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M-D-P. infra 1 à 47

° ....Notre démocratie représentative incarne-elle vraiment l'aboutissement des sociétés politiques?... °

Les principes qu'elle défend incarnent-ils des réalités ou sont-ils des fictions juridiques sans contenu ?

......

Analyse théorique - critique et descriptive - des processus d' acquisition, de conservation du pouvoir

                     -Le monde politique, vu et analysé par un citoyen lambda -

Une idée de lecture pour les esprits machiavéliques... et les ambitieux ! ...

... Voici l' auxiliaire dont vous avez toujours rêvé pour réussir tous vos projets de conquête

 Auteur : Eucharilxtonw – association et site « enim-cerno »

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                           image-logo-enim-cerno-du-dim-24-01---18h00.png

 

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Le manuel du pouvoir et du citoyen

 

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Vous y trouverez "débats" et quelques pistes de recherche sur des questions qui suscitent votre curiosité :

 

1 )... L' essentiel sur les techniques théoriques de manipulation et de désinformation : Ne soyez plus

crédules face aux discours démagogiques . ( Commerce, Rhétorique du discours public, entreprise, etc ... )

 

2 )... Les citoyens sont-ils irrémédiablement vulnérables face aux entités collectives ?

3 )... Comment construire et asseoir son autorité de leader ? Familiarisez-vous avec la science et les

techniques qui décrivent ses modes d' élaboration ! En voici les principes fondamentaux ...

4 )... Comment reconnaitre en vous les qualités pour être CHEF / Comment se préparer pour le devenir ?

5 )... Certaines réglés théoriques d' établissement et d'évolution des schémas sociétaires.

6 )... Si la Démocratie tient aujourd'hui' hui toutes ses promesses ... Quelles sont les limitesdes principes

qu' elle affirme ?... peut- on perfectionner ses rouages ?... Quel est, pour moi, son AVENIR ?

7 ) ... Savez vous-ce qu'est une ... "stratégie de sujétion pluri-factorielle" ou stratégie de sujetion complexe ? ... Est-il possible de contrôler

ou orienter un groupe d' individus par l' intermédiaire d' un cumul de stratégie aussi diffuses que subtiles ?....

______________

 

 

...............   Informez- vous sur les innombrables réflexions thématiques théoriques de subordination ou liées à la manipulation répertoriées dans mon ouvrage . Une information salutaire qui vous aidera à mieux  cerner les phénomènes de la société politique au sein de laquelle vous évoluez . Nous ne sommes pas des érudits, simplement des citoyens ! Mais revendiquons le droit d' avoir notre avis .

Diplômé de la faculté d' Aix-en-Provence, autodidacte convaincu, j' ai créé "enim-cerno" pour diffuser auprès de mes concitoyens une analyse philosophique et politique originale, différente de la "pensée unique" véhiculé dans les grands médias officiels. Pour nous, il n' y à pas de place pour l' inaction - La situation n' est pas le fruit de la fatalité .

 

S' informer est le moins que nous puissions faire ! ... Voilà justement la mission que nous nous sommes fixés !

 

<<..... Face à l' oppresseur, il est deux catégories de personnes - L' indolent : passif, inculte et lâche, qui geint mais invariablement s' incline . Mais il y a aussi le citoyen révolté . Ce dernier, informé sur le contenu de ses droits, de savoir que ceux-là sont inaliénables, intrépide de la même façon que fort d' une conviction inébranlable, mûrit son ressentiment puis décide finalement de mettre en œuvre la résistance la plus terrible .Celle de l' Esprit ..... >> .

 

 Laquelle de ces catégories vous ressemble le plus ? ........

 

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Informations : Texte protégé - reproduction interdite en dehors du blog ou site ouvert par l' auteur - Contenu informatique -

.............................. lecture déconseillée pour les moins de 16 ans .................................

Nota : Certains passages du texte, en son entier, ont volontairement été retirés par l' auteur .

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Sommaire

 

Fonctionnement des renvois : chaque intitulé est numéroté et vous renvoie à un "numéro interne" (infra) qu'il suffit de chercher en introduction des paragraphes dans le texte -

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Avant- propos

introduction / Présentation

6 - Qu'est-ce que le manuel du pouvoir / mise en garde

PREMIÈRE PARTIE : Problématique

7 -Pouvoir : Définition du vocable

- Notion de ... " STRATÉGIE DE SUJÉTION PLURI-FACTORIELLE " -

12- Méthode d' approche générale

13- Référence à machiavel et au livre " Le prince"

14 - Notion de droit "constitutionnel" & "partis politiques ":

 

SECONDE PARTIE : méthodologie des pouvoirs subtils

- TITRE I : - CRÉER UNE SPHÈRE D' INFLUENCE-

 

CHAPITRE I :

L' IMAGE POLITIQUE , LES QUALITÉS ET l' ENVIRONNEMENT DU "LEADER" /LA STRUCTURE DE L' ORGANISATION

Section I - Le LEADER -

§1 - Développer une image charismatique et populaire -

18- § II - S' adapter aux contradictions de votre fonction -

Section II - Structures Internes et Environnantes de l' organisation -

§ 1 ) - Structures internes à l' organisation .

