. Avec ses nouvelles voies ferrées, ses portiques et ses routes, elle est censée améliorer la desserte de l’actuel terminal à conteneurs. Le futur terminal, qui s’étendra sur 10 hectares, doit pouvoir accueillir des trains très longs qui mesureront 850 mètres, voire 1 km.

Le problème, c’est que cette nouvelle installation s’installera au cœur du 16e arrondissement, un des plus denses de la ville, à proximité des quartiers Saint-Henri, Saint-André et Consolat. Une partie des habitants s’y oppose. L’association Cap au Nord, par exemple, se bat contre ce terminal depuis 2011. Si elle s’interroge sur « l’intérêt économique » du projet, elle pointe surtout du doigt les nuisances sonores et la pollution occasionnées par l’augmentation du trafic ferroviaire et terrestre.

Les conclusions attendues d’ici fin décembre

L’association s’inquiète également des « dangers » potentiels de cette installation. « Une étude des dangers a été menée dans le cadre de l’enquête publique [qui s’est achevée le 6 novembre], rappelle Lucienne Brun, présidente de Cap au Nord. Elle indique que le terminal pourrait voir passer des produits très toxiques et très dangereux comme le chlore, l’ammonium, le nitrate d’ammonium ou encore le gaz de pétrole liquéfié ».

« La circulation de ces produits constituerait de facto une zone inconstructible tout autour du terminal, ajoute-t-elle. Que vont faire les habitants avec leur maison ou leur appartement devenu invendable ? Que fait-on de ces quartiers ? » Interrogé, le Grand port maritime de Marseille n’a pas souhaité répondre, renvoyant à l’enquête publique et aux conclusions du commissaire enquêteur qui sont attendues dans trois ou quatre semaines.

Une « lettre ouverte » aux élus

En attendant, les habitants poursuivent leur mobilisation en lançant une pétition contre le projet et en faisant pression sur les élus locaux. Cap au Nord va leur envoyer dans quelques jours une « lettre ouverte » pour leur rappeler l’opposition d’une partie de la population. « On sait bien que c'est le port qui détient la décision finale, déclare Lucienne Brun. Mais il ne pourra pas faire ce qu’il veut s’il n’obtient pas les financements des collectivités locales ».

La construction du terminal coûtera environ 60 millions d’euros, dont 75 % proviennent de fonds publics (Etat, Région, Département, communauté urbaine…). Marseille Provence Métropole, qui devait voter vendredi dernier une délibération de financement, a repoussé son examen sur décision de son président, Guy Teissier. Le texte sera étudié, et sans doute adopté, une fois connues les conclusions du commissaire-enquêteur.

Une commission de sécurité

Au conseil municipal de Marseille, une délibération à peu près identique a été adoptée mais avec des « réserves » : limiter au maximum les nuisances sonores et le trafic routier notamment à Saint-André, contrôler la circulation des produits dangereux, mettre en place une commission de sécurité pour vérifier l’application des normes, etc. « Je préfère que toutes ces réserves figurent dans l’enquête publique », note Roland Blum, adjoint au maire chargé du port.

S’il dit « comprendre » les inquiétudes des habitants, l’élu, comme beaucoup d'autres, estime que ce projet est « indispensable au développement du port ». « A chaque fois, c’est pareil, soupire-t-il. Dès que l’on fait des logements, on se prend 50 recours. Il y a même eu un original pour déposer un recours contre le Mucem… Des gens ne sont pas contents et c’est normal de les écouter pour apporter des améliorations. Mais on ne peut pas tout arrêter non plus. »

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......................... A lire sur site :  http://terrecorse.tumblr.com/post/40106385649/les-droits-de-succession-en-corse

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..........................................  http://www.natura-sciences.com/environnement/pollution-des-sols-scandale-cache807.html

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Pollution des sols : le scandale caché

16 janvier 2015 - 11:05  1

Notre territoire est parsemé de territoires pollués. Il y en aurait près de 400 000 répartis aux quatre coins de France. Le documentaire de Sarah Oultaf « Pollution des sols : le scandale caché » (50 min) diffusé sur France 5 le mardi 20 janvier à 20h35 s’intéresse à cette véritable bombe à retardement.

pollution des sols

Lorsqu’elles ferment, trop d’entreprises laissent leurs usines à l’abandon, sans dépollution. PHOTO//France 5

Durant deux siècles, les industriels ont enfoui une grande variété de produits chimiques sur leurs terrains ou en pleine nature. Ils ont ensuite souvent abandonné ces sites ou les ont revendu sans qu’une réelle décontamination n’ait eu lieu. Le documentaire «Pollution des sols : le scandale caché » s’intéresse aux conséquences sanitaires réelles ou supposées de ces sites. Lapollution enterrée est désormais souvent recouverte de paysages verts, d’habitations ou encore de terrains de loisirs. Mais cette pollution sournoise peut nous contaminer doucement.

Les produits toxiques enterrés peuvent en effet migrer de leurs containers ou des terres où ils sont enterrés et contaminer les nappes phréatiques. L’eau ainsi polluée sera consommée par les hommes et les animaux d’élevage. Des gaz ou des poussières toxiques pourront aussi contaminer l’air que nous respirons.

Des friches industrielles aux éco-quartiers

A Mazières-de-Touraine, le site industriel abandonné par l’entreprise Pal-Pack en 2011 dévoile ses horreurs. Le volume de déchets stocké sur place est très conséquent et ce, sans autorisation préfectorale. L’entreprise n’était en effet censée que recycler des emballages alimentaires vides. Mais sur place, c’est une toute autre réalité, bourrée de fûts chimiques qui se révèle. En décembre 2014, des contenants enfouis sur le terrain ont été mis au jour ; l’enquête suit son cours. Entre-temps, l’ancien patron de Pal-Pack a ouvert une nouvelle entreprise à l’activité similaire. Cet exemple dévoile une attitude peu salutaire : plusieurs entreprises abandonnent leurs sites sans les dépolluer.

Réaprties partout dans le pays, plusieurs friches industrielles sont ainsi en cours de reconversion. Derniers terrains constructibles dans les villes, ces friches deviennent des éco-quartiers. A Strasbourg, on en construit un sur d’anciennes tanneries ; à Rennes et à Grenoble sur de vieux sites militaires et à Toulouse sur la friche d’une cartoucherie. « Tous ces lieux ont-ils été correctement dépollués ?» questionne la réalisatrice.

Le plus grand éco-quartier français est celui de Limeil-Brévannes (94), situé sur une ancienne décharge sauvage. L’ancien maire de la ville qui a commandé ce projet veut croire au professionalisme des pollueurs. Comment faire autrement ? Dans le doute, une information demande tout de même aux propriétaires de ne pas cultiver de légumes potagers dans leurs jardins, mais en prendront-ils connaissance?

De l’arsenic et de la radioactivité

La mine d’or de Salsigne dans le département de l’Aude a été la plus importante mine d’or d’Europe Occidentale et la dernière de France métropolitaine. Elle est marquée par un siècle de pollution par l’arsenic et a été longtemps le site le plus pollué de France. Fermée en 2004, l’Etat a dû prendre en charge la dépollution pour un montant total de 50 millions d’euros. Mais l’essentiel des déchets toxiques est stocké sur place, formant une nouvelle colline. Dix ans plus tard, la pollution commence à s’échapper dans les ruisseaux situés aux alentours.

À Vaujours, à 15 km de Paris, le ministère de la Défense a occupé pendant plus de 40 ans d’immenses bâtiments. Ils sont aujourd’hui laissés à l’abandon. Le CEA y a travaillé dans l’ombre pour mettre au point le détonateur de notre première bombe atomique. En 2010, Placo-platre, filiale de Saint-Gobain a racheté le site ; le sous-sol du fort de Vaujours, contenant du gips, intéresse l’industriel. Des mesures de radioactivité réalisées dans le bunker en février 2014 montrent pourtant que la dépollution du site n’a pas été réalisée correctement par le CEA. Les riverains s’interrogent : l’exploitation d’une carrière à ciel ouvert ne va-t-elle pas soulever des poussières radioactives ?

A quel point les poussières de l’amiante nous contamineront-elles ?

Autre époque, autres règles de sécurité. Pendant 40 années, une entreprise traitant des fibres d’amiante à Aulnay-sous-Bois a contaminé ses 40 0000 riverains, dans un rayon de 1 km. Des poussières blanches étaient reportées par les riverains, sans réaction des préfets successifs. «Combien d’usines d’amiante ont laissé échappé leurs poussières et combien de citoyens ne le savent pas encore ? Combien vont être malades ? », s’interroge la réalisatrice.

Selon Annie Thébaud-Mony, chercheuse en santé publique à l’Inserm, ce cas est typique. Pour elle, les enjeux économiques priment toujours sur la santé des ouvriers et des riverains. Il existe un conflit d’intérêt entre la santé publique que devrait défendre le préfet et un intérêt économique d’autre part.

Ainsi, des dizaines de millions de français subissent une pollution industrielle à un certain moment de leur vie. Le résultat pourrait être catastrophique pour notre santé. En effet, on est passé de 150 000 nouveaux cas de cancers par an dans les années 1980 à 355 000 en 2012. Pour Annie Thébaud-Mony, ces cancers sont principalement liés à l’explosion de cancérogènes résultant de la pollution industrielle.

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Quest-ce qui est fait dans le domaine de la  dépollution ?

Bande-annonce de « Pollution des sols : le scandale caché »

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......................... Pour être cohérent, il faudrait en premier lieu traiter des sujets locaux préoccupants avant de convier les autres nations à blayer devant chez eux ! .........

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.................................................... http://paca.lpo.fr/protection/engagements/actualite/3315-petition-debarrasser-definitivement-les-calanques-du-rejet-polluant-de-cortiou

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Pétition : Débarrasser définitivement les Calanques du rejet polluant de Cortiou

Calanques © Norbert ChardonS'il est un sujet qui fait la presque unanimité c'est bien celui de supprimer l'exutoire des eaux polluées de Cortiou. Pour une fois tout le monde est d'accord, même ceux qui ont l'habitude de croiser le fer. Diffusez la pétition jointe le plus largement possible.

 

 

(Extrait complété du paragraphe 4.9, pages 234-237 de l'ouvrage : Augier H., Les Calanques, parc national, un siècle de combats et d'espérances, Sang de la Terre éditeur Paris, 2013, 303 p.).

 

Un souhait unanime et une demande générale.

S'il est un sujet qui fait la presque unanimité c'est bien celui de supprimer l'exutoire des eaux polluées de Cortiou. Pour une fois tout le monde est d'accord, même ceux qui ont l'habitude de croiser le fer : pêcheurs professionnels, pêcheurs amateurs et autres travailleurs de la mer, promeneurs, randonneurs, grimpeurs, naturistes, plaisanciers, bateliers, cabanoniers et autres résidents, plongeurs, baigneurs, bateliers, plaisanciers, pratiquants de sports de pagaie, restaurateurs, chasseurs, organismes touristiques, scientifiques, etc. Qui d'ailleurs peut se positionner contre l'arrêt du rejet d'effluents pollués dans les eaux d'un parc national !

Le scandale est si évident et la demande est si forte que bon nombre d'utilisateurs et de professionnels des Calanques ont dénoncé avec vigueur cette pollution. Certains sont même allés jusqu'à qualifier Cortiou, avec ses eaux troubles, sales et souillées où règne un fumet nauséabond repoussant, d'anus de Marseille ! Piteux label pour un parc national !

 

Des eaux polluées : un bilan sans appel.

En préambule et en toute logique, il convient de remarquer que s'il a été envisagé, par la municipalité de Marseille, de transférer au large les eaux rejetées à Cortiou, c'est une façon de reconnaître que ce rejet est pernicieux. Autrement dit qu'il est chargé d'une pollution incompatible avec un milieu naturel de valeur, à plus forte raison dans les eaux d'un parc national ! Il y a cependant fort à parier qu'un nombre important des membres du Conseil municipal n'avaient pas pris la mesure de la gravité de cette pollution.

En effet, les chiffres officiels disponibles sur les performances de la station d'épuration de Marseille sont essentiellement basés sur les paramètres classiques des matières en suspension et des matières dissoutes (pratclif.com/intermines/step-Marseille/). Ainsi, après traitements, en fonctionnement idéal, les effluents contiennent encore :

  • . 5 à 10 % de matières en suspension et de matières dissoutes.
  • . 25 mg/l de MES (Matières En Suspension).
  • . 25 mg/l DBO (Demande Biologique en Oxygène).
  • . 100 ml/l de DCO (Demande Chimique en Oxygène).
  • . 15 % des détergents.

 

C'est cet abattement des matières en suspension et des matières dissoutes qui a fait dire à certains responsables politiques non renseignés que la station d'épuration de Marseille épurait la pollution à 90, voire 95 %, ce qui est absolument faux !

 

D'ailleurs cette charge en MES et MO (Matières Organiques ou Matières Oxydables) doit évidemment être considérée en prenant en compte le volume annuel (100.000.000 de m3) du rejet de Cortiou. Ce qui donne une autre dimension à ces chiffres. Mais la question n'est pas là. Les effluents qui se jettent dans la crique de Cortiou véhiculent une foule d'autres polluants, dont certains particulièrement toxiques, lesquels n'apparaissent pas dans le calcul des « performances » de la station d'épuration. Cette limitation de la prise en compte des paramètres d'abattement de la pollution est normale car les filières de traitements des eaux usées mises en place à Marseille, le sont essentiellement pour réduire les MES et MO.

 

Ces filières devraient aussi éliminer la pollution microbiologique. Or, résultat surprenant, l'analyse bactériologique des eaux à la sortie de l'émissaire, par Surfrider Fondation Europe (www.surfrider.eu), a même révélé, le 25 octobre 2012, des taux élevés en Escherichia coli (plus de 34.000/100 ml) et en entérocoques (plus de 18.000/100 ml).

Plusieurs équipes de recherche (plus d'une trentaine de chercheurs spécialisés) ont lancé récemment de nombreuses études sur les effluents à leur sortie de Cortiou et à son voisinage (cf. Bibliographie). L'examen des résultats de ces travaux scientifiques ne laisse planer aucun doute sur la charge polluante de Cortiou et sur la gravité de la situation :

 

Détergents.

Les données officielles (pratclif.com/intermines/step-Marseille/) indiquent que la station d'épuration de Marseille éliminerait de l'ordre de 85 % de la charge totale en détergents ; estimation confirmée par le directeur de la station d'épuration lors de son interview dans le film de Valérie Simonet « Les Calanques, une histoire empoisonnée ». Ce taux signifie que les 15 % restant sont des tensio-actifs résistants aux traitements de l'usine de dépollution. Ils sont appelés tensioactifs « durs », car leur structure chimique les rend difficilement biodégradables. A cause de ce pouvoir de survie, ils ne cessent de s'accumuler proportionnellement aux rejets continus des effluents. Le pouvoir toxique de ces substances est considérable. Elles brûlent les feuilles de posidonies et les branchies des poissons et de la plupart des autres animaux marins à respiration branchiale (cf. Augier 2008). L'estimation des quantités rejetées à Cortiou est facile si l'on prend en compte les 100 millions de m3 d'eau usée rejetée annuellement à Cortiou, et combien inquiétante !

 

Hydrocarbures.

L'exutoire de Cortiou rejette de nombreux hydrocarbures parmi lesquels les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont les plus abondants. Il s'agit notamment du naphtalène, du fluorène, du phénanthrène, de l'anthracène et du benzo[a]pyrène (Sarrazin et al. 2004, Sauzade et al. 2007, Jany et al. 2012). Ces hydrocarbures ont été identifiés et dosés dans les sédiments et dans les moules à Cortiou (Sauzade et al. 2007) :

  • Naphtalène : jusqu'à 37 µg/kg dans les moules.
  • Fluorène : jusqu'à 10 µg/kg dans les sédiments et 7,6 µg/kg dans les moules.
  • Phénanthrène : jusqu'à 10 µg/kg dans les sédiments et 5,7 µg/kg dans les moules.
  • Anthracène : jusqu'à 152 µg/kg dans les sédiments et 5, 30 µg/kg dans les moules.
  • Benzo[a]pyrène : jusqu'à 1500 µg/kg dans les sédiments et 2,6 dans les moules.

 

Est-il nécessaire de rappeler que ces hydrocarbures sont toxiques pour la flore et la faune marines et que le benzo[a]pyrène est mutagène et cancérigène (cf. Augier 2008).

 

Alkylphénols-polyéthoxyles.

Les alkylphénols-polyéthoxydes contenus dans les effluents rejetés à Cortiou dérivent des alkylphénols polyéthoxylates (APnEO), agents nettoyants non ioniques (Sauzade et al. 2007) assez largement utilisés. Ils sont présents aussi bien dans la phase particulaire que dissoute et également dans les sédiments (Sauzade et al. 2007). La dégradation des APnEO dans les stations d'épuration conduit à la formation de plusieurs métabolites plus résistants et plus toxiques (Hager 1998). Ils ont révélé des activités oestrogéniques chez les poissons (White et al. 1994) et notamment une inhibition du développement des testicules (Jobling et al. 1996).

 

PCB (Polychlorobiphényles).

Seuls les congénères 101, 138 et 153 ont été recherchés (Wafo et al. 2006, Sauzade et al. 2007, Syakti et al. 2012). Tous les échantillons sont contaminés par les PCBs. Les concentrations les plus fortes vont jusqu'à 400 µg/kg dans les sédiments et 35 µg/kg dans les moules (Sauzade et al. 2007). L'exposition chronique aux PCBs, même à faibles doses, est responsable de nombreux dysfonctionnements chez les animaux de laboratoire et les organismes marins (cf. Augier 2008). Signalons notamment des perturbations de l'appareil digestif (effets hépatotoxiques graves), de l'appareil respiratoire, du système endocrinien, de l'appareil cardiovasculaire, de l'appareil neurologique et sensoriel. Ils abaissent l'immunité naturelle et se signalent encore par leurs effets tératologiques et cancérigènes.

 

Métaux.

Les travaux récents (Sauzade et al. 2007, Zebracki 2011, Jany et al. 2012, Oursel 2013, Oursel et al. 2013) ont révélé la présence de nombreux métaux dans la zone de rejet des effluents de Cortiou et au-delà : argent, cadmium, cuivre, mercure, nickel, plomb, zinc. Les taux pour le mercure s'échelonnent jusqu'à une valeur maximale de 8,7 mg/kg dans les sédiment et la pollution s'étend jusqu'à l'ile Maïre, avec un pic à 1,4 mg/kg. Les teneurs en cadmium s'élèvent jusqu'à 7,66 mg/kg dans les sédiments et 1 mg/kg dans les moules. Les concentrations en plomb sont très fortes, jusqu'à 575 mg/kg dans les sédiments et 2,62 mg/kg dans les moules. La pollution saturnique s'étend bien au-delà du panache des eaux polluées de Cortiou, jusqu'à l'ile Maïre et les Goudes.

 

Substances pharmaceutiques.

Des concentrations élevées à très élevées de résidus de substances pharmaceutiques ont été mis en évidence dans les rejets de Cortiou et au-delà (Togola 2006, Sauzade et al. 2007, Zebracki 2011). Il s'agit essentiellement d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, diclofenac, naproxène, ibuprolène, kétoprofène, etc.), d'antidépresseurs (amitryptiline, diazépam, nordiazepam, carbamazépine), de l'hypolipémiant le gemfibrozil et de diverses autres substances telles que la caféine et le paracétamol. Ces substances ont été mises en évidence non seulement dans la phase dissoute mais également dans la phase particulaire et les sédiments ; répartition favorable à leur dissémination.

 

Augier Henry janvier 2014

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont présents à fortes concentrations, de l'ordre du µg/l, 250 µg/l pour le paracétamol. Les taux d'antidépresseurs sont moins élevés, de l'ordre de la dizaine de ng/l, 6 ng/l pour la carbamazépine. Ces résidus de médicaments sont à l'étude en ce qui concerne leur impact sur la biosphère marine (Budzinski et Togola 2006). Les perturbateurs endocriniens - notamment ceux dérivés des pilules contraceptives – n'ont pas été étudiés à Cortiou, leur prise en compte révélera certainement leur présence dans l'effluent compte tenu du nombre élevé d'habitant reliés à la collecte des eaux usées de Marseille et des communes avoisinantes  (..., .... ) suite sur le site

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.................................................  https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/des-scientifiques-pointent-la-presence-de-plastique-dans-l-eau-en-bouteille-faut-il-boire-les-paroles-de-cette-etude_2658518.html

......................... L'eau en bouteille ( plastique ) ... meilleure que les autres ???? Que font les élus ?

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Des conclusions qui restent en travers de la gorge. Une étude portant sur plus de 250 bouteilles de grandes marques comme Evian, Nestlé ou San Pellegrino publiée mercredi 14 mars sur la plateforme médiatique Orb Média (en anglais) révèle la présence de plastique dans l'eau minérale. Les analyses ont été effectuées dans neufs pays – dont les Etats-Unis, l'Inde ou le Liban – sous la conduite de l'université de l'Etat de New York à Fredonia. Parmi ces minuscules particules de plastique, du polypropylène, du nylon et du polytéréphtalate d’éthylène (PET) ont été retrouvés dans 93% des échantillons. Franceinfo fait le point sur ce que dit précisément l'étude et ce qu'il faut en retenir.

Que révèle cette étude ? 

Sherri Mason, chercheuse spécialiste de la pollution induite par le plastique dans les écosystèmes d'eau douce à l'université de l'Etat de New York, s'est penchée sur la quantité de particules de plastique présentes dans l'eau en bouteille. Ces recherches, bien que scientifiques, n'ont toutefois pas été publiées, car elles n'ont pas été relues par des pairs. Mais l'expérience suit une méthode précise, mise en place par une l'équipe de chercheurs qu'elle dirige. Ces derniers ont collecté des échantillons d'eau minérale de 11 marques sur cinq continents dans des pays où la consommation d'eau en bouteille est particulièrement importante comme la Chine, les Etats-Unis, l'Inde ou encore le Brésil.

L'objectif ? Evaluer la quantité de plastique présent dans les bouteilles d'eau plastifiées. La très grande majorité des échantillons testés(93%) contient des microparticules de plastique. Le leader mondial de l'eau minérale, Nestlé Pure Life, affiche un taux particulièrement haut puisque son eau peut contenir jusqu'à 930 microparticules de plastique par litre, contre 30 pour San Pellegrino, qui affiche l'un des taux les plus bas. Une précédente étude menée par la même équipe avait montré que des particules de plastique étaient également présentes, en deux fois moins grande quantité, dans l'eau du robinet.

Ce plastique vient-il des bouteilles ?

Pas si vite. Si cette hypothèse semble la plus évidente, l'expérience n'en fournit pas la preuve et les scientifiques restent prudents sur les conclusions à tirer. Car le plastique est présent partout dans notre environnement et il est difficile de savoir si ces microparticules retrouvées dans l'eau proviennent des bouteilles ou si elles ont été accumulées ailleurs.

"La production de fibres synthétiques ne cesse de progresser", explique à franceinfo Johnny Gasperi, chercheur au Laboratoire eaux environnements et systèmes urbains (Leesu), spécialiste des microplastiques. "Ces textiles pétrochimiques contiennent une grande quantité de plastique. On en trouve dans nos habits synthétiques bien sûr mais aussi dans nos canapés, nos rideaux, nos moquettes..."

Interrogé par franceinfo, Bruno Tassin, lui aussi chercheur au Leesu, va plus loin et affirme que l'on ingère quotidiennement des fibres plastiques : "On en trouve dans le miel, le sel, le sucre, l’eau et la bière. Et elles tombent quotidiennement dans nos assiettes !"

Ces fibres arrivent sans doute dans l’eau au moment de la mise en bouteille. Donc on ne peut pas directement accuser les bouteilles en plastique de déverser des microparticules.Johnny Gasperi, chercheur au Leesu

Sherri Mason semble plus partagée : "Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d'embouteillage." Pour vérifier ces hypothèses, il faudra réaliser d'autres expériences, plus précises encore. Car les chercheurs ne connaissent pas encore précisément les effets du plastique sur les organismes vivants... 

Est-ce dangereux d'ingérer du plastique ? 

Aucune étude jusqu'ici n'a permis de démontrer que les fibres plastiques avaient un effet néfaste sur l'homme. Pas de quoi rassurer Barbara Demeneix, biologiste et chercheuse au CNRS et au Museum d'Histoire naturelle. "Que l’on prouve ou pas la dangerosité sur le corps humain, la qualité de l’eau est remise en cause et ce n'est jamais une bonne nouvelle, surtout quand on sait que certains plastifiants sont des perturbateurs endocriniens", pointe-t-elle. 

Bruno Tassin appelle, lui, à la prudence sur ce sujet. Le scientifique fait le point sur l'étendue des connaisances scientifiques actuelles : "Dans tous les êtres vivants, on trouve du plastique dans le tube digestif, explique-t-il.Mais certains disent que ça pourrait aller dans d’autres endroits du corps.Si on en accumule trop, on peut supposer que ça se combine avec d'autres contaminants, que ça affaiblit l'organisme et accroît les risques de développement de certaines maladies".

La thématique de la contamination de l’eau par les plastiques est brûlante mais il y a peu de temps qu'on s'y intéresse.Bruno Tassin, chercheur au Leesuà franceinfo

Quid des êtres vivants qui se retrouvent dans nos assiettes et qui absorbent également des fibres plastiques ?  A ce sujet, Johnny Gasperi est plutôt optimiste : "95% des études montrent que les poissons qui ingèrent ces fibres, les éjectent par leur tube digestif : elles ne sont pas transférées dans leurs organes et donc vers leurs chairs, susceptibles d’être consommées par l’homme. Il faudra tout de même poursuivre les études sur ce sujet majeur." ( ..., ... fin extrait )

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.......................................  Parler d'écologie, c'est bien !... Allons nous démenteler toutes nos centrales nucléaires ? Alors Pourquoi cette HYPOCRISIE ?, Personne ne peut y croire ! Trop d'intérêts économiques, techniques et stratégiques sont en "jeu" . Seules les anciennes, par nécessité et présentées à titre de démonstration de bonne intention le seront ...... Manipulation, quand tu nous tiens ! Savez-vous que les "déchets" de ces centrales pollueront les sols pour une durée dépassant celle de l'espérance de vie de notre civilisation et même de l'humanité en tant que race animale ! .... Le mal est déjà fait ! .... La compétition entre les groupes humains, peuple poliquement organisés et dirigés par des oligarchies, fait qu'il est désormais trés difficile de désamorcer la spirale nucléaire. Qui peut le nier ? Où se situe donc l'écologie dans ce système de traitement et d'extraction ?

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http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000525-l-energie-nucleaire-un-debat-francais/l-etat-du-parc-nucleaire

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L'état du parc nucléaire

L'énergie nucléaire, un débat français

La centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche).
Photo F. Niro © Wikimedia Commons

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SOMMAIRE

 

Le parc nucléaire français, qui occupe le deuxième rang mondial, découle d’une longue tradition de physique nucléaire entamée à la fin du XIXe siècle avec les recherches de Henri Becquerel et de Pierre et Marie Curie. 

Une situation française inscrite dans l'histoire

Portrait de Marie Curie, vers 1898

Portrait de Marie Curie, vers 1898. 

© Wikimedia Commons

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Paul Reuss retrace les débuts du nucléaire dans "Le nucléaire en France : état des lieux", (Regards sur l’actualité n° 373, août-septembre 2011, La Documentation française) : « Depuis la découverte de la radioactivité par Henri Becquerel en 1896, la France a connu une longue tradition de physique nucléaire. Dès 1898, Marie Curie et son époux Pierre découvrent le polonium et le radium. Jean Perrin publie en 1913 son ouvrage encore lu aujourd’hui, "Les atomes". Dans les années trente, Irène Curie, la fille de Pierre et de Marie, et son époux Frédéric Joliot poursuivent les recherches et mettent notamment en évidence la première radioactivité artificielle. Tous ces savants recevront le prix Nobel, et même deux fois en ce qui concerne Marie Curie. En 1939, la fission de l’uranium par bombardement électronique est découverte en Allemagne par les chimistes et physiciens du laboratoire de Hahn et Meitner ; la fission est la brisure du noyau d’uranium en deux fragments de masses environ deux fois moindres. Otto Hahn et Fritz Strassmann mettent en évidence certains de ces fragments, tandis que Lise Meitner et son neveu Otto Frisch montrent que la fission libère une quantité phénoménale d’énergie. Reprenant l’expérience avec ses collaborateurs Hans Halban et Lew Kowarski, Joliot met en évidence l’émission de neutrons secondaires lors de la fission. Avec Francis Perrin (le fil de Jean) qui introduit la notion de masse critique, ces savants déposent en mai 1939, au nom de la Caisse nationale de la recherche scientifique, plusieurs brevets où apparaissent les principes d’un "dispositif de production d’énergie", ce qu’on appellera plus tard un réacteur nucléaire, et du "perfectionnement aux charges explosives", décrivant ce qui sera l’arme nucléaire. »

Qui fait quoi dans le nucléaire français ?

Les acteurs du nucléaire français interviennent dans trois domaines d’activité, la recherche, l’exploitation et le contrôle.

La recherche 
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), créé en 1945 sous le nom de Commissariat à l'énergie atomique, est l’organisme public qui conduit l’essentiel des recherches et développements. 

L’exploitation

  • Issu de la fusion de Framatome et de la Cogema en 2001, Areva est bâtisseur et gestionnaire du parc des centrales. L’entreprise assure également l’ensemble du cycle du combustible. 
  • L’ANDRA, Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, créée en 1991 est chargée de la gestion des déchets radioactifs et poursuit des missions industrielles, de recherche et d’information.
  • Avec un parc de 58 réacteurs en France, dont il est le propriétaire et l'exploitant, EDF est le plus gros producteur mondial d’électricité nucléaire. Ses champs d’activité s’étendent de la fabrication de nouvelles centrales à la déconstruction des anciennes structures. EDF est également un marchand d'énergie, vendant ou achetant de l'électricité en fonction des besoins et de la production.

Le contrôle

  • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est une autorité administrative indépendante créée en 2006, chargée d'assurer le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France dans un but de protection des personnes et de l’environnement.
  • L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), établissement public créé en 2001 par la réunion de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (1976) et de l’Office de protection contre les rayonnements ionisants (ex-SCPRI, 1957), est investi d’une mission d’expertise en matière de risques nucléaires et radiologiques. 

Le parc français, deuxième parc nucléaire mondial 

Réacteur de Superphénix, centrale nucléaire de Creys-Malville en Isère

Réacteur de Superphénix, centrale nucléaire de Creys-Malville en Isère.

Photo : Y. Forget © Wikimedia Commons

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Selon Paul Reuss, « En 2009, la consommation d’énergie primaire en France a été de 259 Mtep (millions de tonnes d’équivalent pétrole) et celle d’énergie finale, de 156 Mtep (en ce qui concerne le nucléaire, c’est l’énergie thermique qui est comptabilisée en énergie primaire et l’énergie électrique en énergie finale). Pour la production d’électricité, 519 TWh (térawattheure), les trois quarts sont d’origine nucléaire, 12 % proviennent de l’hydraulique, 11 % du thermique classique (essentiellement le gaz) et le reste (4 %, dont 1,5 pour l’éolien) des énergies renouvelables hors hydraulique. Le total net exporté vers les pays voisins est de 48 TWh, soit 9 %. L’électricité d’origine nucléaire est produite en France par cinquante-huit réacteurs à eau sous pression [au sein de 19 centrales]. L’autre principale application de l’énergie nucléaire est la propulsion navale. En ce qui concerne la France, cette application est uniquement militaire. La place de la France pour la production d’électricité d’origine nucléaire est tout à fait exceptionnelle : en deuxième position en ce qui concerne le nombre de réacteurs et la puissance installée derrière les États-Unis, elle est largement en tête pour la proportion du nucléaire dans la production électrique, 75 %. »

Les réacteurs nucléaires dans le monde 

Centrale nucléaire de Sequoyah, Tennessee (Etats-Unis)

Centrale nucléaire de Sequoyah, Tennessee (Etats-Unis).

© Wikimedia Commons

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« En 2010 la production d’électricité d’origine nucléaire s’est élevée à 2 630 TWh (térawattheure), en progression de 2,8 % par rapport à l’année 2009 et proche du record de 2006 (2 660 TWh) représentant environ 14 % de la demande mondiale d’électricité», indique Thierry Dujardin ("Le nucléaire dans le monde", Regards sur l’actualité n° 373, op.cit.). « Pour 15 pays, dont l’Allemagne, la part du nucléaire dépasse un quart de la production électrique totale. En juin 2011, 440 réacteurs nucléaires étaient en exploitation dans le monde. 

 

LES RÉACTEURS DANS LE MONDE

Pays

Nombre de réacteurs en service

Puissance installée (MWe (*) nets)

États-Unis

104

101 240

France

58

63 130

Japon

50

44 102

Russie

32

22 693

Allemagne

17

20 490

Corée du Sud

21

18 698

Ukraine

15

13 107

Canada

18

12 569

Chine

14

11 058

Royaume-Uni

19

10 137

Reste du monde

92

56 869

Total

440

374 093

 

(*)MWe : mégawatt électrique
(**) Les réacteurs 1 à 4 de Fukushima Daiichi ne sont plus pris en compte.

 

Le tableau ci-dessus liste les 10 pays dont la puissance nucléaire installée dépasse 10 GWe (gigawatt électrique). Malgré ses 20 réacteurs en fonctionnement, l'Inde n'apparaît pas dans cette liste en raison de la faible puissance unitaire de ses réacteurs ; elle serait placée après la Suède et ses 10 réacteurs, l'Espagne avec 8 réacteurs et la Belgique avec 7 réacteurs. Ce parc mondial fait appel à tout un éventail de technologies qui reflètent les orientations diverses prises par les pays dans les premières années de développement de l'énergie nucléaire. 
Cinq réacteurs ont été connectés au réseau en 2010, dont un en Russie et quatre en Asie, et trois l'ont été début 2011, tous en Asie. 83 % de l'électricité d'origine nucléaire produite en 2010 l'a été dans les pays de l'OCDE, représentant 22 % de la demande totale en électricité de ces pays, soit environ 25 % pour les zones OCDE Europe et Pacifique et 19 % pour l'Amérique du Nord. Plus significatif, la construction de 16 nouveaux réacteurs, dont 10 en Chine, a démarré en 2010, chiffre que l'on n'avait plus observé depuis 30 ans, portant le total des réacteurs en construction à 65 dont 27 en Chine, 11 en Russie et 5 en Corée et en Inde. »

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..................................................  https://www.google.fr/search?newwindow=1&site=&source=hp&q=l%27inflation+des+armes+nucl%C3%A9aires+dans+le+monde&oq=l%27inflation+des+armes+nucl%C3%A9aires+dans+le+monde&gs_l=hp.12...1595.11841.0.13134.47.44.0.3.3.0.284.5365.0j33j6.39.0....0...1c.1.64.hp..5.28.3365.0.pUEA6nz1nNA

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International

image: http://s1.lemde.fr/image/2016/01/13/92x62/4846432_7_401a_2016-01-13-6e9d34a-29658-9nsm19_06f4b34ac054f9e98ffebb4ac1b7e664.jpg

 GRAND FORMATSur la route de l’Europe avec les migrants : une vie à « réinventer »

Les armes nucléaires dans le monde

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image: http://s2.lemde.fr/image/2009/04/24/640x0/1185195_5_c71f_les-armes-nucleaires-dans-le-monde.png

Les armes nucléaires dans le monde


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/infographie/2009/04/24/les-armes-nucleaires-dans-le-monde_1185196_3210.html#bHS1F0HzIKsE27RS.99

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...................... Allons nous cesser de consommer en masse les énergies fossiles et abandonner le pétrole ? Qui peut le croire ? Allons-nous fermer dans les vingt prochaines années nos raffineries ? Personne ne peut y croire ! On nous ment - Comment vont être véhiculées nos marchandises et nos armées ? Certes ..... de manière minoritaire concernant certains domaines ciblés peut-être, peut-être vous demandera-t-on de rouler à 30, puis 20 puis cinq KM/h en ville pour vous convaincre d'une action en la matière.... mais jamais de manière globale pour faire fonctionner les flottes de bateaux, les armadas d'avions, de camions de transport .... ou les armées .... Alors pourquoi de telles annonces ( proférées en période électorale ) ?

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................................................. http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/21/petrole-vers-un-record-de-consommation-en-2014_4351534_3234.html
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Pétrole : vers un record de consommation en 2014

Le Monde.fr avec AFP | 

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image: http://s2.lemde.fr/image/2013/10/11/534x267/3494324_3_ba4b_un-puits-de-petrole-dans-le-dakota-du-nord_eb1efe8246a5707c120bda8931bd709d.jpg

Un puits de pétrole dans le Dakota du Nord.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé mardi 21 janvier sa prévision de demande de pétrole pour 2014 du fait d'une accélération de la croissance économique mondiale jugée de plus en plus probable, avec un rebond des pays développés.

Cette année, l'AIE s'attend désormais à une consommation mondiale record de 92,5 millions de barils par jour (mbj), contre 92,1 mbj prévus en décembre, souligne-t-elle dans son rapport mensuel de janvier. Soit une progression de 1,3 mbj par rapport à 2013, après une croissance de 1,2 mbj l'an dernier.

Alors que la croissance de la consommation pétrolière n'affichait que 0,6 mbj au troisième trimestre 2012, elle a grimpé un an plus tard à un niveau élevé de 1,5 mbj, observe l'AIE. « La clé de ce changement a été une inversion de tendance de la demande des pays de l'OCDE », explique l'agence.

