Libye : zone d'influence

                                                          La redéfinition des zones d'influence -

.................          Guerre froide et notion de "conflit permanent" -

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...............................................................    Un vent de liberté souffle sur les côtes d'Afrique du nord . Tandis que le pouvoir totalitaire et emblématique de Mouammar Kadhafi, colonel autoproclamé au pouvoir de la nation Libyenne depuis 1969, tremble sous la menace de mouvements révolutionnaires dits civils et spontané, nos médias font l'écho des mérites du réseau social internet «Facebook» qui serait le relais, voire l'inspiration spontané, de ce soulévement populaire. Le vingt et unième siècle scellera-t-il l'avénement de la libération des peuples par l'intermédiaire des nouvelles technologies ?

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.......................               Prenant indubitablement racine au niveau des populations dans une frustration quotidienne des libertés économiques et politiques, cette révolution historique dans le monde Arabe aurait pour origine ainsi que pour vecteur de propagation l'outil d'information par excellence : Internet -

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Ainsi suffirait-il, selon nos bons médias occidentaux, de lancer au bon moment un simple appel à la révolte sur internet pour voir les foules s'enflammer, les fanatiques se jeter à la mort sous un déluge de plomb pour la grande cause libertaire et les populations de conspuer leur ancien Leader ? … Sommes nous si crédules ? Nous prend-on pour des imbéciles ?

Certes la réponse doit-elle être complexe et se nuancer dans plus d'un problème de fond mais je ne puis me laisser emporter de la sorte dans une conjecture si grotesque ! Des éléments de jugement manquent à cette hypothèse simpliste d'un soulévement spontané se répandant comme une traînée de poudre dans tout le moyen orient !? Certes, je le répète, de nombreux éléments sont à observer dans l'étude de cette révolte qui s'apparente à un printemps Arabe ou à une sorte de "prise de la bastille". Je ne souhaite pas être réducteur en limitant la portée de ce phénomène historique majeur marquant un tournant dans le mode de gestion des pays du maghreb mais il s'agit plutôt ici de mettre en exergue un aspect important et étrangement peu discuté de l'affaire au regard de l'histoire et des paramètres géopolitiques : Une zonz d'influence - Quest-ce donc ?.

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* Examinons les choses selon un ordre logique afin de cerner diverses hypothèses - Constatons ensemble une première évidence : De tels appels au rassemblement sont innombrables sur le net et n'ont en général aucune suite, que très peu d'influence ! ... – Pourquoi celui-ci aurait-il eu plus d'écho que les autres ? Les populations souffrent-elles depuis des décennies au delà de ce qui est supportable ? La pauvreté existe partout, certes peut-être de manière plus significative dans cette partie du monde en voie de développement …... mais rien n'indique au niveau des statistiques un seuil critique expliquant la situation de renversement politique .

Jugez plutôt : ( chiffre extrait du site index-mundi.com - Année 2009 ) «Espérance de vie» : Japon et Andorre : 82 ans ; France & Canada : 81 ans; USA : 78 ans; Libye :77 ans, Tunisie-75 ans - Il y fait donc relativement bon vivre à côté d'un pays comme l'Angola ou la Zambie ou l'on vise guère plus de 38 ans d'espérance de vie // Autre paramètre - «Niveau de pauvreté»: Le leader est Taïwan avec 1% de sa population qui se trouve sous le seuil de pauvreté ( lisez un pour cent de pauvre ) ; … tandis que la lanterne rouge serait la Zambie avec un chiffre atteignant 86 % de sa population sous le sueil de pauvreté - A côté de ces extrèmes se trouve les USA avec 12 %, puis la Libye et la Tunisie avec 7,4 % …. et la France : 6,2% - Pas si loin de nous finalement ! On ne retrouve pas les éléments d'une crise sans précédent sauf en matière de «chômage» où l'on constate un échec probant : Japon 4% de la population au chômage; Canada 6,2; USA 7,2; France 7,4; Tunisie 14%;... Libye, Cameroun et Mali sont à 30% de population au chômage. Kenya 40%; Zambie 50% . Certains pays d'Afrique atteignent les 85 % ( Libéria ) - Mais le bilan chiffré est loin d'être totalement négatif, si nous prenons le «taux de croissance réelle» ( % du PIB) , nos amis d'Afrique du nord font mieux que nous ! Chine 7,2%; Egypte 7,2%; Libye 6,3; USA 1,1%; Allemagne 1%; France 0,3 % ...Seulement; Japon -0,7% - Les chiffres parlent d'eux mêmes - Nous sommes bel et bien derrière ces pays, dits en détresse, sur plus d'un point de comparaison -

Soyons par ailleurs réaliste : Les populations ne se soulèvent massivement et spontanément que lorsqu'il y à péril grave et immédiat … comme la famine - …........ CE N'EST PAS LE CAS ! …..Il y a certainement autre chose à prendre en considération – Poursuivons donc dans une autre direction de recherche -

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- ....................................                                 Peut-être suis-je alors excessivement pessimiste en critiquant le poids de la solidarité citoyenne. Bien ! … Alors,... soyons fous !!! Misons tous ensemble sur cette prétendue cohésion spontanée pour améliorer les conditions de notre vie quotidienne – Nous verrons bien si ce phénomène contient une quelconque réalité … si les appels citoyens lancés sur le net peuvent déclencher un changement de société . L'hystérie collective suite à un message diffusé sur le net peut-elle être à l'origine d'un soulévement spontané ? Peu probable ! … ? C'est du jamais vu ! ... sauf dans le domaine commercial ou de la mode parce que les intérêts engagés sont modiques et liés à une banale transaction monétaire … on ne risque pas sa vie !! Mais bon, …. Qui sait ?

Je tente donc le coup ( Aparté : Rassurez-vous ! nous n'aurons pas une seconde prise de la bastille suite à cet appel; je sais prendre peu de risque en procédant ainsi puisque ce présent argument n'a dautre ambition que de prouver le ridicule de la thèse du « soulévement spontané» …. quoi que ? ) et lance aussi mon appel à la révolte citoyenne dont je résume la teneur en les termes suivants – … Il va de soi que vous ferez office de porte-parole pour assurer le relais et élargir cet appel par tous les moyens concevables, y compris sur le net :

 « APPEL A LA RESISTANCE INTELLECTUELLE CITOYENNE  -

…............................<<  Notre démocratie représentative, à bout de souffle, est au bord de l'effondrement pour faire bientôt place au chaos. Les organes politiques de la nation, phagocytés par les lobbies financiers, les sociétés secrètes, les entités groupusculaires politiques ou industriels, ne sont plus en mesure de jouer le rôle représentatif de contre pouvoir qui leur est dévolu dans l'esprit républicain … Je vous appelle donc à venir manifester pacifiquement, chaque 14 Juillet à compter de ce jour, à Paris, lors du passage du cortège présidentiel dans le cadre du défilé militaire, votre mécontentement comme votre souhait de passer à une véritable Démocratie participative en brandissant par dessus la foule bannières et banderolles ou en entonnant divers chants satiriques ou caustiques sur ce thème ... ou correspondant à l'instauration du dispositif  "collectif citoyen" …- Par ailleurs, lors des élections; en guise de révolte à l'égard d'une pseudo liberté de choix entre des programmes et candidats formatés, choisis d'avance, nous aurons cure des conventions et noterons sur papier libre le candidat (personnel) de notre choix, ou le volet institutionnel de prédilection sur lequel nous souhaitons voir se concentrer le mandat disputé. ( Peut-être de plébisciter le Collectif Citoyen Universel en le demandant explicitement aprés des élus de la République ? ).