LES ÉCONOMIES DE L'OCDE « SORTIES DE LA RÉCESSION »

Alors que les pays développés (Etats-Unis, EuropeJapon, etc.) affichaient une demande en net recul sur un an de près de 1 mbj au troisième trimestre 2012, celle-ci progressait en effet de quelque 340 000 barils par jour un an plus tard, tirée par les Etats-Unis et l'Europe.

« La plupart des économies de l'OCDE sont désormais largement sorties de la récession, avec des hausses importantes dans certains pays dans les secteurs manufacturiers et pétrochimiques fortement consommateurs d'énergie », précise l'AIE. La demande de pétrole dans l'OCDE aurait au final augmenté (+ 0,2 %) en 2013, pour la première fois depuis 2010, après un recul de 1,1 % en 2012.

Côté émergents, « même si les économies hors OCDE représentent toujours l'essentiel de la croissance mondiale pour 2013 et au-delà », l'AIE a légèrement révisé à la baisse sa prévision, notamment pour laChine. Elle prévoit désormais une consommation chinoise de 10,1 et 10,5 mbj en 2013 et 2014, contre 10,2 et 10,6 le mois dernier. La demande indienne a également été revue légèrement à la baisse.

La semaine dernière, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait également légèrement relevé sa prévision de demande mondiale de brut pour 2013 et 2014, là aussi du fait d'une amélioration du contexte économique en Amérique du Nord et en Europe.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/21/petrole-vers-un-record-de-consommation-en-2014_4351534_3234.html#94p5aklLkLGOM6m2.99

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.................... Allons nous fermer les raffineries nécessaires à la consommation pétrolière journalières en France ? Personne ne puet  croire ...!

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................................................................ https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_raffineries_fran%C3%A7aises

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Liste des raffineries françaises

Pétrole brut et raffineries en France

La France compte actuellement 10 raffineries en activité, dont 9 sont situées en métropole, la dernière étant en Martinique. L'une d'entre elles, la raffinerie de Dunkerque, ne traite que du résidu atmosphérique en provenance d'autres raffineries pour fabriquer des huiles et du bitume.

Il y a donc huit raffineries de pétrole brut en France métropolitaine.

À la suite des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, plusieurs raffineries ont été arrêtées. Avec la crise du raffinage européen survenant depuis 2009, quatre autres raffineries ont été fermées (Flandres, Reichstett, Berre et Petit-Couronne).

Elles raffinent actuellement un total d'environ 100 millions de tonnes (soit 733 millions de barils) de pétrole brut par an selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

Ces raffineries sont alimentées par voie maritime et/ou par des oléoducs tel que le Pipeline Sud-Européen ou le PLIF (PipeLine de l'Île-de-France).

Nom Compagnie Commune Département Capacité (Mt/an) Schéma de raffinage Mise en service Particularités
Raffinerie de Normandie Total Gonfreville-l'Orcher Seine-Maritime 15,9 DRC V I +DHC 1932 Pétrochimie associée + huiles +ETBE + bitumes
Raffinerie de Donges Total Donges Loire-Atlantique 11,3 DRC V A I 1933/1947 bitumes
Raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon ExxonMobil Notre-Dame-de-Gravenchon Seine-Maritime 11,3 DRC A I 1933 Pétrochimie associée + huiles + bitumes
Raffinerie de Lavéra PETROINEOS Martigues(Lavéra) Bouches-du-Rhône 10,2 DRC V I +DHC 1933 Pétrochimie associée + bitumes
Raffinerie de Provence Total Châteauneuf-les-Martigues Bouches-du-Rhône 7,5 DRC V A I 1935 bitumes
Raffinerie de Feyzin Total Feyzin Rhône 5,8 DRC V A 1964 ETBE + pétrochimie associée + bitumes
Raffinerie de Fos ExxonMobil Fos-sur-mer Bouches-du-Rhône 5,6 DRC 1965 bitumes
Raffinerie de Dunkerque SRD, groupeColas Dunkerque Nord 5,6 Huiles 1932/1950 huiles + bitumes
Raffinerie de Grandpuits Total Grandpuits Seine-et-Marne 4,8 DRC V A 1966 bitumes
Raffinerie des Antilles SARA Fort-de-France Martinique 0,8 HSK 1967  

 

........................... A lire - deux sites ..............  http://www.ufip.fr/activites/raffinage/un-outil-de-raffinage-en-constante-evolution

.................. http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-industriel

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.................. A lire sur le site origine à propose des "torchères" - Pollution scandaleuse

.................http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-scandale-du-gas-flaring-112425

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...................... https://reporterre.net/A-Lacq-le-scandale-sanitaire-que-couvrent-elus-et-autorites

À Lacq, le scandale sanitaire que couvrent élus et autorités

22 mars 2016 / Michel Rodes 


 

À Lacq, le scandale sanitaire que couvrent élus et autorités

Pendant plus d’un demi-siècle, les habitants de Lacq, dans le Béarn, ont été intoxiqués par l’exploitation des champs gaziers voisins. Une étude sanitaire a prouvé la surmortalité ainsi provoquée, explique l’auteur de cette tribune, mais les autorités refusent de poursuivre les recherches épidémiologiques.

Michel Rodes est secrétaire de la Sépanso Aquitaine, la fédération régionale des associations de protection de la nature de la région Aquitaine.


Lacq, au pied des Pyrénées, est une vaste vallée traversée par le gave de Pau. La région dans laquelle elle se situe, le Béarn, est souvent présentée comme un pays de cocagne : verts pâturages, vignoble de Jurançon, proximité de la montagne, de l’Espagne, de la mer. On est à 100 km de Biarritz.

Avec la mise en exploitation du gisement du gaz de Lacq, en 1959, le Béarn a été décrit comme un eldorado, une nouvelle Californie. L’argent coulait à flot et réveillait Pau, la ville du bon roi Henri IV. Ce fut le départ d’un mythe : celui de la compatibilité du passé rural et de l’industrie du futur. Une image s’est partout imposée : la paire de vaches béarnaises (emblèmes du blason local) creusant leur sillon, labourant devant les torchères et les derricks de pétrole.

La préfecture et les élus ont préféré cacher l’étude 

L’envers du décor a été révélé dès 1960 par des photos de Paris Match : les enfants allaient à l’école de Lacq avec le masque à gaz en bandoulière. En cas de fuite du gaz brut, chargé de 16 % d’hydrogène sulfuré, c’était le masque ou la mort immédiate. La vaste usine de désulfuration, gérée par la SNPA (Société nationale des pétroles d’Aquitaine), puis par Elf et Total, crachait à l’époque environ 700 tonnes par jour de SO2 (dioxyde de soufre), anhydride sulfureux.

En 2002, une étude menée par l’Isped (Institut de santé publique d’épidémiologie et de développement de la faculté de médecine de Bordeaux) portait précisément sur les dégâts sanitaires de cette période allant de 1968 à 1998. Les chercheurs de l’Institut arrivaient à des conclusions fort gênantes et la préfecture et les élus ont-ils préféré cacher l’étude. Les chercheurs aboutissaient en effet à conclure qu’il y avait 136 décès supplémentaires parmi les 1.124 recensés sur le bassin de Lacq sur trente et un ans. Certes, la Cour des comptes avait évoqué, dans son référé d’avril 2015« une surmortalité de 14 % chez les moins de 65 ans ». Mais, aujourd’hui, le chiffre de 136 décès est révélé par la publication intégrale de l’étude. C’est la Sepanso-64, membre de France nature environnement, qui a pris cette initiative. ( ....,... )

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............................. Pollution partout dans le monde à cause du pétrole et des torchères - - Equateur - Allons-nous cesser notre industrie pétrochimique lourde qui pollue partout dans le monde ? Point s'en faut ... et personne de sérieux ne peut le croire -

........................................................................  http://www.duclair-environnement.org/2017/03/05/equateur-tache-indelebile-petrole/

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............... Allons-nous refaire la totalité de notre réseau routier cancérigène, réalisé à partir de bitume ? Non ! ... Qui peut le croire ?

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...................................... http://www.cancer-environnement.fr/314-Bitumes.ce.aspx

Bitumes

Messages clés

    • L’essentiel du bitume est extrait du pétrole brut par affinage, et entre dans la composition de matériaux routiers. C’est un produit complexe composé essentiellement d’hydrocarbones et de ses dérivés. 
       
    • Le bitume est différent du goudron, qui lui est issu de la distillation de la houille. 
       
    • En octobre 2011, le CIRC a réactualisé sa monographie sur les bitumes et leurs émissions : il a classé les bitumes oxydés dans le groupe 2A, probablement cancérogène pour l’homme, et les bitumes durs et les bitumes de distillation dans le groupe 2B, possiblement cancérogène pour l’homme.
       
    • Le bitume et les fumées de bitume ne sont référencés dans aucun des tableaux de maladies professionnelles.

 

Qu'est-ce que le bitume ?

Largement présent dans notre environnement, l’essentiel du bitume est extrait du pétrole brut par raffinage, et entre dans la composition de matériaux routiers.
Le bitume est une matière très visqueuse noire, lorsqu’elle est chauffée, ou solide à la température ambiante. C’est un produit complexe composé essentiellement d’hydrocarbones et de ses dérivés et peut contenir divers additifs. Du fait de sa complexité chimique, les scientifiques caractérisent le produit en mesurant les concentrations des grandes familles génériques que sont les asphaltènes et les maltènes, ces derniers caractérisables en sous-familles (résines, huiles). Ses propriétés reconnues d'étanchéité et d'adhésivité permettent de protéger les sols de pollution par « lixiviation ».

L’expression « fumées de bitume » désigne les émissions constituées de molécules d’hydrocarbures à bas point d’ébullition (phase gazeuse semi-volatile) et de gouttelettes de bitume (phase aérosol). Ces « fumées de bitume » contiennent entre autres, des hydrocarbures lourds (fumées bleues), de la vapeur d’eau (fumées blanches), des composés complexes (soufrés, azotés, oxygénés) notamment des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) comme le benzo(a)pyrène (BaP) présent en faibles quantités.

Le BaP est une substance cancérogène avérée (groupe 1 du CIRC). Dans le bitume, le BaP n’est présent qu’à un taux extrêmement faible de 0,1 à 2,5 mg/kg.

Le bitume est souvent confondu avec le goudron qui est issu de la distillation de la houille. Le goudron est classé cancérogène, en raison notamment de la présence de BaP en quantité importante (8 400 mg/kg à 12 500 mg/kg), pouvant entrainer des cancers cutanés, du poumon et de la vessie.


Bitume ou fumées de bitume et risques de cancers : ce que l’on sait


La présence dans le bitume de traces d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) (en bien plus faible quantité que le goudron), dont certaines molécules sont classées cancérogènes, a soulevé des inquiétudes concernant les effets potentiels sur la santé des professionnels exposés au bitume ou aux fumées de bitume (expositions de l’organisme par voie transcutanée et par voie respiratoire). Ceci fait l’objet de nombreux travaux de recherche depuis une cinquantaine d’années. En effet, plus de 600 études ont été identifiées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, ou en Australie.

Selon les critères de l’Union Européenne le bitume n’est pas classé « cancérogène ». Cette décision a été prise en 1992, sur la base des études disponibles. De plus, les HAP présents dans le bitume ne sont pas bio-disponibles, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent migrer en dehors du liant à cause de la très forte viscosité du bitume. Le bitume n’est ni classé R45 (« peut causer le cancer »), ni R40 (« effets cancérogènes suspectés, preuves insuffisantes ») par les instances de l’UE.

Les études épidémiologiques réalisées jusqu’à présent n’ont pas retrouvé d’association entre les fumées de bitume et les cancers cutanés et du poumon. La plus importante menée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) en 2003 a porté sur une cohorte de 79822 travailleurs européens, dont 35 000 avaient été exposés pendant 20 à 25 ans à des fumées de bitume. Cette première étude a permis d’établir dès 2003 que les travailleurs exposés aux fumées de bitume étaient dans le même état de santé que la population en général (Boffetta P, 2003). Toutefois un taux faible de surmortalité par cancer broncho-pulmonaire (risque relatif (RR) : 1.09 ; IC 95% ; 0.89-1.34), jugée non-significative par certains pays, a conduit à approfondir l’étude de chaque cas de cancer du poumon identifié. Le CIRC a complété la seconde phase de son enquête épidémiologique par une étude de cas, visant à déterminer s'il existe un risque de développer un cancer pour les travailleurs manipulant des matériaux bitumineux. Cette étude n’a montré aucun lien de causalité entre l'exposition aux fumées de bitume et le cancer du poumon.

Des études d’exposition complémentaires convergent vers les mêmes résultats et montrent que les taux auxquels sont exposés les ouvriers sont très largement inférieurs aux valeurs des seuils réglementaires ou recommandés, que ce soit au niveau français et au niveau européen.

L’ensemble de ces études scientifiques ne permet pas d’établir un lien entre l’exposition à des fumées de bitume et un cancer.

L’exposition aux fumées de bitume peut être responsable d’effets aigus en lien avec une exposition répétée aux vapeurs et fumées de bitume : brûlures, irritations oculaires et respiratoires, maux de tête, étourdissements ou des nausées. Ces symptômes disparaissent dès que l’exposition a cessé.
Il existe une valeur limite d’exposition aux fumées de bitume en milieu professionnel , fixée à 5mg/mpour une durée d’exposition de 8 heures/jour.


Evolutions récentes

En décembre 2010 les producteurs de bitume au travers du CONCAWE viennent d'achever l'inventaire des impacts sur la santé et l'environnement, demandé par le protocole d'enregistrement REACH. Cet inventaire permet de conclure que le bitume n’est pas classé parmi les produits présentant un risque pour la santé ou pour l’environnement.

Le bitume et les fumées de bitume ne sont référencés dans aucun des Tableaux listant les Maladies Professionnelles annexés au Livre IV du Code de la Sécurité sociale pour les salariés relevant du régime général.

Cependant, le débat d’une reconnaissance des cancers liés à l’exposition au bitume comme maladies professionnelles a été relancé dans la presse après la condamnation de la société Eurovia, (voir encadré).

 En mai 2010, le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Bourg-en-Bresse a, pour la première fois en France, fait le lien entre le cancer de la peau d’un de ses ouvriers, spécialisé dans l’épandage du bitume, décédé en 2008 d’un cancer de la peau, et les fumées toxiques du bitume. Le Tass de Bourg-en-Bresse a reconnu la faute inexcusable de la société Eurovia (groupe Vinci). Les mesures de protection mises en place par l’employeur vis-à-vis du risque lié à l’exposition au rayonnement solaire, à l’exposition aux fumées de bitume étaient faibles et constituaient donc une faute inexcusable. Cette décision ne fait pas jurisprudence car ce tribunal est une juridiction de premier degré, mais la Société fait appel de cette décision, aucune étude scientifique n’étant parvenue à ce jour à faire le lien entre bitume et cancer.

La cour d'appel de Lyon a reconnu mardi 13 novembre 2012 la société de travaux publics Eurovia coupable de "faute inexcusable", confirmant ainsi une première en France. Eurovia est condamné à verser quelque 200000 euros de dommages et intérêts à la famille.

Les conditions de travail et d’exposition des personnes qui sont affectées aux travaux routiers se sont objectivement améliorées au fil des années. Mais d’autres études sont nécessaires en prenant notamment en compte des paramètres plus pertinents pour objectiver les expositions et évaluer le risque cancérogène du bitume.

Du 11 au 18 octobre 2011, le groupe des monographies du CIRC a réuni pour un travail de réactualisation  de sa monographie  un groupe d’experts sur les bitumes, les fumées de bitume, et certains hydrocarbures aromatiques polycycliques hétérocycliques (Monographies du CIRC, 2011).

Les conclusions de ces travaux ont été les suivantes :

  • Les bitumes oxydés et leurs émissions lors des travaux de toitures sont classés dans le groupe 2A « probablement carcinogène pour l’homme » .
  • Les bitumes durs (bitumes modifiés aux polymères) et leurs émissions lors des  travaux d’asphalte coulé sont classés dans le groupe 2B « possiblement carcinogène pour l’homme ».
  • Les bitumes de distillation directe et leurs émissions lors des revêtements routiers sont classés dans le groupe 2B « possiblement carcinogène pour l’homme ».


En septembre 2013, l’Anses a publié une expertise collective sur les risques sanitaires liés à l’utilisation professionnelle des produits bitumeux. A cette occasion, des recommandations ont été formulées afin de diminuer les expositions des employés aux bitumes et à leurs émissions. Il s’agit de mesures de protection collectives (système d’aspiration, températures de travail, sélection de produits, substitution, etc), individuelles (équipements de protection individuelle, renouvellement des vêtements, etc), et relatives à l’organisation du travail (horaires, rotation des postes, etc) (Anses, 2013).(...,... )

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........................................................................ http://adenca.over-blog.com/article-le-bitume-un-scandale-sanitaire-equivalent-a-celui-de-l-amiante-123976250.html

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Le bitume : un scandale sanitaire 

équivalent à celui de l’amiante ! 

 

En Lorraine, et comme partout en France, sous l’influence des BTP, et ce dès les années 1950, des centrales d'enrobés ont vu le jour pour des raisons économiques sans tenir compte des effets possibles de ces installations sur la santé humaine tant du côté des professionnels des routes que des riverains immédiats ou plus lointains. En effet, des milliers de personnes sont exposées journalièrement aux fumées toxiques de bitume dans leur activité professionnelle, leur environnement direct et autres lieux de vie. Au vu de la carte des implantations (voir ci-dessous) sur tout le territoire, on peut dire d’ores et déjà, sans se tromper, que nul ne sera épargné par cette pollution publique en marche : 

Cartes d'implantation des centrales d'enrobés :  

http://www.aqp.asso.fr/content/cartographie-des-centrales (attention liste incomplète) 

http://www.eurovia.fr/qui-sommes-nous/implantations (EUROVIA) 

http://www.eiffagetravauxpublics.com/cms/travaux-publics/implantations_groupe.html (Eiffage)

 

Les bitumes (« asphalt » aux USA) sont des résidus de raffinage du pétrole, utilisés purs ou modifiés, comme liant dans les enrobés routiers mélangés à des granulats de taille variable dans une centrale à enrobés ou dans des fondoirs à bitume pour les travaux de l’asphalte et d’étanchéité.

Durable et recyclable, le bitume est aujourd’hui le matériau de référence en construction comme en entretien de routes. L’industrie routière a, au fil des années, développé des enrobés bitumineux : mélange de granulats - sable et graviers - et de bitume, appliqué en une ou plusieurs couches pour le revêtement des routes (la profession utilise communément le terme « enrobé » pour le désigner) de plus en plus performants.

Cependant, dans la réalité, la situation n’est pas aussi rose que celle décrite ci-officiellement par les industriels du BTP ainsi que dans les « critères « dits » acceptables » mis en œuvre par l’administration des installations classées. En effet, plusieurs centaines de composés Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont présents dans l’environnement à l’état de traces. Composés très liposolubles générés par la combustion des matières fossiles, ils sont adsorbés par les poumons, l’intestin et la peau.

 

L’examen toxicologique du dossier d’autorisation d’exploiter pour une centrale d’enrobé demande une attention particulière surtout pour une catégorie de polluants traceurs qui ont la propriété d’être à la fois persistant dans l’environnement et transférables dans la chaînealimentaire, à savoir les hydrocarbures aromatiques polycycliques. HAP (molécules dérivant du benzène sont en quantité non négligeables avec entre autre le benzo(a)pyrène - lien vers http://www.substitution-cmr.fr/index.php?id=112&tx_kleecmr_pi3[onglet]=3&tx_kleecmr_pi3[uid]=24&cHash=b697d8c3b7),poussières fines ( susceptibles de pénétrer dans les poumons), Composés Organiques Volatils (COV) et les hydrocarbure hétérocyclique polycyclique (HHP) qui contiennent  notamment des atomes de soufre (ex. thiophene : lien vers http://pollution.lecres.web.free.fr/Nocivite_Bitume_files/CLI_thiophene_131108.pdf ) ou d'azote (ce qui les rend encore plus 'agressifs') et enfin des métaux lourds (mercure, cadmium, arsenic et plomb) forment le cocktail journalier des émissions d'une centrale d'enrobé.

Généralement, à proximité des centrales d’enrobés les rejets aériens s’accompagnent d’uneodeur âcre de goudron qui pique la gorge et peut occasionner des gènes respiratoires et oculaires immédiates. Dès lors que ces polluants se sédimentent dans la colonne d’air, ce n’est pas la concentration dans l’air qui importe, mais le dépôt au sol. Par ailleurs, les eaux de pluie en retombant peuvent rabattre au sol les rejets toxiques issus de la cheminée dont la plupart sont classés comme étant cancérogènes, respectivement probables et possibles pour l’homme par l’Organisation Mondiale de la Santé (lien vers le document du CIRC : http://www.iarc.fr/en/media-centre/iarcnews/pdf/IARC_Bitumen_Eng.pdf - la version française existe chez APEQUA).

 

En France, l’industrie des travaux routiers emploie 75 000 salariés dont environ 4 200 sont directement concernés par une exposition aux fumées de bitumes. Les dangers mortels encourus par ces salariés ont été révélés par le film « Les routes du silence » I et II (lien vers http://www.apequa.org/component/content/article/29) réalisé par Jean Luc Cohen, Arnaud Jouve, Louis Bastin puis par le procès du bitume (lien vers la revue de presse http://www.apequa.org/component/content/article/50 ). En mai 2010, le tribunal des affaires de sécurité sociale de Bourg-en-Bresse a condamné Eurovia, filiale de Vinci, pour faute inexcusable après le décès d’un de ses salariés en 2009, victime d’un cancer de la peau. L’argument du cumul de l’exposition aux UV et aux vapeurs du bitume était retenu. Même chose le 13 novembre 2012, lorsque la cour d’appel de Lyon a rendu un jugement reconnaissant un lien de cause à effet entre un cancer et une exposition au bitume. En conséquence, la société de travaux publics Eurovia a été jugée coupable de « faute inexcusable » après la mort en 2008 de José Francisco Andrade, atteint d’un cancer de la peau. Ces jugements, des premières en France, pourront servir de jurisprudence. Ces procès ont permis de mettre en évidence le manque de communication des salariés des travaux routiers, premiers concernés, sur les dangers liés à l'exposition des produits du bitume. Encore aucune étude à ce jour n'a été réalisé sur l'impact sanitaire du bitume. 

 

Si des liens de cause à effet ont pu être mis en exergue entre le bitume et des graves maladies pour les professionnels de la route, qu'en est-il de l'impact sanitaire des centrales d'enrobés pour les riverains et la population en général ?

Des associations se battent à travers la France et en Lorraine afin d’éviter la construction de ces usines dont les rejets impactent les populations locales (cancers, maladies, etc.), comme par exemple à Saint-Etienne les Remiremont (88) (lien vers http://inventaireclaphap.files.wordpress.com/2012/09/cancers-sanguins-proche-de-la-centrale-de-bitume.pdf), ou afin d'informer les autorités et les populations sur les dangers des centrales d'enrobés existantes telle que la centrale de Lexy (54) comme c'est le cas pour l'association APEQUA, adhérente à notre réseau.

 

Pour plus d'informations sur les dangers des centrales d'enrobés : 

APEQUA – Association pour la Préservation de la Qualité de vie

www.apequa.org  (...,...,... )

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.................. Allons nous couper le réseau internet pour satisfaire la tendance écologique ? Las data center consomme 10% de l'énergie mondiale, cette hausse exponentielle laisse présager de l'appetit energivore d'internet. Allons nous tout cesser ? Non Donc, il y a mensonge .

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;....................................... http://www.fdesouche.com/608465-seine-saint-denis-ordiland-lenvers-des-data-centers#

Seine-Saint-Denis : Ordiland, l'envers des data centers

Par  le 20/08/2014

Août
2014

 

Au nord de Paris, en Seine-Saint-Denis, se multiplient les data centers, ces hangars de serveurs indispensables au fonctionnement d’Internet. Leur besoin en énergie est colossal: ils représentent un quart de la puissance électrique supplémentaire du Grand Paris d’ici 2030. Des riveraines se plaignent de leur impact sur leur vie quotidienne.

À brûle-pourpoint, si l’on vous demandait de pointer sur une carte de France la zone de plus forte concentration de data centers, ces hangars de serveurs informatiques qui font tourner Internet, que désigneriez-vous ? Le quartier de La Défense, près des sièges des multinationales ? Grenoble la technophile, avec son « campus d’innovation » spécialisé en nanotechnologies, Minatec ? Le long du couloir rhodanien et de ses nombreuses centrales nucléaires ?

Vous auriez tort. La plus forte concentration de data centers s’étale sur Plaine Commune, l’agglomération de Seine-Saint-Denis qui regroupe au nord de Paris, Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Stains, Saint-Ouen, Pierrefitte, Villetaneuse, Épinay et l’Île-Saint-Denis. Par quelle ruse de l’Histoire l’un des départements les plus pauvres de France, havre de cités en galère, s’est-il retrouvé terre pionnière de l’économie numérique?

Par une accumulation d’avantages topographiques et techniques méconnus du grand public: bon équipement en câbles électriques et fibre optique, bonne desserte routière, situation hors zone inondable, foncier pas cher, proximité avec la capitale.

À l’été 2014, une quinzaine de data centers sont en service sur Plaine Commune (sur 130 environ en France dont la moitié en Île-de-France). Visite du site d’Aubervilliers avec Romaric David, information, membre du groupe de recherches EcoInfo : À Plaine Commune, plusieurs nouveaux sites sont aujourd’hui en projet, dont un gigantesque data center de 44.000 m2 à La Courneuve, sur l’ancien site d’Eurocopter.

La consommation d’énergie de ces centres est pharaonique: d’ici 2030, ils devraient représenter un quart de la puissance électrique installée supplémentaire du Grand Paris, autour de 1.000 mégawatts (MW). Autant qu’un petit réacteur nucléaire. Autant que toutes les nouvelles activités tertiaires et industrielles de l’Île-de-France (1 million d’emplois attendus). C’est sidérant.

Les autorités régionales prévoient 500.000 m2 de nouvelles fermes de serveurs. Plaine Commune étudie actuellement trois à cinq projets de plus de 5.000 m2, susceptibles d’occasionner une demande de l’ordre de 750 MW.

Les nouveaux besoins en électricité des futurs data centers sont si énormes que la préfecture de Région estime qu’ils « ont un impact sur le réseau de distribution, susceptible d’entraîner localement des déséquilibres structurels ». Or, une partie de cette énergie provient des centrales thermiques, donc polluantes pour le climat, dans la périphérie parisienne.

C’est ERDF, la filiale d’EDF spécialisée dans la distribution de l’électricité, qui a donné l’alerte devant la quantité d’énergie réservée par les fermes de serveurs : elle n’est tout simplement pas en capacité d’acheminer tout le courant demandé. Il faut construire au moins un nouveau poste source, onéreux équipement nécessaire pour livrer les électrons aux clients.

À Aubervilliers, les fermes de serveurs se concentrent dans le quartier des entrepôts de grossistes en textiles, sacs et jouets. Au milieu de rues anonymes mais chiffrées (« Rue n° 31 », « Rue n° 21 », « Avenue n° 5 »), des parois de tôle ondulée, coffrées ou non de bois, se mêlent aux devantures bariolées des commerçants. Tout autour, les voitures ne cessent d’aller et venir dans le sifflement permanent des pneus et le ronflement des moteurs. (...,..., )

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........................................................ https://www.consoglobe.com/internet-pollution-reelle-cg

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Internet : monde virtuel, pollution réelle

Rédigé par Morgane Bouterre, le 21 Feb 2015, à 12 h 42 min

Internet : monde virtuel, pollution réelle

 

Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ont à jamais bouleversé notre époque, transformant en profondeur nos échanges et le partage de l’information. On pourrait penser qu’elles participent de la dématérialisation : moins de déplacements, plus d’efficacité dans la gestion des flux, et donc diminution de notre empreinte écologique. Mais est-ce si simple ?

Le développement exponentiel de l’utilisation des NTIC dans la vie quotidienne, phénomène dit du “big data”, font en réalité d’Internet un moyen de communication très énergivore. Virtuel seulement en apparence, il s’appuie sur une infrastructure très réelle. Et polluante.

Un univers pas si virtuel que ça

De votre boîte mail à celle de votre destinataire ou encore de votre requête Google aux sites Web, le chemin est bien réel.

En effet, votre mail emprunte les dédales de câbles de cuivre pour rejoindre dans un premier temps, les serveurs de votre quartier. De là, il sera traité une première fois dans un data center de votre région pour ensuite traverser l’Atlantique en direction du data center de votre hébergeur de messagerie (Gmail, Yahoo ou encore Hotmail).

Après analyse à plusieurs milliers de kilomètres de son origine, votre très cher mail – la dernière vidéo de Lolcat ? – effectuera tout le chemin inverse pour se retrouver quelques serveurs relais plus tard dans le boîte de réception de votre destinataire, peut-être simplement votre voisine de bureau…

On parle donc de face cachée en termes de pollution, parce que votre mail aura ainsi engendré une demande en énergie électrique réelle et importante. C’est au coeur de ces usines à traitement d’information – les data centers – que toute la demande en énergie se concentre.

A l’intérieur, des centaines de serveurs organisés en baies (armoires qui accueillent les serveurs) fonctionnent en continue. Ces serveurs utilisent l’énergie électrique pour traiter les données mais c’est aussi le besoin en refroidissement des serveurs (système de climatiseur en continu) ainsi que la multiplication de tous les serveurs nécessaires en cas de panne.

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De plus, ces centres ont des exigences équivalentes à celui des hôpitaux en termes de fiabilité. Une panne ne peut y être envisagée, d’où des systèmes électriques redondants pour se prémunir de toute défaillance.

L’impact énergétique des gestes quotidiens sur Internet

Au-delà de ces trajets impressionnants, c’est surtout le stockage des données dans les datas centers qui consomme le plus. Pour bien comprendre la réalité de cette forme de pollution, voici des données chiffrées :

  • Un mail simple avec une pièce-jointe envoyé représente l’éclairage d’une ampoule basse consommation de forte puissance pendant 1 heure soit 24 Watt/heure.
  • En 1 heure, dans le monde, pas moins de 10 milliards de mails sont envoyés. Ceci équivaut à  50 Giga Watt/heure ou encore la production électrique de 15 centrales nucléaires pendant 1 heure ou encore 4000 Aller/Retour Paris New York en avion.
  • Un mail parcourt en moyenne 15.000 km entre son origine et sa destination.

Le “Cloud” : un nuage… de pollution

Facteur de croissance fort de la demande d’électricité : le stockage à distance des données particulières et des entreprises. Appelé très joliment “cloud” (nuage en anglais), ceci apporte un espace de stockage en apparence infini, sans frontière réelle, accessible et disponible sur n’importe quel terminal possédant un navigateur Web. Idéalement, cela permet de centraliser le stockage des données, et donc de le gérer plus efficacement d’un point de vue énergétique. Mais cette nouvelle révolution n’est pas une nuage de gouttelettes d’eau, vous l’aurez compris.

En effet, l’infini du cloud se matérialise dans les datas centers du monde entier en consommation électrique croissante. Car la consommation de votre consultation ponctuelle – Google l’estime à un très maigre 0.0003 kWh pour une consultation sur son moteur de recherche – n’est pas représentative de l’énergie que nécessite le stockage en permanence des données sur des serveurs distants. Vous ne les consultez que ponctuellement, mais les serveurs tournent 24 heures sur 24. Sans compter l’énergie requise pour la fabrication des composants des serveurs, et la construction des data centers !

L’impact réel de nos chers Lolcats n’est donc pas bien connu.

Nouvelles Technologies de l’Information et Communication : 10 % de la consommation mondiale d’électricité

Ce que l’on sait par contre, c’est que les centaines de serveurs nécessaires au processus de traitement des données numériques d’un data center ont besoin de sources d’électricité et de refroidissement pour être opérationnels. C’est cette combinaison qui est extrêmement énergivore. Et l’on sait donc que, dans le monde aujourd’hui, les NTIC consomment quelque 10 % de l’électricité, selon le Digital Power Group, et c’est loin d’être du 100 % renouvelable.

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C’est aux États-Unis que la part la plus importante des datas centers est concentrée. C’est logique, c’est le pays d’origine des principaux acteurs du Web. Or, beaucoup sont alimentés par des centrales à charbon, représentant encore environ la moitié de la production électrique du pays. Et, on le sait, la combustion du charbon est responsable de plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre parmi les énergies fossiles.

La France n’est pas à l’écart de cette explosion de la demande énergétique des data centers. Avec plus de 140 data centers, elle se place en quatrième position dans le monde.

  • Un data-center consomme en moyenne en une journée autant que 30 000 habitants de foyers types européens.
  • La climatisation nécessaire et continu des serveurs représente 40 % de la demande en électricité d’un data center.

Derrière le nuage, le wifi

Les technologies sans fil, qui accompagnent le développement du “cloud”, sont elles aussi génératrices de consommation massive d’électricité. Que l’on en juge : selon l’Université de Melbourne, ce n’est pas la création du “nuage” qui génère le plus de consommation d’électricité. C’est l’accès à tous les points individuels. Pensez-y : cette borne wifi qui reste souvent (toujours ?) allumée chez vous, ces antennes relais, ces terminaux – smartphones, tablettes, ordinateurs… – qu’il faut sans cesse recharger.

Au total, l’Industrie des technologies de l’Information et de la communication serait responsable de plus de 2 % des émissions de CO2 mondiales. Tout comme le big data explose en termes de poids, ce chiffre risque d’augmenter dans les années à venir. (...,...,... )

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....................... Evolution du transport : Allons nous laisser nos milliers d'avions au sol et les bateaux dans leurs ports en abandonnant le commerce de masse sur lequel repose notre économie ? Personne ne peut y croire ... sauf les imbéciles! .... Mieux, nos batiments pesant plusieurs milliers de tonnes fonctionneront-ils à voile ou grace aux vagues ? Non, personne ne peut y croire...  Aucune alternative sérieuse n'est envisageable à ce jour sans un changement majeur de notre modèle sociètaire ....

........................... Voici quelques chiffres circonstanciés ..................................

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..................................... http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Passenger_transport_statistics/fr

..................................... https://books.google.fr/books?id=DUqGBAAAQBAJ&pg=PA19&lpg=PA19&dq=evolution+du+tonnage+du+commerce+maritime+ou+a%C3%A9rien&source=bl&ots=cJvX2LFoQu&sig=OP2Pnl2TqCORc8XuO-OE5b0lTcs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjn9a-1j47KAhWGvRoKHUvUD8gQ6AEILDAC#v=onepage&q=evolution%20du%20tonnage%20du%20commerce%20maritime%20ou%20a%C3%A9rien&f=false

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.................................. https://books.google.fr/books?id=eeaBX9oxROwC&pg=PA3&dq=commerce+maritime+mondial+-+chiffre+et+statistique&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjShpnckI7KAhXHtBoKHROmBn4Q6AEITjAG#v=onepage&q=commerce%20maritime%20mondial%20-%20chiffre%20et%20statistique&f=false

;.......................................... ( chiffres du commerce international par L'OMC ) :

..................................  https://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2014_f/its14_toc_f.htm

..................................  https://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2014_f/its2014_f.pdf

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......................... Examinons un exemple concret relatif à cette contradiction ....

............................................ http://www.lesechos.fr/06/07/2015/lesechos.fr/021189282185_le-transport-de-fret-maritime-a-franchi-le-cap-des-10-milliards-de-tonnes-en-2014.htm

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Le transport de fret maritime a franchi le cap des 10 milliards de tonnes en 2014

JEAN-MICHEL GRADT 

Avec 10 milliards de tonnes de fret transportées l'an dernier, le transport maritime de marchandises a doublé ses volumes en vingt ans.

Le transport maritime international a franchi le cap symbolique des 10 milliards de tonnes de marchandises en 2014, "c'est-à-dire deux fois plus qu’il y a vingt ans", rapporte Amateurs de France qui cite les chiffres publiés par le courtier Clarkson.

Le commerce maritime a étendu à tous les continents la production et la consommation des matières premières comme des biens manufacturés. Ramené à la population mondiale,le transport maritime représentait 0,8 Mt (million de tonne) de marchandises par habitant en 1994, 1 Mt en 2002, 1,5 Mt en 2014 et l'on table sur 1,8 Mt en 2020. , l

De fait, cette forte croissance des échanges est bien un marqueur de la globalisation. L’émergence économique de nouveaux géants (Chine Inde, Brésil....) comme celle de pays plus modestes ont tiré les activités maritimes vers le haut. A elle seule, la Chine est aujourd'hui à l’origine de 20 % des importations mondiales et entre 2002 et 2014, ses exportations ont alimenté, selon Clarkson, 60 % de la hausse des volumes des trafic conteneurisés. En 2013, neuf des dix principaux ports mondiaux spécialisés dans le trafic de conteneurs étaient situés en Asie(et au-delà 26 figuraient dans le top 50).

Explosion du trafic conteneurs

Le transport maritime de conteneurs apparaît donc bien comme la cheville ouvrière de cette globalisation (voir encadré). Il représente aujourd’hui 16 % des flux à l'échelle mondiale contre 10 % en 2000. Et, grâce àCMA CGM, le n°3 du secteur bat pavillon français. Cette activité est portée par l’ensemble des consommateurs et, si Américains et Européens ont ralenti la croissance des importations, la plupart des habitants de la planète consomment des biens "conteneurisés".