..........................        Nul autre ne le fera à votre place . .......................... >>

..........................        Là se trouve la Démocratie - La volonté des peuples pour une démocratie participative ............................ » - ….................

LOL - je plaisante ! ... Enfin .... je crois ! ?

.............. Voilà qui est fait sur cet aspect grotesque de la question, … nous verrons bien si les appels proférés sur le net sont parfois suivi d'effet ! OUlala ! ....

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 -  ..............................................                       Autre paramètre à prendre en considération pouvant justifier cet évément sans précédent : Une privation des droits politiques, un état de frustration auquel il faut associer un harcélement policier des populations ? Cette possibilité me semble peu probable étant donné que les populations concernées sont encore très largement intégrées dans un système sociale structurant et très contraignant, contraire à ce genre d'initiative; système passant par une éducation familiale et religieuse stricte qui fait bonne place au respect emblématique du Leader charismatique. Au sein d'une grande partie des masses populares, étant donné cet endoctrinement de masse tenue d'une main de fer par les autorités et relayé par la srtucture éducative et médiatique, se dresser contre l'autorité revient à pratiquer un affront contre la volonté de Dieu lui même. La présence structurelle de l'Etat ( Armée & police, Administration, etc... ) reste omniprésente, les contre pouvoirs quasiment inexistants . Les individus sont relativement isolés au profit d'une prétendue volonté du peuple incarnée par la personne placée au sommet de la structure sociale . Cet ensemble laisse théoriquement peu de place à ce type de soulévement….et pourtant il en fut ainsi ! .... Je vois bien une dernière hypothèse !? Peut-être se sert-on d'un mécontentement populaire, non pas ordinaire, mais classique et d'un mouvement d'opinion défavorable pour servir de base à un coup d'état habilement orchestré par diverses forces, pour partie intérieures ( structure relais ) pour le reste d'entités extérieures ??.... Continuons de dégager de nouveaux éléments d'information allant dans ce sens.

* Dans un second temps, aprés examen de ces considérations, si cette théorie de l'appel à la révolte spontanée s'avère fausse ou volontairement surévaluée, c'est qu'il existe une ou plusieurs autres explications substitutives – Je n'ai pas la prétention de détenir une quelconque vérité absolue pouvant se placer au dessus des autres mais quelques réminiscences scolaires associées à divers éléments puisés au sein du «manuel du pouvoir» me font porter l'attention sur une considération géostratégique d'importance : ….............. Il s'agit du problème de la redéfinition des zones d'influence des grandes puissances mondiales

La première partie de ma démonstration commence par divers extraits «wikipédia»: L'exemple de l'histoire libyenne me semble assez caractéristique sur le point à mettre en exergue et je vous demanderai donc de procéder à une première lecture :

«…. …. Kadhafi prône la fusion avec d’autres pays arabes: en avril 1971 le pacte de Benghazi prévoit la création d'une Union des Républiques arabes fusion de l'Egypte, la Libye et la Syrie et dirigée par Anouar el sadate. Mais les relations avec l'Égypte se détériorent après la guerre du Yom Kippour de 1973 . Kadhafi, fervent partisan de la cause palestinienne, est profondément hostile aux États-Unis et à l’Occident : il participe à l’embargo pétrolier et soutient activement le terrorisme et de nombreusess rébellions dans le monde ( IRA, Fraction Armée rouge// MPLA , Derg ). L'Égypte de son côté a rompu ses liens avec l'URSS et s'est rapprochée des États-Unis tout en pratiquant une politique de conciliation vis-à-vis d'Israël. Les tensions entre les deux pays montent et finissent par déboucher sur un bref conflit en juillet 1977. En mars 1977, Kadhafi a déclaré la « révolution du peuple » : il change le nom du pays de République arabe libyenne en Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste et met en place des «comités révolutionnaires». Guerre égypto-libienne - Les relations entre les deux pays se détériorent à compter de la guerre du Yom Kippour en octobre 1973 : le gouvernement libyen est hostile à la politique de paix avec Israël prônée par le président égyptien Anouar el sadate et les négociations pour l'union entre la Libye et l'Égypte proposée par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi échouent. Par ailleurs l'Égypte a rompu ses liens avec Moscou alors que le gouvernement libyen continue une politique de coopération avec l'Union Soviétique. En 1975 deux membres du Conseil du Commandement Révolutionnaire, le major Abd al Munim al Huni et Omar Muhayshi tentent de renverser Kadhafi et échouent ; ils se réfugient en Égypte qui accepte de leur donner asile. La tension monte encore lorsque le gouvernement égyptien déclare avoir découvert un complot libyen pour renverser le gouvernement égyptien. ….... ........ Le 26 janvier 1976 Hosni Moubarak confie à l'ambassadeur américain que le gouvernement égyptien a l'intention d'exploiter les dissensions internes en Libye pour agir contre ce pays. Le 22 juillet 1976 le gouvernement libyen fait une déclaration publique menaçant de rompre les relations diplomatiques avec l'Egypte si celle-ci continue de mener des actions subversives sur son territoire. Le 8 aout 1976, une explosion se produit dans les toilettes d'une administration situé sur la place Tahrir au Caire, blessant 14 personnes; le gouvernement égyptien ainsi que les médias accusent des agents libyens. Le gouvernement égyptien déclare avoir arrêté deux citoyens égyptiens entraînés par les services secrets libyens pour effectuer des sabotages en Egypte. Le gouvernement libyen déclare avoir découvert un réseau d'espionnage égyptien en Libye. Les milieux diplomatiques américains considèrent que cette déclaration traduit la volonté de la Libye de déclencher un conflit contre l'Égypte. Au cours de l'année 1976, le gouvernement égyptien concentre des troupes le long de la frontière avec la Libye. Il reçoit l'appui du gouvernement américain hostile au régime de Khadafi. Des experts politiques américains et anglais considèrent qu'à l'époque Sadate planifie une attaque contre le Libye pour renverser Khadafi. La tension monte entre avril et mai 1977 lorsque des manifestants s'en prennent dans les deux pays aux ambassades. En juin 1977 Khadafi ordonne aux 225 000 égyptiens travaillant en Libye de quitter le pays avant le 1er juillet sous peine d'arrestation .... ..... » ( fin extrait ) - Cette première lecture faite, je vous demande d'entamer une seconde lecture en faisant plus précisément attention à la place de l'union soviétique dans ces événements – Etonnant, tout semble se passer comme si l'ombre d'un titan planait sur la scène locale .

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 _  .............................................................         Mon second volet argumentaire consiste à soulever l'hypothèse, largement avérée d'un point de vue historique, selon laquelle le monde, aprés le second conflit mondial mais en réalité depuis toujours car ce modèle conflictuel de partage en zone d'influence peut être étendu et généralisé dans son principe au phénomène sociétaire, s'oriente vers une bipolarisation des relations internationales ( bipolarisation semble d'ailleurs être un terme réducteur... mais passons ) laissant face à face l'empire américain et le colosse soviétique. On sait par ailleurs, de source diplomatique ainsi qu'au travers des manuels scolaires, que l'Afrique à l'instar de l'Europe de l'Ouest, fut l'arrière garde de cette conquête territoriale. Par ruse, conflits politiques déguisés ou interposés ( pays satellites), querelles économiques ou parfois guerres ouvertes, les deux belligérants de cet bataille infernale sans morale ni frontière se livrèrent à une véritable «partage-grignotage» du monde dont le résultat, jamais figé, se traduit par la mappemonde politique dont nous arborons fiérement les murs des classes de nos tendres chérubins . Ainsi, nombreux pays Africains durent eux aussi, au moment voulu ( notamment après la décolonisation ) en fonction de leurs affinités politiques ou plus probablement selon leurs intérêts stratégiques et économiques réciproques, choisir un protecteur parmi les superpuissances qui assurera un soutien logistique, matériel, militaire comme politique – Il ne pouvait en être autrement dans un monde ou seules les alliances permettent de faire face aux adversaires de toujours – On constate donc logiquement que quelques pays Arabes, concurrents historiques du clan occidental, souhaitant se protéger des anicens colonisateurs, se tournèrent vers les tenants des thèses communistes . Ainsi, d'une manière générale, dois-je considérer que chaque Etat du continent Africain de petite ou moyenne importance dispose d'un soutien ou pays allié parmi les grandes puissances . Un autre constat s'impose alors dans le domaine de l'actualité : L'étude d'une situation politique passe toujours par un examen du contexte global de la scène considérée et de la position respective des belligérants dans la hiérarchie organique des relations issues de ce milieu. Seule une telle analyse permettra de détacher la véritable problématique : Qui intervient, avec quelles connivences ou soutiens matériels et de quelle place dispose ces acteurs dans la hiérarchie du domaine considéré ? De cette place au sein de la hiérarchie peut se conclure le niveau d'autonomie ou de subordination ainsi que les marges de manoeuvres de l'organisation considérée à l'égard de son tuteur - Dans l'hypothèse des pays d'Afrique, on peut avançer l'hypothèse d'une totale subordination des régimes satellites car ces états sont structurellement, technologiquement et économiquement trop fragiles pour assumer leur indépendance - Je vous laisse procéder à vos constats sur ce point par un exemen historique de la situation Africaine pendant la période post-coloniale.

- Article tiers sur la notion de zone d'influence -

Notion de conflit permanent -

http://www.enim-cerno.com/pages/theorie-du-conflit-permanent.html

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/20/le-retour-des-zones-d-influence_5097465_3232.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_du_trait%C3%A9_de_l%27Atlantique_nord

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................. https://www.universalis.fr/encyclopedie/zone-d-influence/

ZONE D'INFLUENCE

.....( ..,...,... ) .....Appelée aussi sphère d'influence, sphère d'intérêt ou même, au XIXe siècle, hinterland, la zone d'influence est un espace territorial situé à l'extérieur des frontières d'un État, dans lequel néanmoins celui-ci mène une action politique ou économique sans se heurter à une action concurrente de la part d'un autre pouvoir étatique. L'emprise qu'exerce l'État dominant sur cette zone peut varier d'un cas à l'autre ; elle peut avoir comme objectif l'annexion du territoire, à plus ou moins longue échéance, ou l'établissement d'un régime juridique consacrant sa domination, comme le protectorat ; elle peut aussi consister à maintenir cette zone sous une certaine domination politique ou économique. La principale caractéristique de la zone d'influence semble être une certaine exclusivité ou du moins la prépondérance d'un État par rapport aux autres.

La constitution de zones d'influence est un moyen de domination pouvant offrir des avantages, tels que l'amélioration de la sécurité de l'État par la création d'un glacis, l'accroissement de son poids sur le plan international grâce aux moyens supplémentaires que lui apporte sa sphère d'intérêt et l'assurance de trouver à l'étranger certaines ressources de matières premières ainsi que des débouchés pour une partie de ses exportations. Aussi est-elle fréquemment recherchée dans la vie internationale par des États désireux d'affirmer leur puissance.

Deux phases peuvent être décelées, depuis le début du XIXe siècle, dans l'histoire des zones d'influence. Au cours de la première, qui s'arrête avec la Première Guerre mondiale, la constitution de zones d'influence est une des méthodes employées par les puissances européennes pour asseoir leur autorité soit sur des territoires ne faisant encore partie d'aucun État reconnu comme tel, soit sur des États déjà existants, mais faibles et peu organisés, comme la Tunisie, le Maroc, la Chine, voire l'Empire ottoman. Des traités internationaux, généralement bilatéraux, reconnaissent et délimitent 

.......................( ...,...,...,... ) ................... fin extrait .........................