Même constat si l'on considère la nature des marchandises transportées. La croissance des flux au cours des dix dernières années s’est nourrie du doublement des flux de fer, de charbon, de gaz et de soja. Le trafic de pétrole brut, lui, est resté stable durant la décennie écoulée, la baisse des importations des pays développés ayant été compensée par l’augmentation de la demande du reste du monde.

Tentation spéculative

Cette croissance maritime serait une aubaine pour ses acteurs si cette industrie n'avait pas, elle-même, suscité un problème de fond. trop confiants dans les perspectives du marché, les grands armateurs - cédant parfois à la tentation spéculative, ont multiplié les commande de navires (des navires de plus en plus grands) au point que la plupart des secteurs sont aujourd'hui confrontés à des problèmes de surcapacités.

Reste que, les armateurs ne manquent pas de ressources pour maîtriser le phénomène  : alliances (voir la Note de l'Isemar), désarmement, démolition, slow steaming... Et leur avenir s'annonce rose. Clarkson et la Cnuced ont envisagé trois scénarios à très long terme (voir le graphique)  : le plus prudent prévoit d'atteindre les 15 milliards de tonnes de fret transportés par voie maritime en 2050, le deuxième 20 milliards et le dernier 30 milliards de tonnes.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/06/07/2015/lesechos.fr/021189282185_le-transport-de-fret-maritime-a-franchi-le-cap-des-10-milliards-de-tonnes-en-2014.htm#zFYiUFliVC7PQK1e.99

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........................... Transport aérien ..... Pas mieux ! Que veut-on nous faire croire ?? ....

.........................http://www.internationaltransportforum.org/pub/pdf/11OutlookF.pdf

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27 janvier 2015

En 2013, le nombre de passagers aériens a franchi la barre symbolique des trois milliards sur l’ensemble des liaisons mondiales. Le secteur du transport aérien civil profite avant tout du dynamisme économique et démographique des pays en développement qui lui permet d’assurer une croissance de +5% et de doubler le nombre de passagers transportés tous les quinze ans.

L’influence réciproque de l’économie mondiale et de la croissance du trafic aérien civil est une réalité étudiée de près par les pouvoirs publics et les industriels du secteur aéronautique.

Trafic aérien

 

L’aéronautique : 3.5% du P.I.B mondial

Le rapport 2012 de l’ATAG (Air Transport Action Group),  affirme que le secteur aéronautique représente 3.5% du P.I.B mondial, 56.6 millions d’emplois directs et indirects et que son action génère un impact de près de 2.2 trillions de dollars par an grâce à ses activités directes, indirectes et celles rendues possibles grâce au transport aérien comme le tourisme.

L’influence réciproque du trafic aérien et de l’économie réelle est une réalité à ne pas sous-estimer. Une des démonstrations les plus récentes réside dans l’observation des conséquences de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll au printemps 2010. Cette éruption a freiné la reprise économique faisant suite à la crise financière de 2008. Cet épisode, long de plusieurs semaines a entrainé l’annulation de plus de 100 000 vols bloquant huit millions de passagers. Outre l’impact direct pour les compagnies aériennes et les aéroports, estimé à 2.2 milliards de dollars simplement pour la première semaine, « le nuage de cendres a amputé de 5 milliards de dollars au total le PIB mondial ». Taleb Rifai, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), estime que les pertes pour le seul tourisme européen s’élèvent à 1.7 milliard d’euros.

 

Un secteur porté par une croissance ininterrompue

Le 1er janvier 1914, l’Américain Anthony Jannus inaugure le premier service de transport aérien régulier parcourant les 27 kilomètres qui séparent les villes de Saint Petersburg et de Tampa (Floride) en 22 minutes pour 5 dollars.

Cent ans plus tard, l’importance accordée au trafic aérien et aux activités qui y sont associées n’a cessé de croître. Il permet à ces utilisateurs de voyager sur plus de 20 000 liaisons aériennes, couvrant l’ensemble de la planète et offrant une alternative fiable aux transports routiers, ferroviaires et maritimes. On estime que depuis 1945, le trafic aérien mondial double tous les quinze ans (grâce à un taux de croissance annuel moyen d’environ 5%) portant le nombre de passagers à plus de 3 milliards en 2012. La tendance est forte et inaltérable. Les contrecoups des différentes crises mondiales ne sont observables que sur une période très limitée dans le temps (un ou deux ans). On observe sur  le graphique 1 l’extraordinaire résilience du trafic aérien qui retrouve une forte croissance après le choc pétrolier de 1979, les attentats du 11 septembre 2001 et la crise économique et financière mondiale de 2008.

 Trafic aérien 2

Figure 1 : Evolution du nombre de passagers aériens de 1950 à 2012


Les prévisions actuelles des principaux avionneurs (Airbus et Boeing), des compagnies aériennes et organisations internationales spécialisées, s’accordent sur le maintien d’un TCAM avoisinant les 5%. Le nombre d’avions en circulation va doubler en vingt ans et les nouveaux avions en circulation seront plus gros et transporteront plus de passagers. 

Pour autant Airbus, Boeing et l’ensemble des observateurs du secteur aérien s’accordent sur une croissance du transport aérien civil à deux vitesses. D’une part, on retrouve l’Europe et l’Amérique du Nord dont la croissance annuelle moyenne ne dépassera pas les 4%. D’autre part, les régions émergentes (Asie du Sud-Est principalement) profiteront d’une croissance de leur trafic aérien pouvant atteindre 10% par an jusqu’à représenter 60% du trafic aérien mondial en 2032.

 

Les deux principales causes de la hausse du trafic aérien

1)    L’essor démographique des pays émergents

L’observation des évolutions démographiques constitue un indicateur clé dans le positionnement de l’offre dans l’aéronautique. Être en adéquation avec les besoins de la population est la préoccupation majeure des compagnies aériennes pour assurer un développement cohérent de leurs lignes. 

En 2030, 61% de la population mondiale habitera dans une zone urbaine, contre 52% aujourd’hui. Nous passerons également la barre des 8 milliards d’habitants en 2030 et celle des 9 milliards en 2050. Les pays émergents représentent à l’heure actuelle de formidables pôles de croissance pour l’industrie aéronautique. En 2025, 11 des 13 villes les plus peuplées au monde seront issues de ces pays (Tokyo reste en 1ère prosition et New York en 6ème).

Cette forte croissance démographique est à associer également à l’accès d’une part de plus en plus importante de la population à la classe moyenne : 62% de la population mondiale en 2032 contre 32% en 2013 (estimations : Airbus). En accédant à ce niveau de richesse, la proportion des habitants à utiliser le transport aérien sera plus grande. Il faut toutefois prendre du recul sur l’idée que l’ensemble de cette population aura un accès facilité au transport aérien et observer si la hausse du trafic est liée à un accès de masse ou à une surconsommation des habitants les plus aisés.

2)    Les influences réciproques de l’économie mondiale et du transport aérien

L’environnement économique mondial joue un rôle important en termes de prévision. Si les bonnes performances du trafic aérien impacte l’économie réelle mondiale, l’inverse est également vrai. On peut distinguer quatre phases distinctes durant lesquelles croissance du PIB réel et croissance du trafic aérien suivent exactement les mêmes variations. Ces phases vont de 1974 à 1982 (8ans), de 1983 à 1991 (8ans), de 1992 à 2001 (9ans) et de 2002 à 2009 (7ans) respectant les cycles de Juglar, aussi appelé « cycles des affaires ». L’économiste français Clément Juglar révèle en 1862, l’existence de cycles économiques réguliers, de 8 à 10ans, alternant expansion et contraction de l’économie

 Trafic aérien 3

Figure 2 : Comparaison entre la croissance du trafic aérien mondial et la croissance du PIB mondial (Source: Airbus)

Le journaliste Bruno Trevidic précise que les statistiques permettent d’affirmer qu’« un point de croissance du PIB mondial représente 1.5 point de hausse du trafic aérien » tandis que Gilles Bordes-Pages, Directeur du Développement chez Air France indique que la croissance du trafic aérien est deux fois supérieure à celle du PIB. Durant les vingt prochaines années, le F.M.I estime que le PIB mondial connaitra une croissance annuelle moyenne avoisinant les 3%, permettant aux industriels  de tabler sur trafic aérien qui bénéficiera d’une croissance de 4.5% à 6% par an.

Egalement, les dynamiques géopolitiques bouleversent considérablement le trafic aérien d’une région. En fonction des décisions des Etats et des institutions d’interdire le survol d’un territoire, ou inversement de s’ouvrir au tourisme, à l’économie de marché, de mener une politique fiscale favorables aux I.D.E (Investissements Directs à l’Etranger), de favoriser les importations, les exportations ou d’accroître leurs importance dans le commerce mondiale, le trafic aérien est plus ou moins stimulé. Les annonces géopolitiques et stratégiques des Etats peuvent ainsi favoriser l’investissement en faveur de l’agrandissement ou du renouvellement de la flotte aérienne du pays ou de la région. Le transport aérien pourra alors jouer un rôle d’accélérateur d’implantations de firmes étrangères et d’échange commerciaux. Boeing estime que 60% à 80% du transport aérien dépend de la croissance économique et du commerce mondial

Enfin, le maintien de prix abordables pour les billets constituera un enjeu incontournable pour les compagnies aériennes car si l’accès au transport aérien se démocratise grâce à la forte urbanisation et l’émergence d’une classe moyenne dans les pays émergents, les compagnies aériennes devront maintenir une relative stabilité de leurs prix afin de préserver la hausse de leur activité. Les économies doivent donc se situer à d’autres niveaux, principalement sur le kérosène dont le prix est fortement instable. Le fuel est devenu la dépense la plus importante des compagnies aériennes. Il représente entre 30% (pour les avions monocouloirs le plus souvent régionaux) et 50% (gros porteurs) du coût total pour les compagnies aériennes. C’est pourquoi l’ensemble des entreprises impliquées dans le transport aérien civil expriment un fort intérêt pour des appareils consommant moins et consommant mieux.

Citation

Thibauld LEGER, analyste économique « Observations économiques sur le trafic aérien mondial », analyse publiée sur «leconomiste.eu» le 27/01/2015.

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;.................. Les gouvernements prétendent qu'ils feront tout pour lutter contre la pollution et ils semblent prêts à vous faire rouler à 5 KM/H en ville pour vous donner la sensation d'une action efficace- Peut être même faudrait-il acheter des véhicules mais les laisser dans le garage! ... ?... Par contre rien de concret pour réduire le parc automobile ou trouver de vraies alternatives.... car l'économie mondiale, sachez-le , ne peut survivre sans l'essor et le plein régime des ventes automobiles et la rotation du cycle économique pétrolier. L'économie du pétrole et automobile sont les fondements de l'économie mondiale moderne - Nos experts, industriels et financiers vont-ils sacrifier leurs profits sur l'autel de l'écologie ? Point s'en faut ! Vous ferez les sacrifices nécessaire à la survie des dogmes substitutifs mis en place par l'intelligentsia mais les mâitres continueront de gouverner l'empire industriel fondés sur les énergies fossiles.

.......................... http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/08/26/un-milliard-de-voitures-dans-le-monde-la-chine-fait-la-course-en-tete/

Un milliard de voitures dans le monde, la Chine fait la course en tête

Il y a des caps qu’il ne vaut mieux pas franchir. Celui des 7 milliards d’êtres humainsque la Terre devra supporter à la fin octobre, des 20 000 espèces animales et végétales menacées d’extinction d’ici un an, ou, tout récemment, du milliard de voitures circulant dans le monde. En réalité, pour être précis, la barre a été passée l’an dernier. Mais ces chiffres viennent tout juste d’être publiés par le journal économique Ward's Auto : en 2010, 1 015 millions de voitures ont été recensées aux quatre coins du monde, contre 980 millions en 2009. Soit 35 millions de véhicules supplémentaires en un an – 95 500 chaque jour ! –, la seconde plus forte hausse du parc automobile jamais enregistrée.

 A l’origine de ce boom, vous vous en doutez, l’explosion du marché chinois, qui contribue pour près de moitié à la croissance du secteur. Là-bas, l’auto ne connaît pas la crise, avec pas moins de 78 millions de véhicules circulant l’an dernier, contre 61 millions en 2009. Pékin fait ainsi une entrée fracassante sur le podium des pays comptabilisant le plus de quatre roues, devant le Japon (74 millions d'unités) mais toujours loin derrière les Etats-Unis (240 millions).

Problème : alors que l’air vicié est devenu une caractéristique des mégalopoles chinoises et que le gouvernement a signifié sa volonté de taxer les gloutons en carburant, les voitures qualifiées de "vertes" – même si elles suscitent la critique – restent au point mort. Selon le Guardian, qui cite le cabinet d'études et de conseil IHS Automotive, le constructeur japonais Toyota a réussi à ne vendre qu’une seule Prius en Chine l’an dernier. Oui, vous avez bien lu. La voiture hybride la plus commercialisée au monde n’a trouvé qu’un seul acheteur au sein du plus dynamique des marchés. Les ventes de 4x4, en revanche, sont en forte hausse, de 25 %, avec 850 000 modèles commercialisés en 2010. De quoi avoir froid dans le dos.

Surtout que le pire est à venir. Seul un Chinois sur 17 possède actuellement une voiture, soit à peine la moitié de la moyenne mondiale, et bien moins qu’aux Etats-Unis, royaume de la motorisation, où ce ratio culmine à 1 véhicule pour 1,3 Américain. Si la Chine se rapprochait de ce taux, il faudrait compter sur un milliard de voitures supplémentaires. Et une quantité astronomique d’émissions de gaz à effet de serre en perspective.

Les généreuses subventions du gouvernement et le soutien politique aux fabricants nationaux, comme BYD, n’y auront rien fait : l’espoir de voir la Chine se transformer en pionner des voitures propres s’est heurté au refus des consommateurs de sauter le pas. Des conducteurs qui privilégient encore et toujours les voitures traditionnelles, qu’ils considèrent comme moins chères et plus fiables. Pour les analystes, l’objectif d’un million de véhicules électriques sur les routes chinoises d'ici 2015 s’avère donc totalement utopique.

Photo : STR / AFP

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....................  http://www.lemonde.fr/economie/article/2007/01/30/le-chiffre-d-affaires-mondial-de-l-industrie-automobile-approche-2-000-milliards-d-euros_861596_3234.html

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Le chiffre d'affaires mondial de l'industrie automobile approche 2 000 milliards d'euros

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 

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Le chiffre d'affaires (CA) de l'industrie automobile dans le monde approche les 2 000 milliards d'euros, soit l'équivalent du PIB d'un pays qui serait la sixième économie mondiale, selon les chiffres de l'OICA(Organisation internationale des constructeurs d'automobiles), publiés lundi 29 janvier.

En 2005, le CA atteignait quelque 1 890 milliards d'euros, pour 66,664 millions de véhicules (voitures et utilitaires) produits. Quelque 8,4 millions de personnes sont employées dans la construction automobile et les équipements, soit plus de 5 % de l'emploi total du secteur manufacturier dans le monde. L'OICA estime qu'outre ces emplois directs, cette industrie génère environ cinq fois plus d'emplois indirects.

RÔLE-CLÉ EN MATIÈRE DE R & D

Les chiffres compilés par l'OICA "démontrent clairement l'importance de l'industrie automobile dans notre société moderne", a estimé le président de l'OICA, Bernd Gottschalk, cité dans un communiqué. Il a souligné que "plus de 50 millions de personnes dans le monde (lui) doivent leur travail".

Le président de l'OICA a également rappelé que l'industrie automobile est "un des plus importants investisseurs en recherche et développement (R & D), jouant un rôle-clé dans l'avancement technologique de la société".


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2007/01/30/le-chiffre-d-affaires-mondial-de-l-industrie-automobile-approche-2-000-milliards-d-euros_861596_3234.html#Xt24Vwu3uldqBp7G.99 ( ... , ... )

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................................................................ Les études scientifiques elles-mêmes ne peuvent plus être une garanties si elles ne sont pas le fruit d'une étude croisée  et confirmée par nombreux point de vue dont la probité ne peut être mise en cause. Certains laboratoires peuvent être biaisées par des lobbies qui souhaitent infuencer l'opinion par l'intermédiaire d'une certification scientifiques corrompue.

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................................... Ecologie ? Les navires de transport marchand  sont-ils écologiques ? allons nous les remplacer d'ici les 30 prochaines années qui sont le temps de vie nécessaire d'une flotte maritime ? Personne ne peut le croire et cela semble tout à fait impossible étant donné l'état de dépendance de l'Europe au circuit économique Asiatique.

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......................................................... http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11796

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Les 15 plus gros porte-conteneurs du monde polluent autant que l’ensemble du parc automobile mondial

dimanche 4 octobre 2009 
popularité : 6%

 

Savez vous combien de fuel (mazout peu raffiné, riche en rejets toxiques type soufre) un porte-container consomme pour faire le trajet Chine-Europe ramenant des importations de piétre qualité ? À 14 noeuds, le porte-conteneurs consomme 150 tonnes de fuel par jour et, à 24 noeuds, la consommation quotidienne passe à 300 tonnes. En clair, il faut plus de 10.000 tonnes de carburant pour faire un aller-retour entre l’Asie et l’Europe (Le plein est réalisé en une dizaine d’heures à Rotterdam), soit, suivant le prix du pétrole, une facture d’environ 2.5 millions de dollars par voyage !

On notera que le navire embarque deux types de carburant, l’un dit « High sulfur », utilisé sur la majeure partie de la rotation, et l’autre appelé « Low sulfur », contenant moins de 1.5% de soufre. Ce carburant faiblement sulfuré est imposé par la réglementation dans les eaux d’Europe du nord, à partir d’Ouessant. Plus respectueux de l’environnement, il devrait prochainement être utilisé en Méditerranée.

 

Exigeons l’interdiction mondiale du fuel hautement soufré par une reglementation à Copenhague !

Du 7 au 19 décembre 2009, les États du monde entier se réuniront à Copenhague, au Danemark, pour discuter des politiques à mener afin d’enrayer le réchauffement climatique. À l’occasion de cet événement, une mobilisation internationale visant à faire pression sur les négociateurs est programmée. Des délégations du monde entier iront à Copenhague et organiseront sur place des actions.

Le transport maritime est responsable de 18 à 30% de la pollution mondiale par oxyde d’azote et de 9% de la pollution par oxyde de soufre. Les gouvernements ont sous-estimé les risques sanitaires liés à la pollution du transport maritime. Les moyens de réduire cette pollution existent : une législation renforcée permettrait de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année.

Le journal britannique The Guardian vient de faire état de données confidentielles provenant de l’industrie du transport maritime et basées sur la taille des moteurs et le type de carburant utilisé.

Selon ces données, les 15 plus gros porte-conteneurs du monde polluent à eux seuls autant que la totalité du parc automobile mondial (estimé à 760 millions de véhicules). Les bateaux de transport utilisent un carburant de basse qualité qui contient environ 2000 fois plus de soufre que le diesel utilisé dans les voitures européenne et américaines. La semaine dernière, le Canada et les États-Unis ont décidé d’instaurer une zone tampon d’émissions réduites le long de la côte américaine. La mise en place d’une telle zone fait suite à une recherche conjointe de l’agence NOAA et de l’Université Boulder du Colorado, selon laquelle la pollution des 90 000 bateaux de commerce à travers le monde (cargos, pétroliers et bateaux de croisière) est responsable de 60 000 morts chaque année, et entraîne des coûts de santé de 330 milliards de dollars.

En exigeant une diminution du soufre dans le carburant ainsi qu’une diminution des émissions de particules fines et d’oxyde d’azote, l’agence américaine de protection de l’environnement, estime que l’instauration de la zone d’émissions réduites sauvera plus de 8000 vies chaque année. Des conclusions semblables ont été atteintes au Danemark : chaque année, les émissions du transport maritime coûteraient près de 50 millions de couronnes (env. 11 millions de francs suisses) aux services de santé danois et causeraient la mort prématurée de 1 000 Danois.

L’Europe a consenti à de nombreux efforts pour réduire les émissions de soufre et d’azote de ses transports terrestres. En revanche, la législation en matière de transport maritime est nettement insuffisante. « La pollution du transport maritime affecte la santé des communautés littorales comme celles de l’intérieur des terres, mais cette pollution reste l’une des parties les moins régulées de notre système de transport » dit James Corbett, professeur à l’Université du Delaware et co-auteur de l’étude qui a convaincu le gouvernement américain de passer à l’acte.

La technologie existe pour diminuer ces émissions polluantes. Bien que certains pays ont décidé de régler le problème de façon indépendante, peu d’actions ont été entreprises au niveau international. À terme, les bénéfices, notamment au niveau de la santé, devraient pourtant largement surpasser les coûts.

La pollution maritime en chiffres (cités par le Guardian) les porte-conteneurs géants ont des moteurs de 109 000 chevaux, gros comme un immeuble de 5 étages et qui pèsent 2 300 tonnes. Chaque bateau est censé fonctionner 24 heures par jour, 280 jours par an. Il y a 90 000 bateaux de commerce sur l’océan. Un seul gros bateau peut générer 50 000 tonnes d’oxyde de soufre par année. ( ...,...)

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....... A voir sur le sujet : Cargos, la face cachée du fret - France 5 du mardi 9 fevrier 2016 - 20H50

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................................... Les problèmes du monde sont tous liés entre eux - La COP 21 en envisageant les problèmes de manière isolé ne parviendra à aucun résultat tangible .... et la pollution semble notamment le résultat des problémes politiques de délocalisation de l'économie, elle même liée aux problèmes politiques et sociaux dans nos économies de marché ( contournement du cout main d'oeuvre ),  ainsi la structure des sociétés d'engendrer l'aberration politique volontaire permettant de protéger les entreprises des fiscalités nationales par diverses fictions dont vous voilà avisé ... Ainsi, les armateurs, pour payer moins d'impôt et contourner les diverses réglementation de leur état d'origine, utilisent ce qui s'appelle les pavillons de complaisance ;.....

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........... A lire sur site :  https://books.google.fr/books?id=VGr8BAAAQBAJ&pg=PT138&lpg=PT138&dq=les+pavillons+de+complaisance+dans+le+monde+-+fraude&source=bl&ots=DWJSWwd2VX&sig=7_aCv3Yor_8yl83GB8fKuj-NQ8g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwidruaChP3KAhVFXRoKHRmmAzoQ6AEIPDAE#v=onepage&q=les%20pavillons%20de%20complaisance%20dans%20le%20monde%20-%20fraude&f=false

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.......................... http://nouvellecaledonie.la1ere.fr/2016/01/31/les-iles-marshall-3e-plus-grand-pavillon-de-complaisance-au-monde-327151.html

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Les Îles Marshall, 3e plus grand pavillon de complaisance au monde

  • Élodie Largenton ABC Radio Australia pour NC1ère
  • Publié le 31/01/2016 | 15:24, mis à jour le 31/01/2016 | 15:24

S'il y a un domaine dans lequel les Îles Marshall excellent, c'est le pavillon de complaisance. L'archipel se classe au troisième rang mondial ; plus de 2 500 bateaux sont placés sous sa juridiction.

L’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon a fait 11 morts. Plus de 3 millions de barils de pétrole s’en sont échappés. La plateforme battait pavillon des Îles Marshall.

L’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon a fait 11 morts. Plus de 3 millions de barils de pétrole s’en sont échappés. La plateforme battait pavillon des Îles Marshall.

Pour naviguer, un navire doit être enregistré dans un État, dont il s'engage à respecter les lois fiscales, environnementales et sociales. La logique voudrait que l'armateur choisisse le pavillon de son pays, mais le transport maritime est mondialisé et surtout, certains pavillons sont plus avantageux que d'autres. 

 

Être immatriculé aux Îles Marshall permet de payer nettement moins d'impôts - les armateurs ne doivent verser pratiquement aucune taxe sur leurs bénéfices. Mais ce n'est pas le seul avantage, souligne Anthony van Fossen, chercheur à l'université Griffith, dans le Queensland, spécialiste des paradis fiscaux du Pacifique : « Ce qui est moins évident et en fait plus important, c'est qu'un pavillon de complaisance permet à l'armateur du bateau de fonctionner en gardant la main dans énormément de domaines : la main d'œuvre, les règlementations en matière d'environnement et de sécurité… Le coût des équipages de ces bateaux est extrêmement bas comparé aux bateaux qui sont sous les pavillons d'États conventionnels. En conséquence, les trois quarts de la flotte est sous pavillon de complaisance. »

 

Mais ces bateaux ne doivent-ils pas respecter les lois internationales quand ils sont dans les eaux internationales et les lois des différents pays quand ils se trouvent dans leurs zones économiques exclusives ? « Oui, il y a des lois internationales, mais le problème, c'est qu'elles ne sont pas réellement appliquées. Par exemple, si un bateau sous pavillon de complaisance pêche illégalement ou enfreint des lois environnementales, qui va faire respecter ces lois ? Est-ce qu'on va demander aux Îles Marshall de le faire ? »

 

Cette question s'est posée en 2010, lorsqu'une plate-forme  pétrolière a fait naufrage dans le Golfe du Mexique, provoquant la plus grande marée noire de l'histoire des États-Unis. Cette plate-forme battait pavillon des Îles Marshall - les plateformes pétrolières sont considérées comme des bateaux. Toutes les lois environnementales, fiscales et salariales de la plateforme Deepwater Horizon répondaient donc aux lois des Îles Marshall, mais pour Anthony van Fossen, « c'est être naïf que d'imaginer que les Marshall sont capables de faire respecter leurs lois dans le golfe du Mexique ».
 

Le drapeau des Îles Marshall flotte dans toutes les mers du monde. © boatnerd.com

© boatnerd.com Le drapeau des Îles Marshall flotte dans toutes les mers du monde.

 

En principe, les pays peuvent être tenus pour responsables en cas de catastrophe, mais « ils ont une palette d'immunités souveraines qui leur permettent d'échapper à ce que beaucoup considèreraient être de leur responsabilité », explique Anthony van Fossen. Dans le cas de Deepwater horizon, les choses étaient encore plus compliquées, « il y avait un autre niveau d'irresponsabilité liée aux paradis fiscaux, puisque la plateforme était la propriété d'une entreprise basée en Suisse, Transocean, qui la louait ensuite à BP. Quand l'information est sortie dans les médias, c'était souvent présenté comme une sorte de bataille entre la Grande-Bretagne - BP, et les États-Unis. L'angle paradis fiscal était bien souvent occulté, alors que je pense que c'était le plus important », précise le chercheur. 

 

Et depuis, rien n'a changé, le problème fondamental reste le même : de nouvelles lois sont adoptées, mais elles ne sont pas réellement mises en œuvre.

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...........................  http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-scandale-chronique-des-9933

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Le scandale chronique des résultats scientifiques falsifiés : crise du lobbying et des pouvoirs discrétionnaires

par Isabelle Debergue (son site) 
vendredi 26 mai 2006

 

L’affaire des résultats falsifiés sur le clonage de cellules souches humaines à l’Université de Séoul nous est souvent présenté, en France, comme un cas isolé, un problème « coréen ». Mais les résultats falsifiés étaient parus dans la très prestigieuse revue américaine Science. A présent, on nous parle également d’une « douche froide pour les ambitions technologiques chinoises » (Nouvel Observateur, 16 mai) du fait qu’un jeune chercheur en informatique formé aux Etats-Unis, qui avait annoncé la mise au point d’un nouveau processeur digital, s’est avéré être un faussaire : il semblerait que « la pression (soit) trop forte sur les scientifiques chinois ». La réalité est que ces affaires sont loin d’être les seules qui secouent depuis longtemps les institutions scientifiques au niveau mondial, et pas spécifiquement en Chine ou en Corée. Un peu partout, de nombreux résultats falsifiés ont passé sans difficulté le barrage des « comités de lecture » dans les principales revues internationales. Les auteurs de ces faux sont invariablement des chercheurs connus et devenus influents, pas des « marginaux ». L’exemple coréen constitue, précisément, une poignante illustration de la crise profonde que traverse le monde scientifique dans l’ensemble des pays industrialisés. Mais pas seulement : il s’agit en réalité d’un problème plus global de notre société, celui des effets néfastes du lobbying, des pouvoirs discrétionnaires et de l’immunité institutionnelle.

La nouvelle circule depuis une dizaine de jours : l’ex-professeur de l’Université de Séoul, Hwang Woo-suk, récemment déchu pour fraude scientifique et entorses à l’éthique, a été inculpé pour « fraude, détournement de fonds et violation de la bioéthique » (voir, par exemple, Le Monde - AFP, dépêche du 12 mai). Cinq autres membres de son équipe doivent également faire face à des poursuites. Presque en même temps, on apprenait que « la superpuce chinoise n’était qu’une supercherie » (Libération du 16 mai), à propos de l’invention du premier microprocesseur électronique chinois annoncée par le « héros technologique », Chen Jin.

Ces annonces ont incité certains à parler du « système chinois », comme si la Chine n’était pas un réservoir de main-d’oeuvre dont se servent de plus en plus nos industriels à la recherche de bas salaires pendant que le chômage des français s’installe dans la durée. Voire d’un « problème de l’Asie », comme si de telles fraudes n’avaient pas lieu en Europe ou aux Etats-Unis. Précisément, la Corée du Sud est un excellent élève du « modèle occidental » et Chen Jin, un diplômé de l’Université du Texas. Quant à la « pression », il serait sans doute utile de donner un peu la parole aux très nombreux chercheurs précaires qui, à commencer par les doctorants, remplissent les laboratoires français.

On ne peut, à ce sujet, que rappeler, parmi tant d’autres, l’affaire des résultats falsifiés publiés jusqu’en 2001 par un chercheur des Laboratoires Bell aux Etats-Unis, qui prétendait avoir créé des transistors fonctionnant à l’échelle moléculaire, ce qui avait été salué comme une grande percée. Comme les travaux litigieux de Hwang, ceux de Jan Hendrik Schön avaient été publiés par la revue américaine Science. La revue britannique Nature en avait également accepté plusieurs. Voir, par exemple : cet article de la Wikipedia ou encore celuide la CBC.

Il y a également l’affaire plus récente, survenue en Norvège où, d’après Le Monde (21 janvier dernier) : « Un médecin et chercheur... a admis avoir fabriqué, avec des centaines de faux patients, une étude sur le cancer de la bouche dont les résultats ont été publiés en octobre 2005 dans le prestigieux magazine médical britannique The Lancet. »

Ce ne sont que deux exemples parmi les multiples que, malheureusement, nous a fournis la recherche occidentale au cours des années récentes. Dans un article de cette année, J R Soc Med 2006 ; 99 , 232 - 237 , le Journal of The Royal Society of medecine met explicitement en cause l’analyse coutumière tendant à présenter chaque affaire de fraude scientifique comme un cas isolé. C’est du simple bon sens, car elles sont trop nombreuses.

Mais dans ce cas, quelles sont les causes profondes de cette prolifération des fraudes scientifiques ? Une question que Science, qui a diffusé un dossier complet sur l’affaire des résultats « coréens » falsifiés qu’elle avait publiés, est bien obligée de se poser également. S’agit-il d’une simple « course à la publication » ? Tel ne semble pas être le cas, d’autant plus que les responsables des falsifications ne sont pas des chercheurs « de base ». Les enjeux sont sans doute beaucoup plus importants.

Pour les institutions scientifiques françaises, ces problèmes ne concerneraient pas la France. Mais un tel « raisonnement » est-il bien « raisonnable », si j’ose dire ? Dans un article mis en ligne il y a exactement un an (le 24 mai 2005) et intitulé : « Clonage thérapeutique : après le succès coréen, vers une levée de l’interdiction ? » , la Cité des sciences écrivait, dans un chapitre intitulé : « La Corée : pays roi du clonage humain » que : « Un an après l’annonce fracassante du premier clonage d’embryon humain, l’équipe de chercheurs sud-coréens dirigée par le professeur Woo Suk Hwang vient de réussir un nouvel exploit : cultiver onze lignées de cellules souches obtenues à partir d’embryons clonés ». Quelles vérifications les auteurs de l’article avaient-ils fait des résultats de l’équipe de Séoul pour avancer un tel verdict ? Il semble, tout simplement, qu’ils aient « cru » Science du fait que cette revue avait accepté les articles de l’équipe de Séoul.

Dans le même article de la Cité des sciences, un directeur de laboratoire très connu déclare : « Les résultats de l’équipe coréenne démontrent que la technique de base est désormais accessible ». Autant dire que des intérêts industriels « ne pouvaient plus attendre ». Gèneéthique considère ce directeur de laboratoire comme un défenseur des exigences des fabricants de cosmétiques, voir par exemple cet article. Ledit directeur devait, d’après Le Monde (23 novembre 2005), tenir une conférence de presse à Paris conjointement avec l’alors Professeur Hwang, à l’occasion d’une cérémonie des Victoires de la médecine le 24 novembre, au Théâtre des Folies Bergères, au cours de laquelle il était prévu de décerner au chercheur coréen le prix de « l’homme de l’année 2005 ». Une cérémonie pour laquelle M. Hwang a dû annuler sa participation in extremis, à cause du « scandale éthique » qui commençait à prendre de l’importance en Corée. Le 21 novembre,Scientific American avait qualifié Hwang Woo-Suk de « dirigeant de la recherche de l’année ».

On pourrait, malheureusement, continuer longtemps l’exposé, d’autant plus que l’article précité de la Cité des sciences porte l’introduction : « Alors que deux réussites majeures dans le domaine du clonage thérapeutique viennent d’être annoncées, le débat autour de cette technique est plus que jamais d’actualité. En France, une proposition de loi vient d’être déposée afin d’abroger l’article de la loi interdisant le clonage d’embryons humains à des fins thérapeutiques ». Et sur quels examens scientifiques de la question s’étaient fondés les parlementaires ? Encore un sujet sur lequel on pourrait écrire longuement, car ce genre d’initiative a rencontré un large soutien, tous courants politiques confondus. Et lorsqu’on lit (Le Monde avec AFP, 12 mai) que M. Hwang aurait « remis de l’argent à des politiciens et à des cadres d’importants conglomérats qui avaient fait des dons à son équipe de recherche », peut-on sérieusement prétendre que, globalement dans la société, c’est un « problème spécifiquement coréen » ? Aurait-on si vite oublié le passé récent de la France, les scandales aux Etats-Unis et ailleurs... ?

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Dans tous les pays industrialisés, les hiérarchies des institutions académiques et scientifiques sont super-protégées par leur condition de détentrices du pouvoir de décerner des diplômes, par leurs liens directs avec le milieu des décideurs, par leur participation à de nombreuses activités au sommet de l’Etat et des grandes entreprises privées, par leur osmose avec les plus puissants secteurs de l’Etat, leurs contrats industriels, leur contrôle dans l’ensemble d’importantes administrations avec des budgets très conséquents... Qui les contrôle vraiment, qui ose les censurer ? Personne, sauf rares exceptions. En général, on fait confiance au « jugement par les pairs ». Mais, de nos jours, le « jugement par les pairs » est devenu le lobbying des personnes influentes, à l’échelle nationale et internationale. Si quelqu’un est détenteur d’un pouvoir significatif, « on lui fait confiance », et c’est réciproque. Mais avec une telle logique, l’évaluation scientifique, le contrôle administratif... ne peuvent que dépérir. Le pouvoir devient alors, de fait, discrétionnaire, et incontrôlé, le corporatisme des coupoles aidant, et quoi qu’en disent les textes statutaires que l’on affiche pour la galerie.

Il va de soi, d’ailleurs, que ce problème d’immunité institutionnelle n’est pas circonscrit aux institutions scientifiques. Mais les événements récents, y compris en France, mettent en évidence le développement au sein de ces dernières d’une crise devenue d’autant plus profonde qu’il ne semble exister aucune volonté politique de s’y attaquer. En 2005, les Français ont assisté à la mise en examen de trois importants établissements universitaires et scientifiques en rapport avec l’affaire de l’amiante de Jussieu (voir le site du comité anti-amiante), au constat de la faillite des experts dans l’affaire d’Outreau (parmi lesquels se trouvait un professeur directeur de laboratoire), à la montée des tensions au sein des instances dirigeantes du CNRS qui a abouti à la démission du président début janvier et à un changement de directeur général deux semaines plus tard... Dans un communiqué se plaignant de cette dernière mesure, l’équipe de direction sortante défendait ses orientations dans le sens d’un renforcement du « management ». Précisons qu’une fonction de « directeur scientifique général » du CNRS avait été créée pour la première fois par décision du 30 juin 2005, séparée de celle de directeur général et sous sa tutelle. Ce qui ouvrait la voie à l’accès de non-scientifiques à la direction générale, dans la logique corporatiste de la « haute fonction publique ».

Partout, ce semble être la course au pouvoir et à l’influence, la volonté de les préserver et de les renforcer, que peuvent aggraver des enjeux industriels et financiers peu transparents, qui se trouve à l’origine de cette crise institutionnelle générale. Mais si c’est cela qui compte... qui a intérêt à travailler et à créer, au lieu de « gérer » ?

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Changeons de sujet pour revenir à des volets plus politiques .......


"La vérité est un flambeau qui luit dans un brouillard sans le dissiper."
(Claude Adrien Helvétius / 1715-1771 / Notes, maximes et pensées).

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.......................................... http://www.challenges.fr/economie/20140703.CHA5777/la-verite-sur-les-privileges-corses.html
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La vérité sur les fameux privilèges corses

Gaëlle Macke

A+A-

L’île bénéficie de nombreuses dérogations fiscales et d’aides de l’Etat. Mais leur remise en question, initiée par le gouvernement, s’annonce périlleuse.