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............................. article tiers - https://www.alterinfo.net/Region-mediterraneenne-Une-zone-sous-influences-multiples_a56792.html

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Les Etats-Unis interviennent au Proche-Orient et plus largement en Méditerranée dans le cadre d’une stratégie très structurée et très ancienne. La politique d’influence des Etats-Unis dans la région remonte à l’indépendance de la puissance américaine. En 1791, Washington ouvre son premier consulat à Tanger. En 1794, le premier navire de guerre américain entre en Méditerranée dans le cadre d’un accord signé entre les Etats-Unis et le bey de Tunis. Les Etats-Unis mettent fin à cette politique d’influence et d’intervention directe avec l’adoption de la « doctrine Monroe » en 1823. Le grand retour des Etats-Unis au Moyen-Orient s’effectue à l’occasion de l’alliance signée avec l’Arabie Saoudite dans le cadre des accords de Quincy signés en 1945. La seconde grande alliance américaine est celle qui lie les Etats-Unis et l’Etat d’Israël. Le soutien indéfectible des Etats-Unis à Israël ne s’est jamais démenti au cours des dernières décennies. Dans le contexte de la guerre froide, l’espace méditerranéen occupe une place centrale dans la lutte d’influence entre les Etats-Unis et l’URSS. Dans un premier temps, les Etats-Unis tentent une politique d’influence directe auprès des jeunes nations de la région dont ils ont soutenu l’émancipation du joug colonial comme l’Algérie et l’Egypte. Dans un second temps, la stratégie américaine se resserre sur les objectifs de protection de l’Etat d’Israël et de sécurisation des approvisionnements en hydrocarbures. C’est dans cette perspective que s’inscrit le maintien en Méditerranée depuis plus de cinquante ans de la 6ème flotte de l’US Navy. L’OTAN constitue un autre outil de la présence de la puissance américaine en Méditerranée. Depuis 1992, l’OTAN maintient une force permanente en Méditerranée. Après la chute du Mur de Berlin, l’OTAN a été amené à reformuler ses objectifs stratégiques. Dans ce cadre, le Dialogue méditerranéen défini en 2004 occupe une place prépondérante. 

Pour la Russie, l’accès à la Méditerranée constitue un objectif stratégique traditionnel dans le cadre de sa « course aux mers chaudes » (Mer Noire, Méditerranée, Océan Indien). Le démantèlement du bloc socialiste avait marqué un net reflux de la Russie dans la zone. Il semblerait que l’on assiste aujourd’hui à un « retour » de la Russie en Méditerranée. Une partie du « jeu russe » en Méditerranée s’inscrit dans le contexte de sa stratégie globale de reconstruction de la puissance russe à travers l’utilisation de l’arme énergétique. La politique de Moscou vise ainsi à créer les conditions lui permettant d’augmenter son pouvoir. Sa stratégie de « verrouillage » du marché européen est révélée par une série d’initiatives prises par le géant gazier russe Gazprom, au cours des dernières années. Certains observateurs ont ainsi évoqué une « reconquista russe » à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine en Algérie en 2006. 

Pour l’instant, la Chine et l’Inde, du fait de leur relative faiblesse stratégique, sont obligés de déléguer aux Etats-Unis la sécurisation de la région. Un des enjeux des décennies à venir sur le plan de la géopolitique méditerranéenne consiste à savoir si ces deux grandes puissances mondiales vont se maintenir dans cette situation de dépendance stratégique vis-à-vis des Etats-Unis où si elles vont, au contraire, décider de prendre leur indépendance et d’entrer à leur tour dans le « grand jeu méditerranéen ». La participation de la Chine à la force d’interposition mise en place par les Nations Unies au Liban (FINUL) peut représenter un phénomène avant-coureur de cette montée en puissance de la Chine en Méditerranée sur le plan militaire et stratégique. 

Un carrefour commercial et énergétique 

La Méditerranée est exposée de façon grandissante aux flux de la mondialisation. La Méditerranée est aujourd’hui un carrefour au sens littéral du terme dans la mesure où elle constitue une des principales zones de trafic du commerce mondial avec près de 30% des transports de marchandises qui la traversent. Cette situation est tout d’abord favorisée par la position géographiquement centrale de l’espace dans les flux commerciaux mondiaux. La Méditerranée est « naturellement » inscrite dans les flux commerciaux internationaux. Ce positionnement privilégié remonte aux temps de la route de la soie puis, plus près de nous, à la mise en service du canal de Suez en 1869. Elle semble actuellement en voie d’intensification comme en témoigne l’augmentation à un rythme très rapide (de l’ordre de 10% par an) des flux d’échange animant l’espace méditerranéen. Auparavant, la croissance et les flux mondiaux étaient captés par d’autres zones. Aujourd’hui, la croissance des échanges entre l’Europe et, d’une part, l’Asie et, d’autre part, l’Amérique et particulièrement l’Amérique latine ont accru la part des flux mondiaux traversant la Méditerranée. Dès à présent, les flux commerciaux entre l’Europe et la Chine sont du même ordre de grandeur que ceux mesurés entre la Chine et les Etats-Unis. Or, une bonne partie de ces flux traverse la Méditerranée. 

La question énergétique constitue ainsi une des dimensions majeures de la recomposition du visage géopolitique de la Méditerranée. En effet, certaines régions du bassin méditerranéen constituent des exportateurs nets de ressources énergétiques : Algérie, Libye et Egypte (gaz naturel). Le Sud et l’Est de la région se caractérisent par leur proximité de grandes réserves d’hydrocarbures : Gabon, Nigeria, Tchad, Irak, Iran. La présence de la Chine au Maghreb s’inscrit ainsi dans le cadre d’une stratégie plus globale d’implantation en Afrique, continent riche de ressources énergétiques, minières et naturelles (bois) qui sont nécessaires au développement du nouveau géant de l’économie mondiale. Par ailleurs, la mer Méditerranée constitue également un espace de transit essentiel pour les ressources énergétiques approvisionnant l’Europe et ses 450 millions de consommateurs. Ces ressources viennent du d’Afrique du Nord (principalement d’Alger et de Libye), du Caucase (acheminées par le gazoduc Bakou-Tbilissi-Ceylan), d’Afrique, du Proche-Orient… Certains analystes américains soulignent l’émergence d’un « triangle vital » dont les trois sommets sont constitués par la Chine, les Etats-Unis et le Moyen-Orient. Dépendante à 50% du Moyen-Orient pour ses importations de pétrole, la Chine cherche donc à diversifier ses approvisionnements en hydrocarbures et autres ressources stratégiques, notamment minières. La présence chinoise en Méditerranée a d’ores et déjà largement excédé la simple dimension commerciale et diplomatique classique pour prendre une dimension politique et stratégique, en témoigne ainsi la participation de troupes chinoises aux forces des Nations Unies de maintien de la paix au Liban (Minul). Comme la Chine et les Etats-Unis, l’économie indienne, en croissance constante, est dépendante des hydrocarbures du Moyen-Orient pour son approvisionnement énergétique. Dans la région, l’Inde représenterait même, à terme, un partenaire plus naturel pour les Etats-Unis que la Chine pour les questions de sécurité au Proche-Orient. L’Inde a déjà développé des relations étroites avec les Etats du Conseil de Coopération du Golfe persique (CCG). 

De nouvelles puissances méditerranéennes ? 

Au Nord comme au Sud de l’espace méditerranéen, on constate l’émergence de nouvelles puissances économiques et politiques. Ces nouvelles puissances conduisent des stratégies de plus en plus autonomes notamment en développant des relations avec de nouveaux ensembles comme les puissances asiatiques (Chine et Inde). Le schéma post-colonial qui prévalait entre la rive Nord et la rive Sud jusqu’il y a quelques années semble est devenu aujourd’hui obsolète. 

Au Nord, le contexte européen est celui d’une perte d’influence du couple franco-allemand qui semble avoir perdu son statut de moteur de la construction européenne au profit d’une coalition plus large incluant des Etats-membres comme l’Espagne et l’Italie. Ceux-ci semblent avoir largement effectué leur rattrapage économique, notamment l’Espagne dont l’économie a particulièrement profité des fonds européens de cohésion territoriale. Sur le plan international, la montée en puissance de l’Espagne se traduit par sa position privilégiée dans les échanges avec les pays d’Amérique latine. 

L’évolution la plus significative réside sans doute dans l’émergence comme puissance de pays de la rive Sud de la Méditerranée. 

La Turquie s’affirme de plus en plus comme une puissance régionale. Sa position géographique, présente en Europe et en Asie, en fait un pays de transit pour les projets internationaux dans le domaine du pétrole et du gaz. Le pays est ainsi devenu un « hub » énergétique. Grâce à de nombreux projets de construction d’oléoducs et de gazoducs entre les différents pays de la région, la Turquie pourrait devenir la quatrième grande source d’énergie d’Europe, après la Norvège, la Russie et l’Afghanistan. L’effondrement de l’Union Soviétique a dessiné pour la Turquie, au début des années 90, une nouvelle géographie des possibles. En Asie centrale et dans le Caucase, Ankara comptait alors pour se forger un rêve de rechange à son projet européen sur la solidarité entre peuples turcophones. En Mer Noire aussi, dont l’Empire Ottoman avait dominé presque toutes les rives du 16ème au 18ème siècle, la Turquie entendait bien profiter du vide créé par la chute de l’URSS. En 2008, il semble que ce rêve de rechange ait vécu. Faute de moyens suffisants, la Turquie joue un rôle aujourd’hui en Asie centrale et dans le Caucase bien plus limité qu’elle ne l’espérait. 

L’Algérie connaît actuellement une renaissance de son influence sur la scène internationale. Cette montée en puissance est directement liée aux réserves financières dont s’est doté l’Etat algérien dans un contexte d’augmentation des prix des hydrocarbures. Les marges de manœuvres économiques et politiques que tire l’Algérie de ces réserves pétrolières et gazières sont accrues par la construction de nouvelles alliances avec d’autres puissances, comme la Russie. En août 2006, Gazprom et la Sonatrach ont conclu un accord portant sur la prospection et l’extraction de gaz en Algérie ainsi que sur la modernisation du réseau algérien de gazoducs. Ce retour au premier plan de l’Algérie s’appuie, par ailleurs, sur la reconnaissance par les Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001 de leur rôle dans lutte anti-terroriste. On observe ainsi une intensification de la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis sur le plan diplomatique, militaire et économique. 

La Libye apparaît aujourd’hui également comme une véritable puissance nord-africaine. Ses ressources pétrolières lui offrent des capacités financières et un pouvoir de négociation internationale renouvelé. A ce jour, la Libye n’a pas été un partenaire très actif du processus euro-méditerranéen et de l’Union pour la Méditerranée. Mouammar Kadhafi a souvent accusé le concept de Méditerranée de contribuer à couper les pays d’Afrique du Nord du reste du continent. (...,...,...,...)

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Le dernier élément de mon analyse personnelle citoyenne consiste dans un fait historique explicatif in fine :

La chute du bloc des pays communistes . Par conséquent, il me semble indéniable et inutile de démontrer que l'équilibre des pays et régimes soutenus par l'ex-union soviétique, notammnent libyen, puissent désormais vaciller sous la pression des entités concurrentes et finir en dislocation pour se répartir entre les autres puissances internationales restées en lice. Ce cas n'est évidemment pas isolé, l'actualité en fait foi sur l'ensemble du continent Africain . Nouvelles Superpuissances dont il faut aujourd'hui compter les organisations émergentes ( Asie du Sud-Est, Europe politique, etc... ). Le régime antédiluvien de Kadhafi, né sous l'époque Brejnev, ne correspondait plus au contexte nationale ni internationale de la scène politique. Des mécanismes immanents de la société politique, échappant à la compréhension immédiate des hommes mais dont nous sommes les acteurs inconscients ( mécanismes dont je tente l'approche dans le manuel du pouvoir au paragraphe 31- « énoncé des postulats de structuration des sociétés politiques» ) se mirent en route pour parvenir à l'élaboration d'un nouvel équilibre plus conforme aux données du moment.Vous noterez au passage le décalage entre l'explication géopolitique fondée sur des arguments sociologiques et la version officielle dérivative des médias destinées à entretenir la désinformation des populations ( pseudo conquête de liberté ) sur la réalité abjecte des mécanismes politiques- Preuve en est des faits d'actualité où les systèmes institutionnels classiques s'avèrent une fois encore incapables de prendre en charge la crise, laissant place au conflit militaire dans lequel s'engagent la totalité des protagonistes. Acteurs inconscients ne veut cependant pas dire innocents car nous pouvons influer sur les mécanismes psychiques de l'information pour corriger la direction des événements à l'image de ce que fait la cure "psy" dans un traitement analytique. L'histoire serait alors comparable à la résultante d'un volume de données psychiques qu'il suffirait d'influer, ou plutôt éclairer, grâce à l'action exercée sur la matrice psychique l Intéressant n'est-ce pas ? Outre la difficulté médicale classique liée à la résistance lors de l'analyse, on comprend mieux l'intérêt de certains gouvernements à résister contre l'installation de mécanisme de traitement psychologique au sein des institutions, politiques & scolaires - Cette carence permet de continuer de jouer sur le terrain des arguments fantaisistes. Votre capacité d'analyse leur importe moins que la possibilité de susciter l'hystérie mobilisatrice des foules sur des considérations parasitaires . Comprenez désormais la puissance comme l'intérêt stratégique des sciences sociales et psychanalytiques ainsi que le rôle informatif crucial du collectif citoyen dans son attribution tampon entre les institutions politiques et la population . Pour finir, je vous laisse libre d'analyser le détail comme les implications des circonstances révolutionnaires sur le terrain car il semble que de multiples interventions soient venues faciliter le processus de renversement des gouvernements trublions - La véritable question serait alors : A qui profite le crime et pourquoi ? Le fait est là ....

.......  Nous sommes les témoins vivants et médusés de l'élaboration d'un nouvel équilibre de la scène politique mondiale : Je nomme cet événement majeur de ce début de millénaire :

 ....... La redistribution des zones d'influence entre les grandes puissances internationales -

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Résultat de recherche d'images pour "dessin  caricature  USA URSS"

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Je dois être un impertinent pour avoir de telles idées .... Suis-je fou ? Je le crois - Il me faut sinon trouver quelques personnages illustres pouvant partager cette conception de l'actualité internationale. Il me faut trés peu de temps pour avoir trace de cet ordre d'idée et je vous laisse en prendre connaissance. Nous évoquerons divers aspects de l'actualité et il serait possible de faire la même chose avec toutes les actualités, quelle que soit la partie mise en cause ... car, vous l'aurez compris : ... En ce domaine, il n'existe ni bon ni mauvais .....