Manifestations de lycéens à Corte, le 29 janvier. AFPManifestations de lycéens à Corte, le 29 janvier. AFP

Malgré le soleil, Marylise Lebranchu peut s’attendre à un accueil glacial pour sa visite le 7 juillet sur l’île de Beauté. La ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, qui vient poursuivre le dialogue sur une réforme institutionnelle de la Corse, sera confrontée à des élus exaspérés par un gouvernement qui reste sourd à leur revendication phare : réviser la Constitution pour consacrer la spécificité de l’île. La collectivité territoriale de Corse (CTC), conseil régional aux compétences étendues, la réclame pour entériner des résolutions qu’elle a votées. Telle l’introduction du corse comme colangue officielle, ou l’obligation pour accéder à la propriété de résider sur l’île depuis cinq ans. Surtout, la CTC veut étendre ses prérogatives fiscales, se faisant transférer la levée, notamment, des droits de succession. Paul Giaccobi, président (PRG) de l’exécutif de la CTC, pointe en la matière que "d’autres territoires, telle la Nouvelle-Calédonie, disposent d’une large autonomie fiscale, ou au moins, comme l’Alsace-Moselle, d’une fiscalité dérogatoire intangible".

Taux réduits jugés inefficaces

La question est sensible, tant les Corses ont mal vécu la fin, au 31 décembre 2012, d’un privilège vieux de deux siècles (arrêté Miot) exonérant de frais d’actes et droits de succession les bâtiments situés en Corse. Le gouvernement avait admis sa prorogation jusqu’en 2017, mais s’est fait retoquer par le Conseil constitutionnel : jusqu’en 2017, les héritiers bénéficieront encore d’une réduction de 50%. Après, ils rentreront dans le droit commun. Autre dérogation fiscale biséculaire en sursis : la moindre taxation du tabac qui rend les cigarettes 25% moins chères sur l’île. La Commission européenne réclame depuis dix ans à la France d’aligner la taxe sur celle de la métropole. Paris a obtenu des reports jusqu’à fin 2015, mais Bruxelles n’acceptera plus de prolongation.

Pour éviter d’autres mauvais coups, la Corse veut donc sécuriser son statut fiscal particulier. Car l’île bénéficie historiquement d’un empilement hétéroclite de dérogations d’impôts. Dans son rapport d’évaluation des niches fiscales et sociales publié en 2011, l’Inspection générale des finances (IGF) en a recensé une quinzaine. Au premier rang, une TVA minorée : les produits alimentaire, les livres, les transports publics sont taxés à 2,1% au lieu de 5,5% ; l’électricité, les travaux immobiliers, à 10%, contre 20%, et les carburants à 13% ; sans compter le vin produit et consommé sur place et les billets de ferry ou d’avion vers la Corse, totalement exonérés. Ces taux réduits sont censés compenser les coûts d’importation vers l’île et l’étroitesse de son marché. Mais l’IGF les juge "inefficaces", assurant que "l’objectif serait mieux poursuivi par le renforcement de la concurrence".

Priorités aux dépenses

Des avantages fiscaux visent également à stimuler l’économie -insulaire : diverses exonérations d’impôt des sociétés et de cotisation foncière pour les PME, de taxe foncière sur les terres agricoles, crédit d’impôt pour les investissements dans l’île… Là encore, le verdict de l’IGF est sévère, les jugeant "sans effet perceptible sur le développement et l’emploi". Au total, le manque à gagner dépasse 400 millions d’euros par an pour l’Etat… Impressionnant pour un territoire de moins de 310.000 habitants ! Pourtant, au ministère du Budget, la remise à plat des dérogations fiscales de l’île n’est pas une priorité. "L’objectif est d’abord de faire des économies, non de toucher encore aux impôts, décrypte un haut fonctionnaire de Bercy.D’autant que, dans les niches corses, les chiens sont particulièrement féroces." Le danger pour l’île de Beauté vient donc bien plutôt d’un tarissement à venir des aides.

Car, là aussi, le territoire est très gâté. Outre des dotations annuelles de l’Etat, plutôt plus généreuses que la moyenne, la Corse a également bénéficié, depuis dix ans, d’un soutien financier hors norme à travers les contrats de plan Etat-régions, et surtout le Programme exceptionnel d’investissement (PEI). Mis en place à la suite des accords de Matignon en 1999, après une décennie de violence et l’assassinat du préfet Claude Erignac, le PEI a consisté à investir presque 2 milliards d’euros en dix-sept ans en Corse pour rattraper son retard de développement, d’infrastructures de transport, d’équipements et services publics. L’île, en tant que région pauvre, a aussi reçu d’importants subsides du Fonds européen de développement régional (Feder).

"Fin des années fastes"

 

Au total, cette dernière décennie, entre les engagements de l’Etat dans les contrats de plan et le programme d’investissement et les fonds européens, la Corse a touché 557 euros d’aide par an et par habitant, contre 77 euros en moyenne pour les autres régions. A quoi s’ajoutent les cadeaux fiscaux, 1.307 euros par habitant. "Ce déluge d’argent a servi à acheter la paix plus qu’à soutenir la Corse, peste le centriste Charles de Courson, pilier de la commission des Finances de l’Assemblée et auteur de l’abrogation de l’arrêté Miot. Il n’a fait qu’installer une économie d’assistanat sans stratégie et encourager le clientélisme de l’élite politique au travers des attributions de marchés et d’emplois publics." François Lalanne, secrétaire général aux affaires corses à la préfecture de région, est évidemment plus nuancé : "L’intense effort financier de l’Etat a sorti l’île de la misère", constate-t-il.

De fait, la Corse a connu depuis vingt ans la plus forte croissance de toutes les régions. Son PIB la classe désormais au 14e rang sur 22. Les Corses sont plus riches que les habitants du Nord-Pas-de-Calais, du Languedoc-Roussillon et de Lorraine. Mais à partir de 2020, l’île se retrouvera au même régime sec que les autres régions. "Les élus doivent se préparer à la fin des années fastes, avertit Lalanne. Les collectivités locales ont pris l’habitude de ne pas avoir à investir, elles sont trop dispendieuses, notamment pour leur personnel. Elles doivent serrer les vis, ne serait-ce que pour pouvoir entretenir leurs équipements." A lire les rapports de la chambre régionale des comptes sur la gestion du personnel de nombre d’instances publiques corses – sureffectifs, -gaspillage d’heures supplémentaires, primes indues, congés trop généreux, absentéisme… –, c’est un vrai défi. 

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"La vérité est un flambeau qui luit dans un brouillard sans le dissiper."
(Claude Adrien Helvétius / 1715-1771 / Notes, maximes et pensées)

........................................ http://www.laviedesidees.fr/Les-statistiques-un-service-public.html
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Livres & études Société

Dossier : Statistiques en société

Les statistiques, un service public détourné

À propos de : L. DATA, Le grand truquage, La Découverte.


par Marion Selz , le 2 septembre 2009 

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Un ensemble anonyme de fonctionnaires issus de la recherche publique et spécialistes de la statistique font état des pressions gouvernementales au sujet des résultats chiffrés qu’ils produisent dans leurs services respectifs. Clair et pédagogique, l’ouvrage ouvre l’accès aux méthodes de production des statistiques publiques.

Recensé : Lorraine DATA, Le grand truquage – Comment le gouvernement manipule les statistiques, Paris, La Découverte, Mai 2009, 182 p., 13 €.

Le collectif auteur de cet ouvrage rassemble des fonctionnaires issus de la recherche publique et spécialistes de la statistique. Ils font état des pressions gouvernementales qu’ils ressentent au sujet des résultats chiffrés qu’ils produisent dans leurs services respectifs. Leur anonymat s’explique par le devoir de réserve auquel ils sont soumis.

Selon le Petit Robert, le mot Statistique est apparu au XVIIIe siècle, et a pour étymologie statisticus en latin : « relatif à l’état », de l’italien statista : « homme d’État » et désigne l’« étude méthodique des faits sociaux, par des procédés numériques (classements, dénombrements, inventaires chiffrés, recensements), destinée à renseigner et aider les gouvernements. » On pourrait donc attendre de nos gouvernants qu’ils utilisent effectivement les statistiques comme outil d’aide à l’analyse et à l’évaluation des politiques publiques et comme outil d’aide à la décision. Cet ouvrage montre que bien au contraire, le gouvernement actuel, et en particulier l’actuel président de la République renversent cette logique en contrôlant l’information statistique avec l’objectif de justifier la politique menée. Autrement dit, au lieu d’utiliser les statistiques pour mieux gouverner, le gouvernement les manipule pour tenter de convaincre a posteriori de l’efficacité de sa politique.

Quatre grands types de manipulation sont dégagés dans l’ouvrage au fil de sept exemples exposés en détail et correspondant à des problèmes très présents dans l’actualité et les débats de société. Tous coïncident avec des objectifs proclamés par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle. Pour chacun d’entre eux, les auteurs démontrent avec clarté comment le gouvernement s’arrange pour faire croire que ses objectifs sont atteints alors qu’il n’en est rien.

1) La première manière d’utiliser des chiffres à mauvais escient consiste à décrire un phénomène multidimensionnel à l’aide d’un indicateur unique, choisi « astucieusement ». Par exemple, la seule évolution de l’indice des prix est couramment considérée comme mesure suprême de l’évolution du pouvoir d’achat, alors que cette évolution dépend aussi de celle des revenus.

La réduction de la pauvreté, conforme aux promesses électorales, est également obtenue par le type de manipulation qui consiste à choisir l’indicateur le plus adapté aux conclusions recherchées. La mesure de la pauvreté repose sur un dénombrement de ceux que l’on considère comme pauvres en fonction d’un seuil de revenus. Un léger déplacement de ce seuil a un effet radical sur le nombre de personnes comptabilisées comme pauvres. Alors qu’un indicateur de la pauvreté reconnu internationalement a « l’inconvénient majeur de rester stable, le gouvernement a choisi d’évaluer son action à l’aune d’un [autre] indicateur qui a la particularité d’avoir enregistré une baisse continue au cours de ces dernières années » (p. 103). Ainsi, pendant que le taux de pauvreté établi selon les critères internationaux est passé de 12,5% à 12,1% de 2000 à 2005, celui qui suit les critères du gouvernement est passé dans la même période de 12,5% à 9,7%. On voit que le second est nettement plus flatteur pour le gouvernement. De plus, ces deux comptabilités réduisent la pauvreté à sa seule dimension monétaire, évacuant le fait que les conditions d’existence s’aggravent pour les plus pauvres. ( ...,...)

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“Le comptoir d'un café est le parlement du peuple.”

Honoré de Balzac (1799 - 1850)

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Manipulations statistiques : les racines de la crise dans la zone euro expliquées par ses présidents

Les présidents des institutions européennes se sont mis en quatre pour raconter la crise à leur façon et justifier les "réformes structurelles" à la bruxelloise. Les manipulations auxquelles ils ont eu recours ont été démontées par l’économiste Ronald Janssen.

Il y a deux ans, en mars 2013, le président de la BCE, Mario Draghi, avait délivré une présentation aux chefs d’État et de gouvernement européens réunis en Conseil. Il s’agissait de prouver le bien fondé des politiques d’austérité budgétaire et de "réformes structurelles" à la mode bruxelloise. La démonstration avait, paraît-il, convaincu tout le Conseil y compris François Hollande qui, partageant sans doute les conclusions de la démonstration, n’avait vu que du bleu dans la manipulation des statistiques et des concepts opérée par le banquier central. Celle-ci avait été démontée, à l’époque, par Andrew Watt, économiste proche du mouvement syndical européen (les archives de la polémique, qui n’a pas vieilli, sont ici et ).

Bis Repetita

Deux ans plus tard, tout recommence. Mais cette fois-ci, ils s’y sont mis à quatre. Le président de la BCE, celui de la Commission (le spécialiste luxembourgeois de l’évasion fiscale Jean-Claude Juncker, celui de l’Eurogroupe (le socialiste hollandais Jeroen Dijsselbloem), et celui du Conseil (le conservateur polonais Donald Tusk) ont produit pour le Conseil européen de février une nouvelle note d’analyse sur les racines de la crise dans la zone euro.

L’objectif est toujours de démontrer le bien-fondé de La stratégie de libéralisation des marchés du travail et des biens et de réduction des dépenses publiques et de justifier de nouveaux transferts de pouvoirs pour mieux l’imposer aux peuples réticents (un genre d’institutionnalisation permanente de la Troïka). Pour ce faire, les présidents ont fourni à nouveau des statistiques et des graphiques. À nouveau, les manipulations sont patentes. Et à nouveau... elles ont été démontées par un économiste proche du mouvement syndical européen, Ronald Janssen (c’est ici et ).

CQFD

Pour les présidents, la crise de l’euro est essentiellement due aux rigidités des marchés du travail et des produits. Si ces marchés avaient été plus flexibles, expliquent-ils, il n’y aurait pas eu de hausses de salaires excessives. Si ces hausses n’étaient pas intervenues, il n’y aurait pas eu détérioration de la compétitivité des pays du sud. Si la compétitivité de ces pays ne s’était pas détériorée, l’offre aurait été en mesure de répondre à la demande en plein essor. Si l’offre avait répondu à la demande, ces pays n’auraient pas été déficitaires. Si ces pays n’étaient pas devenus déficitaires, il n’y aurait pas eu besoin de s’endetter afin de financer ces déficits extérieurs record. Si ces pays ne s’étaient pas endettés et si les banques n’y avaient pas massivement prêtés des capitaux, il n’y aurait pas eu de crises bancaires et financières dans la zone euro. S’il n’y avait pas eu de crise bancaire et financière dans la zone euro, il n’y aurait pas eu besoin de renflouements par les finances publiques. Et s’il n’y avait pas eu de renflouement par les finances publiques, il n’y aurait pas eu de crise de la dette publique. Et s’il n’y avait pas eu de crise de la dette publique, il n’y aurait pas eu de crise de la zone euro, pas de récession et pas de montée massive du chômage. Irréfutable non ?

Les rigidités du marché du travail n’expliquent... presque rien

Faut-il encore d’autres preuves supplémentaires ? Les présidents prétendent les fournir avec deux graphiques.

Le premier situe quatorze pays de la zone euro d’un côté selon le degré supposé et aggloméré des rigidités de leur marché du travail et de leurs marchés de biens en 2008 et de l’autre selon l’évolution du taux de chômage entre 2009 et 2013.

Le graphique montre que la corrélation entre les deux serait importante, c’est-à-dire que plus la réglementation des marchés était forte en 2008 et plus la progression du taux de chômage a été forte entre 2009 et 2013.

À ceci près, souligne Ronald, que le mélange entre rigidités des marchés de biens et rigidités du marché du travail est très difficile à effectuer statistiquement et n’a pas grand sens. Que se passe -t-il, en effet, si, comme l’économiste l’a effectué, on isole la question des "rigidités" du marché du travail ? La corrélation disparaît, comme on le voit sur le graphique ci-dessous.

Pire, l’Allemagne, a réussi à contenir le chômage tandis que l’Espagne a vu le sien monter en flèche alors que, comme on le voit sur le graphique, la protection de l’emploi est à un niveau similaire dans les deux pays. Cherchez l’erreur.

Et les coûts salariaux ?

Tout entiers attachés à leur démonstration que l’augmentation des coûts salariaux est directement à l’origine du chômage et que si on veut le combattre il faut par priorité les baisser, les présidents usent d’un autre graphique qui relie les deux données et semble établir une corrélation positives entre croissance des coûts salariaux et croissance du chômage.

Regardez bien l’intitulé du graphique : pour les salaires, les présidents ont pris la période 2003- 2009 et pour le chômage la période 2009-2013. L’évolution du chômage après la crise financière est comparée à l’augmentation des coûts unitaires du travail avant la crise. « Les tendances récentes en matière de chômage sont associés à l’évolution des coûts salariaux qui ont eu lieu une dizaine d’années auparavant ! »

Ronald Janssen a donc refait les calculs la même période 2009-2013 pour l’évolution des coûts salariaux et pour celle du chômage (graphique ci-dessous).

Le changement est impressionnant. Il y a toujours une corrélation, mais elle fonctionne en sens inverse. Ce que montre ce graphique est exactement le contraire de ce que veulent prouver les présidents : les réductions des coûts salariaux vont avec la hausse du chômage tandis que les augmentations de salaires vont main dans la main avec la baisse des taux de chômage. « Ce graphique raconte donc clairement l’histoire telle qu’elle s’est passée réellement dans la réalité. Il raconte l’histoire de l’échec de la stratégie de dévaluation interne des salaires générant de la récession et incapable d’entrainer un rétablissement. Il raconte aussi l’histoire de l’Allemagne où depuis 2009, la dépression des salaires et de la déréglementation a été moindre. »

La finance, chaînon manquant

Quant à la corrélation entre les évolutions de salaire dans la décennie précédant la crise et l’évolution du chômage après la crise, il faut pour l’expliquer faire entrer en jeu une autre force sociale, celle des banques et du capital financier. Des flux capitaux massifs, provenant principalement des pays de la Zone euro pratiquant, comme l’Allemagne, la désinflation compétitive, ont alimenté dans les pays de la périphérie, des booms immobiliers et financiers, la surchauffe et l’inflation. Les salaires nominaux ont suivi, d’où les hausses des coûts salariaux au cours de la période 2001-2009. Mais l’endettement et le boom des actifs ne pouvaient pas durer indéfiniment. Tôt ou tard, il arrive un moment où la dynamique du cycle financier se retourne. En 2009, les marchés financiers, craignant d’avoir déjà prêté trop de capital, ont refusé de continuer le recyclage des excédents d’épargne vers la périphérie. La Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et, plus tard, l’Italie, ont été confrontés à une "grève du secteur financier" tout en étant aux prises avec une énorme montagne de dettes, principalement du secteur privé. Leurs économies se sont effondrées et le chômage a considérablement augmenté.

Le véritable moteur, conclut Ronald Janssen, n’a donc pas été la dynamique des salaires, mais celle des flux de capitaux. Dans les pays concernés, la hausse des salaires entre 2009 et 2013 est le résultat des entrées de capitaux massives… et non l’inverse.

« Europe, écoute les paroles d’Athènes »

L’enjeu du débat n’est pas seulement d’expliquer ce qui s’est vraiment passé dans la zone euro mais de savoir ce qu’il faut faire aujourd’hui. Si les présidents réécrivent l’histoire économique en manipulant les statistiques et les notions, c’est surtout pour justifier que la réduction des salaires et des dépenses publiques continue d’être la seule voie possible pour les pays faibles et déficitaires, et que les institutions européennes doivent avoir davantage de pouvoirs pour administrer le traitement, y compris contre la volonté des peuples concernés. Comme toujours, le mauvais diagnostic entraine le mauvais remède. ( ...: .... )

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................................................................................... http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/28/le-chomage-stable-est-il-le-resultat-d-une-manipulation_4702274_4355770.html

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"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."
(Condorcet / 1743-1794 / Discours sur les conventions nationales, avril 1791)

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On se demande souvent pourquoi et en quoi les mots, les définitions, les catégorisations semblent si importantes aux yeux des politiques ! ... ? Je crois que vous allez bientôt comprendre.

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Le chômage stable est-il le résultat d’une « manipulation » ?

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  | Par Maxime Vaudano et Pierre Breteau

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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/07/28/534x0/4702272_7_0b4b_un-homme-au-guichet-d-une-agence-pole-emploi_f431ff3fde0278b9c9455a6e8f11f450.jpg

Un homme au guichet d'une agence Pôle emploi à Armentieres (Nord). PHILIPPE HUGUEN/AFP

C’est un simple changement de méthodologie assure-t-on à Pôle emploi, une « modification de procédure » dans l’établissement des chiffres du chômage depuis le mois de juin 2015.

Derrière la novlangue administrative, la stabilisation du chômage le mois dernier, qualifiée de « manipulation » des chiffres par certains membres de l’opposition, tient principalement à un mode plus fin de classement des chômeurs inscrits à Pôle emploi.

Lire les dernières informations : Chômage : quasi-stabilité au mois de juin

Des données plus précises

Depuis juin 2015, Pôle emploi a accès à des « données administratives plus complètes », qui lui permettent de classer plus précisément les demandeurs d’emplois dans ses cinq catégories :

  • catégorie A : ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois qui a précédé ;
  • catégorie B : les demandeurs d’emploi ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois écoulé ;
  • catégorie C : ceux qui ont eu une activité réduite supérieure à 78 heures ;
  • catégorie D : les demandeurs d’emploi dispensés de recherche en raison d’un stage, d’une formation ou d’une maladie :
  • catégorie E : dispensés de recherche d’emploi car déjà employés (en contrat aidé, par exemple).

L’agence explique que grâce à une meilleure coordination avec l’Agence de services et de paiement (ASP), elle dispose d’informations plus fiables sur « les demandeurs d’emploi en formation, en service civique ou en contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) » – ce qui a permis de reclasser tous les chômeurs inscrits à tort dans les catégories A, B et C vers les catégories D et E, qui regroupent les personnes ne recherchant pas activement un emploi.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/28/le-chomage-stable-est-il-le-resultat-d-une-manipulation_4702274_4355770.html#S0BHXMoWmsADCKut.99

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........................... Faisons la traque au gaspillage ... de l'argent public ! ....

........................... Personne n'est épargné, pas même les associations dont le système simplifié permet parfois de servir de couverture pour l'enrichissement personnel du lambda ayant " des relations" ou quelques personnalités malveillantes ....

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.............................................. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-associations-caritatives-soupconnees-de-detournement-de-fonds_794415.html

Des associations caritatives soupçonnées de détournement de fonds

 Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 

Des juges d'instruction étudient les comptes de 17 associations caritatives. Ils enquêtent dans le cadre d'une information judiciaire pour "escroquerie aggravée" et "abus de confiance aggravée".

Une information judiciaire contre X a été ouverte en 2008 pour "escroquerie aggravée" et "abus de confiance aggravé" dans le cadre d'une enquête visant des associations caritatives soupçonnées d'avoir détourné de l'argent collecté, a-t-on appris ce mercredi de source judiciaire. 

Les juges d'instruction du pôle financier de Paris s'intéressent à 17 associations et à la destination réelle de millions d'euros qu'elles ont collectés depuis plusieurs années, affirme le Parisien qui a révélé l'affaire. 

Aucune personne n'a été mise en examen, a indiqué la source judiciaire qui n'a pas précisé le montant exact des fonds éventuellement détournés. 

Les fondateurs et dirigeants de ces associations domiciliées pour l'essentiel aux Etats-Unis sont particulièrement dans la ligne de mire des enquêteurs, selon le Parisien. La plupart n'a qu'une simple adresse en France correspondant à une domiciliation d'entreprise. 

Des sociétés américaines de marketing direct, chargées de gérer les envois de courriers aux donateurs et de recueillir les dons, sont également au centre des investigations, ajoute le journal. 

Ces sociétés pourraient avoir été utilisées pour envoyer aux Etats-Unis une partie des fonds détournés, selon le Parisien. Des commissions rogatoires internationales ont été diligentées par le juge chargé de l'enquête, Fabrice Naudé, selon une source proche du dossier. ( ... , ... )

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...................................................................  http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/gaspillage-d-argent-public-des-55021

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Gaspillage d’argent public : Des exemples !

par Marc Bruxman 
vendredi 24 avril 2009

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Recommandé

Ecoutez

Le pire avec la gestion de l’argent public en France, ce sont les gaspillages. Voici quelques exemples vécus dans lesquels l’argent de l’état n’a pas servi à payer des crêches, des routes ou des écoles, mais a été purement et simplement gaspillé.

Ou va l’argent des retraites... 

 

Je reçois aujourd’hui un recommandé du groupe Novalis. Pour ceux qui ne connaissent pas Novalis c’est une caisse de retraite à laquelle les entreprises cotisent. C’est obligatoire, vous n’avez pas le choix !

 

L’ouverture de l’enveloppe me rassure, ce n’est pas un rappel de charges ou une somme supplémentaire à payer ! Ouf j’ai eu peur. Mais en même temps elle me désole. Toutes les entreprises de France affiliées à Novalis (certainement plusieurs millions) ont en effet reçu en recommandé A/R le nouveau réglement et les nouveaux statuts .... sur papier glaçé. 

 

Quand on sait le prix d’un recommandé (même avec des discounts au volume), quand on sait le coût de l’impression de deux livrets A4 sur papiers glaçé, on peut en déduire que plusieurs millions d’euros ont été investis dans cette "opération". De quoi au choix, baisser les impôts des entreprises, construire une crèche ou une école, bref faire tout sauf m’envoyer un document qui est passé à la benne sitôt arrivé. (Mon cabinet comptable en a reçu une copie et c’est lui qui s’occupe des déclarations. Je n’ai pas le choix d’aller ailleurs que chez Novalis donc franchement je m’en tamponne de leurs statuts). 

 

Déclarations fiscales en France et à l’étranger

 

J’ai la chance d’avoir une filliale de ma société dans un autre pays de l’union européene (un pays nordique). Et j’y règle donc également des impôts finalement assez élevés. Mais lorsque le fisc local m’envoie des courriers pour me dire de payer mes impôts sur les sociétés ou ma TVA, il ne m’envoie pas de formulaire à remplir. Juste une lettre simple me disant que je dois payer. 

 

En France je reçois comme des millions d’entreprises un beau formulaire papier sur du papier épais. Sauf que bien sûr, c’est le logiciel de mon comptable qui va servir à remplir ce formulaire ! Plus personne ne remplit ça à la main (c’est de toute façon trop compliqué de tenir une compta sérieusement à la main). Et devinez quoi, le logiciel va réimprimer une déclaration à renvoyer. Résultat, le document original est jeté. La même histoire se répète pour l’URSSAF, le Pôle Emploi et les caisses de retraites obligatoires... 

 

Là encore, c’est certainement plusieurs millions d’euros qui partent en fumée chaque trimestre. Sans que les citoyens n’en aient un quelconque bénéfice. 

 

Le magazine de votre mairie, département, et région. 

 

Je reçois trois torchons chez moi. Le magazine sur papier glacé de ma mairie (de droite), celui du département moins luxueux (de gauche) et celui luxueux (de la région Île-de-France également à gauche). Ces magazines servent à m’expliquer que mes chers élus font du bon travail. En gros, il s’agit pour l’équipe sortante de justifier le fait qu’on doit les ré-élire. En plus d’être déloyal vis-à-vis de l’opposition, il faut se demander si il est normal qu’une entité élue par le peuple ait un budget de communication significatif. Et je crois que l’on peut se dire en toute logique que la réponse est non. Et cette réponse négative pourrait au choix réduire l’impôt ou financer des choses utiles. Des crèches par exemple ! Ah oui et cela serait beaucoup plus écologique !

 

Ah oui rajoutons à cela l’organisation de quelques manifestations publiques dont le coût est exorbitant et dont seul la gratuité fait qu’elles sont fréquentées (le festival de l’oh dans le val de marne par exemple) et vous obtenez une gabegie budgétaire inadmissible. 

 

Conclusion

 

Il ne s’agit ici que d’exemples mais je suis sûr que l’on en aura bien d’autres dans les commentaires. Or, que l’on soit libéral ou social, je pense que l’on serait en droit d’exiger que l’argent public soit bien dépensé. 

 

Un Hollandais m’a dit un jour, "nous avons beaucoup d’impôts chez nous, autant que chez vous. Mais la différence ici est que l’argent est bien dépensé et que les citoyens en ont pour leur argent". Et à voyager dans le pays, on se rend compte que ce n’est pas tout à fait faux. 

 

Et c’est au fond une des grandes forces des pays nordiques qui ont certes un niveau d’impôt très élevés mais qui gèrent de façon très stricte cet argent. De cette façon, cet argent est rendu à l’économie sous forme de service utiles. 

 

La lutte contre les gaspillages devrait donc être au menu de la gauche comme de la droite. Mais malheureusement il semble que l’on en est très loin. Dommage !

 

Partagez vos expériences dans les commentaires. Je suis sûr qu’il y a d’autres gaspillages inadmissibles. Et demandons au gouvernement qu’avant toute baisse des droits ou toute hausse des impôts soit effectuée une grande restructuration visant à optimiser le service public ! Et on aura alors certainement la surprise que l’on peut baisser de 5% la dépense publique sans demander de sacrifices aux citoyens. Cela serait réellement révolutionnaire ! ( suite sur le site origine ... , ... )

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.............................................................  http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-zones-grises-des-pieces-jaunes_482300.html

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Les zones grises des pièces jaunes

 Par par Elodie Sentenac, François Vignal et , publié le 

La fameuse collecte orchestrée par l'épouse du président rapporte de moins en moins. Mais les coûts augmentent. Qui paie"

C'est presque devenu une tradition. L'opération «Pièces jaunes» fait son grand show caritatif chaque hiver. Une opération qui dure depuis dix-sept ans, avec pour point d'orgue la tournée du TGV «Pièces jaunes». 

Une tournée à grande vitesse. Pour l'édition 2006, quatre villes - Rouen, Caen, Montélimar et Nice - ont été visitées en à peine trois jours. Juste le temps d'un concert à chaque étape et de récolter les fameuses pièces, avec plus ou moins de réussite: 295 kilos à Rouen, 185 à Caen, 217 à Montélimar... et 3 000 kilos pour les généreux et certes plus nombreux Niçois. 

A Montélimar (Drôme), la troupe a passé la nuit. Mais pas n'importe où. Pour accueillir les passagers du TGV, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, chargée des pièces jaunes et présidée par Bernadette Chirac, a choisi l'hôtel-château du Monard, un trois-étoiles sans faste, à partir de 72 euros la chambre simple. Prix que la fondation affirme avoir négocié. 

Dans un communiqué du 23 mars dernier, elle assure ne prendre en charge que les frais d'hébergement et de restauration de son équipe, soit 13 salariés et 12 bénévoles à Montélimar. Mais un fax que L'Express s'est procuré contredit les propos de la fondation. Selon ce document oublié dans le TGV, la liste est plus fournie: outre son équipe, la fondation prendrait en charge les artistes et leur staff. Total: 48 personnes réparties en 29 chambres simples et 3 doubles. Sans oublier 13 villas individuelles de deux chambres, salon, cuisine, «tout confort et de pur style provençal», comme le vante la brochure. 

La fondation affirme dans son communiqué que la conseillère générale de Corrèze assume «naturellement» ses frais. Le nom de Bernadette Chirac figure cependant en bonne place, en tête des membres pris en charge par la fondation. Sans surprise, David Douillet, l'ex-judoka parrain de l'opération, est présent, accompagné de sa femme, Valérie. Pour compléter la garde rapprochée de Bernadette, la liste mentionne Gérard de Pablo, son conseiller élyséen pour les affaires corréziennes, ainsi qu'Anne Barrère, productrice de télévision, qui s'occupe des pièces jaunes sur TF 1, et conseillère en communication de la femme du président pour les opérations caritatives. 

A Montélimar, un dîner rassemblant 127 personnes a été donné à l'hôtel. La carte affiche des menus à partir de 36 euros. «C'était un peu trop pointu pour moi, genre foie gras sur son coulis de framboise», s'amuse le chanteur M-Pokora, en évoquant le repas. Magalie, dernière gagnante de la Star Ac', avoue avoir demandé un autre plat, plus simple: une entrecôte-purée. «Ces plats très fins, ce n'est pas mon truc», confie la chanteuse. 

Pour l'hébergement, la fondation a son explication: «Elle avance les frais d'hôtellerie de ses membres et des artistes», détaille Jean Montpezat, son délégué général. A Montélimar, nous avons par exemple signé un chèque de 2 700 euros. Puis TF 1 rembourse l'hébergement des artistes. Les chèques sont à la comptabilité.» L'Express n'a pu en obtenir copie et TF 1 assure que la chaîne ne prend pas en charge les frais des chanteurs. «Nous sommes juste un partenaire média», y précise-t-on. Le cas Bernadette Chirac est, lui, tout aussi simple, selon le responsable de la fondation: «Elle rembourse de la même manière ses frais.» 

Forte hausse des frais de fonctionnement

L'augmentation des dépenses de la fondation est surprenante, car la récolte des précieuses pièces, elle, diminue. D'un côté, les «coûts d'appel à la générosité du public» augmentent de 216 000 euros entre 2001 et 2004, pour atteindre à cette date 2 126 000 euros. Sur la même période, les frais de fonctionnement (incluant notamment les salaires des permanents) gonflent, eux, de 76 000 à 1 420 000 euros. La création de la Maison de Solenn expliquerait cette inflation. L'ensemble de ces dépenses représente ainsi 36,3% des ressources de la fondation. De l'autre, les tirelires sont devenues plus légères: après la récolte exceptionnelle de 2002 (15 millions d'euros) due à l'abandon du franc, la fondation recueillit 7,5 millions d'euros en 2003, 6 millions en 2004 et 5,2 millions en 2005? 

Combien a rapporté la récolte cette année? Les résultats ne seront connus qu'en juin. Mais les frais engagés par les villes pour recevoir l'équipe du TGV le sont déjà. Si Rouen (Seine-Maritime) dit ne pas avoir totalisé les sommes dépensées, la municipalité de Caen (Calvados) annonce 36 000 euros pour la location d'une grande scène de concert avec son et lumière, et de trois tentes pour accueillir les associations locales. Au fur et à mesure que le TGV approche de la Méditerranée, la facture s'alourdit: 80 000 euros à Montélimar pour la scène, 15 tentes et des sandwichs pour les bénévoles. A Nice (Alpes-Maritimes), la facture passe à 162 200 euros. Un coût à la hauteur de l'événement final: outre une scène de concert encore plus grande, une quinzaine de podiums ont été montés sur la promenade des Anglais pour les associations. Un spectacle qui a nécessité le travail de 80 personnes le jour J. Pour certains, la pilule des pièces jaunes passe mal. Marcel Magnon, conseiller municipal (PC) de Montélimar, reproche le niveau des sommes dépensées. L'équipe du maire (UMP), Franck Reynier, «ravie de participer à l'opération», assume en revanche ce «choix politique». Et d'ajouter: «Il est nécessaire de médiatiser l'opération pour sensibiliser les Français.» Jean Montpezat confirme: «Sans médias, nous ne sommes rien.» Encore faut-il que les retours soient à la hauteur des investissements. 

La tournée du TGV «Pièces jaunes» pourra-t-elle continuer à ce rythme de nombreuses années encore? A la direction de la communication de la SNCF, Jean-Pierre Courrèges indique que le partenariat avec la fondation, signé pour un an, est renouvelé à chaque rentrée de septembre. Il explique cependant qu' «on ne peut pas prédire ce qui arrivera dans les années à venir, par exemple si la politique de partenariat change, qu'il n'y ait plus d'humanitaire». Le délégué général de la fondation affirme, en revanche, que le TGV «Pièces jaunes» est fait pour durer: «On ne se prive pas d'une équipe qui marche», lance Jean Montpezat. D'autant plus que, d'après lui, Bernadette Chirac souhaite maintenir son implication au-delà de 2007. Pas de terminus Elysée pour les pièces jaunes.  ( ...... , .... )

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..................................................... https://www.egaliteetreconciliation.fr/Comment-l-INSEE-manipule-les-chiffres-de-l-immigration-46537.html

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Comment l’INSEE manipule les chiffres de l’immigration

Un sujet étonnamment peu couvert par les journalistes...

Pour pouvoir poursuivre sa politique immigrationniste sans encombres et sans que la population de souche ne se révolte, la classe dirigeante met en œuvre différentes techniques de propagande et d’intoxication. L’une des principales consiste à manipuler les chiffres concernant l’immigration qu’elle choisit de rendre publics.

Deux organismes publics, l’Insee et l’Ined, sont chargés de fabriquer les chiffres de l’immigration. Ces institutions se livrent à trois manipulations principales, qui usent de la même technique : truquer la définition des concepts utilisés, afin d’obtenir des chiffres sans rapport avec la réalité

 

Les chiffres de l’immigration ne comptabilisent que les première et deuxième générations

La première manipulation, la plus importante, consiste à évacuer des chiffres tous les immigrés de la troisième génération et des générations suivantes. Elle repose sur l’adoption d’une définition restrictive de ce qu’est l’immigration.

Selon l’Insee, en effet, un « immigré » est une personne, résidant en France, qui est née à l’étranger et qui était de nationalité étrangère à sa naissance. Autrement dit, selon cette définition, quelle que soit son origine, celui qui est né en France n’est pas un immigré : l’Insee considère qu’il est « descendant d’immigré ». L’Insee définit ainsi le « descendant d’immigré » comme une personne née en France dont l’un des deux parents ou moins est « immigré ». Ces définitions, comme on va le voir, conduisent à ne comptabiliser que les immigrés de la première et de la deuxième génération.

La première génération d’immigrés est née à l’étranger avant de venir s’installer en France : ce sont les « immigrés » au sens de la définition de l’Insee.

Les immigrés de la deuxième génération, c’est-à-dire les enfants des immigrés de première génération, sont eux nés en France. Ce sont eux que l’Insee nomme « descendants d’immigrés ».

Les enfants des « descendants d’immigrés » ne sont pas, eux, considérés par l’Insee comme des descendants d’immigrés, puisque leurs parents sont, par définition, nés en France. Autrement dit les personnes appartenant à la troisième génération de l’immigration sont considérées par l’Insee au même titre que les Français de souche. Il en est de même des générations suivantes.

Prenons l’exemple d’un Algérien arrivé en France en 1965 à l’âge de 20 ans pour travailler dans les usines automobiles. Imaginons qu’il ait fait venir en 1976, à la faveur de la nouvelle loi autorisant le regroupement familial, sa femme et les trois enfants qu’il avait d’elle à cette date. Cet Algérien et sa familles seront considérés par l’Insee comme des « immigrés » (puisqu’ils sont nés étrangers à l’étranger).