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.................................................................................. http://fawkes-news.blogspot.fr/2016/02/un-membre-du-clan-kennedy-revele-la.html
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jeudi 25 février 2016

Un membre du clan Kennedy révèle la vraie cause de la guerre en Syrie

11:50

L'avocat Robert Kennedy junior, neveu de l'ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.

 

 

La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d'un pipeline de gaz du Qatar vers l'Europe.

"La décision américaine. d'organiser une campagne contre Bachar al-Assad n'a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10,000 millions de dollars qui traverserait l'Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie "

Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar; un proche allié de Washington dans la région, a déclaré Kennedy junior.

Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l'Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l'Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l'Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l'Europe, a expliqué l'avocat.

 

 

Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l'Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien, a dit M. Kennedy, qui a cité des données de divers rapports de renseignement auxquels il a eu accès.

Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien, a-t-il ajouté.

La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l'influence de (l'ancienne) Union soviétique dans la région a conclu jeune avocat Robert Kennedy.

Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leur soutien financier, logistique et militaire aux groupes d'opposition armés, qui ont échoué à renverser le gouvernement syrien, malgré cinq années de guerre.

Les États-Unis essayent même d'obtenir la levée des sanctions qui empêchent l'envoi d'armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but de renforcer le front de groupes armés qui luttent contre l'armée syrienne.

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.................................................... http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/06/14/la-guerre-dirak-etait-bien-une-guerre-du-petrole-cette-fois-cest-sur/
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14 juin 2011, par Matthieu Auzanneau

La guerre d’Irak était BIEN une guerre du pétrole (cette fois, c’est prouvé !)

On s'en doutait, quelques-uns l'avaient affirmé, mais on n'avait pas vu encore la fumée sortie du canon. C'est désormais chose faite, grâce au militant britannique Greg Muttitt et à son livre d'enquête Fuel on The Fire, publié en avril.

Un soldat britannique devant des champs pétroliers irakiens en feu, en 2003 [Bruce Adams / PA]

L'accès au brut irakien était bel et bien au coeur de la décision britannique de s'engager aux côtés des Etats-Unis lors de l'invasion de l'Irak en 2003.C'est ce que prouvent des documents confidentiels obtenus par M. Muttitt grâce à la loi britannique sur la liberté d'information, et dont le quotidien The Independent s'est fait l'écho. [Je gardais sous le coude cette info, en attendant de voir si elle allait faire scandale en Grande-Bretagne : loupé, à ma maigre surprise.]

Cinq mois avant le début de l'invasion lancée en mars 2003, la ministre du commerce britannique, la baronne Elisabeth Symons, déclarait aux représentants des majors britanniques qu'elle ferait en sorte que ces dernières aient accès aux réserves d'hydrocarbures dans l'Irak d'après Saddam Hussein.

Le compte-rendu d'une réunion avec BP, Shell et BG (British Gas) datée du 31 octobre 2002 indique : « La baronne Symons a reconnu qu'il serait difficile de justifier que les compagnies britanniques puissent sortir perdantes en Irak (...) si la Grande-Bretagne devait être un allié proéminent du gouvernement américain durant la crise. » La ministre a alors promis « de rendre compte aux compagnies avant Noël » du résultat de ses tractations auprès de l'administration Bush à Washington.

Le ministère des affaires étrangères britannique invitait BP le 6 novembre 2002 à parler des opportunités en Irak « après le changement de régime ». Dans le compte-rendu de la réunion, on peut lire : « L'Irak est la grande opportunité du pétrole. BP est prêt à tout pour y aller, et s'inquiète que des accords politiques ne la privent de cette opportunité. »

Après une autre réunion, en octobre 2002, le directeur du Moyen Orient au Foreign Office notait : « Shell et BP ne pourraient pas se permettre de ne pas avoir leur part en [Irak], pour le bien de leurs futurs à long terme. (...) Nous sommes déterminés à obtenir pour les compagnies britanniques une part honnête de l'action dans l'Irak post-Saddam. »

Un mois avant l'invasion de l'Irak, en février 2003, l'ex-premier ministre Tony Blair qualifiait d' « absolument absurde » l'idée que cette invasion puisse être motivée par le pétrole. Le 12 mars 2003, le patron de BP de l'époque, Lord Browne, déclarait : « De mon point de vue, et du point de vue de BP, ce n'est pas une guerre du pétrole. »

Aux Etats-Unis, l'administration Bush n'a, bien entendu, jamais reconnu le rôle joué par le pétrole. Les mobiles, c'était les armes de destructions massives (inexistantes) de Saddam Hussein et les liens (fictifs) de ce dernier avec l'organisation terroriste Al-Qaida.

Quelques personnalités liées à l'administration Bush ont pourtant pu révéler le secret de Polichinelle, notamment Paul Wolfowitz (« La plus grosse différence entre la Corée du Nord et l’Irak (...) : l’Irak nage dans une mer de pétrole ! ») et Alan Greenspan (« Je suis attristé qu'il soit politiquement inconvenant de reconnaître ce que tout le monde sait : la guerre d'Irak est largement une histoire de pétrole »).

Lors des réunions de l'Energy Task Force assemblée par le vice-président Dick Cheney en 2001, dans les premières semaines de l'administration Bush, une carte fut produite, faisant état d'un découpage possible de futures concessions pétrolières en Irak. L'existence de cette carte fut révélée en 2002 par décision de la justice américaine.

Après avoir quitté le gouvernement, Lady Symons, aujourd'hui âgée de 59 ans, est devenue conseillère de la banque d'affaires MerchantBridge, qui a réalisé d'importants profits dans des contrats de reconstruction dans l'Irak d'après-guerre, précise The Independent. En mars, Elisabeth Symons a rompu les contacts qu'elle entretenait avec le Conseil de développement économique national libyen, auprès duquel elle intervenait en tant que conseillère bénévole.

L'Irak détient 8,3 % des réserves mondiales de pétrole. C'est aujourd'hui le seul producteur majeur dont les capacités de production semblent pouvoir être accrues de façon substantielle, face à la perspective d'un déclin des extractions de nombreux autres grands producteurs (voir aussi[oil man] 'Peak Oil' : LE DOSSIER).