Imaginons que cet Algérien ait eu avec sa femme un quatrième enfant, un garçon né en France en 1977. Cet enfant sera, selon l’Insee, un « descendant d’immigré », puisque né en France de parents immigrés.

Imaginons maintenant que ce garçon né en 1977 ait à son tour, en 2000, à 23 ans, avec une femme elle-même d’origine algérienne, un premier enfant, qui seront suivis de 4 autres. Ces 5 enfants ne seront comptabilisés par l’Insee ni comme immigrés, ni comme descendants d’immigrés. Alors qu’ils sont issus de l’immigration, dont ils constituent la troisième génération, ils seront comptabilisés par l’Insee comme des Français de souche. Il en sera de même des générations suivantes (c’est ainsi que, les premiers immigrés non européens étant arrivés en nombre au début des années soixante, ont désormais commencé à naître en France des immigrés de la quatrième génération).

Les définitions de l’Insee sont donc, on le voit, abusivement restrictives. Les immigrés de troisième génération sont bel et bien des descendants d’immigrés : ils sont pourtant comptabilisés par l’Insee comme le sont les Français de souche.

Les responsables de l’Insee justifient leurs chiffres en affirmant qu’à compter de la troisième génération, les personnes originaires de l’immigration sont intégrées à la société française au même titre que les Français de souche. Cette argumentation est manifestement sans rapport avec la réalité : les personnes de la troisième génération restent ethniquement et culturellement issues de l’immigration. La plupart sont musulmanes. De même on peut constater que les intégristes et djihadistes appartiennent fréquemment à la troisième génération de l’immigration.

 

Les chiffres de l’Insee mêlent l’immigration européenne et non européenne

Sur la base de ces définitions, l’Insee publie les chiffres suivants. Selon l’Insee les « immigrés » en 2013 étaient 5,8 millions. Concernant les « descendants d’immigrés », l’Insee estime qu’en 2008, ils représentaient 11 % de la population métropolitaine, soit 6,8 millions de personnes (remarquons au passage que le dernier chiffre publié par l’Insee sur ce point date de près de dix ans). En additionnant les deux chiffres (même s’ils ne portent pas sur la même année), on obtient 12,6 millions de personnes qui, selon l’Insee, résident en France et sont immigrés ou descendants d’immigrés.

Ces chiffres en apparence robustes et carrés permettent aux « experts » d’affirmer que « tous les chiffres sont sur la table, contrairement à ce que prétend la fachosphère ». Ces données de l’Insee pourtant ne correspondent pas à la réalité.

Ces chiffres tout d’abord, comme on l’a vu plus avant, ne tiennent pas compte des immigrés de la troisième génération. Ils sont trompeurs également pour une deuxième raison : ils mélangent en effet l’immigration non européenne et l’immigration de personnes originaires d’autres pays européens. Il faut se reporter à différents tableaux enfouis dans les documents et le site de l’Insee pour prendre une mesure approximative de l’immigration non européenne.

S’agissant des « immigrés », un tableau de « deuxième niveau » nous apprend que, sur le total de 5,8 millions d’immigrés, 3,708 sont non-européens. Concernant les « descendants d’immigrés », un autre tableau, partiel et alambiqué (il ne concerne que les personnes de 18 à 50 ans ?!) permet de conclure que les descendants d’immigrés non européens représentent 55 % du total de 6,8 millions, soit 3,74 millions. Selon ces tableaux, l’immigration non européenne (immigrés + descendants) serait donc, non pas de 12,6 millions mais de 7,448 millions (3,708 + 3,74).

On voit que les chiffres totaux mis en avant par l’Insee sur son site et ses documents principaux, conçus pour introduire la confusion, ne signifient rien. Ils sont trop élevés pour rendre compte de l’immigration non européenne, puisqu’ils mêlent immigration européenne et non européenne. Ils sont en même temps abusivement minorés puisqu’ils ne comptabilisent que les immigrés de première et deuxième génération.

Au terme de ces différentes manipulations, le but recherché par l’Insee est atteint : il est impossible de connaître même approximativement le nombre des immigrés non européens et de leurs descendants résidant en France.

 

Le « solde migratoire » de l’Insee mêle les étrangers et les Français

La troisième manipulation concerne le chiffre du « solde migratoire », qui est la différence entre les entrées du territoire et les sorties. Ce solde annuel est pour 2016 de 67 000.

Les experts malhonnêtes, relayés par les médias, utilisent ce chiffre pour démontrer que l’immigration est faible : « Si l’on prend en compte les immigrés qui s’installent en France et ceux qui en repartent, le nombre des immigrés présents sur le territoire n’augmente que de 67 000 par an, ce qui est peu, rapporté à la population française. » Cette démonstration suffit sans doute à convaincre et à rassurer la plupart de ceux qui en prennent connaissance. Or ce chiffre de 67 000 n’a aucune valeur.

Ce chiffre du solde migratoire est sans signification tout d’abord parce qu’il ne repose pas sur des bases statistiques solides. Il n’existe pas en effet en France d’enregistrement des entrées et des sorties du territoire. Le nombre des immigrés qui entrent en France de façon légale pour s’y installer est connu car le ministère de l’Intérieur leur délivre des titres de séjour une fois qu’ils sont entrés sur le territoire, titres de séjour qui sont comptabilisés. En revanche le nombre des sorties du territoire ne fait lui l’objet d’aucune comptabilisation. Dans ces conditions le solde migratoire de l’Insee ne peut résulter d’un décompte : il ne constitue qu’une estimation.

L’absence d’enregistrement et de comptabilisation des entrées et des sorties peut être analysée comme le signe d’une mauvaise administration : mais elle a le grand intérêt de contribuer à camoufler la réalité des flux migratoires.

Ce solde migratoire relativement faible permet aux experts malhonnêtes de prétendre que « de nombreux immigrés repartent ». Cette affirmation est comme on vient de le voir sans fondement statistique. Elle est en outre très probablement mensongère : on ne voit pas en effet ce qui pourrait conduire à repartir les immigrés qui ont rejoint la France pour tirer parti des différents avantages qu’elle leur offre (travail, prestations sociales, services publics…).

Le solde migratoire est sans signification pour une deuxième raison : il rend compte des flux immigrés de toute origine, non européens comme européens.

Le solde soi-disant « migratoire » n’a aucunement la signification que lui donnent les experts et commentateurs de mauvaise foi pour une dernière raison : il vise à rendre compte des entrées et des sorties du territoire, quelle que soit la nationalité des personnes concernées. C’est ainsi qu’un Français qui part s’installer à Londres réduit le solde migratoire positif et l’augmente s’il revient.

Ces différentes caractéristiques n’empêchent nullement les experts de s’appuyer sur le solde migratoire de l’Insee pour affirmer que « les flux migratoires n’ont rien à voir avec les fantasmes de la fachosphère ».

Les données que l’Insee publie sont donc partielles, biaisées, déformées. L’Insee cache les deux chiffres essentiels : le nombre des immigrés non européens et de leurs descendants présents sur le territoire ; le nombre des immigrés supplémentaires qui s’installent chaque année.

Si elles camouflent les données essentielles, l’Insee et les autres institutions publiques qui produisent des statistiques (Ined, services statistiques des différents ministères) abreuvent en revanche le public de chiffres portant sur des questions accessoires : la place de la femme dans la population originaire de l’immigration, les modalités de l’insertion professionnelle des immigrés, les modes de consommation des populations issues de l’immigration… Sur des thèmes de ce type, les tableaux, graphiques, gloses et commentaires abondent. Les revues « scientifiques » et les travaux de recherche sont innombrables. Le déluge statistique joue un rôle majeur dans l’opération d’enfumage : multiplier les chiffres concernant la périphérie du sujet pour mieux en cacher le cœur.

Il se trouve pourtant que, curieusement, l’administration laisse à l’occasion filtrer, par négligence ou inconséquence, certains éléments chiffrés, qui, décryptés et mis bout à bout, prouvent la réalité de l’invasion et du Grand Remplacement. On connaît ainsi le chiffre annuel de l’immigration légale : 200 000 immigrés non européens s’installent chaque année en France. L’ordre de grandeur de l’immigration irrégulière est elle aussi connu : au moins 70 000 (soit le nombre des déboutés de leur demande d’asile, jamais expulsés). On connaît même approximativement le nombre annuel des naissances issues de l’immigration non européenne : 300 000. On connaît donc le nombre total des immigrés non européens supplémentaires qui chaque année naissent ou s’installent en France : plus de 500 000 (desquels il faut déduire le nombre des décès et des départs, qui lui n’est pas connu mais qui est probablement très faible).

Les flux sont donc à peu près connus : entre 4 et 500 000 immigrés non européens supplémentaires par an. Et le stock ? Au moins 15 millions de façon certaine. Entre 15 et 20. Nous reviendrons sur ce point, en tentant d’être plus précis.

Qui organise l’immigration ? 
Des réponses, chez Kontre Kulture :

  • kontrekulture.com | Juin 2017 | Pierre Hillard |1

    Atlas du mondialisme

    Les temps sont mûrs... Dans les désordres divers qui secouent la planète, on peut à juste titre être désorienté par la variété des problèmes croissants assaillant l’humanité. Crise financière insoluble, guerres multiples de basse et haute intensité, courants migratoires modifiant profondément les traits civilisationnels des pays d’accueil et intelligences de plus en plus déstructurées favorisant (...)

  •  

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.................................. https://lesobservateurs.ch/2016/07/29/une-guerre-civile-europeenne-inevitable-dici-2025-paul-weston/..

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Une guerre civile européenne inévitable d’ici 2025 ? Paul Weston

 

Article publié le 29.07.2016

Paul Weston « European Civil War inevitable by 2015 ? Part 2 »

Ceci est la deuxième partie d'un article de mise en garde contre le développement d’une guerre civile religieuse et raciale en Europe, article écrit en 2007. Après les derniers événements en France et en Allemagne, je ne vois aucune raison de douter d’une future guerre. J’écris actuellement un article, bientôt publié ici, sur la guerre civile en France. Les deux articles historiques servent uniquement à fournir les informations d'arrière-plan.

La première partie de cet article présentait une explication sur une possible diminution de la proportion des Européens de souche en rapport à la proportion des musulmans européens en âge de combattre, proportion actuelle de 18:1, qui pourrait chuter à 2:1 en 2025. Ces chiffres sont hors de propos si l'on croit que l'islam peut coexister pacifiquement au sein de l'Occident, mais dans le cas où un tel scénario pacifique s’avérait être un fantasme multiculturel, nous ferions alors face bientôt à une situation sans précédent dans l'histoire de l'humanité.

Les Européens ont été conditionnés dès leur plus jeune âge à la célébration de la diversité et du multiculturalisme, nous entraînant à une réelle capacité de coexister avec de nombreux peuples de cultures différentes. C’est ce que nous voulons, mais est-ce que l’islam veut la même chose ? L'islam est des plus monoculturel. Comment serait-il possible pour eux de vivre dans une société multiculturelle et libérale?

L’islam s’est répandu par l’épée. Après son irruption en quelques décennies dans le désert arabe du 7ème siècle, il a conquis la Palestine, la Perse, l'Egypte, l'Inde, l'Afrique du Nord et l’Espagne, paralysant ses adversaires par sa violence fanatique. Ce ne fut qu'en 732 que Charles Martel bloqua cette expansion islamique frénétique à la bataille de Tours, en France.

Dès le 13ème siècle, l’islam croissait à nouveau. Finalement en 1452, ils conquirent Constantinople, la capitale de l’Empire byzantin, et en moins de 100 ans, ajoutèrent à leur empire la Grèce, la Bulgarie, la Serbie, la Bosnie, l’Albanie, la Roumanie et la Hongrie. Les tentatives de prendre Vienne échouèrent à deux reprises avant que Jean Sobieski ne déroute finalement l’armée islamique de l’Empire ottoman en 1683 aux portes de Vienne. Après cette défaite, l’Empire ottoman s’est progressivement morcelé et la plupart des pays européens occupés exigèrent leur indépendance. L’Europe chrétienne avait vaincu.

Mais aujourd’hui au 21ème siècle, l’islam est de retour et veut ce qu’il a toujours voulu : un califat mondial. Cette fois, contrairement aux tentatives militaires précédentes pour renverser l'Occident, ils sont déjà à l’intérieur de l’Europe, bien financés, radicalisés et en expansion rapide. La violence qu’ils commettent se développe proportionnellement à la croissance de leur nombre – ainsi que nous l'avons vu dans toute l'Europe au cours des dernières années.

Mais pas uniquement en Europe; l’islam est engagé dans un conflit religieux dans le monde entier, de l'Amérique au Nigeria, en passant par la Somalie, le Soudan, la Thaïlande, les Philippines, l'Indonésie, le Cachemire, l'Inde, la Russie, le Liban, la Palestine, etc. etc. Il y a conflit partout où l'islam entre en contact avec le non-islam.

Une réalité flagrante se distingue dans chacun de ces pays. L'islam est toujours l'agresseur, même quand ils sont en minorité. En Thaïlande où ils représentent cinq pour cent de la population, nous observons le glissement inexorable du pays vers la guerre civile.

La prédominance de la violence islamistes est telle que Samuel Huntingdon, auteur du livre LeChoc des civilisations, a inventé l'expression « frontières sanglantes de l'islam ». Cette violence est inventoriée dans le documentaire de Gates of Vienna « Bloody Borders project » dans lequel figure l'activité terroriste islamiste à partir de l’attentat du 11 septembre.

Pourquoi les islamistes agissent-ils ainsi ? Parce qu’on le leur ordonne, c’est aussi simple que cela. Être musulman, c’est obéir au Coran où figurent de nombreux ordres de mener le djihad, ou la guerre sainte contre l’infidèle. Certes, il n'y a pas d’ordre explicite unique, mais il est possible d'interpréter de nombreuses exhortations dans ce sens, ce que font précisément les imams radicaux dans l’ensemble de l’Occident. Contrairement à la relation ténue qu’entretien le chrétien moderne avec la Bible, les musulmans adhèrent à chaque décrets du Coran de la même manière servile que celle pratiquée au 7ème siècle. Malheureusement pour nous, le décret principal est de conquérir ou de supprimer tous les non-croyants.

Allant dans ce sens, il y a maintenant près de 2.000 mosquées en Europe occidentale, beaucoup d'entre elles financées directement par l'Arabie saoudite, à hauteur de 90 milliards de dollars. Dans ces mosquées, des imams - formés ou en provenance directe d'Arabie saoudite – pratiquent la prédication du wahhabisme extrême. Ils appellent au renversement de l'Occident et encouragent les attentats suicide et le martyre. Channel Four a récemment envoyé un journaliste pour infiltration dans diverses mosquées au Royaume-Uni permettant de démasquer ces imams et mettre au grand jour leur appel à la guerre sainte contre l'Occident. Le reportage peut être vu sur Youtube (Lien sur le blog). CNN a également diffusé une interview avec Anjem Choudary, du Al-Muhajiroun, à l’occasion de laquelle celui-ci appelle à la charia en Grande-Bretagne. C’est l’homme qui prédisait que le drapeau islamique flotterait sur 10 Downing Street.

Malgré les avertissements clairs, la plupart des Européens n’ont pas encore compris pleinement le concept de la charia. En vertu de ses lois, ils pourraient être tués pour le refus de se convertir à l’islam, ou deuxième possibilité, ils ne pourraient vivre qu’en acceptant le statut de seconde classe connu sous le nom de dhimmitude. Les homosexuels pourraient être tués également, les apostats tués, les femmes adultères lapidées à mort et certaines parties du corps pourraient être amputées après un vol. 40 % des musulmans britanniques souhaitent que ces pratiques soient appliquées.

Quel est le pourcentage de jeunes hommes parmi les personnes désirant l’application de ces pratiques ? Les femmes musulmanes soumises à la loi chariatique ont beaucoup à perdre et les musulmans plus âgés sont beaucoup moins radicalisés que les jeunes. Il est donc très probable que parmis les jeunes hommes, le pourcentage soit encore beaucoup plus élevé.

Ainsi donc, l’islam a une histoire faite de tentatives de conquête de l’Occident et une politique actuelle de domination globale. Dans les pays tels que le Soudan, ils procèdent efficacement au génocide pour atteindre ce but. En Occident, leur rhétorique djihadiste est accompagnée de violence à grande échelle et d’atrocités plus adaptées, afin d’attirer notre attention. Il y a eu de nombreux évènements en Occident uniquement depuis 2001 (sans compter la violence en Inde et au Pakistan et les Talibans) :

  • le 11 septembre bien sûr;
  • les attentats du métro de Londres;
  • les attentats de Madrid;
  • les violences à plus petite échelle, comme le meurtre de Theo Van Gogh;
  • la torture indescriptible et l’assassinat d'Ilan Halami;
  • le viol des femmes européennes comme décrit par Fjordman;
  • les troubles civils en France, où la police affirme être au centre d'une guerre civile;
  • et les menaces de mort proférées contre les politiciens qui s’y opposent, comme Gert Wilders.

Quelle est la réponse des élites dirigeantes de l'Europe face à cette vague incessante d’agression islamiste ? La réponse est : une soumission lâche. En France, les politiciens promettent plus d'argent pour les banlieues, dans lesquelles la charia est pourtant appliquée et où aucun Européen blanc n’ose mettre les pieds. En Espagne, ils se sont rassemblés sur les places après l'attentat de Madrid et ont veillés à la chandelle pour la paix, avant de voter pour leur gouvernement et de le remplacer par un autre, plus à l'écoute des demandes islamistes. Aux Pays-Bas, le ministre de la Justice Piet Hein Donner n'a pas d'objection à ce que la charia soit imposée, à condition que ce soit fait démocratiquement, et en Suède, le ministre de l'intégration Jens Orback a déclaré: « Nous devons être ouverts et tolérants envers l'islam et les musulmans parce que lorsque nous serons une minorité, ils seront ouverts et tolérants envers nous".

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Après les attentats dans le métro de Londres, la réaction immédiate du gouvernement n’a pas été celui de se soucier des Anglais. Ils se sont souciés de la terrible oppression dont les auteurs avaient dû souffrir pour commettre un tel crime. Mais pour la plus grande perplexité de nos dirigeants, il s’est avéré que les " fabulous 4" étaient instruits et de la classe moyenne; leurs actes étaient motivés par l'islam, et non par l'oppression.

Dans certaines écoles britanniques l'Holocauste n’est plus enseigné parce qu'il va à l'encontre des croyances négationnistes musulmanes, alors que dans le même temps, l'historien britannique David Irving a été emprisonné pour avoir présentés les mêmes points de vue que ceux des musulmans. Nos syndicats d'enseignants sont également d'avis que l'idée d'enseigner les valeurs britanniques est raciste, et la BBC est si vicieusement antichrétienne et pro-islamique qu'il n'y a tout simplement pas la place nécessaire ici pour le détailler. La trahison de la BBC exige un article spécifique et long de surcroit  (c’est une des plus impondérable pathologie exhibée par la BBC, compte tenu du fait que la corporation a protégé et encouragé un nombre élevé d' homosexuels et de féministes. Comme vous le savez, les deux groupes sont sur les listes islamiques d'extermination).

Il y a beaucoup d'autres exemples d'agression islamiste et de l'apaisement européen subséquent. Il est évident que jusqu'à présent, nous sommes poussés vers une soumission écrasante. Les politiciens européens sont clairement terrifiés par l'islam. Ils peuvent bien l’être. Alors que faut-il entreprendre ? L’islam peut-il être contenu ou l'Europe est-elle à la dérive inexorable vers une guerre civile ?

Il y a cinq options fondamentales.

Première option, l'islam s’intègre au sein des démocraties libérales de l'Europe et nous vivrons heureux pour toujours. Ce scénario ne tient pas compte de l'égout moral dans lequel l’Europe a été jetée par la politique "liberale" ; une Europe que l’islam considère à juste titre avec répulsion. Il ne tient pas compte du fait que l'islam aujourd'hui est identique à l'islam du 7ème siècle. Pourquoi devraient-ils se réformer maintenant ? Compte tenu de la radicalisation croissante des jeunes musulmans et les chiffres inquiétants du nombre de sympathisants aux activités terroristes, ce scénario n’est possible que dans l’état d'esprit illusionné des libéraux ignorants, dont la naïveté est suicidaire à l'extrême. La première option peut donc être écartée.

Deuxième option, l'islam prend tranquillement le dessus sur ​​le plan démographique par le poids du nombre, et l'Europe est islamisée en vertu de la charia. Bernard Lewis et Mark Steyn pense que c’est inévitable, Steyn étant d'avis que tout pays capable du type d’appeasementen cours aujourd'hui en Europe est également un pays incapable de monter une défense. Bien que ce soit une possibilité, il est peu probable que nous ne ripostions pas, la deuxième option peut donc également être écartée.

Troisième option, l'Europe se réveille au danger qui l’entoure et expulse tous ses musulmans. Cela ne va pas se produire; l'Union européenne appuie l'islam, comme mentionné par Bat Ye'or dans son livre Eurabia (voir le très bon résumé de Fjordman). Non seulement l'UE n’a pas l'intention de passer à une telle action, mais ses représentants n’ont même pas l’intention d’interrompre une future immigration islamique. Les 2,2 millions de migrants majoritairement musulmans qu'ils souhaitent faire entrer en Europe chaque année jusqu'en 2050 est une affaire entendue en ce qui les concerne. ......................... ( ...,...,... suite sur le site )

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..........................................; Article sur la Bosnie : Premier pays Musulmans de l'UE;.... A lire

............................................................................... http://www.medias-presse.info/la-bosnie-premier-pays-majoritairement-musulman-bientot-dans-lue/65944/

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.................................................................  http://www.bon-coin-sante.com/blog-sante-sans-prise-de-tete/actualites-sante/fondation-hopitaux-pieces-jaunes-arnaque/

.............................. ( Info à vérifier )

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Fondation hôpitaux et pièces jaunes, arnaque et scandale

Le scandale et l'arnaque des opérations pièces jaunes

Racket, mendicité…Jusqu’où sont capable d’aller les personnalités pour s’en mettre plein les poches ?

David Douillet, judoka de renom et parrain des opérations « Pièces jaunes », prête gracieusement son image à cette noble cause, d’aider les enfants malades, qui y résisterait.

En 2012 ce sont Lorie et Kristian Karembeu qui ont parrainé l’opération pièces jaunes, opération qui à rapportée près de 11 millions d’Euros dans les caisses de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

 

Hôpital, hôpital…Les enfants malades et la Fondation Pièces jaunes, ils vous ont bien eu !

Cette opération pièces jaunes est sous couvert du bénévolat, mais bien sûr, chacun sait que les sportifs de haut niveau ont une carrière généralement courte, et qu’ils sont obligés ensuite de trouver un autre job pour becter et continuer à payer les factures…

 

Mais où va l’argent récolté des pièces jaunes ?

Officiellement aux enfants, ou du moins à l’amélioration des conditions des enfants malades dans les Hôpitaux. On trouve facilement ces informations sur le site officiel, dans la rubrique « A quoi servent vos dons »
•    2000 Euros pour des équipements multimédia afin de rester en lien avec la famille.
•    20 000 Euros, c’est le prix pour l’aménagement d’une chambre mère-enfant
•    Ou encore la création d’une maison des adolescents pour 200 000 Euros…

Cela parait assez petit au vue des sommes récoltées, mais bon, monsieur tout le monde n’est pas obligé de savoir dans les détails comment sont utilisés les fonds de cette fondation, pour cela il devra décrypter le rapport des comptes publié lui aussi sur le site officiel, mais là il faudra avoir quelques notions de comptabilité pour comprendre le doc.

 

Arrêtons-nous un instant sur les frais de gestion et autres indemnités de défraiement

Monsieur Douillet perçoit de ladite fondation caritative la modique somme de 32 000 Balles par mois, versée sous forme d’indemnité de défraiement, donc non imposable.
Comme il est établi que tous les frais engendrés par ses prestations lors des campagnes des « Pièces jaunes » (déplacements en avion, véhicules, chauffeurs, garde-robe, hôtels ou locations, frais de bouche, téléphone) sont payés par la Fondation, on peut légitimement se poser la question : « Mais de quels frais s’agit-il ? ».
David Douillet étant un grand amateur de belles voitures, il bénéficie également d’un véhicule de fonction payé par les « Pièces jaunes » (contrat entretien + assurance + carte essence).
La fréquence de remplacement de cette voiture est laissée à son appréciation et il n’est pas rare que M. Douillet utilise simultanément deux voitures (ah bon, mais comment fait-il ?).
Pour information, voici quelques chiffres concernant l’année 2007, chacun sera libre d’aller voir les derniers comptes de la fondation, mais qui reste assez identiques d’une année sur l’autre.
Liste des voitures de Mr. Douillet 2007 : Porsche Cayenne, BMW 730, Mercedes 600, Citroën C5. Sans oublier les véhicules de société appartenant à la Fondation. On parle même d’un excès de vitesse avec une Porsche appartenant… aux Pièces jaunes !

Pour la Présidente de la Fondation, Mme. Chirac avoue qu’il est légitime de défrayer une personnalité comme David douillet, sa notoriété rapporte bien plus à l’association en comparaison de ses frais.

Ben tiens ! Madame Chirac… est elle aussi bénévole non salariée. Ses lignes de frais sont plus détaillées que celles de Douillet car elle tient à la plus grande transparence quant au budget de sa fondation.
C’est ainsi que, pour l’année 2007, Mme. Chirac a signifié avoir dépensé pour le bon fonctionnement des « Pièces jaunes » Un budget de :
– 38 000 Balles de frais de garde-robe (un vrai top model…)
– 48 000 Balles pour son véhicule associatif (leasing + assurance + entretien + carburant pour une Peugeot 607 version luxe).
– 347 000 Balles de frais de déplacement (hôtels, avions, trains, véhicules…).
– 285 000 Balles de frais de bouche (réceptions, repas pris à l’extérieur…).
– 52 000 Balles de frais divers (téléphone, timbres…).
– 927 000 Balles de frais de personnel (14 personnes en tout, chauffeurs et secrétaires, tous issus de l’ancienne équipe de Jacquot).
Soit une dépense moyenne de 141 000 Euros par mois ! David Douillet fait petit à côté… 

 

Ouvrez les yeux et posez-vous les bonnes questions

Que penser de ces petits gamins qui s’échinent à remplir le fond des tirelires en carton de pièces jaunes ?

Que penser de Douillet qui dit à la télé : « Nous prenons également les pièces plus grosses, ainsi que les billets, chèques et numéros de CB ! ».

Comment ne pas avoir honte pour eux lorsqu’ils se laissent pommader en public par la presse ou Drucker pour « leur générosité, leur bénévolat, leur grand cœur… » sans rougir.

Mme Chirac et M. Douillet, assumez vos actes, prenez la parole et répondez à ce brave Drucker : « Non, ce n’est pas du bénévolat, c’est pour le fric qu’on fait les guignols, et si il reste quelques pièces à partager pour les gosses malades, tant mieux… »
Et vous braves gens, la prochaine fois qu’un gamin viendra frapper à votre porte avec sa tirelire en carton, glissez lui discrètement 10 balles dans sa poche et dites-lui d’aller s’acheter des bombecs… 

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......................................... L'avis du RN ( ex FN )

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......................................................................................  http://www.legrandsoir.info/coupures-d-eau-comment-les-multinationales-ignorent-deliberement-la-loi.html

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Coupures d’eau : comment les multinationales ignorent délibérément la loi

Olivier Petitjean

Près de deux millions de personnes en France ne disposent pas d’un accès suffisant à l’eau, du fait de leur situation précaire... ou des pratiques illégales de leur fournisseur. Bien que les coupures d’eau soient interdites depuis un an, les compagnies en charge de ce service – Veolia et Suez en tête – ne semblent pas pressées de respecter une loi qui va à l’encontre d’habitudes commerciales bien établies. La société civile se mobilise pour les obliger à respecter les nouvelles dispositions légales, au besoin en saisissant la justice, et à renforcer la reconnaissance officielle du droit à l’eau en France. Un droit dont sont encore privés des dizaines de milliers de sans domiciles.

En France, il est désormais formellement interdit, depuis le vote en avril 2013 de la loi Brottes (du nom du député socialiste de l’Isère, François Brottes), de procéder à des coupures d’eau chez des particuliers pour factures impayées, quelle que soit la période de l’année. Problème : ces nouvelles dispositions légales, qui viennent consacrer la notion de « droit à l’eau », restent largement ignorées sur le terrain. Après avoir recueilli depuis cet été des dizaines de témoignages de personnes victimes de coupures d’eau de la part de leurs fournisseurs – au premier rang desquels les grands groupes privés Veolia, Suez et Saur –, la Coordination Eau Ile-de-France et la fondation France Libertés ont porté l’affaire en justice. Elles ont obtenu, le 25 septembre, une première victoire juridique contre la Lyonnaise des eaux. La filiale de Suez environnement a été condamnée à verser plusieurs milliers d’euros à une mère de famille dont l’eau était coupée depuis 50 jours.

Le 28 juillet 2010, à l’instigation de la Bolivie, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies reconnaissait officiellement le « droit à l’eau » parmi les droits humains fondamentaux. Selon les derniers chiffres de l’ONU [1], 750 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable. La proportion est encore bien supérieure en ce qui concerne l’accès à l’assainissement. Mais l’enjeu ne concerne pas seulement les zones rurales africaines ou les bidonvilles asiatiques. En France, selon le rapport 2014 de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement, 140 000 personnes sans domicile fixe n’ont pas accès à l’eau potable. Et pas moins de deux millions de personnes ne bénéficient pas d’un accès suffisant à l’eau et à l’assainissement, ou voient cet accès menacé du fait de conditions de logement précaires, de revenus insuffisants... ou tout simplement du fait d’un litige avec leur fournisseur.

Au moins 100 000 coupures d’eau par an en France

Le cas très médiatisé il y a quelques mois d’un employé de Veolia Avignon licencié pour avoir refusé de procéder à des coupures d’eau pour impayés (lire notre article), est venu rappeler l’ampleur du problème : 500 coupures d’eau par an à Avignon (sur 45 000 usagers) ! 750 coupures et 2 000 « lentillages » à Lyon en 2012 sur 260 000 abonnements selon la CFDT [2]. Un « lentillage » consiste à introduire une pastille dans l’arrivée d’eau pour en limiter fortement le débit. Seul un un mince filet d’eau coule alors du robinet. Cette solution alternative à la coupure radicale, beaucoup plus coûteuse pour les prestataires, n’est expérimentée que dans deux villes gérées par Veolia, Lyon et Marseille. Sa légalité est elle aussi contestée par les associations. En reportant ces chiffres de coupures d’eau à l’échelle nationale, cela représente plusieurs dizaines de milliers de cas potentiels. Environ 1% des usagers seraient ainsi concernés chaque année.

La Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), qui représente le secteur privé, et dont les membres desservent 72% de la population française, admettait 100 000 cas de coupures d’eau en 2010. Comme il s’agit d’un besoin vital pour la consommation directe comme pour un grand nombre d’usages tout aussi nécessaires (cuisine, hygiène, chauffage...), couper l’eau peut générer des situations dramatiques. De nombreux autres pays européens interdisent d’ailleurs déjà ces coupures pour impayés, ou les limitent strictement. En France, du fait notamment de la prédominance de la gestion privée de l’eau, les pouvoirs publics semblaient jusqu’à présent se désintéresser de cet enjeu.

Couper l’eau : une pratique pourtant illégale

Le décret d’application de la loi est paru le 27 février 2014 [3]. Il interdit clairement les coupures d’eau, quelle que soit la période de l’année. Mais au quotidien, il n’en est rien. Suite à la publication d’un article du juriste Henri Smets, l’un des principaux inspirateurs de la notion de « droit à l’eau », la Coordination Eau Ile-de-France a reçu de nombreux appels à l’aide de familles privées d’accès à l’eau. Elle a lancé avec France Libertés un appel à témoignages, qui leur a permis de documenter plus d’une centaine de cas, de Perpignan à la région lilloise, en passant par l’Île-de-France.

Les deux associations accompagnent les familles concernées. Dans la plupart des cas, « quelques coups de téléphone suffisent pour faire rétablir l’eau, surtout lorsque l’on commence à parler l’alerter la presse », explique Stefania Molinari, qui suit le dossier pour la coordination. Dans le cas de la Lyonnaise des eaux, ces pressions n’ont pas suffi. Elles se sont donc portées parties civiles aux côtés de la victime en déposant un référé en urgence. Le tribunal de Soissons vient de leur donner raison sur quasiment tous les points. « Nous espérons que cette décision de justice aura valeur préventive et poussera tous les fournisseurs d’eau à se mettre en conformité avec la loi », espère Emmanuel Poilane, directeur de France Libertés. Dans le cas contraire, les deux associations pourraient initier une « action de groupe » avec plusieurs dizaines de victimes, dont les implications financières pourraient être autrement plus importantes pour les entreprises.

Lobbying des multinationales pour changer la loi

Coupures sans préavis, non-respect des procédures, opacité administrative, refus du dialogue, pénalités qui s’accumulent, absence de prise en compte des situations exceptionnelles... Les témoignages recueillis illustrent une réalité bien différentes de l’image de « mauvais payeur » ou de « fraudeur » que voudraient renvoyer les entreprises de l’eau. « Ces témoignages montrent que les coupures d’eau peuvent arriver à n’importe qui, souligne Stefania Molinari. Cela peut vous arriver en raison de difficultés financières passagères, parce que vous étiez à l’hôpital, à cause d’une erreur administrative, ou tout simplement parce que vous êtes en litige avec votre fournisseur. » Le cas porté devant la justice illustre les procédés parfois cavaliers des opérateurs et le drame humain que constitue une telle privation. La victime, une mère de deux enfants, s’était mise d’accord avec un prestataire de la Lyonnaise pour un paiement échelonné de sa dette. Elle en a scrupuleusement respecté les termes... jusqu’à ce que la Lyonnaise décide que cela ne suffisait pas. Sans eau courante pendant 50 jours, elle devait parcourir 18 kilomètres pour chercher de l’or bleu chez un membre de sa famille.

Contactée par Basta !, Suez environnement assure que les coupures d’eau sont très encadrées. L’entreprise reconnaît cependant des erreurs d’appréciation en ce qui concerne le cas visé par la justice. Une enquête interne serait en cours pour identifier les causes de ces manquements. En revanche, l’entreprise conteste l’interprétation du droit avancée par les associations, en soulignant que certains alinéas du Code de l’action sociale et des familles semblent encore envisager la possibilité d’une coupure d’eau pour impayé. Selon des documents internes obtenus par la Coordination Eau Ile-de-France, les dirigeants de Veolia évoquent également une situation d’« incertitude juridique » [4] (Veolia n’a pas souhaité répondre à nos questions sur ce sujet).

Pour la Coordination Eau Ile-de-France, ces contradictions ne sont pas suffisantes pour ne pas respecter la loi. Si les entreprises de l’eau s’y refusent, c’est bien parce que cette interdiction sape les fondements mêmes de leur modèle de gestion. Elles feraient d’ailleurs pression pour que les législateurs reviennent sur l’amendement interdisant les coupures d’eau, voté semble-t-il sans qu’elles n’aient eu le temps de réagir. Dans les documents que la coordination Eau Ile-de-France s’est procurée, la DRH de Veolia Eau France évoque même une « opération de lobbying » en cours.

Quasiment pas de coupures d’eau dans les régies publiques

Du point de vue des entreprises, l’impossibilité de recourir aux coupures revient à les priver de tout moyen de contrôle sur les usagers. Elles font valoir que des procédures sont déjà en place pour accompagner les familles en réelle difficulté et que l’interdiction pure et simple des coupures ne peut que favoriser ceux qui auraient, en réalité, les moyens de régler leurs dettes. « La coupure d’eau est notre seule arme contre les mauvais payeurs », affirmait ainsi un dirigeant de Veolia lors d’un comité d’établissement du groupe. L’interdiction des coupures ne revient aucunement à effacer les dettes dues par les usagers, répliquent les associations. Cette dette est toujours due, et pose la question de la négociation entre l’usager et le distributeur. « Dans plusieurs litiges, la coupure d’eau est un moyen de pression pour ne pas négocier, pour que les usagers acceptent les conditions que leur imposent les sociétés », constate Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Ile-de-France.

Les multinationales françaises de l’eau, Veolia et Suez environnement, n’ont pourtant jamais laissé passer une occasion de clamer leur adhésion au principe du « droit à l’eau ». La mise en avant de la notion de « droit à l’eau » reste cependant étroitement corrélée à la lutte contre la privatisation de ce qui est considéré comme un bien commun. C’est le cas avec la première « initiative citoyenne européenne » Right2Water (lire notre article.) Et cela se vérifie avec les dizaines cas de coupures d’eau répertoriés par la Coordination Eau et France Libertés : cette pratique ultime demeure très largement le fait des entreprises privées.

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Quelques cas ont bien été recensés à la société publique locale du Ponant, qui dessert Brest et ses environs, ou à la régie Noréade qui couvre plusieurs dizaines de petites communes du Nord, aux environs de Maubeuge. Mais aucun cas n’a été signalé dans les grandes régies publiques que sont Paris [5], Nantes, Strasbourg ou Grenoble.« 90% des cas concernent Veolia. Cette entreprise semble avoir fait de la coupure d’eau une véritable stratégie commerciale », accuse Emmanuel Poilane. Aux impayés s’ajoutent rapidement des pénalités de retard, des frais de gestion pour la coupure, puis pour le rétablissement de l’eau, de sorte que les dettes des usagers peuvent rapidement exploser, pour le plus grand bénéfice financier des prestataires.

Quel accès à l’eau pour les sans abris ?

« Dans le contexte actuel, il est important de rassurer nos concitoyens sur l’application de la loi face au pouvoir économique. Dans la plupart des cas, il s’agit de personnes isolées qui ont besoin de notre soutien, en tant qu’associations, pour faire valoir leurs droits face aux multinationales », estime Emmanuel Poilane. Parallèlement à la bataille qu’elles ont engagées autour de l’application de la loi, France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France, aux côtés d’autres organisations de la société civile et avec le soutien de députés comme Jean Glavany (PS, Hautes-Pyrénées) militent pour l’adoption d’une nouvelle loi. Objectif : reconnaître explicitement le droit à l’eau et préciser les obligations des pouvoirs publics dans ce domaine. La proposition a été déposée au Parlement le 18 septembre dernier [6].

Autre enjeu : celui de l’accès des sans domicile fixe à des équipements adaptés, dans un contexte social difficile. Par souci d’économie ou dans l’intention délibérée de chasser les sans domicile fixe de leurs centres urbains, des municipalités ont tendance à supprimer les toilettes et les douches publiques. Affections cutanées, hépatite A, saturnisme... les difficultés d’accès à l’eau des plus exclus peuvent avoir des conséquences sanitaires très sérieuses. La situation à Marseille, en particulier, a plusieurs fois défrayé la chronique. « Dans cette ville, il n’y a ni toilettes publiques, ni bains douches, et les fontaines, quand elles ne sont pas cassées, se comptent sur les doigts de la main et plutôt dans les quartiers privilégiés que dans les quartiers pauvres », écrivaient dans Le Monde deux responsables de Médecins du monde, à propos de la ville qui a accueilli le forum mondial de l’eau en 2012... La ville de Paris fait encore une fois exception, du fait de sa politique volontariste de promotion du droit à l’eau : la capitale dispose de 240 fontaines publiques, 400 sanitaires gratuits et 18 bains douches municipaux.

La proposition de loi déposée en septembre vise à garantir l’installation de fontaines, toilettes et douches accessibles gratuitement dans les communes dépassant un certain seuil de population. Elle propose également l’instauration d’une « aide préventive » pour les populations précaires ayant des difficultés à payer leur eau, laquelle serait financée par une taxe sur l’eau en bouteille. A suivre.

Photo : CC Erio (une) / CC Petras Gagilas

Notes

[1] Voir ici.

[2] Source.

[3] Voici le texte de l’article L115-3 du Code de l’action sociale et des familles après modification par la loi Brottes : « Du 1er novembre de chaque année au 15 mars de l’année suivante, les fournisseurs d’électricité, de chaleur, de gaz ne peuvent procéder, dans une résidence principale, à l’interruption, y compris par résiliation de contrat, pour non-paiement des factures, de la fourniture d’électricité, de chaleur ou de gaz aux personnes ou familles. Ces dispositions s’appliquent aux distributeurs d’eau pour la distribution d’eau tout au long de l’année. »

[4] Selon les termes d’une DRH de Veolia Eau lors d’un Comité d’établissement de l’entreprise, dont la Coordination Eau-Ile-de-France s’est procurée le procès-verbal.

[5] Où, il est vrai, la plupart des factures sont acquittées au niveau des immeubles, par les syndics, ce qui réduit les risques de coupures d’eau directe.

[6] Son texte est disponible ici.

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.................................................................................  http://business-humanrights.org/fr/france-le-s%C3%A9nat-examine-la-proposition-de-loi-sur-le-devoir-de-vigilance-des-multinationales

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France : Le Sénat examine la proposition de loi sur le devoir de vigilance des multinationales

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L'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre le 30 mars 2015.  Elle met en place une obligation pour les grandes entreprises de prévenir les atteintes aux droits de l'homme et à l'environnement causées par leurs filiales et sous-traitants dans le cadre de leurs activités à l'étranger.

C'est au tour du Sénat de se prononcer sur ce texte les 21 octobre et 18 novembre 2015.

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......................................................................................................................... On se demande souvent pourquoi l'Europe est-elle si violemment défendue par les multinationales... ? Je crois que je sais ! Ele sert a créer de la concurrence entre les salariés et contraindre ceux-là à des salaires revus à la baisse ! ? Non je dois être fou ! Je délire certainement - cela semble trop simple en des terme si restrictifs -

...................................................  http://www.perspectives-entrepreneurs.fr/le-numero-du-mois/on-en-parle/europe-le-scandale-des-travailleurs-detaches/

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EUROPE. LE SCANDALE DES TRAVAILLEURS DÉTACHÉS

Par Meriadec RaffrayChantier BTP de repavage de rue a Paris

 

Les Polonais ou les Roumains n’auront pas eu besoin de Bolkestein pour déstabiliser le marché du travail français. Une directive européenne de 1996 sur les « travailleurs détachés » favorise ce que les victimes appellent la « délocalisation à domicile ».

« Victoire ! », claironne la délégation socialiste française au Parlement européen à l’issue de la réunion des vingt-huit ministres du travail de l’Union européenne à Bruxelles, ce lundi 9 décembre. Leur enthousiasme est proportionnellement inverse aux chances réelles et sérieuses qu’avait Michel Sapin de créer un consensus sur  la nécessité de durcir la directive européenne de 1996, régissant le fameux détachement des travailleurs au sein de l’Union. « À un mauvais compromis, je préfère l’absence de compromis », confiait la veille, lucide, notre ministre du Travail.

Autour de la table des négociations, deux blocs équivalents se font front. D’un côté, le noyau des fondateurs de l’Union.

Ironie de l’histoire, ils sont les signataires de cet arsenal juridique conçu au départ pour protéger les marchés du travail des pays aux coûts de main-d’œuvre les plus élevés après l’entrée de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce dans la CEE. De l’autre, la très libérale Grande-Bretagne et le bloc oriental, désormais grand pourvoyeur des ouvriers low-cost à l’Ouest. Entre 2004, date de la première grande intégration des anciens États du Pacte de Varsovie, et 2011, le nombre d’intérimaires originaires de cette zone a bondi de 3 300 % en France. En 2013, le nombre total réel (déclarés et non déclarés) de travailleurs détachés dépasse 350 000 de l’aveu même du ministre, et atteint probablement 400 000. C’est a minima un doublement en moins de cinq ans !

Pour corser le tout, il s’agissait de la dernière réunion des ministres avant la fin de la législature du Parlement de Strasbourg ; or les députés européens doivent ratifier l’accord signé à Bruxelles. Grâce à un revirement inespéré de la Pologne – dont on ne connaît pas encore les contreparties –, Sapin est revenu à Paris avec un « accord ambitieux » sous le bras. Après cette victoire (à confirmer) décrochée à l’extérieur, il souhaite marquer rapidement à domicile, en transcrivant en droit français ce que le commissaire européen en charge de l’emploi, le Hongrois Lazlo Andor (dont les compatriotes combattaient les propositions françaises), qualifie volontiers de « nouveaux garde-fous contre le dumping social ». Une loi en ce sens devait être déposée au Parlement ces jours-ci par les députés Gilles Savary et Chantal Guittet, co-auteurs du rapport d’information parlementaire alarmiste sur le sujet publié en mai dernier.

Leur texte, d’une part, introduira en droit français la notion de « responsabilité conjointe et solidaire » pour les entreprises du BTP. En cas d’infraction à la loi sur le détachement, la condamnation pèsera automatiquement tant sur la société exécutante que sur le maître d’œuvre et le donneur d’ordre final. La France, qui souhaitait étendre cette clause à d’autres secteurs, a échoué à convaincre à Bruxelles mais tentera à nouveau sa chance à Strasbourg. La loi, d’autre part, énumérera la liste des documents supplémentaires que les entreprises utilisatrices de travailleurs détachés devront, à l’avenir, présenter lors d’un contrôle. Compromis oblige, la Commission européenne sera fondée à valider – ou non – les demandes spécifiques de la France, comme celles de tous les autres États membres. Pour compléter cet arsenal négocié à Bruxelles, la loi française obligera les tribunaux à donner suite aux plaintes des d’organisations professionnelles ou syndicales. Jusqu’alors, les magistrats avaient la faculté de rejeter leur action. Elle rendra obligatoire la garantie décennale pour les prestataires étrangers et étendra les possibilités de recours pour les candidats malheureux face aux moins-disant dans les appels d’offre.

Le gouvernement cherche à désamorcer cette bombe politique avant les municipales. Son impact lui apparaît potentiellement aussi fort que ne le fut celui du premier projet de directive Bolkestein sur le vote pour ou contre une Constitution européenne en 2005 ; le camp du « oui » ne s’en remit jamais. Rétrospectivement, on mesure mieux les ravages que ce texte mort-né aurait fatalement engendrés pour les économies occidentales, en autorisant le fameux plombier polonais ou roumain à venir travailler en France aux conditions de salaires et de charges sociales du pays pourvoyeur. Marasme économique oblige, la formule light, celle qui existe depuis 1996 et impose aux entreprises qui  détachent (deux ans maximum) des collaborateurs dans un autre pays de l’Union en appliquant ses normes de salaire (Smic) et de travail (durée, sécurité, hygiène, santé) mais en acquittant les charges sociales à domicile, fait la une des 20-heures et les manchettes des quotidiens. Depuis plusieurs mois, du secteur du bâtiment et des travaux publics à l’intérim, en passant par le transport routier, les industries agro-alimentaires et l’agriculture, les représentants de pans entiers de l’économie s’insurgent contre les ravages du phénomène de la « délocalisation à domicile ». « Plus besoin de transporter son entreprise dans un pays étranger où la main-d’œuvre est moins chère. Ce sont les travailleurs à bas coût qui viennent chez nous. En toute légalité (…). Le niveau bien trop élevé du coût du travail français nous expose à une concurrence insupportable », s’indignent Jean-François Roubaud, le patron de la CGPME et Didier Ridoret, le président de la Fédération française du bâtiment dans une tribune publiée par le news magazine de droite Valeurs Actuelles.

Le différentiel de coût entre un ouvrier français et un travailleur dit détaché oscille entre 30 % et 40 %, ont calculé les patrons. Déjà énorme, cet écart légal s’accroît encore lorsqu’on prend en compte les astuces frauduleuses mises en œuvre. Cela commence par toutes les structures qui « oublient » d’envoyer leur déclaration préalable de détachement à l’administration. Non référencées, elles ne seront – sauf à jouer de malchance (un accident de chantier) - jamais contrôlées sur place et sur pièce. Il sera donc impossible de détecter des « anomalies » basiques, par exemple un smic calculé sur une durée de travail bien supérieure à la durée légale. D’autres « combines » sont plus sophistiquées et plus rentables. Une fois le salarié de retour au pays, son employeur récupère tout ou partie des frais qu’il lui a officiellement versés en dédommagement de ses coûts de transport, d’hébergement et de nourriture. Pire, un travailleur ukrainien, russe ou turc est salarié fictivement en Pologne ou à Chypre par une coquille vide pour être ensuite envoyé le plus légalement du monde en France ; à son retour, il doit reverser à cet employeur fictif la différence entre le Smic français… et le taux horaire polonais ou chypriote ! L’arsenal législatif actuel contre le travail dissimulé ou la fausse sous-traitance est déjà très complet. Mais comment l’administration peut-elle vérifier le respect du contrat chypriote ? Et qu’exiger comme preuves d’un Etat étranger moins performant ? Preuve du sentiment d’impunité de leurs auteurs, ils  font leur publicité sur internet et bombardent directement les entreprises d’offres de service alléchantes.

Le mécanisme est si pervers que chacun y trouve son compte. Il conduit les parties prenantes à s’en faire plus ou moins consciemment les complices : l’acheteur final – collectivités territoriales en tête –, lorsqu’il choisit le moins-disant sans se poser trop de questions ; le maître d’œuvre, qui préserve sa marge bénéficiaire en se défaussant sur son sous-traitant ou – cas de plus en plus fréquent et juridiquement plus confortable – en créant sa propre filiale à l’étranger pour internaliser le système du détachement ; l’État, enfin, qui peut tranquillement continuer à chanter les louanges du « Made in France » en remettant à demain la baisse des charges, l’assouplissement des conditions de travail et les économies sur la dépense publique. L’appel d’air est tel que pour retrouver un job, des chômeurs français en viennent maintenant à s’inscrire dans ces agences d’intérim étrangères qui font profession de fournir de la main d’œuvre low cost aux entreprises françaises. Le plus légalement du monde, du moins en façade.

Construction de l’EPR à Flamanville hier, chantier du prolongement du TGV Atlantique aujourd’hui… Les scandales s’enchaînent. Le dernier en date implique le groupe d’abattoirs bretons Gad. À peine venait-il d’annoncer la suppression de 900 emplois et la fermeture de son site historique de Lampaul-Guimiliau dans le Finistère, qu’il recrutait plus d’une centaine d’intérimaires roumains pour son site de Josselin, dans le Morbihan, révélait récemment le journal Le Parisien. L’entreprise a justifié sa démarche en raison de difficultés à recruter pour ces « emplois physiques qui attirent malheureusement peu ». Avec les travailleurs détachés, les employeurs perdent sans doute en garantie de sécurité et en traçabilité, mais y gagnent beaucoup en souplesse et en ardeur au travail. De quoi séduire des patrons découragés par le carcan administratif et la vindicte syndicale.

Alliés pour défendre l’emploi français, organisations professionnelles et syndicats estiment que les nouveaux instruments juridiques rendront plus efficaces les contrôles effectués par une administration noyée devant l’ampleur et la complexité du phénomène. Ils inciteront au passage les donneurs d’ordre à ne plus pratiquer la politique de l’autruche. Pas sûr, en revanche, qu’ils stoppent la prolifération des fraudeurs chevronnés. Quant au dumping social légal, encadré et promu par Bruxelles, il a encore de beaux jours devant lui sur les marchés du travail occidentaux. Car, de ce côté-ci, rien ne change. ( ....; .... )

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"Le mensonge a beau être prompt, la vérité l'attrape."

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................................................. http://www.atlantico.fr/decryptage/inflation-augmentation-mesure-statistiques-arnaque-mensonge-simone-wapler-209936.html

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Mensonges chiffrés

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Vous pensez que la hausse des prix ou l’évolution de votre niveau de vie n’a rien à voir avec les explications chiffrées et officielles relayées par les médias ? Vous avez bien raison !

Selon les autorités, si vous ressentez que les prix montent plus que les mesures officielles d’inflation et les indices des prix, vous êtes victime d’hallucination.

« Les Français perçoivent une inflation légèrement plus forte que l’année dernière. Ils estiment son taux annuel à 11,2 % contre 10,5 % en 2010. Cette augmentation de l’inflation se confirme bien dans les faits, le taux d’inflation annuel étant passé de 1,6 % à 2,2 %.

 

 

Néanmoins (…) le décalage entre la perception et la réalité demeure fort ».

La perception et la réalité… Voilà qui laisse rêveur

La perception statique des Français, grossière et excessive, amplifierait l’inflation ; en revanche, la perception dynamique des Français minimiserait l’augmentation de l’inflation. Étrange, n’est-ce pas ?

Cette enquête nous apprend aussi que les femmes sont plus pessimistes que les hommes dans leur anticipation du taux annuel d’inflation (13,2 % contre 7,9 %) et quel’inflation est ressentie comme plus pesante parmi la population à faible revenu. Le plus souvent ce sont les femmes qui tiennent le budget du ménage et font les courses. À madame Michu et son panier de la ménagère, « on ne la fait pas ». De même, les dépenses alimentaires et d’énergie pèsent plus lourd dans les foyers à revenus modestes.

N’en déplaise aux économistes, statisticiens et politiciens, et même si ça sent la soupe aux choux, la réalité est du côté de madame Michu ! Le reste n’est que manipulation chiffrée.

De la monnaie, de l’inflation et de sa mesure…

Qui contrôle la monnaie ? Les gouvernements, par l’intermédiaire de leur banque centrale.

Qui mesure l’inflation ? Les gouvernements, par l’intermédiaire d’un bureau ou d’une agence dédiée aux statistiques publiques.

Qu’est-ce que l’inflation ? Toujours et partout un phénomène monétaire - donc voulu par le gouvernement - : l’accroissement de la masse monétaire.

À quoi sert l’inflation ? À calmer le bon peuple en distribuant de l’argent créé à partir de rien, qui ne repose sur aucune richesse, à éroder des dettes. Ceci revient en fait à prélever un impôt sur l’épargne du bon peuple naïf.

L’inflation profite aux débiteurs (cigales) et nuit aux créditeurs (fourmis). Aujourd’hui, les États sont des débiteurs chroniques, de monstrueuses cigales.

Vous connectez deux ou trois neurones avec quelques synapses … et hop ! Vous avez une révélation fulgurante … Un gouvernement endetté se doit de :

  • Créer de l’inflation pour plumer les fourmis (financièrement, c’est possible, même si c’est biologiquement choquant).
  • Minimiser l’inflation pour rassurer sur la qualité de sa monnaie (il ne faut pas que la fourmi s’aperçoive qu’elle est plumée).

Cinq biais statistiques courants sont utilisés à cette fin :

  • l’inflation pour esprit pur (l’inflation mesurée hors alimentation et énergie)
  • l’effet qualité (le produit est plus cher, mais tellement meilleur que madame Michu en a "plus" pour son argent)
  • l’effet d’auto-ascèse (comme le produit est plus cher, madame Michu en met moins dans son panier)
  • l’effet pondération (le Nutella a augmenté, mais regardez comme l’iPad a baissé. L’indice va favoriser l’iPad par rapport au Nutella)

Maintenant vous voilà beaucoup mieux armé. Mais il vous manque l’essentiel. Comment mesurer un rendement ou un retour sur investissement de façon fiable, c’est-à-dire net d’inflation ? Comment obtenir une vraie mesure réaliste de l’inflation ? C’est impossible.

Tout au moins en France. Aux États-Unis, il existe un organisme privé piloté par John Williams, qui commente les chiffres officiels et démonte les trucages statistiques. Mesuré avec la méthode en vigueur dans les années 1980, l’inflation aux États-Unis dépasse 7 %. Mesuré avec la méthode en vigueur avant Clinton, le chômage s’établit en fait à plus de 23 % (et non 9 % comme affiché avec la méthode courante).

On nous aurait menti ?

Pendant ce temps, de brillants économistes - qui n’ont jamais vu venir aucune crise - vous assurent que le chômage maintiendra les prix à la baisse ! Dans les années 1970 à 1980, vous avez eu la hausse des prix et des salaires. Dans les années 2010 à 2020, vous connaîtrez, dans les pays surendettés, la hausse des prix et la baisse des salaires.

La plus grande arnaque de tous les temps se déroule sous nos yeux en ce moment. L’escroquerie est tellement énorme qu’elle est encore peu visible. On vous fait croire que la création monétaire actuelle, qu’elle soit en Dollar, en Euro, en Yen, en Livre Sterling ou même en Franc Suisse, n’a et n’aura aucune influence sur la hausse des prix. L’arsenal statistique est distordu pour que la réalité colle à cette fiction.

Comme disait Mark Twain "les faits sont têtus. Il est plus facile de s’arranger avec les statistiques".


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Les chiffres truqués de l’inflation

Bruno Dupray

Bruno Dupray  

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  • il y a 10 M 11 J

En Europe, on parle aujourd'hui de risque de déflation. Le risque semble tout de même très faible d'après l'ensemble des économistes qui tablent plus sur une inflation comprise entre 0.5 et 1% pour 2015. Sachant que l'inflation moyenne en France a été autour de 1.90% depuis les années 2000, il semble plus approprié de parler de simple ralentissement de la hausse des prix. 

Ce chiffre de 1.90% d'inflation moyenne depuis 2000 me fait toujours sourire. Bizarrement, le ressenti de tous les ménages français est très différent. Tout le monde s'accorde à dire que le cout de la vie a augmenté fortement ces 10 dernières années. De plus en plus de ménages ont du mal à boucler leurs fins de mois. L'Insee (et donc l'Etat) oserait-il nous mentir sur les chiffres de l'inflation… ? Les autorités vont répondront déjà qu'une hausse de l'inflation entraine une hausse mécanique des salaires…. Avec la crise économique qu'on a connue, j'émets un gros doute sur cet argument !

Calcul de l'inflation

L'inflation est la perte de pouvoir d'achat liée à une hausse des prix. Cette hausse des prix est mécanique du fait de la création monétaire. Plus la création monétaire est importante (notamment avec le quantitative easing des banques centrales), plus la pression sur les prix est importante. Bien évidemment de nombreux autres facteurs entrent en compte mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui.

Voyons maintenant comment l'INSEE calcul le taux d'inflation en France, mesuré par l'indice des prix à la consommation (IPC). L'indicateur se base sur un panier de biens/services censé être représentatif de la consommation courante des ménages français. Pour mesurer le taux d'inflation en France, l'INSEE mesure la variation du cout de ce panier entre deux dates. Voici le panier que l'INSEE a utilisé pour 2011 :


Il en ressort que les principaux postes de dépenses sont le transport, le logement et les produits alimentaires, tous les 3 autour de 15%. Qui ne dépense que 15% pour les dépenses liés à son loyer ?? Pas grand monde à mon avis… on est plus autour des 30% (c'est une moyenne globale). Mais alors comment l'INSEE arrive à 15% ? Et bien tout simplement l'INSEE ne prend pas en compte dans son calcul les propriétaires. En gros, lorsque vous remboursez l'emprunt bancaire de votre maison ou appartement, l'INSEE ne le comptabilise tout simplement pas comme une perte de pouvoir d'achat. Ils estiment que vous ne perdez rien puisque vous possédez le bien à l'issue du prêt, c'est un investissement. Certes, mais pendant 15/20/25 ans, votre pouvoir d'achat a baissé fortement ! Sans oublier les intérêts d'emprunts….

Bien évidemment cette répartition de 15% est censé englobé l'ensemble de la population et donc toutes les classes sociales et zones d'habitations. Il est évident que la répartition des dépenses de consommation est très différente selon le niveau de salaire.

Moins un ménage gagne d'argent, plus il est touché par l'inflation. C'est pour cela que les classes sociales les plus pauvres ont ressenti en premier la baisse du pouvoir d'achat ces dernières années. Avec la stagnation des salaires, la classe moyenne est également touchée de plein fouet. Car oui, il y a bien eu une baisse du pouvoir d'achat contrairement à ce que veut nous faire croire l'Etat. Nous allons voir pourquoi.

Les chiffres truqués de l'inflation

Si l'INSEE ne truquait pas les chiffres de l'inflation, le résultat serait tout autre ! De quoi faire peur à toutes les populations. L'objectif de cette manipulation des chiffres de l'inflation est sans nul doute de cacher aux ménages que leur pouvoir d'achat se détériore progressivement. On peut les comprendre car cela pourrait de fortes tensions avec les populations, c'est tout le système qui s'effondre si la confiance envers les autorités disparait. 

Pour mesurer le taux d'inflation objectivement, on devrait normalement mesurer l'évolution du cout d'un panier de bien/service chaque année. Pourtant, de nombreux ajustements sont faits tous les ans par l'INSEE et c'est ce qui vient fausser considérablement le calcul. La méthode de calcul a donc évolué de nombreuses fois dans l'histoire. On peut distinguer 3 grandes phases, les années 80, les années 90 et les années 2000.

Des études indépendantes ont été menées aux Etats Unis pour calculer le taux d'inflation réelle selon les conditions de calcul utilisée en 1990. Voici ce que l'étude nous révèle :


En rouge, c'est le taux d'inflation officielle aux Etats Unis et en Bleu, c'est le taux d'inflation si les méthodes utilisées en 1990 continuaient d'être appliquées dans la méthode de calcul. Si on prend les méthodes utilisées en 1980, le résultat est encore plus édifiant :


On comprend mieux pourquoi de nombreux ménages Américains se retrouvent à la rue avec ce taux d'inflation réelle. Si on enlève le taux d'inflation réelle à la croissance affichée aux Etats Unis, la reprise économique n'est plus vraiment la….. 

En France, je n'ai pas de graphique à vous donner mais c'est le même cas de figure. Il n'y a qu'à voir les opérations menés par les médias pour calculer l'évolution du prix moyen d'un panier de produits de base. Le résultat termine toujours entre 5 et 10% sur l'année…. C'est ce que vous payer en plus chaque année. Votre ressenti de baisse du pouvoir d'achat est totalement justifié. Le calcul du taux d'inflation est manipulé par les autorités. 

Méthodes utilisées pour faire baisser le taux d'inflation

Voici les différentes méthodes utilisées depuis les années 2000 par l'INSEE (et toutes les autres administrations) pour faire baisser le niveau l'inflation :

- La substitution : Les autorités partent du principe que si le prix d'un produit augmente, les ménages se tourneront obligatoirement vers un produit moins cher. Admettons que vous consommez du poisson une fois par semaine, si son prix augmente, l'INSEE considère que vous n'aller plus en acheter et trouver un produit de substitution pour manger. Ainsi, il n'y a pas d'augmentation du cout de la vie et dans certains cas, si le produit de substitution est moins cher, l'INSEE considère que votre pouvoir d'achat a augmenté (baisse de l'inflation). Pourtant, le produit que vous aviez l'habitude d'acheter à lui augmenter…. C'est la hausse du cout de la vie qui vous a poussé à utiliser un produit de substitution. La notion de plaisir n'existe pas pour l'INSEE.

- La pondération : Les autorités partent du principe que si le prix du produit dont vous avez besoin augmente, vous allez simplement en consommer moins. Les prix des bien/services qui augmentent le plus dans la panier utilisé par l'INSEE se voient donc pondérés à la baisse. L'augmentation du cout de la vie n'est alors pris que partiellement en compte dans le calcul du taux d'inflation. Je reprends l'exemple de mon poisson. Si vous consommez deux fois par semaine du poisson mais que le prix augmente, vous allez naturellement en consommer moins. C'est vrai pour certaines personnes (entrainant une baisse de la consommation de poisson au niveau national ce qui justifie pour l'Insee de diminuer sa part dans le panier de référence) mais pas pour tout le monde. Certains vont continuer à consommer du poisson deux fois par semaine. Pour eux, le cout de la vie a augmenté mais n'apparait pas dans le taux d'inflation officiel. L'INSEE considère que pour l'ensemble des ménages, il n'y a pas eu de baisse du pouvoir d'achat. La notion de changement d'habitude liée à une hausse du cout de la vie n'est pas prise en compte par l'INSEE. Pourtant, il y a bien eu de l'inflation sur les produits que vous aviez l'habitude de consommer….

- Paramètre hédoniste : Les autorités partent du principe que toute innovation technologique ou amélioration d'un produit entraine mécaniquement une baisse des prix. Si la qualité d'un produit augmente, l'INSEE considère que vous allez en tirer un avantage financier (ce qui est totalement faux).

Prenons l'exemple des téléphones portables et de l'Iphone 6. Le prix de vente est lui le même que l'iphone 5 à sa sortie. L'iphone 6 est donc une innovation technologique visant à augmenter votre confort, à ajouter de nouvelles fonctionnalités augmentant ainsi votre plaisir d'utilisation. L'INSEE considère alors qu'en achetant l'Iphone 6 vous avez tirer profit de l'innovation technologique. Vous avez acquis un téléphone possédant une technologie supérieure à l'ancien téléphone pour le même prix. Au lieu de conserver le même prix d'achat dans sa base de calcul de l'inflation, l'INSEE va enregistrer le prix de l'Iphone 5 qui lui a baissé. Avec l'arrivée de l'iphone 6, le cout de la vie a baissé pour l'INSEE…. 

Dans mon exemple, l'Iphone 5 est encore commercialisé mais dans certains cas, les anciens produits obsolètes ne sont même plus en vente. Pourtant, l'INSEE continue de les exploiter dans sa base de calcul en extrapolant le prix de l'ancien produit. Combien aurait –il couté si celui ci était encore commercialisé?. C'est totalement stupide puisqu'on ne peut plus l'acheter…. Mais pour l'INSEE, ce raisonnement est logique ! L'INSEE estime que tout progrès technologique conduit à une baisse mécanique des prix (alors qu'il s'agit la plupart du temps du remplacement d'un produit à un prix équivalent ou supérieur)

Si le nouveau produit est plus chère que l'ancien, une hausse des prix est alors transformé en une baisse des prix…..

On estime que ce paramètre hédoniste entre en compte dans 46% du calcul de l'indice des prix. Voila près de 50% de l'inflation réelle qui est faussée rien qu'avec le paramètre hédoniste.

Conclusion

L'INSEE (et tous les gouvernements) manipulent les chiffres de l'inflation dans le but de cacher l'inflation réelle trop élevée. Des ajustements sont en permanence effectués pour maintenir le taux d'inflation à un niveau acceptable pour les populations. Dans le calcul de l'indice des prix, on y trouve de nombreuses aberrations sans aucun fondement économique mais visant simplement à faire disparaître ou à atténuer les hausses de prix bien réels ! La perte de pouvoir d'achat est progressive chaque année. Si tout le monde le ressent, c'est qu'il y a une raison…

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"La vérité est ce qui simplifie le monde et non ce qui crée le chaos" - Antoine de st Exupéry

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.................................. L'affaire liée au trucage des contrôles anti pollution peut scandaliser les acheteurs d'automobiles ue nous sommes ! Personne ne savait ? .... J'en doute, .... alors nos élus font-ils convenablement leur travail ? La question reste posée ....

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...................................  http://automobile.challenges.fr/actu-auto/20150921.LQA7584/volkswagen-n-est-pas-le-seul-a-tricher-sur-la-consommation.html

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Pollution : Volkswagen n'est sans doute pas le seul à tricher

Eric Bergerolle

A+A-

Un moteur Diesel programmé pour sacrifier sa puissance et moins polluer durant les tests d'homologation constitue un camouflet pour Volkswagen. Mais pas une surprise pour la profession.

Volkswagen commercialise sa gamme de motorisation Diesel aux Etats-Unis sous le slogan "Clean Diesel TDI" (2015) afin de soulignant la sobriété naturelle du Diesel. Image © Volkswagen Volkswagen commercialise sa gamme de motorisation Diesel aux Etats-Unis sous le slogan "Clean Diesel TDI" (2015) afin de soulignant la sobriété naturelle du Diesel. Image © Volkswagen

Aux États-Unis, Volkswagen et Audi sont sous la menace d'une amende qui pourrait théoriquement atteindre les 18 milliards de dollars. Un montant astronomique dû au nombre de véhicules Diesel concernés : 482.000 exemplaires de Volkswagen Jetta, de Beetle, de Golf, de Passat et d'Audi A3 vendus depuis 2008 seraient en violation des termes de la loi Clean Air Act. Laquelle prévoit une amende de 37.500 dollars par véhicule commercialisé ne respectant pas les normes de pollution en vigueur.

Par ailleurs, le Groupe Volkswagen pourrait être attaqué pour publicité mensongère au regard de l'utilisation quelque peu prétentieuse, sinon trompeuse de l'appellation "Clean Diesel"("Diesel propre") à des fins de promotion de son moteur 4-cylindres TDI. Là encore, le montant des amendes et des éventuels dommages et intérêts à verser aux clients pourrait s'avérer douloureux pour le constructeur allemand. Sans parler de l'impact sur ses ventes, assurées à près de 20 % par le Diesel. Un taux record sur ce marché nord-américain très faiblement diésélisé. 

Le Groupe Volkswagen est accusé par l'agence fédérale de protection de l'environnement (Environmental Protection Agency, ou EPA) d'avoir sciemment doté ses voitures Diesel de la capacité de détecter le moment où leur consommation et leur taux de pollution sont mesurés. Sans que le conducteur ou le technicien ne s'en rende aisément compte.

Bizarrement, l'émoi chez les constructeurs et les équipementiers automobiles n'est pas à la hauteur de celui du public de part et d'autre de l'Atlantique. Pour tout dire, personne ne semble véritablement surpris.

Entre la conso officielle et la vraie vie, il faut ajouter 2 litres

Non que le Groupe Volkswagen pâtisse d'une réputation moins bonne que ses homologues et concurrents en matière de réduction des émissions polluantes et de gaz à effet de serre. Ce serait même le contraire, ainsi qu'en témoigne la variété inégalée de carburants dont sa vedette, la Golf peut se repaître. Essence, Diesel, éthanol, hybride rechargeable, électrique et bientôt gaz naturel, aucune autre berline familiale compacte ne peut en dire autant en Europe.

C'est juste qu'il se murmure avec insistance dans le petit cercle des journalistes spécialisés dans l'automobile qu'il est très facile d'insérer un algorithme (plus ou moins bien caché) dans les centaines de milliers de lignes de code que recèle le cerveau informatique de nos voitures. Ce serait même l'enfance de l'art pour les ingénieurs qui calibrent ces ordinateurs (appelés ECU, pour Engine Control Unit) chargés de tout gérer, de la densité de l'air admis à la quantité d'oxygène recrachée dans les gaz d'échappement, en passant par la température des chambres de combustion, le taux d'enfoncement de la pédale d'accélérateur, le taux de charge du moteur, la vitesse de rotation des roues, etc. Tout est piloté, rien n'est laissé au hasard dans cette course effrénée au rendement, dans cette quête de tous les instants d'une consommation moindre et d'une combustion toujours plus propre. L'adjectif étant tout relatif, puisque le plus "propre" des moteurs essence ou Diesel émet toujours une certaine quantité de polluants et de gaz à effet de serre.

De là à affirmer que tous les constructeurs s'autorisent à truffer leurs calculateurs d'algorithmes capables de détecter l'amorce d'une phase de test d'homologation, il y a un pas que nous ne pouvons franchir. Faute de preuve.

Le test suit une partition facile à détecter

Une chose est sûre, cependant : la détection en elle-même ne présente aucune difficulté. Pour le comprendre, il suffit de jeter un œil sur le protocole de tests d'homologation. Celui en vigueur en Europe diffère sensiblement de celui adopté par les autorités américaines mais tous deux sont aussi faciles à identifier l'un que l'autre par l'ECU, précisément du fait qu'ils suivent un protocole immuable.

Une Volkswagen Golf au banc d'essaiUne Volkswagen Golf au banc d'essai. Image © Volkswagen

Au sein de l'Union européenne, la norme NEDC (New European Driving Cycle)soumet chaque véhicule d'un type nouveau à plusieurs phases de fonctionnement strictement définies dans leur durée comme dans leur alternance. C'est comme une partition que joue le moteur passé au banc de test et que l'ECU sait reconnaître. La mécanique est ainsi d'abord soumise à un cycle urbain d’une durée de 195 secondes répété quatre fois, avant d'enchaîner un cycle routier d’une durée de 400 secondes. Et ainsi de suite jusqu'à accomplir l'intégralité du test d'homologation. Rien de plus simple pour l'ECU de comparer cette partition mémorisée avec les conditions de fonctionnement du moteur en temps réel. Dès qu'il reconnaît le début de la phase de test, l'ECU contraint le moteur à s'en tenir à ses paramètres les plus favorables en termes de rejets polluants et de consommation. Quitte à sacrifier la puissance et l'agrément.

Les Volkswagen et Audi Diesel incriminées emploient ce subterfuge électronique pour ramener leurs émissions d'oxydes d'azote (NOx) en deçà du seuil autorisé par l'EPA le temps du test. Ces gaz irritants sont particulièrement mis en cause dans certaines maladies respiratoires.

Objectif numéro un du test, mettre tous les constructeurs sur un pied d'égalité

Ce côté immuable du protocole de test est absolument nécessaire : lui seul permet de garantir l'égalité de traitement exigée par les constructeurs comme la reproductibilité des résultats. Que les tests soient réalisés à Oslo ou bien à Porto.

Il n'empêche que le protocole NEDC pourrait être renforcé pour déjouer les astuces d'optimisation déployées par les constructeurs, qu'elles soient légales ou pas. Parmi les plus connues, on citera la pratique connue des"versions d'homologation". Il s'agit de modèles dépouillés de la plupart de leurs équipements de confort, allégés le plus possible et chaussés de la combinaison de roues et de pneumatiques la plus favorable en termes de résistance au roulement. Proprement invendables, ces versions sont néanmoins officiellement inscrites au catalogue du constructeur : c'est en toute légalité qu'elles sont retenues pour être présentées aux tests d'homologation. Pour en savoir davantage sur ces petits aménagements avec le règlement, lire notre article : "Les constructeurs manipulent les chiffres de consommation". 

La consommation officielle est impossible à reproduire à l'usage

Par ailleurs, le cycle NEDC pourrait amender son cahier des charges afin de se rapprocher de la réalité des conditions de circulation. Car il est de notoriété publique que le consommateur peut ajouter deux litres au moins aux chiffres officiels de consommation moyenne imprimés sur les catalogues. La faute au côté artificiel et trop peu exigeant des tests NEDC introduits au début des années 2000, avant la généralisation de l'air conditionné à bord de nos voitures.

Cette vérité fréquemment dénoncée dans nos colonnes entame sérieusement le crédit que porte le consommateur aux "données constructeurs". Les regrets exprimés publiquement par le grand patron du Groupe VolkswagenMartin Winterkorn le 20 septembre ressemblent à un clou de plus enfoncé dans le cercueil du cycle NEDC qui devrait bientôt être remplacé.

Des discussions autour d'un nouveau protocole durent depuis des années déjà entre des constructeurs et des autorités publiques dont les préoccupations ne sont pas forcément les mêmes. Trois phases de négociations ont été prévues mais la première vient seulement d'être finalisée. Il reste un long travail de négociations avant l'instauration du cycle WLTP (pour Worldwide Harmonized Light Vehicle Test Procedure) dont on espère qu'il saura mieux refléter les conditions réelles de la circulation routière.