Les intérêts britanniques dans le pétrole irakien remontent à la veille de la première guerre mondiale, à l'époque de la Turkish Petroleum Company. Ceux des compagnies américaines remontent à la création de l'Iraq Petroleum Company, en 1929.  (.....,.. )

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.............................. a voir sur site ............ http://questionscritiques.free.fr/Bush/Prescott_Bush_Hitler.htm

................................................................. http://www.copweb.be/le%20dirty%20business%20des%20Bush%20et%20le%20911.htm

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..................................... http://www.lesechos.fr/17/08/2006/lesechos.fr/200080877_22--les-bush--une-si-puissante-famille-----17-08-2006-.htm
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22. Les Bush, une si puissante famille... (17/08/2006)

TRISTAN GASTON-BRETON HISTORIEN D'ENTREPRISES (TGBHE@EASYNET.FR) - CCHEVALIER 

La famille Bush, c'est bien sûr du pétrole et du pouvoir. C'est aussi et surtout un fantastique tissu de relations aux Etats-Unis, qui mêle depuis un siècle la mystérieuse société Skull and Bones, la finance, l'acier, l'énergie et le Congrès. Avec force renvois d'ascenseur.

De l'acier à la banque, de la banque au pétrole et du pétrole à la Maison-Blanche... Dans l'histoire de la famille Bush, l'une des dynasties les plus puissantes des Etats-Unis, rien ne semble laissé au hasard. Tout au long de leur ascension vers le sommet, les Bush occupèrent les lieux du pouvoir et de l'argent : industrie, politique, services de renseignements, sans oublier la très secrète Skull and Bones Society (« crâne et os »). Un ordre ultra-élitiste, né au XIXe siècle sur le campus de l'université de Yale, pépinière de dirigeants politiques et industriels et lieu de pouvoir à elle toute seule. Là comme ailleurs, les Bush nouèrent d'utiles relations. Elles perdurèrent à travers les générations et finirent par constituer un gigantesque réseau qui fit la carrière politique des Bush. Pour comprendre cette extraordinaire famille, il faut donc remonter loin en arrière et mettre au jour les connexions très étroites qui, depuis toujours, l'unissent au monde des affaires et, particulièrement, au milieu très fermé des pétroliers texans.
Lorsque l'on parle de la famille Bush, on évoque volontiers la figure de Prescott, le grand-père de l'actuel président des Etats-Unis, tristement célèbre pour avoir financé sans scrupules les nazis. Mais on oublie trop souvent de parler de Samuel. C'est avec lui que tout commence. Né dans le New Jersey en 1863, fils d'un pasteur épiscopalien, Samuel Bush fait de brillantes études au Stevens Institute of Technology d'Hoboken avant de démarrer sa carrière dans les chemins de fer. L'un des secteurs industriels porteurs de l'époque, lié à l'acier et à la grande banque, et aussi l'un des investissements préférés des grands capitalistes américains, banquiers ou industriels. En somme, l'endroit idéal pour se faire des relations ! Samuel y parvient à merveille. En 1901, après avoir occupé des postes de responsabilité dans plusieurs compagnies, il devient directeur général de la Buckeye Steel Castings Company, l'un des principaux fabricants de rails des Etats-Unis, contrôlée alors par les Rockefeller. Il y fait la connaissance d'un client, Edward Henry Harriman, richissime patron de la Southern Pacific Railroad. Les Harriman vont bientôt se retrouver au centre du réseau Bush.
Pour l'heure, Samuel étend ses relations à ce que l'on n'appelle pas encore le complexe militaro-industriel. En 1918, il se fait nommer à la tête de la section des munitions et des armes légères du Bureau des industries de guerre, dont le directeur est un proche d'Harriman. Ce poste lui permet d'être en contact avec tous les fabricants d'armes américains, à commencer par la firme Remington, contrôlée elle aussi par les Rockefeller. Acier, chemins de fer, armes : à l'aube des années 1920, les fondements de la puissance des Bush sont déjà solidement enracinés. Reste à établir des connexions dans la grande finance. ( ... , ... )

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...................................... http://www.challenges.fr/tribunes/pourquoi-poutine-veut-sauver-bachar-al-assad-en-syrie_38579
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...................... La guerre froide ? c'est terminé ! ... du passé dit-on ! .... Moi je n'en crois rien- Ce conflit larvé n'a pas de fin ( ... il peut cependant passer par des phases de "tension" suivies de période de "détente" lorsque les puissances  compétitrices se sentent en possession d'un potentiel satisfaisant en considération des moyens relatifs.... ) et l'actualité brulante de cette décennie,... du moyen orient, en Ukraine ... et ailleurs .... en sont la trace fraiche - Il y aurait les "gentils" rebelles ( ... qui sont, selon certaines affirmations, des islamistes soutenus en partie par Daesh, armés par l'occident pour freiner la percée Russes ) et les "méchants" à la solde du pouvoir de Bachar al Assad, soutenu par les Russes. Russes qui seraient en phase de conquête partout pour reconstruire le fameux "Glacis" perdu aprés la chute du mur de Berlin, offrant par l'intermédiaire  à cette superpuissance une porte d'accés en Méditerranée  .... !

CQFD sur les mobiles et les dessous de l'affaire; expliquant la détermination des uns et des autres )- Cette vision journalistique manichéenne entre le bien ou le mal signe à elle seule un manque d'objectivité flagrant et le décalage intéréssé entre les faits et le récit populaire dont on écrit lhistoire à grand coup de verset moralisateur - L'histoire est jalonnée d'horreur et de cataclysme dont il n'est pas de sens ni de logique si ce n'est au travers de l'implacable théorie dont je me fais l'écho : Théorie du conflit permanent dans les rubriques ci jointes -

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Tribunes

Pourquoi Vladimir Poutine veut sauver Bachar Al-Assad en Syrie

Le 28.09.2015 à 16h18 | Mis à jour le 29.09.2015 à 10h24

 

TRIBUNES Si Vladimir Poutine se pose en rempart contre l’Etat islamique, l’objectif principal est de sauver le régime de Bachar Al-Assad et de préserver les intérêts stratégiques russes.

 

Vladimir Poutine ALEXEI NIKOLSKY/AP/SIPA

Ce lundi 28 septembre, Vladimir Poutine est intervenu devant l’Assemblée générale de l’ONU. Après avoir déployé troupes et moyens militaires autour de Lattaquié et Tartous, il se poseen rempart contre l’"État islamique" (Daech). Pourtant, l’objectif principal n’est pas tant de monter une coalition contre l’islamisme que de sauver Bachar Al-Assad, le garant des intérêts stratégiques russes en Méditerranée orientale et au Proche-Orient.