La duperie de Volkswagen n'est peut-être pas un cas isolé

Il se murmure que si Volkswagen eut la malchance d'être le premier confondu, d'autres constructeurs pourraient très vite se retrouver le dos au mur. Un analyste du cabinet AutoPacific interrogé le 20 septembre par le quotidien USA Today s'étonne d'ailleurs que ce type d'algorithme n'ait pas été détecté plus tôt chez les Volkswagen et Audi incriminées. Car il paraît inconcevable que des industriels qui démontent, inspectent et mesurent systématiquement les véhicules de la concurrence ne se soient pas aperçu de la propension miraculeuse de ces moteurs TDI Diesel à moins polluer lorsqu'ils sont sur le banc d'essai. "On se demande à présent si la manipulation n'a pas eu lieu non seulement aux Etats-Unis mais aussi sur d'autres marchés, comme l'Europe", s'interroge pour l'AFP Stefan Bratzel, directeur du centre de recherche sur l'automobile CAM en Allemagne.

D'ores et déjà, l'agence de presse Yonhap a fait savoir que la Corée du Sud ferait contrôler le niveau d'émissions polluantes de "trois modèles Volkswagen". De son côté, le gouvernement allemand a appelé les constructeurs automobiles à fournir "des informations fiables afin que (...) l'autorité compétente puisse vérifier si des manipulations comparables ont eu lieu en Allemagne ou en Europe". A quand une grande enquête européenne ? Le Ministre des Finances Michel Sapin la réclame publiquement ce mardi 22 septembre. Une initiative approuvée ce matin par les constructeurs français qui s'expriment par le voix du CCFA : "[Cette] enquête européenne sur le contrôle des émissions des véhicules permettra de confirmer que les constructeurs français respectent les procédures d'homologation en vigueur dans tous les pays où ils opèrent. De plus, les constructeurs français soutiennent la mise en place de tests européens de RDE (Real Driving Emissions) qui permettront de valider, sur route, dès 2017,  les mesures effectuées en laboratoire".  

En attendant, le Groupe Volkswagen qui a tant misé sur le développement du Diesel pour appuyer sa conquête du marché américain va devoir revoir sa communication. On se souviendra d'ailleurs du spot publicitaire savoureux (voici ci-dessous) mettant en scène des badauds qui tentent désespérément de retenir le geste d'une conductrice qui s'apprête à remplir de gazole le réservoir de son Audi A6 flambant neuve. ( ..., .... )

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................................................. http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/10863-volkswagen-trucage-tests-pollution-commission-europ.html

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#VOLKSWAGEN Trucage des tests de pollution : la Commission européenne savait dès 2013, révèle le "Financial Times"

 
(Reuters)

 

La Commission européenne a eu connaissance de manipulations des tests d'émission par les constructeurs automobiles plus de deux ans avant les révélations sur la tricherie de Volkswagen aux Etats-Unis, révèle le "Financial Times" ce lundi. Selon des documents internes de l'institution européenne que le quotidien britannique s'est procurés, le commissaire en charge de l'environnement de l'époque, Janez Potocnik, avait alerté ses collègues en 2013 mais aucune action n'a été prise par Bruxelles pour sévir contre la pratique. Le commissaire a notamment mentionné le problème dans une lettre adressée en février 2013 au commissaire à la Politique industrielle Antonio Tajani, selon le "Financial Times".

Ces documents "montrent que la manipulation des tests d'émission par les constructeurs d'automobiles était largement connue - et vivement débattue - aux plus hauts niveaux de l'Union européenne bien plus tôt qu'on ne le pensait", explique le "Financial Times".

Fin septembre, l'Agence fédérale de protection de l'environnement américaine a découvert que la constructeur allemand Volkswagen avait équipé ses modèles diesel d'un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités. Volkswagen a reconnu que jusqu'à 11 millions de véhicules dans le monde, de marques VW et d'autres marques du groupe, étaient équipés du logiciel tricheur. ( ...., ............. )

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....................................................................... Nous sommes en temps de République et notre régime est dit Démocratique ! J'en suis convaincu - La plupart des pays se prétendent être des démocratie - Comment alors de tels écarts de richesse sont-ils possible - Y aurait-il un problème de language ou de définition ? Se fout-on de notre gueule ?

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;....................................  https://mrmondialisation.org/les-1_pourcent-possedent-50-du-monde/

Les 1% possèdent 50% du monde. La nausée devant le rapport 2015 d’Oxfam

Les 1% possèdent 50% du monde. La nausée devant le rapport 2015 d’Oxfam

19 janvier 2015 / Catégories: ArticlesRédaction / Tags: ,Réclamations et signalements

Ce 19 janvier 2015, Oxfam publie son dernier rapport sur la répartition des richesses dans le monde. Sans surprise, les 1% s’accaparent une part toujours plus grande des richesses par rapport aux années précédentes. Les chiffres qui donnent le tournis  font voler en éclat quelques certitudes. Voici notre sélection de 6 chiffres clés de l’étude dont on peut tirer un enseignement.

 


Le rapport consultable gratuitement en ligne révèle une fois encore l’ampleur des inégalités dans le monde. Sur la base des données fournies par le Crédit Suisse, l’ONG tire quelques chiffres et conclusions qui font froid dans le dos.

1. La « moitié de la terre » appartiendra sous peu au 1%

richesse_pauvreComme si la crise avait profité aux plus fortunés, on constate dans l’étude d’Oxfam que 2008 fut une année charnière. Alors que la part des richesses semblait augmenter au profit des 99%, tout bascule après 2008 en faveur des 1%. Très précisément, ce sont 48% des richesses qui sont détenues par les 1%, laissant 52% aux moins riches. La courbe semble indiquer que la tendance pourrait aller en s’accentuant. D’ici deux ans, les 1% les plus riches vont cumuler à eux seuls plus de richesses que 99% de la population.

2. Les 52% restants bénéficient aux 99%, mais pas vraiment…

On pourrait croire que les 99% se partagent le pactole des 52% des richesses restantes. C’est loin d’être aussi évident. En réalité, seulement 20% du monde restant (les plus riches de la planète exceptés les 1%) se partagent les 52% de la richesse, celle n’appartenant pas aux 1%… Donc, si on oublie un instant les 1% milliardaires, 20% du monde profite de la quasi totalité des richesses disponibles. Si vous faites partie de la classe moyenne occidentale, vous êtes probablement dans cette catégorie des 20%. Ce qui signifie que les 80% de la population, soit la majorité, doit aujourd’hui vivre sur les restes d’autres restes…

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3. 80 % de la population mondiale se partage 5,5 % des richesses

Si on enlève les 1% des plus riches et les 20% « moins riches » , il ne reste que 5,5% des richesses à partager entre 80% de la population. En d’autres termes, la majorité actuelle du monde doit se contenter des miettes. Derrière des chiffres impressionnants, ceci peut se caractériser dans les faits soit par un manque d’accès à des ressources, soit par la misère, la maladie, la famine ou la mort.

Les critiques diront qu’il suffit que ces 80% se développent à leur tour sans nécessairement s’accaparer les richesses des plus riches. Cependant, le partage des ressources dans un espace limité qu’est la terre ne donne pas vraiment raison à cette hypothèse. Si le développement doit effectivement se dérouler dans une mesure juste, ceci ne suffira pas pour justifier un équilibre de la répartition des richesses, donc de l’accès aux ressources.

Notons que seulement 80 personnes se partagent 1 900 milliards de dollars en 2014, soit 600 milliards de plus en 4 ans, alors que 3,5 milliards de personnes les moins riches doivent se partager les mêmes richesses que ces 80 personnes extrêmement fortunées.

4. Les riches encore plus riches, les pauvres toujours plus pauvres

riche_on_vous_emmerdeOn vous a probablement répété l’idée que l’augmentation des richesses est profitable à tous ? C’est peut-être vrai dans une certaine mesure, localement, avec un système de partage efficace. Mais à l’échelle mondiale, où la finance et un capitalisme de connivences règnent, rien ne semble plus faux depuis la crise. Ainsi, l’étude constate que dans la période où le patrimoine des plus riches explose de manière démesurée, celui des moins riches a fortement diminué, jusqu’à un croisement de courbes. Fin de la « théorie du ruissellement ».

5. 30% des milliardaires sont américains. 90% sont des hommes.

La caricature serait-elle proche de la réalité ? L’étude révèle également que la richesse est très injustement répartie surtout de manière géographique et sexuelle. La richesse a une forte tendance à se concentrer dans les pays occidentaux et dans les mains de la gente masculine. L’argent étant directement lié au pouvoir, on vous laisse tirer les conclusions que vous voudrez quant à l’égalité des sexes toute relative, chez les petits comme chez « les grands » de ce monde.

 

6. Ces milliardaires investissent dans le lobbying pour manipuler les règles.

Face à ces chiffres impressionnants, la tolérance voudrait qu’on puisse au pire se réjouir de la réussite d’une poignée d’individu, au mieux détourner le regard. Mais ces richesses ne sont pas simplement des chiffres stockés dans des ordinateurs. Ils ont le pouvoir de modeler le monde à travers le lobbying.

Qu’est-ce que ceci indique ? Que les intérêts particuliers d’une poignée d’individus font obstacle à un monde plus juste. En effet, pour préserver leur pouvoir, ces 1% ont tout intérêt à investir dans des outils légaux comme des lobbies dont la puissance n’est plus à démontrer. Rien qu’à Bruxelles, c’est près de 5 kilomètres carrés de bâtiments qui sont consacrés au lobbying. Ceci apparait comme étant un obstacle majeur au développement d’une société sereine et tout aussi grave encore, à la préservation de l’environnement et donc de notre capacité à survivre ensemble sur terre. Rappelons enfin que ceci se déroule alors que 4 des 9 limites planétaires sont déjà franchies si on en croit les dernières études publiées dans Science ce début 2015.

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Voici la (petite) bonne nouvelle !

La « bonne nouvelle » si on en croit Oxfam, c’est que l’Humanité baigne dans la richesse. Il y a largement assez pour tous. Concrètement, Oxfam indique 9 solutions pour endiguer cet accaparement de la richesse mondiale produite par tous et chacun. Parmi ces solutions : des services publics 100% gratuits et un revenu de base universel ! Notons également qu’en 20 ans, le nombre d’affamés est passé de 24% à 14% de la population mondiale. L’extrême pauvreté recule, mais beaucoup trop lentement alors qu’une pauvreté « normale » semble se maintenir… Mobilisons-nous !


Source : rapport Oxfam 2015

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...................................................  http://sosconso.blog.lemonde.fr/2013/07/17/jai-herite-dune-assurance-vie-mais-je-nai-pas-ete-prevenue/

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J’ai hérité d’une assurance-vie, mais je n’ai pas été prévenu(e)…

 

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Combien sont-elles, les personnes qui ont hérité d'une assurance-vie, mais qui n'en ont pas été informées par l'assurance du souscripteur décédé ? Difficile à dire.
Le montant des sommes non réclamées, en tout cas, serait au minimum de2,76 milliards d'euros, selon un rapport  de la Cour des comptes, intitulé "Les avoirs bancaires et les contrats d'assurance-vie en déshérence", rendu public le 17 juillet.

Jusqu'en 2008, il revenait aux bénéficiaires de ces assurances-vie de se manifester auprès de l'assureur, au moment du décès du souscripteur. Comme beaucoup n'étaient pas informés de l'existence d'un contrat d'assurance-vie à leur profit, plusieurs milliards d'euros restaient ainsi en possession des compagnies d'assurance.

Depuis une loi du 17 décembre 2007, ces compagnies ont l'obligation d'identifier les assurés décédés, et de rechercher les bénéficiaires des contrats.

La Cour des comptes  assure que ces nouvelles obligations "se sont révélées efficaces". "Elles ont permis, entre 2008 et 2012, d'identifier 1,78 milliards d'euros de prestations pour lesquelles les décès de l'assuré n'avait pas été porté à la connaissance de l'assureur, par la famille ou le notaire... "

De même, "la recherche des bénéficiaires, lorsqu’elle est correctement mise en oeuvre par les organismes d’assurance, permet quasi systématiquement de retrouver les bénéficiaires de contrats non réclamés, le taux d’abandon des recherches étant inférieur à 5 %", écrivent les magistrats de la rue Cambon.

Toutefois, la loi "n’est pas intégralement appliquée par les assureurs, alors même que son entrée en vigueur date de plus de 6 ans, qu’il s’agisse de l’obligation de consulter les données relatives au décès des personnes inscrites au répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP), pour identifier les assurés décédés, ou de celle de rechercher les bénéficiaires de contrats d’assurance-vie, une fois le décès de l’assuré connu. "

Qu'est-ce que le RNIPP ? Il s'agit d'un répertoire tenu par l'Inseedepuis 1946.  Il est mis à jour grâce aux bulletins adressés par les communes à la suite de naissances, décès, reconnaissances...  97,1 millions de personnes y sont inscrites. Pour chacune figurent les  nom et prénoms, lieu et date de naissance  (département ou commune ou pays), sexe, date et lieu de décès, numéro de l’acte de naissance et de l’acte de décès, numéro d’inscription au répertoire (NIR)...

La Cour indique que les assureurs ne consultent le RNIPP  que pour les assurés âgés de plus de 90 ans ou dont le contrat est supérieur à 2 000 euros.

De ce fait, les bénéficiaires d'assurés décédés avant 90 ans "ont fort peu de chances de recevoir leurs prestations" - alors même que l'âge moyen des décès s'élève à 80 ans, dans les entreprises interrogées. Même chose pour les bénéficiaires de contrats de moins de 2000 euros - qui représentent entre 20 et 30 % de l'ensemble.

Cette situation, "qui soulève de réels enjeux de protection des épargnants",  justifie un changement du cadre législatif, estiment les magistrats.  Ils recommandent de "rendre obligatoire le transfert, par les assureurs,  à la Caisse des dépôts et consignations, des sommes non réclamées  dix ans après le décès de l'assuré ou le terme du contrat".

"Un tel transfert aurait un caractère incitatif à l’égard des assureurs en matière de recherche de bénéficiaires, dans la mesure où les sommes versées aux bénéficiaires avant le transfert à la Caisse des dépôts et consignations sont susceptibles d’être réinvesties auprès du même assureur", expliquent-ils.

Ils préconisent de rendre obligatoire une consultation annuelle du RNIPP y compris pour les contrats de moins de 2 000 euros. Par ailleurs, la loi de séparation et de régulation des activités bancaires  oblige désormais les assureurs à s'informer chaque année du décès éventuel de l'assuré, quel que soit son âge. Cette disposition a été introduite par le sénateur Hervé Maurey (UDI, Eure).

Le magot des avoirs non réclamés ne concerne pas que les assureurs : les banques aussi détiennent au moins 1,2 milliard d'euros d'avoirs en déshérence, selon la Cour, qui se fonde sur un échantillon de sept groupes.

Curieusement, le nombre de centenaires détenant un compte s'élève ainsi à 674 014, alors que la France en compte 20 106 !

La Cour estime que  918 millions d'euros sont détenus par les distributeurs du Livret A (Caisses d'épargne, Banque postale et Crédit mutuel). 298 millions d'euros seraient conservés sur des comptes bancaires inactifs depuis dix ans.

Il faut dire que les banques n'ont aucune obligation de rechercher si les titulaires de comptes ouverts dans leurs livres sont décédés.

En outre, le fait que les banques ne soient pas averties du décès de leurs clients tient en partie au fait que les notaires n'ont pas le droit de consulter, lors des successions, le fichier des comptes bancaires (Ficoba), géré parla direction générale des impôts. Depuis 2011, ils n'ont qu'un accès indirect à ce fichier, sur mandat d'un héritier.

Pour remédier à cette situation, la Cour recommande de rendre obligatoire par les notaires la consultation de ce fichier, dans le cadre d'une succession.

Elle préconise d'intégrer dans le Code monétaire et financier une définition des "comptes inactifs" et des obligations qui s'imposent aux banques pour leur gestion. Elle propose de plafonner les frais de gestion prélevés par les établissements de crédit.

Le rapport de la Cour des comptes confirme largement l'enquête diffusée par Envoyé Spécial le 30 mai sur le "trésor caché des assurances-vie".
cette dernière  montre par exemple  comment Odette et Jacques Marin découvrent dans la cave de leurs parents décédés un contrat d'assurance vie conclu dans les années 50. La compagnie d'assurances, Allianz, ne les a pas prévenus.

Dix ans après la mort de leur père, ils doivent engager un bras de fer avec Allianz, pour recevoir leur héritage. La compagnie  commence par nier l'existence du contrat, puis invoque la prescription avant de finir par prétendre que le capital a déjà été réglé. Elle leur propose 700 euros, ce qu'ils jugent dérisoire, le parent ayant déposé 100 000 anciens francs, il y a soixante ans. Ils font appel à  Jérôme Brugère, ancien agent d'assurance devenu le président de l'Association d'information et de défense des assurés et des bénéficiaires, qui obtient une indemnisation de 10 500 euros.

"Dans un monde idéal", explique la journaliste, Delphine Kluzek, "voici comment cela se passe": l'assureur recherche les bénéficiaires. En l'occurrence, une généalogiste, travaillant pour CRD, l'un des  plus gros cabinet de recherches  de Paris, recherche les bénéficiaires d'un contrat dont la titulaire est morte, célibataire et sans enfants.

Les parents de la défunte s'étant mariés à Paris en 1912, la généalogiste se rend au Palais de justice de Paris, où sont conservées les archives d'état-civil de la capitale. Après avoir fait des recherches arrondissement par arrondissement, elle découvre un frère. Mais il est mort lui aussi, célibataire et sans enfants. Au bout de six mois de travail, elle finira par retrouver une cousine.  Ses services sont facturés de 500 à 5 000 euros.

Les généalogistes devraient avoir beaucoup de travail: partant de ce point de vue, François-Xavier du Besset, ancien assureur, crée sa société de recherche, en 2008. Il démarche quelque 150 banquiers et assureurs, et n'obtient jamais de réponse...
Lorsque la journaliste d'Envoyé spécial demande aux journalistes si les assureurs recherchent les bénéficiaires, elle non plus n'a pas de réponse. Sur une dizaine de compagnies contactées, une seule a accepté d'ouvrir ses portes, la GMF. Elle explique qu'il  n'est généralement pas compliqué de retrouver les héritiers. Elle fait appel à un enquêteur dans moins d'un dossier sur cent, quand la clause bénéficiaire a été rédigée de manière floue.

Quand on signe un contrat d'assurance-vie, il faut en effet bien préciser le nom (de jeune fille et d'épouse) du bénéficiaire, le prénom, la date et le lieu de naissance, ainsi que l'adresse. Il est illégal de désigner des animaux, contrairement à ce que prétendent certains assureurs. Certains omettent de faire remplir ces clauses essentielles. Compliquent-ils délibérément,à l'avance, la recherche des bénéficiaires ? ( ....., ... )

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................................... Tentative d'un autre monde : L'alternative par la jeunesse -  exemple des   ZAD -

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...................................... Le débat télévisuel occulte des éléments utiles à notre prise de décision comme à notre réflexion : Par exemple, les médias parlent trés peu de l'exploration citoyenne et de la jeunesse dans le domaine politique. Ces espoirs d'un autre monde font l'objet d'une expérimentation sociale non encadrée dont personne ne parle- Pourtant elle existe - Ces données prouvent qu'un espoir existe mais que les autorités tentent de les juguler au lieu de les soutenir- Le pouvoir aurait-il peur ? Cet état d'esprit va totalement dans le sens et l'espoir formulé par l'initiative du collectif citoyen universel avec le "droit de retrait" devant donner naissance à ce type d'initiative. Les mots clés du droit de retrait ? : Refus de la société politique et s'en extraire volontairement et légalement au sein d'une zone d'expérimentation sociale originale. Les médias nous présentent ces actions comme de vils mouvements de résistance alors que dans l'esprit, ces zones veulent et doivent devenir des centres d'expérimentation "hors droit" pour une forme nouvelle de société. voilà ce que l'on nous cache.... . En réalité, l'expérimentation pour un renouveau des concepts politiques et économiques est muselée, ici comme ailleurs et dans tous les domaines.Le défaut de lieux comme d'institution pour cette pratique sont les signes d'une déviance grave des instiuttions démocrtiques. La répression est alors de mise.

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..................................................... https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_%C3%A0_d%C3%A9fendre

Sociologie -

Le terme « ZAD » est entre autres employé par des militants, souvent issus des milieux écologistes radicaux et anticapitalistes, qui utilisent les zones occupées en question pour y développer des projets à vocation politique et/ou sociale. Les militants animant une ZAD sont surnommés les « zadistes ».

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.................................. http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2014/12/14/des-zad-mais-pour-quoi-faire_4540277_4497186.html

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Des ZAD, mais pour quoi faire ?

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  | Propos recueillis par Camille Bordenet

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Spécialiste des mouvements altermondialistes, Nicolas Haeringer analyse les « zones à défendre »  de Notre-Dame-des-Landes, Sivens et Roybon.

image: http://s2.lemde.fr/image/2014/12/14/534x0/4540276_6_8828_un-zadiste-a-l-entree-de-la-zone-a_f7e970f19933b7118190fdafcfef10f0.jpg

Un "zadiste" à l'entrée de la "zone à défendre" de la forêt de Chambaran, près de Roybon. Les activistes s'opposent à un projet de centre de loisirs du groupe Pierre & Vacances.
Un "zadiste" à l'entrée de la "zone à défendre" de la forêt de Chambaran, près de Roybon. Les activistes s'opposent à un projet de centre de loisirs du groupe Pierre & Vacances.PHILIPPE DESMAZES / AFP

Qui sont les « zadistes » ? Comment tenter de définir ce mouvement, alors que leurs profils et leurs motivations sont disparates ?

Nicolas Haeringer : Je comprends qu’on souhaite labelliser les mouvements émergents car c’est un enjeu de compréhension. Mais il faut résister au maximum à cette tentation pour au moins deux raisons : la première, c’est qu’en essayant de coller un label sur les zadistes, on adopte très vite le jargon des autorités et de la police.

Elles ont besoin d’assigner des identités aux zadistes, de les figer dans des catégories existantes pour savoir comment les traiter – en l’occurrence pour justifier qu’il n’est pas possible dedialoguer avec eux et qu’il faut donc faire le choix de la répression. La seconde, c’est qu’on renonce ainsi à saisir tout ce qui se joue de nouveau dans ces mobilisations, dans des pratiques et des expérimentations dont le propre est précisément de faire évoluer les identités hors des catégories existantes.

Que revendiquent les uns et les autres ?

Ce ne sont pas seulement des revendications environnementales. Les mobilisations se jouent aussi autour de revendications liées à la démocratie. Il y a notamment un enjeu autour de l’idée d’une égalité absolue : tout le monde, et non les seuls élus, doit pouvoir participer aux décisions et est fondé à les remettre en cause.

Dans les ZAD, on voit aussi apparaître de nouveaux acteurs et de nouvelles revendications : comme, par exemple, les naturalistes en lutte, des personnes qui se mobilisent pour recenser les espèces animales ou végétales menacées par ces projets. Que ce soit de la permaculture, de l’agro-écologie ou des formes d’habitat alternatives, l’expérimentation occupe une place centrale dans les ZAD : il s’agit de préfigurer d’autres modes de vie, durables, décarbonés. Les zadistes veulent préfigurer une société qui fonctionne sur d’autres bases que la prédation des ressources naturelles. Ce ne sont donc pas uniquement des occupations défensives. ( ...,... )


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2014/12/14/des-zad-mais-pour-quoi-faire_4540277_4497186.html#pk4jc8l8y0Z6rv37.99

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................... A voir sur le site : ... http://zad.nadir.org/

.....................Idem ................................. http://www.alternatifs44.com/2016/01/reseau-pour-lautogestion-les.html

..................... http://cal.revues.org/2137

..................... https://fr.wikipedia.org/wiki/Altermondialisme

...................... http://www2.ac-lyon.fr/lyc01/cotiere/IMG/pdf/III_Altermondialisme.pdf

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 Revenons au problème de la possibilité d'une manipulation des masses par les médias -

..................................................... site tiers ...

http://www.nouvelordremondial.cc/theories-de-controle-de-lesprit-et-techniques-utilisees-par-les-medias-de-masse/

http://lesmoutonsenrages.fr/nous-sommes-manipules/les-techniques-de-manipulation-des-masses-2/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manipulation_mentale

Top des manipulations  .....

http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/01/28/top-10-des-plus-gros-mensonges-mediatiques/

https://blogs.mediapart.fr/virginie-vertigo/blog/021213/petites-histoires-de-manipulation-de-l-histoire

https://manipulation-television.jimdo.com/les-journaux-t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9s/l-histoire-de-la-manipulation-de-masse-avant-l-apparition-des-journaux-t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9s/

 

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............................................ http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/comment-les-medias-forment-et-44958

Comment les médias forment et déforment notre réalité

par Rouquine 
samedi 27 septembre 2008 -

« À défaut d’avoir recours à la force pour contrôler les populations, on peut parfaitement la contrôler par l’opinion » - Harold Laswell, spécialiste des médias.

Chaque jour, nous nous formons des opinions, sur notre nouveau voisin, sur de nouveaux produits, sur les candidats aux élections, sur des découvertes scientifiques, les religions et croyances et sur ce qui se passe ici et ailleurs. Bref, on peut facilement dire que l’être humain en est un d’opinion. 

Lorsque vient le temps de construire notre réalité, nous sommes tous submergés d’informations diverses. D’une part nos informations proviennent de notre expérimentation directe, donc de nos cinq sens, et d’autre part, de l’expérimentation indirecte, c’est-à-dire d’une source d’information tierce : nos proches, nos voisins, nos collègues, et dans la majorité des cas, des médias.

Notre cerveau collige toutes ces informations, lesquelles nous sont ensuite très utiles lorsque nous portons un regard sur le monde. Et hop ! Tout ceci est analysé et devient ce que nous pensons être notre réalité.

Et voici que se pointe à l’horizon une question de taille : sommes-nous sûrs de ce qu’est notre réalité, de ce qui est vrai et juste, ainsi que de ce qui ne l’est pas ?

De tous les sujets sur lesquels nous nous formons une opinion, quelle proportion provient de notre expérience directe par rapport à notre expérience indirecte, c’est-à-dire d’informations provenant de ce que disent les autres, et dans la majeure partie des cas, des médias ? 

Nous avons tous une opinion sur la guerre en Irak, le réchauffement planétaire, les minorités religieuses, sur les dirigeants du pays, sur l’économie régionale, nationale et mondiale. Mais contrairement à l’opinion que nous nous sommes forgée à propos du restaurant du coin en expérimentant nous même sa cuisine, pour la majorité des cas, ce sont les sources d’informations intermédiaires qui forgent notre opinion. 

Dans un monde aussi vaste, il est impératif de pouvoir se fier, en quelque sorte, sur ce que disent les autres, sur l’information qui est rapportée, donc, à cette source intermédiaire que sont les médias. En quelque sorte, à défaut de pouvoir expérimenter nous-même, nous transposons l’expérimentation des médias pour en faire la nôtre.

Et ce, pour le meilleur comme pour le pire, puisque nous avons rarement la chance de vérifier par nous même, sur le terrain, si ce qui a été rapporté est conforme à la réalité, s’il n’y a pas eu de déformation des faits, de manipulation d’information.

En résumé, notre perception de la réalité est beaucoup plus celle des autres, voir des médias, que la nôtre. Et c’est là que les dérives les plus graves peuvent survenir. Si les médias jouent un rôle des plus utiles dans notre société assoiffée d’information, n’oublions pas que sans les médias, il n’y aurait jamais eu l’Holocauste, il n’y aurait jamais eu de génocide au Rwanda, il n’y aurait jamais eu de guerre en Irak, lesquels ont nécessité une mobilisation incroyable de l’opinion publique.

Rappelons d’ailleurs que le rôle des médias a été largement reconnu par les tribunaux de Nuremberg et de La Haye. Les juges n’ont pas hésité à condamner plusieurs journalistes et directeurs de médias pour crime contre l’humanité, dans le cadre des génocides juifs et tutsis, alors qu’ils n’ont tué personne de leur propre main, mais tenus des propos qui ont généré des passions meurtrières.

Alors, si les médias sont capables de mobiliser l’opinion publique pour des opérations aussi incroyablement perfides, imaginez ce que le système médiatique est capable de faire pour les enjeux quotidiens ?

Les médias : des entreprises commerciales d’abord et avant tout
Mais avant d’aller plus loin, posons-nous cette question : que sont les médias au juste ? Nés avec la révolution industrielle du XIXe siècle et le développement de la démocratie (dont ils ont l’un des acteurs majeurs), les médias modernes sont des institutions, des entreprises qui se sont bâties une crédibilité en développant et en perfectionnant l’art de rapporter au plus grand nombre ce qui se fait, se vit, se raconte.

Mais à ce titre, les médias ne sont pas que des entreprises de diffusion d’informations, dont le souci idéologique serait uniquement d’informer son public. Ils existent avant tout pour être rentables, pour offrir un rendement à son ou ses propriétaires, lesquels engrangeront les profits. 

Cela ne nous vient pas nécessairement à l’esprit, mais comme les médias nous offrent leur information de façon pratiquement gratuite, c’est nous qui sommes en réalité le « produit », lequel est vendu aux annonceurs en quête de visibilité, d’un auditoire, d’un lectorat. 

Notons d’ailleurs à ce sujet, que 80% à 99% des revenus médiatiques proviennent de la publicité. Le reste provient, non seulement des abonnements, mais également de subventions régulières accordées par l’État.

Ce double objectif des médias, nous devons constamment le garder en mémoire lorsque nous ouvrons un journal, regardons la télévision, écoutons la radio, surfons sur Internet, car cette relation d’affaires constitue le premier de nombreux filtres par lesquels passent l’information avant d’être livrée au public. 

Cinq grands filtres
À ce propos, les grands spécialistes des médias Edward Herman et Noam Chomsky ont mis à jour dans leur ouvrage Manufacturing consent cinq grands filtres qui régissent tant le choix des sujets abordés que l’ampleur et la qualité de leur couverture, avant même que leur traitement ne soit confié aux journalistes.

1. D’abord, l’information sélectionnée et diffusée le sera avant tout selon les orientations données par les propriétaires, lesquels sont généralement, rappelons-le, des gens très fortunés, avec un agenda corporatif et politique très développé. À ce sujet, n’oublions pas que la ligne éditoriale de tout grand quotidien se veut toujours le reflet de la pensée de ses propriétaires.

2. Vient ensuite la dépendance envers de grandes sources de revenus publicitaires, pour assurer leur survie, et envers de grandes sources d’informations, pour assurer leur contenu. Plus souvent qu’autrement, ces sources sont les mêmes. Si le gouvernement est le plus grand annonceur dans les médias (devant l’automobile, les grandes entreprises et le commerce au détail – et autrefois le tabac-) il est aussi leur principale source d’information. 

3. Puis il y a les entreprises, dont les firmes de relations publiques, pas du tout objectives et chargées de fabriquer le consentement du peuple, lesquelles jouent ont un grand rôle dans la diffusion de l’information. (Les journalistes y puisent une bonne partie de leurs informations et il n’est pas rare de voir des communiqués de presse être publiés de façon quasi intégrale !). Et en bout de ligne, on compte les groupes de pression et les agences de presse.

« Tout cela créé finalement, par symbiose, si l’on peut dire, une sorte d’affinité tant bureaucratique, économique et qu’idéologique entre les médias et ceux qui les alimentent, affinité née de la coïncidence des intérêts des uns et des autres », signale Normand Baillargeon dans son livre Petit cours d’autodéfense intellectuelle.

4. À ces sources, il faut ajouter les critiques des têtes dirigeantes de ce monde (intellectuels, gens d’affaires, têtes d’affiches et autres) qui n’hésitent pas à vouloir mettre les médias à leur main en s’érigeant en sources fiables. Leurs propos sortent de l’ordre de l’opinion et sont présentés comme des faits.

5. Il faut ajouter aussi comme source l’hostilité des médias envers tout groupe, mouvement ou personnes souhaitant bousculer l’ordre établi, généralement les mouvements de gauche, lesquels s’attaquent au système politico-religio-militaro-économique en place. Les nouvelles provenant de ces groupes seront généralement diffusées en utilisant un angle des plus négatifs ou, tout simplement, seront reléguées aux oubliettes.

« Au fil des ans, de conclure Baillargeon, avec une constance aussi prévisible que remarquable, les grands médias corporatistes ont, sur mille et autres sujets cruciaux, tendu a exposer, défendre et propager le point de vue des élites, lesquels possèdent ces même médias, et des élites politiques, qui est bien souvent exactement le même. Tout cela ne peut que limiter sérieusement la portée du débat démocratique, voir de le dénaturer profondément. »

Chasse à l’audimat 
À ces cinq grands filtres d’Herman et Chomsky, nous pouvons aussi ajouter la chasse à l’audimat et au tirage élevé. Plus ces derniers sont élevés, plus le média devient alléchant pour les annonceurs et plus le média sait garnir ses coffres. C’est ainsi que l’information diffusée en manchette ou en primeur n’est plus nécessairement triée selon son impact sur la société, mais aussi selon sa valeur marchande. 

Quand un média québécois fait la manchette avec Céline Dion, par exemple, il augmente du coup ses ventes ou ses cotes d’écoute cette journée-là. Idem pour un grand rendez-vous sportif, un scandale sexuel ou une catastrophe naturelle. Difficile de résister à la tentation de jouer ça gros en page une… 

C’est l’apologie des quatre « S » : le show business, le sexe, le sport et le sang. Si le show business, le sexe, le sport sont trois éléments très « vendeurs », le sang, en y englobant tout ce que craint le lecteur, est probablement le plus lucratif de tous. 

Les gens adorent discuter et se renseigner sur tout ce qui leur fait peur : les guerres, le terrorisme, la pédophilie, les catastrophes naturelles, les épidémies , les sectes, tout y passe, avec l’intérêt, non pas de rassurer le public, mais plutôt d’amplifier ce phénomène de peur, ce qui permet aux médias d’étirer la sauce et même d’être redondant.

Le contrôle et la manipulation de l’information 
C’est ainsi que d’autres informations qui ont un plus grand impact au sein de la société sont reléguées au second rang et se retrouvent avec moins de visibilité. Il est donc facile pour tout média de manipuler ainsi l’information. Pas nécessairement en diffusant des informations biaisées, mais plutôt en reléguant des informations importantes au second rang, voir en omettant de les diffuser, sous le prétexte qu’il n’y avait plus assez d’espace rédactionnel ou de temps d’antenne.

Si aujourd’hui nous pouvons voir les grandes accusations et scandales défrayer les manchettes, demain nous ne pourrons voir, s’il y a lieu, les acquittements et rectifications des faits qu’en fin de journal ou de bulletin télévisé. Ce qui fait en sorte que les masses ne retiendront que les accusations, le scandale quoi, puisque la rectification des faits n’aura absolument pas eu la même attention de la part des médias, d’autant plus qu’un nouveau scandale du jour sera probablement venu occulter cette rectification.

Et si nous ajoutons à cela que l’importance de l’information sera calculée en fonction des idéologies politiques et les agendas cachés des propriétaires de journaux, nous nous retrouvons devant un contenu qui est souvent fort biaisé et loin d’être conforme à la réalité. 

Si, en théorie, le rôle des médias est de contrebalancer le pouvoir des gouvernements, en pratique, il ne joue ce rôle que partiellement. Lorsque vient la question d’une soit disant sécurité nationale (la guerre au terrorisme, la guerre en Afghanistan et, surtout, les deux guerres en Irak, en sont de bons exemples), toute la machine médiatique se met en branle et appuie les démarches gouvernementales. 

En ne reprenant que l’information officielle des gouvernements, sans contre vérification (qu’on ne lui permet pas de faire d’ailleurs, souvent pour des questions de « sécurité nationale »…), elle perd totalement son sens critique. Tout média et tout journaliste allant à contre sens de ces politiques est lourdement sanctionné (il pourra être accusé notamment d’un manque d’esprit patriotique et tout cela se soldera souvent par des congédiements).  ( ....,....) suite sur site -

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Résultat de recherche d'images pour "caricature de la manipulation média"

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- Election Américaine 2016 : Trump VS Clinton : Erreur des médias et des organes statistiques ou tentative de manipulation des masses ?

 Tout le monde en était sûr et certain ! Le candidat "Trump" ne pouvait gagner et personne n'aurait parier un sous sur la possibilité pour lui de devenir Président des USA - Les experts politiques, les instituts de sondage, les journalistes de tous poils, aux états -unis, en France et ailleurs,... tout le monde semble d'accord pour accorder la victoire par avance à Hillary Clinton !! ... Et pourtant ....  C'est la stupeur - Le Républicain l'emporte - Ce matin du 9 novembre 2016 possède désormais un goût amer pour les vaincus.