Certes, les officiels affirment que la Russie "n’est pas mariée à Assad", mais il s’agit de tester les diplomaties occidentales. Sur le terrain, Moscou a ouvert un aérodrome militaire à Lattaquié, projeté des forces avec leurs équipements et livré des armements supplémentaires à l’armée syrienne. Selon diverses estimations, de 200 à 500 hommes appartenant à l’infanterie de marine seraient aujourd’hui dans le Nord-Ouest de la Syrie, et les bâtiments construits sur place pourraient accueillir jusqu’à 2.000 soldats. On parle aussi d’une dizaine de chars, d’artillerie, de drones et d’une trentaine d’avions de guerre. En somme, Moscou a dépêché en Syrie un mini corps expéditionnaire.

L’alliance a survécu à la fin de l’URSS

Cet engagement politique et militaire en Syrie s’inscrit dans la durée, ce qui relativise les spéculations sur le lâchage de Bassar Al-Assad. A l’époque soviétique, le retournement géopolitique de l’Egypte post-nassérienne, au bénéfice des Etats-Unis, avait conduit Moscou à s’appuyer sur le régime baathiste de Damas. Dès 1971, l’URSS disposait d’une base navale à Tartous et elle équipait de pied en cap les militaires syriens. En 1980, Moscou et Damas signaient un traité d’amitié et de coopération. L’héritage demeure: les équipements militaires sont toujours à 90 % russo-soviétiques et l’armée, colonne vertébrale du régime, est le grand vecteur de l’influence russe. Sa place et son rôle conditionnent le futur de l’alliance entre Moscou et Damas.

L’alliance a donc survécu à la fin de l’URSS et, dès son arrivée au pouvoir,  Vladimir Poutine lui a donné un nouvel élan. L’idée première était de s’appuyer sur la Syrie, vue comme un Etat-pivot au contact des protagonistes régionaux, pour reprendre pied au Moyen-Orient et préparer le retour de la Russie en Méditerranée. Aussi la dette contractée à l’époque soviétique a-t-elle été pour une part annulée, pour une autre convertie en de nouveaux achats d’équipements militaires. Depuis le soulèvement de mars 2011 et le début de la guerre civile, le soutien russe à Bachar Al-Assad n’a pas faibli. Moscou n’a pu ou voulu susciter un remplaçant susceptible d’être accepté par l’opposition syrienne. En ce sens, Vladimir Poutine et Bachar Al-Assad sont bien mariés: la chute du second remettrait en cause les positions russes dans la région.

Si l’on en croit certains commentaires enthousiastes, l’engagement russe aurait l’allure d’une nouvelle expédition d’Egypte (1798), mais le dispositif militaire ne doit pas être surévalué. Il n’y a pas là un bouleversement du rapport des forces susceptible d’inverser la dynamique du conflit. Autrement dit, Moscou n’a ni les moyens, ni la légitimité nécessaire pour mettre sur pied une coalition mondiale contre l’"État islamique". L’objectif semble être surtout d’éviter l’effondrement brutal du régime de Damas et de sanctuariser le réduit alaouite, sur les côtes de la Syrie. Vladimir Poutine entend ainsi sauvegarder les intérêts stratégiques russes, notamment la base navale de Tartous, à mi-chemin des détroits turcs et du canal de Suez.

Une "grande stratégie"

Sur le papier, ce déploiement s’inscrit dans une "grande stratégie" menée à différentes échelles et dans différents domaines. L’été dernier, l’activisme diplomatique russe, en direction des États-Unis et des acteurs régionaux, et les réunions organisées à Moscou entre les représentants du régime de Damas et l’"opposition civile" syrienne auraient ouvert la possibilité d’une transition politique. Bref, Vladimir Poutine serait aujourd’hui capable de réunir tout le monde autour d’une table, de parrainer des réformes en Syrie, et d’organiser une coalition regroupant Russes et Occidentaux, Arabes et Iraniens, Sunnites et Chiites. Dès lors, la France et l’Europe n’auraient plus qu’à se rallier aux initiatives du "Grand Frère" russe.

A l’épreuve des faits, le "récit" véhiculé par la diplomatie russe et ses relais ne tient pas. Les réunions entre les représentants de Bachar Al-Assad et l’"opposition civile" n’ont rien donné. Quant aux États sunnites voisins de la Syrie, la Turquie et l’Arabie Saoudite en premier lieu, ils refusent le scénario d’une transition politique conduite par Bachar Al-Assad, celui-là même qui est à l’origine du conflit en cours. Vladimir Poutine est bel et bien persuadé que les cartes sont du côté des groupes armés hostiles au régime. Aussi, faute de "solution politique" crédible, il lui fallait intervenir militairement, avant que le régime ne s’affaiblisse plus encore.

Perpétuation du conflit et accroissement de la violence

L’engagement russe est mené en étroite concertation avec l’allié iranien, dont les forces participent activement aux combats (de 5.000 à 7.000 combattants iraniens), dans la partie du territoire qui correspond aux intérêts vitaux de Bachar Al-Assad (le réduit alaouite), aux intérêts stratégiques de la Russie (le littoral syrien) et à ceux de l’Iran (le Sud-Liban, tenu par le Hezbollah). Cet axe géopolitique "Moscou-Damas-Téhéran" menace la sécurité d’Israël, engagé dans une guerre indirecte avec l’Iran. En effet, le déploiement d’équipements de pointe en Syrie du type S-300, pourrait remettre en cause la supériorité aérienne de l’Etat hébreu et lui interdire de bombarder les convois d’armes à destination du Hezbollah. Parallèlement, l’engagement militaire russe en Syrie et le thème de la grande guerre contre l’"Etat islamique" sont censés défaire le front occidental sur l’Ukraine et conduire à la levée des sanctions économiques.

In fine, pour modifier de manière substantielle le rapport des forces, il faudrait engager sur le terrain des effectifs beaucoup plus importants. La perspective n’est pas sans évoquer les guerres de Tchétchénie, voire l’invasion soviétique en Afghanistan. Vladimir Poutine a-t-il les moyens et la volonté de mener une telle entreprise à des centaines de kilomètres de la Russie? Ses objectifs sont plus circonscrits. S’il vise bien la sanctuarisation du réduit alaouite et des intérêts stratégiques russes, les forces ennemies de Bachar Al-Assad ne se satisferont pas d’une sorte de partition de la Syrie. Perpétuation du conflit et accroissement de la violence guerrière sont les plus probables.

Par Jean-Sylvestre Mongrenier, géopolitologue, chercheur associé à l’Institut Thomas More.

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..................... Autre lecture ...

.......................... http://www.lepoint.fr/monde/la-russie-veut-mettre-les-deux-pieds-en-syrie-centre-de-gravite-du-proche-orient-25-09-2015-1968104_24.php

........................   http://www.lefigaro.fr/international/2016/10/05/01003-20161005ARTFIG00295-russie-etats-unis-la-nouvelle-guerre-froide.php

........................   http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-guerre-froide-guerre-non-166439

 

Date de dernière mise à jour : 25/02/2018

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