Comment tout le monde peut-il se tromper à se point ? Est-ce réellement une erreur, une erreur innocente seulement dûe à divers facteurs exogènes,... ou une énième tentative de manipulation de masse par divers médias et institutions en connivence ? Quand l'erreur se répéte au profit exclusif de la défense d'une idéologie utra-libérale,... On peut se poser la question ! ? Les instituts de sondage peuvent-ils se tromper à ce point ? La question peut pertinemment être posée -

... En effet, la technique de manipulation est connue depuis longue date et c'est par exemple le même procédé qui est utilisé en temps de guerre pour démoraliser l'ennemi en l'affligeant de messages défaitistes pour le dissuader de résister  .. Etrange coïncidence ?: En effet, si l'on vous rabache pendant des mois que votre camp à perdu, il faut avoir un sacré courage de continuer le combat -

En annonçant l'éléction perdue d'avance pour Trump, peut-être certains oligarques infiltrés et en connivence au sein de diverses institutions ont-ils souhaité manipulé, orienté le geste électoral des citoyens Américains - Les sondages, comme les articles de journaux, lorsqu'ils sont non exhaustifs et contradictoires, doivent être interdits par la loi un bon mois avant le scrutin,... car l'inttulé même des questions,  le ciblage des questions peut influencer lourdement les électeurs en focalisant l'attention sur un sujet et en occultant les données et candidats excus du champ des questions . Les discussions de comptoirs dans les lieux publics font bien état, comme un échos répétitif et infini, de cette manipulation du débat car  c'est bien le contenu précis des titres et mouvances journalistiques qui s'y développent comme une leçon bien apprise.  Il faut donc savoir que le sondage ou l'enquête  journalistique peuvent formater le débat et causer préjudice à la libre détermination des citoyens. Il y a bien en ces termes manipulation par orientation des termes du débat. 

Je ne défends personne ! ... Surtout que les candidats en présence sont de fiéfés menteurs et corrompus de puissance équivalente et surtout que, vous le noterez, je plaide quant-a moi pour la création d'une république sans "Réprésentation" . Je suis contre le fait d'éire quoi ou qui que cela soit : Je veux discuter et étudier les questions en personne, de manière contradictoire avec la masse citoyenne - Ceci dit, cette pseudo confusion me semble  "Etrange", il en fut de même pour le "brexit", le refus des réformes Européennes en 2005 ( mandat Sarkozy ), idem opur les élections en Gréce, etc, ..... - Trés Etrange - Le même scénario se prépare peut-être en 2017 en France, .... Mais si cela doit se faire en faveur d'une candidate extrémiste, cela n'aura aucun bénéfice - Etrange - Y a t-il eu manipulation ? ............................... . Pourtant les médias se prétendent "libres" ... . Libre, oui,... mais peut-être d'un opinion orienté et partisan. Vous pourrez toujours étudier la question au travers des articles tiers suivants ............................... .

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....................................................  Article tiers sur le fait d'une victoire  de H Clinton sur la masse citoyenne mais d'unéchec en raison du découpage électoral et l'attribution des grands électoral .........

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Battue, Hillary Clinton a pourtant remporté le vote populaire, selon son colistier

 Par LEXPRESS.fr , publié le , mis à jour le 
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Hillary Clinton lors d'une conférence de presse après sa défaite, le 9 novembre 2016 à New-York.

 

afp.com/JEWEL SAMAD

Si la candidate démocrate a bien remporté le vote populaire mais perdu l'élection, ce ne serait pas une première dans l'histoire des Etats-Unis.

"C'est une très belle réussite". Tim Kaine, colistier d'Hillary Clinton, a souligné que la candidate malheureuse avait remporté le vote populaire, malgré sa défaite à l'élection présidentielle. Ce mercredi matin, la démocrate a été nettement battue à la surprise générale par son adversaire républicain, Donald Trump, au terme d'une nuit de suspense. Mais aux Etats-Unis, un candidat peut en effet gagner une élection sans pour autant remporter le vote de la population.  

LIRE AUSSI >> Election américaine: les moments de la nuit où tout a basculé en faveur de Trump 

Donald Trump a dépassé la barrière des 270 grands électeurs nécessaires à son élection. Il a su en rallier 290, contre 228 pour Hillary Clinton. En revanche, l'écart est beaucoup plus serré pour le vote populaire. D'après le New York Times, la candidate a remporté 61 039 251 votes, contre 60 371 182 pour Donald Trump. 47,8% des voix sont donc en faveur de la démocrate, contre 47,3% pour le républicain.  

Comme George Bush en 2000?

A la différence de la France, l'élection américaine s'effectue au suffrage universel indirect: dans les 50 Etats sont désignés de grands électeurs, eux-mêmes chargés de choisir le président. Les Etats les plus peuplés ont un plus grand nombre d'électeurs. Les Etats les moins peuplés comptent au minimum trois grands électeurs.  

Le jour de l'élection, le candidat qui obtient la majorité des voix dans un Etat y rafle tous les grands électeurs, sauf dans le Maine et le Nebraska, où la proportionnelle s'applique. C'est dans tous les autres cas le principe du "winner takes all". Pour qu'un candidat gagne l'élection présidentielle, il lui faut la majorité absolue, soit 270 grands électeurs. Selon ce système, un candidat peut ainsi l'emporter en nombre total de voix exprimées et quand même perdre l'élection. D'après les chiffres du New York Times, Hillary Clinton est bien partie pour connaître ce cas de figure.  

LA CARTE >> La victoire de Donald Trump, état par état 

Comme le rappelle le journal Le Monde, depuis 1992, le parti républicain n'a remporté qu'une seule fois le vote populaire lors d'une élection présidentielle: en 2004. En 2000, George Bush avait été éluuniquement grâce au nombre de grands électeurs et avait recueilli 500 000 voix de moins que son adversaire démocrate Al Gore. Idem pour les élections de 1824, 1876 et 1888. 

................................................ Article sur la manipulation des médas .....

http://www.philomedia.be/medias-censure-influence-pouvoir/

http://www.fawkes-news.com/2016/10/donald-trump-declare-que-les-sondages.html

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/primaires-americaines-ce-que-les-170990

http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/comment-les-medias-forment-et-44958

https://www.monde-diplomatique.fr/1999/08/KAPUSCINSKI/3193

http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_37/Opinion.htm

http://reinformation.tv/ted-cruz-donald-trump-hillary-clinton-medias-dolhein-52593-2/

http://ripostelaique.com/debat-trump-clinton-lincroyable-partialite-des-medias-francais.html

http://lesmoutonsenrages.fr/nous-sommes-manipules/les-techniques-de-manipulation-des-masses-2/

https://blogs.mediapart.fr/danivance/blog/020816/le-bon-vote-le-raciste-trump-ou-la-corrompue-clinton

http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=1805

http://pilulerouge.over-blog.com/2014/11/comprendre-la-propagande-moderne-en-10-lecons.html

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...........................  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-peur-instrument-de-pouvoir-62034

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................................................... Et si la menace terroriste était un prétexte pour tenir les foules bien sage ( cela ne signifie pas que la menace serait fausse mais qu'elle servirait de prétexte fallacieux pour servir d'argument à une restriction des libertés individuelle, en plus de servir le phénomène de peur comme de méfiance généralisé qui incite chacun à rester dans son coin ! ??? ..................... A voir ?

La peur, instrument de pouvoir !

par FLORILEGE1975 (son site) 
jeudi 24 septembre 2009

 

Les terroristes, ce sont eux, nos dirigeants, nos bourreaux !
La peur, instrument de pouvoir !
 Une société policière se met en place, à l’échelle d’une partie de la planète, pour permettre à une minorité de conserver ses privilèges, et même de les accentuer, sur notre dos et derrière notre dos. Et la peur, on la distille quotidiennement à travers les médias scélérats, pour nous faire oublier les vrais problèmes. La manipulation est une des armes les plus redoutables qui soient, d’autant qu’elle est discrète et sophistiquée . .

Actuellement, le fossé s’accentue entre la population et ses dirigeants, serviles et prédateurs, appuyés sur les médias indignes de ce nom, véritables instruments de propagande et... de désinformation. Une petite minorité accapare, bien peu démocratiquement, TOUS les pouvoirs, en s’arrogeant le droit de vie et de mort sur nous tous, en détruisant peu à peu toutes nos libertés, en asservissant nos vies à une idéologie militaro-financière dévastatrice, en confisquant toutes les valeurs auxquelles nous tenons, en nous dressant les uns contre les autres, en déshumanisant toute la société, en nous ravalant à l’état de numéros, de simples consommateurs, de fiches, de chair à engraisser les actionnaires ou les marchands de mort.

 Et nous devons accepter d’être sacrifiés sans rien dire ni faire ? Refuser cette société monstrueuse qui se construit sous nos yeux ferait de nous des terroristes n’est-ce pas ?

 
Nous devons dénoncer avec force les schémas réducteurs destinés à propager la peur dans l’esprit des citoyens, schémas assimilant tous ceux qui combattent le libéralisme (qui d’ailleurs s’écroule avec pertes et fracas), ou pour la paix et la justice, à des terroristes !

 La lutte contre le terrorisme est le prétexte pour porter atteinte à toutes nos libertés les plus fondamentales, afin de concentrer toujours plus le pouvoir entre les mains de quelques-uns, et d’accentuer les disparités sociales sans que personne ne proteste ! La seule arme efficace du pouvoir pour contenir les protestations légitimes de tous les citoyens épris de liberté, de justice, de paix, en dehors de la désinformation, est la peur, savamment distillée par les médias aux ordres ! La peur nous détourne des vrais problèmes, la casse de tous nos acquis sociaux, et les guerres qui se dessinent à l’horizon.

Mais ce sont les individus dévoyés, insouciants du sort des peuples, cherchant à concentrer toujours plus le pouvoir et l’argent entre les mains de quelques-uns, quel que soit le prix à payer pour les citoyens sacrifiés, ce sont ces individus-là qui sont les vrais terroristes !

 
 Nous devons nous opposer à cette société occidentale qui casse tout (retraite, système de santé, droits sociaux ou du travail, services publics, éducation, indépendance nationale et des médias...), tue (aux quatre coins de la planète, sans vergogne) l’emploi comme les individus, et saccage égoïstement la nature...

Nous devons proclamer haut et fort notre DIGNITE d’êtres humains, qui défendent le Bien public, la paix, la justice, la solidarité, la fraternité ! C’est un DEVOIR d’humanité, d’intelligence, de prévoyance, de sagesse ! Pour nos enfants ! 

 Réveillons nous, le pouvoir est aux abois, sa politique est tellement ignoble qu’elle soulève partout l’indignation, ne cédons plus à la peur qui nous détourne des vrais problèmes, des vraies causes à défendre, des vraies valeurs, des idéaux éternels que nous devons porter LA TETE HAUTE ! Au nom d’une certaine idée de l’individu, debout et digne ! ( ...,...,... )

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Epineux problème des retraites .... Baisser les pensions sous pretexte d'égalité, d'uniformisation Européenne, et de modernité ..... ( Quelques justifications incontestables en apparence !)

Tous les gouvernements en rêvaient- La solution est là - La retraite à point. Soyez pêts à une regression historique -

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................................. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/05/31/reforme-des-retraites-a-quoi-correspond-le-systeme-par-points_5307578_4355770.html

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Réforme des retraites : à quoi correspond le « système par points » ?

Le gouvernement lance une consultation publique avant de lancer une refonte des régimes de retraite, promettant « les mêmes droits pour tous pour 1 euro cotisé ».

LE MONDE |  |Par Eléa Pommiers

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Le gouvernement a lancé, jeudi 31 mai, une « consultation citoyenne », sur Internet ou dans des ateliers, sur la réforme des retraites, qui était un des grands axes du programme d’Emmanuel Macron.

Interrogé dans Le Parisien, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, rappelle que l’objectif est de « créer un système universel où 1 euro cotisé donne les mêmes droits ».

Lire aussi :   Dix chiffres à connaître sur la retraite

Comment fonctionne le régime de retraite actuel ?

La France est réputée pour la complexité de son système de retraite, si bien qu’il est compliqué de parler « d’un » régime de retraite. Il existe des régimes différents, selon que l’on travaille pour le secteur privé ou dans la fonction publique, que l’on est salarié ou indépendant ; sans compter les divers régimes spéciaux (marins, clercs, SNCF, RATP, Comédie française, Banque de France…). En tout, le pays compte plus d’une quarantaine de régimes, répartis entre régimes de bases et régimes complémentaires.

Malgré les différences, ils sont globalement régis par trois grands principes du système de retraite :

  • il est obligatoire : toute personne qui travaille cotise pour la retraite, sans possibilité d’y déroger. Pour les salariés, ces cotisations sont prélevées sur le salaire brut et acquittées par l’employeur ;

  • c’est un système par répartition : les cotisations des actifs paient les pensions des retraités d’aujourd’hui, dans une logique de solidarité intergénérationnelle. A l’inverse, dans un régime de retraite par capitalisation, chaque actif accumule aujourd’hui un capital qui servira à payer sa propre retraite dans le futur ;

  • il est « contributif » : les pensions de retraites sont proportionnelles au montant des cotisations versées durant la carrière. Chacun est obligé de cotiser durant une durée déterminée pour valider des « semestres » ou « annuités ». Si ces conditions sont remplies, un montant de pension est garanti (50 % du salaire moyen des vingt-cinq meilleures années de carrière pour le régime général).

Lire aussi :   Les retraités, « privilégiés » ou « vaches à lait » ?

Quelle était la promesse Emmanuel Macron ?

Le président de la République avait annoncé dans son programme de campagne qu’il souhaitait mettre fin à la multiplicité des régimes de retraite et créer un système unique avec les mêmes règles pour tous les travailleurs, quel que soit leur statut. L’objectif est de remédier à la complexité du système actuel, et aux inégalités qu’il génère dans les âges de départ à la retraite et sur le montant des pensions.

Outre la création d’un système universel de retraite, Emmanuel Macron se distingue surtout en proposant la mise en œuvre d’un système de retraite proche du système « par points », où 1 euro cotisé ouvrirait les mêmes droits à tous.

Il n’est ni le seul ni le premier à envisager une réforme des retraites. Alain Juppé, qui avait voulu, en 1995, aligner les régimes de retraites, avait provoqué les grèves les plus importantes depuis 1968. En 2010, Nicolas Sarkozy avait proposé de lancer une réflexion nationale sur une « réforme systématique », qui inclurait une étude des « conditions de mise en place d’un régime universel par points ou en comptes notionnels, dans le respect du principe de répartition ».

Lire aussi :   Retraites, allocations, institutions : trois grandes promesses qui pourraient virer au casse-tête

Qu’est-ce qu’un régime de retraite par points ?

Dans un système par points, un actif cotise et accumule chaque année un certain nombre de points. Au moment de partir à la retraite, ce total est converti en pension. Dans un régime par points classique, la pension est calculée en fonction d’une « valeur du point » valable pour tous (par exemple, 1 point = 1,25 euro). Tous les régimes complémentaires français fonctionnent actuellement sur ce modèle.

EN RÉALITÉ, UN RÉGIME « DES COMPTES NOTIONNELS » POUR MACRON

Même si sa proposition est souvent reprise sous l’appellation « retraite par points », il s’agit en réalité d’un régime légèrement différent. Durant la campagne, il a expliqué qu’il préférerait un système dit « des comptes notionnels », appliqué notamment en Italie et en Suède. De quoi s’agit-il ? Dans ce système, on imagine que chaque actif dispose d’un « compte virtuel » sur lequel est versé l’ensemble de ses cotisations. C’est ce « capital virtuel » accumulé qui sera finalement transformé en pension de retraite grâce à un « coefficient de conversion », prenant en compte deux facteurs : l’âge de départ à la retraite et l’espérance de vie de chaque génération au moment du départ. En divisant le capital virtuel accumulé par ce coefficient, on obtient le montant de l’annuité.

Concrètement, qu’est-ce que cela changerait par rapport au régime actuel ?

Ni le caractère obligatoire du système ni le principe de la retraite par répartition ne seraient remis en cause. Le compte est bien virtuel et les cotisations des actifs paient toujours les pensions des retraités. L’un des objectifs est d’offrir une plus grande liberté dans la gestion des carrières puisque les changements de statuts seraient facilités. Emmanuel Macron affirme également que les « accidents » de carrière ne seraient plus pénalisés car la durée de cotisation n’aurait plus d’importance. Seul le montant du « capital virtuel » accumulé déciderait du montant de la pension de retraite.

Le gouvernement n’a pas prévu de modifier l’âge de la retraite à 62 ans ni le montant des pensions, mais cette promesse est toute relative. Ce sera sans doute vrai sur le quinquennat, puisque la réforme se mettra en place sur plusieurs années. En revanche, une fois effective, le montant des retraites pourrait varier. Dans un régime par points, le montant des retraites n’est pas garanti (comme il l’est actuellement) puisqu’il varie en fonction de la « valeur du point » dans le système classique, ou du « coefficient de conversion » dans le système de comptes notionnels. En 2010, le Conseil d’orientation des retraites avait simulé un passage à la retraite par points mais avait souligné la difficulté à en évaluer les effets sur les pensions, qui dépendent notamment de la définition du coefficient.

En outre, le calcul du coefficient de conversion inciterait globalement à travaillerplus longtemps :

  • il prend en compte l’âge de départ : plus une personne décide de prendre sa retraite tard, plus sa pension est élevée ;
  • il prend aussi en compte l’espérance de vie de la génération à laquelle appartient l’assuré. Maintenir un niveau fixe de pension si l’espérance de vie augmente supposerait donc de retarder l’âge de départ à la retraite.

Ainsi, en Suède, les actifs peuvent partir dès 61 ans mais l’âge moyen auquel ils prennent leur retraite était de plus de 65 ans en 2014, contre moins de 60 ans en France, selon l’OCDE. La seule différence est qu’il reviendrait à chacun de « choisir » entre travailler plus longtemps et avoir une meilleure pension, ou partir plus tôt avec une pension moindre. Autrement dit, plus aucun gouvernement n’aurait à légiférer sur l’épineuse question de l’âge de départ à la retraite.  Fin extrait - (...,...,... ) CQFD -

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Commentaire perso .... Le nouveau système permet d'arriver indirectement au résultat politique et économique escompté par l'intelligentsia Européenne sans en avoir l'air ( Baisser le montant des pensions et reculer l'âge des départs à la retraite ) , tout en maintenant en vie, de manière artificielle, la fiction théorique de l'âge de départ à 60 ans . Mais il est d'ores et dèjà un fait que plus personne ne le pourra et le recul annoncé de la pyramide des âges ne fera qu'aggraver le problème de regression des conditions de vie de nos anciens ! Mais non, on ne vous prend pas pour des imbéciles ! ... mais non ! .....

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.........................  https://www.streetpress.com/sujet/1487780352-macron-multinationales-lobbying-impunite

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.......................................  https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-de-l-europe/l-europe-minee-par-les-lobbies-selon-transparency-international_1775945.html

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L'Europe minée par les lobbies selon Transparency International

Selon un rapport publié cette semaine par Transparency International, l’Union européenne - ses Etats membres comme ses institutions - reste sous l’emprise des lobbies. Si la pratique est légitime et peut s’avérer utile, elle doit être beaucoup mieux encadrée et surtout parfaitement transparente.

 

(©Transparency International)

 "A ce jour, aucun pays et institution de l’UE ne s’est doté d’un cadre satisfaisant en matière de traçabilité de la décision publique, d’intégrité des échanges et d’équité d'accès aux processus de décision publique", souligne Transparency International, dans son rapport publié mercredi . Pour la première fois, l'association compare l'encadrement du lobbying dans 19 Etats membres, ainsi qu'à la Commission, au Parlement et au Conseil qui représente les Etats membres. Or ce dernier, "l'une des institutions les plus puissantes de l'Europe", hérite quasiment du bonnet d'âne (une note de 19 sur 100), juste devant la Hongrie et Chypre (14 sur 100).

A l'inverse, la Commission européenne, qui a renforcé ses règles en obligeant notamment ses commissaires et directeurs à rendre publiques leurs rencontres avec les représentants des groupes d'intérêts, affiche désormais l'un des meilleurs scores (53 sur 100). La Slovénie est la championne européenne de la transparence (55 sur 100); le Parlement européen affiche un score assez décevant de 37 sur 100.

Elle fait pourtant partie, avec l'Autriche et la Pologne, des sept pays à s'être dotés d'un dispositif d'encadrement du lobbying, mais il est toujours "inadapté" ou "insuffisamment mis en oeuvre ", estime Transparency International, qui avait déjà épinglé la France en octobre dernier pour la "quasi absence de règles" hors du Parlement et le fait que les élus soient autorisés à exercer des activités de lobbying en cours de mandat.

C'est ce que rappelle Transparency International, qui recommande de rendre tous les registres de transparence obligatoires, de mettre en place une "empreinte législative" avec la publication de la liste des personnes et organisations rencontrées, et d'instaurer un "délai de carence" avant lequel un élu ne peut exercer une activité de lobbying susceptible de créer un conflit d'intérêt. Des préconisations approuvées par l'eurodéputée verte Eva Joly, qui craint que les législations européennes ne soient "téléguidées" par des intérêts privés, tout en reconnaissant l'utilité du lobbying.

"L'intérêt principal de notre métier, c'est d'éclairer la décision publique",souligne Claire Boussagol, directrice générale du bureau de Bruxelles d'APCO Worldwide, société américaine de conseil en affaire publiques et communication, présente dans 34 filiales dans le monde. Elle réfute le terme de "pression", estime au contraire faire de la pédagogie, et se dit blessée par ce qu'elle qualifie de "mythes" , comme les enveloppes de dessous-de-table ou les amendements clés en main, "incompatibles avec les règles américaines en terme d'éthique" , dit-elle.

Bruxelles compte la deuxième plus forte densité de lobbyistes au monde, derrière Washington

Avec une note moyenne de 31 sur 100, l'Union européenne arrive loin derrière les Etats-Unis ou le Canada, en matière de transparence, d'intégrité et d'équité d'accès aux processus de décision publique. Or la transparence permet de mesurer l'impact du lobbying sur le collectif et d'éviter que l'intérêt particulier ne s'oppose à l'intérêt public. (..,...,...,... )

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.................................. https://www.nouvelobs.com/economie/20141106.OBS4298/les-accords-fiscaux-secrets-entre-le-luxembourg-et-340-multinationales-devoiles.html

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Les accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales dévoilés

 
 06/11/2014 Le ministre des finances du Luxembourg, Pierre Gramegna, considère que "la pratique des tax rulings" fait partie du "patrimoine" du pays. (THIERRY CHARLIER / AFP)

Apple, Amazon, Heinz, Pepsi, Ikea, Axa... 340 géants ont passé des accords avec le Luxembourg pour minimiser leurs impôts. Et les autres Etats ont perdu des milliards d'euros de recettes fiscales.

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Après l'Offshore Leaks, un "Luxembourg Leaks" ? Des accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa, afin de minimiser leurs impôts, sont révélés jeudi 6 novembre par 40 médias internationaux s'appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

Ces accords, passés entre 2002 et 2010, représentent des milliards d'euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l'ICIJ et ses médias partenaires, dont "Le Monde" en France, "The Guardian" au Royaume-Uni, le "Süddeutsche Zeitung" en Allemagne ou l'"Asahi Shimbun" au Japon. L'ICIJ avait dévoilé en janvier les placements de dignitaires chinois dans les paradis fiscaux.

Dans son enquête de six mois baptisée "Luxembourg Leaks" ou "LuxLeaks", l'ICIJ a eu accès à 28.000 pages de documents de "tax ruling" montrant comment de grandes entreprises "s'appuient sur le Luxembourg et ses règles fiscales souples, mais aussi sur les déficiences de la réglementation internationale, pour y transférer des profits afin qu'ils n'y soient pas taxés, ou très faiblement", écrit "Le Monde" qui présente le pays comme une plaque tournante de l’évasion fiscale.

La pratique du "tax ruling", qui est légale, permet à une entreprise de demander à l'avance comment sa situation sera traitée par l'administration fiscale d'un pays, et d'obtenir certaines garanties juridiques.

Apple, Amazon, Ikea, Pepsi...

Les groupes concernés - sont notamment cités Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea ou les Français Axa et Crédit agricole - réalisent ainsi des milliards d'euros d'économies chaque année grâce à la création d'une filiale, d'une holding ou au déplacement d'un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d'impôts possible.

Le Luxembourg garde ces accords fiscaux secrets" et "ne le notifie pas à ses partenaires européens" bien qu'il soit "mis au courant, de fait, par ces multinationales, de leur stratégie d'évitement de l'impôt", poursuit "Le Monde".

Les documents obtenus par l'ICIJ ont été établis entre 2002 et 2010 par le cabinet d'audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC), "qui les a rédigés et en a négocié les termes avec l'administration luxembourgeoise", ajoute le quotidien français. En Australie, l'analyse détaillée des documents de l'ICIJ a d'ores et déjà commencé, a fait savoir jeudi Chris Jordan, haut-responsable de l'administration fiscale. Il s'agit de "vérifier que les entreprises paient le juste montant d'impôt" que leur activité justifie.

Quatre enquêtes ouvertes par la Commission européenne

"Le Guardian" estime que "ces révélations seront embarrassantes pour le nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui a été Premier ministre du Luxembourg entre 1995 et 2013", soit pendant la période où les accords mentionnés par l'ICIJ ont été signés.

 La Commission européenne a lancé il y a plusieurs mois une enquête pour savoir si le Luxembourg avait accordé, à travers la pratique du "ruling", des "subventions déguisées" au géant américain d'internet Amazon et au groupe italien Fiat. L'enquête concerne aussi l'Irlande avec Apple et les Pays-Bas avec Starbucks. La Commission a aussi lancé une procédure d'infraction contre le Grand-Duché, en raison de ses réticences à lui fournir les renseignements demandés.

L'exécutif européen est prêt à sanctionner le Luxembourg, s'il y a lieu, a affirmé jeudi à l'AFP le porte-parole de Jean-Claude Juncker, Margaritis Schinas.

En réalité, si des sanctions sont appliquées dans ces affaires, elles viseront les entreprises qui seront obligées de rembourser le Luxembourg pour des aides d'Etat indues, et non les autres pays où elles sont présentes pour le manque à gagner fiscal.

Juncker sur la sellette?

Au cours d'un point de presse où il a subi un feu roulant de questions, Margaritis Schinas s'est efforcé réduire l'affaire à une simple question de concurrence. "On est en terrain connu, celui de la législation sur les aides d'Etat", a-t-il martelé, rappelant à de nombreuses reprises que c'était la commissaire chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, et elle seule, qui était chargée du dossier.

Quant à Jean-Claude Juncker, il est "serein", a-t-il assuré, protestant de la détermination du nouveau chef de l'exécutif européen à renforcer l'harmonisation fiscale européenne. Invité des Journées de Bruxelles de "l'Obs" ce jeudi 6 novembre, Jean-Claude Juncker a toutefois annulé sa participation

Mais le groupe des Verts au Parlement européen a estimé que sa crédibilité était "mise à mal", en dénonçant un "conflit d'intérêts".

Le chef du groupe socialiste au Parlement, Gianni Pittella, a jugé que les arrangements de ce type entre Etats et multinationales n'étaient "plus acceptables". Quant au ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, il a jugé que le Luxembourg avait "beaucoup à faire" pour améliorer ses pratiques fiscales.

Mercredi, avant les révélations de "LuxLeaks", Pierre Gramegna avait affirmé qu'il n'était pas question de renoncer au ruling, mais reconnu qu'il fallait en clarifier certaines règles et légitimer leur pratique dans une loi.

De son côté, l'OCDE a publié en septembre à destination du G20 des recommandations contre l'optimisation fiscale, ces stratégies sophistiquées et le plus souvent légales permettant aux multinationales de payer le moins d'impôts possible. L'OCDE milite pour rétablir "la souveraineté fiscale" à savoir que les bénéfices doivent être taxés là où ils sont réalisés. (...,...,... )

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Pour moi, aucune actualité ne vient au hasard, ... je dois être "parano" (LOL ) ...

 Parlons du brexit : A l'heure où l'Europe promet de construire un rapprochement fiscal et une montée en puissance des compétences communes .... probablement au grand damne de certains magnats de la finance ... je me demande si ce repli ne correspond pas à une volonté délibérée et organisée de conserver un pôle financier "libertins" hyper puissant en Europe ?

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https://www.bastamag.net/Brexit-lobby-financier-Europe

Régulation financière : le lobby bancaire veut profiter du Brexit pour changer totalement les règles du jeu

PAR OLIVIER PETITJEAN

Les géants bancaires cherchent à dicter, dans la plus grande opacité, les règles qui régiront les échanges entre Union européenne et Grande-Bretagne, après le Brexit. Le lobby financier veut notamment contrôler les futures décisions en matière de régulation financière, grâce à des procédés comme la coopération réglementaire ou les tribunaux d’arbitrage. Des mécanismes, mis au goût du jour lors les négociations sur les accords de libre-échange Tafta et Ceta, qui donneraient un pouvoir considérable aux multinationales européennes de la finance. Décryptage.

Qui va rafler la mise ? Les capitales européennes rivalisent pour attirer banquiers et gérants de fonds, en partance de la City londonienne, depuis le référendum sur le Brexit de 2016. BNP Paribas ou la Société générale soutiennent par principe la cause de Paris, et Deutsche Bank, celle de Francfort. Ils ont promis d’y relocaliser des dizaines d’emplois. Mais convoités de toutes parts, les géants de la finance jouent avant tout... pour leur propre compte. Ils ont surtout des intérêts communs avec les autres acteurs du secteur financier. Comme celui par exemple de négocier un accord de libre-échange post-Brexit, construit sur mesure pour le secteur de la finance.

Quel que soit l’accord de sortie de l’Union européenne (UE) – sortie maîtrisée ou « hard Brexit » –, un accord de commerce régira les échanges entre l’UE et la Grande-Bretagne. La City veut en profiter pour changer totalement les règles du jeu en matière de régulation financière. Jusqu’à présent, les accords de libre-échange aussi controversés que le Tafta (entre Europe et États-Unis) et le Ceta (entre Europe et Canada) laissaient largement de côté le secteur financier, en raison des risques d’une totale libéralisation. C’est cette ligne rouge que l’industrie veut aujourd’hui franchir à la faveur du Brexit.

Après la crise financière de 2008, les grandes banques ont subi une vague de critiques. Gouvernements et régulateurs ont mis en place un arsenal de mesures et de garde-fous, plus ou moins efficaces, pour mettre fin aux excès de la finance. L’industrie financière a dû déployer des efforts considérables pour éviter des régulations trop contraignantes. Elle souhaite éviter de se retrouver dans la même situation à l’avenir.

Intégrer les pires éléments des accords de libre-échange

L’acteur-clé sur ce sujet : l’International Regulatory Strategy Group (IRSG) – en français, « groupe international de stratégie en matière de régulation ». Il est géré conjointement par TheCityUK, le lobby de la City, et la City of London Corporation, son organe de gouvernance. La liste de ses membres – Goldman Sachs, BlackRock, Morgan Stanley, BNP Paribas ou encore Allianz – illustre bien l’« internationalisme » de la City. Ce lobby représente le gratin de la finance. Il a élaboré une proposition détaillée sur les rapports entre Union européenne et Grande-Bretagne post-Brexit, accordant une large place à deux éléments-clés (et très critiqués) des accords de libre-échange comme le Tafta : la « coopération réglementaire » et les tribunaux d’arbitrage.

La City s’est ensuite chargée de faire la promotion de cette proposition, non seulement à Londres et à Bruxelles, mais dans toutes les capitales de l’Union. Tournée des grandes villes européennes, organisation de journées de « dialogue » avec les industries financières en Allemagne ou en France, création (vite abandonnée) d’une nouvelle structure de lobbying – European Banking Policy Network –, recours aux services de firmes de relations publiques comme Gplus à Paris... La City n’a pas lésiné sur les moyens pour faire passer le message. « Un résultat satisfaisant pour le Brexit sera négocié à Bruxelles, mais gagné dans les capitales », explique Jeremy Browne, représentant de la City auprès de l’UE.

Les acteurs de la finance ont multiplié les rendez-vous avec les décideurs à Londres et à Bruxelles. Mais contrairement à la norme dans ce domaine, la teneur des discussions a été tenue presque totalement secrète, sous prétexte du caractère sensible des négociations du Brexit. Un degré d’opacité encore plus élevé que celui prévalant au moment des négociations du Tafta (lire Encore moins transparent que le Tafta : le futur accord de commerce post-Brexit entre l’Europe et la Grande-Bretagne).

Influencer les régulations, en toute opacité

Il n’est cependant pas question ici d’un risque de dérégulation sauvage. La City, dans son immense majorité, ne voulait pas du Brexit. Elle a même fait campagne contre. Malgré ses récriminations rituelles contre Bruxelles, elle se satisfait très bien des régulations financières de l’Union européenne puisque, comme l’admettent volontiers ses représentants en privé, ce sont souvent les représentants de la finance eux-mêmes qui les ont écrites ! Les lobbys de la finance en général et de la City en particulier dominent depuis longtemps le paysage bruxellois, et ont largement réussi à neutraliser les réformes trop ambitieuses [1]. Mis à part quelques gestionnaires de fonds extrémistes, dont il ne faut toutefois pas sous-estimer l’influence au sein des « Brexiters », les financiers londoniens ne cherchent pas à faire table rase des règles européennes. Ce qu’ils veulent, c’est rester aux manettes et orienter l’évolution des règles du jeu entre les deux rives de la Manche.

<donmulti|>

Telle est la signification du terme apparemment anodin de « coopération réglementaire » : il s’agit de confier l’évaluation et l’élaboration des règles financières à des comités formés de bureaucrates, plutôt que de représentants élus, et offrant une large place aux représentants du secteur privé. Avec si possible en bonus la possibilité pour les banques de saisir un tribunal arbitral privé pour contester les règles qui ne leur plairaient pas, ou n’auraient pas été élaborées dans le cadre choisi !

Si la « coopération réglementaire » est devenue une composante centrale des accords de libre-échange comme le Tafta, c’est précisément parce qu’elle permet d’éviter d’afficher d’emblée des mesures de libéralisation et de dérégulation trop radicales, qui pourraient nuire à leur acceptation sociale. Fondamentalement, il s’agit de les remettre à plus tard, en les confiant à des entités moins exposées au regard du public, et qui n’auront pas de comptes à rendre aux citoyens. Dans le nouveau mandat de négociation que la Commission européenne cherche aujourd’hui à obtenir pour relancer le Tafta (lire notre article), la coopération réglementaire occupe une place de choix.

Une victoire pour les géants de la finance ?

À certains égards, le Brexit aura été pour la City une succession d’échecs. Échec à rester dans l’Union, puis échec à maintenir le « passeport financier » lui garantissant un accès automatique aux pays de l’Union. Et enfin échec, malgré les efforts considérables déployés, à obtenir une version édulcorée de cet accès automatique sous la forme d’une « reconnaissance mutuelle ». Les négociateurs de l’UE, emmenés par le Français Michel Barnier, ancien commissaire européen au Marché intérieur et aux Services financiers, ont simplement offert un régime amélioré d’« équivalence » entre les règles britanniques et européennes, assorti d’une « coopération étroite et structurée sur les questions de régulation et de supervision ». C’est ce qui est inscrit dans la « Déclaration politique » jointe à l’accord de sortie négocié par Theresa May fin 2018, et qu’elle n’a jamais réussi à faire adopter par le Parlement britannique.

Dans sa version habituelle, l’équivalence signifie que l’Union européenne peut révoquer à son gré l’agrément des règles britanniques autorisant l’accès à son marché pour les acteurs de la City. On ne sait pas encore ce que signifie « équivalence améliorée », au-delà des déclarations d’intentions. Ce que l’on sait, c’est que la coopération réglementaire y occupera probablement une place centrale.

Ce que la City semble avoir perdu d’un côté, elle l’a donc regagné de l’autre, puisque l’idée de la coopération réglementaire semble désormais recueillir les suffrages des deux côtés de la Manche. À l’époque des négociations (abandonnées) du Tafta, c’est d’ailleurs l’Union européenne elle-même qui a poussé pour l’inclusion d’une forme de coopération réglementaire avec les États-Unis sur les services financiers. À l’époque, les règles adoptées par l’administration Obama, en particulier la loi Dodd-Frank, semblent plus contraignantes que les règles européennes, et l’industrie financière cherchait un moyen de les adoucir...

Des règles inefficaces qui ont provoqué la crise économique de 2008

La coopération réglementaire pourrait sembler une solution naturelle et de bon sens pour gérer les divergences potentielles entre les règles européennes et britanniques. Elle pourrait même apparaître comme la seule option possible dès lors qu’il n’est envisageable ni que l’UE et la Grande-Bretagne gardent les mêmes règles, ni qu’elles prennent le risque d’une course à la dérégulation. Le problème est de savoir à qui serait confié un tel pouvoir, et comment il serait contrôlé. Si la City parvient à ses fins, le sort des règles financières sera décidé dans des comités opaques associant technocrates et représentants du secteur privé, et il est difficile de croire que l’édifice précaire mis en place pour empêcher une nouvelle crise financière en sortira intact.

Il y a d’ailleurs un précédent historique. Au début des années 2000, les régulateurs européens et états-uniens se sont mis d’accord sur une forme de coopération réglementaire, qui a débouché sur un mécanisme de « reconnaissance mutuelle » entre les deux parties. Dans le cadre de ce système, les branches européennes des géants de Wall Street étaient censées être supervisées directement par les autorités états-uniennes. Sauf qu’au final, ni le régulateur aux États-Unis, ni les régulateurs européens ne savaient exactement ce qui s’y passait. Résultat : le géant des assurances AIG a multiplié les opérations risquées avec des credit default swaps via une de ses branches basée à Londres. Lorsque la crise financière de 2008 a éclaté, personne n’avait vu le danger arriver. Incapable de répondre à ses obligations, AIG a fini par faire faillite. Coût : 182 milliards de dollars de perte pour les contribuables états-uniens, et une crise économique mondiale !

Pour éviter qu’un tel scénario ne se répète, il est temps que les négociations sur le futur accord entre Union européenne et Grande-Bretagne sortent de l’opacité. Et si les réunions privées avec les lobbyistes de la City laissaient la place à un vrai débat transparent et démocratique ?

Olivier Petitjean

 

Date de dernière mise à jour : 10/03/2021

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