-- a -- L'élément d' adhésion

-- b -- Mettre en œuvre un édifice "tentaculaire"

-- c -- S' entourer d' experts compétents

-- d -- Des moyens de coercitions & récupérations "subtils"

-- e -- Disposer de structures didactiques et médiatiques

-- f -- Notion de structures latentes

-- g -- "Glacis" hiérarchique & "organisation écran" -

20 § 2 )- Structure environnantes de l' organisation .

-a- - Structures apparentes & officielles :

-b- - Structures officieuses : Ilot d'exception & dérogatoire du droit commun

Section III - Le réseau relationnel du leader .

23 § I - Posséder un noyau de collaborateurs soumis et fidèles à votre cause -

24 § II - Une équipe influente et Charismatique, des amis puissants, nombreux et bien placés .

25 § III - La proximité des rivaux trop puissants -

25 bis- § IV - Pouvoir et tissu social -

CHAPITRE II :

- La Légitimité de votre pouvoir -

- La justification des actes quotidiens formulés par l' entité directrice -

27- Relativité des savoirs

29 Section I ) Le fondement "moral" de l' autorité -

30 § 1 - De la théorique ... "souveraineté populaire".... .

31- énoncé des postulats de structuration des sociétés politiques ...

33- Le régime capitaliste

35- Notion de "flux psychique"

37 - Les facteurs de la crise actuelle : La surpopulation ( 1 ) // La profusion des cultures - les relations conflictuelles qu'entretiennent les peuples ( 2 ) // L'ambition débridée ( 3 ) .

38-Les relations internationales -

39 - Une nouvelle politique de l' immigration - Les paramètres -

40 - "L'HUMA"- Le vœux d' une véritable "culture-langage" universelle -

41 - L'Europe politique : Une réussite partielle

42 § 2- .....A la soumission du peuple dans les faits .

45 - La Religion : culture & «pallier de récupération» ? .... la première tentative avortée d' unification du savoir et des phénomènes issus de la conscience ?

46- Le débat relatif aux faiblesses de la religion ne doit pas occulter celles non moins significatives de notre schéma social Républicain : ... Qu'en est-il de nos Fictions Juridiques ?

47 bis – capitalisme, communisme, anarchie … sur le fond du problème citoyen : ...quelle différence ?

48 - Les obstacles : Les données initiales du vivant -( milieu naturel & les tendances de l'être humain ) .

50- Aujourd'hui -Le mode d' institution des inégalités dans la société civile libérale

 

51 Section II) La justification des actes quotidiens formulés par l' entité directrice .

52 §1 - La création d' une "Cause" motivant les masses-

(... autour d' un Leader et orientée vers un objectif défini ).

...... A ) Suprématie des instincts : Assurer la survie et la continuité du groupe humain :

............. A1) Conquête ou (&) défense d' un Espace Territorial

............. A2) Extraction, Exploitation, des Ressources Naturelles

53.... B ) Seconde série de motivation : Les paramètres de la cohésion sociale .

54 - C ) Le troisième niveau : Le répertoire de la communication -

55 §2- Justification des actes quotidiens de gouvernement .

56- A - Catégorie argumentaire -

1- L' argument de "progrès" ou "modernité"-

2 - L' argument Écologique - de santé publique -

3 - Le répertoire "statistique" et "scientifique"-

4 - L 'argument sécuritaire -

5 - La déroute, l' échec ou la faillite volontaire (obligeant l' interlocuteur à revoir ses prétentions au rabais )

6 - Le prétexte Idéologique, Ethnique ou Raciale -

7 - L' intérêt dit "général" ou celui... de la "collectivité" - Liberté contractuelle & contradiction des dogmes -

57- B - La méthode utilisée : La confusion des notions et des composantes du sujet :

* Confusion des mobiles ?

* Déplacement argumentaire ...

 

TITRE II :Développer la sphère d' influence

Chapitre I -

Les "savoir -faire" du prince pour se construire un entourage humain, par

l'habileté du langage ou par des méthodes relationnelles "non violentes" -

 

58- SectionI - Maîtriser les techniques de la communication / ... Rhétorique -

60- Paragraphe1 ) - La rhétorique, ou "art de convaincre": Une discipline d'influence à part entière ... -

- Paragraphe 2 ) - Notions empiriques concourant au «maquillage» du discours -

- ( Les figures du discours ) -

61 - Paragraphe 3 ) - Illustrations argumentaires visant à la manipulation du discours,

................................ des concepts et des idées -

-A -Décrire un concept, exposer sa thèse et susciter l' adhésion de l' auditoire par ...

...... des arguments convaincants ! ...

62- 1 - LA COHÉRENCE ENTRE LE DISCOURS ET LES FAITS ou ACTES POLITIQUES :

63- 2 - LA LOGIQUE, L' ENCHAINEMENT DES SUJETS / LE CHOIX DES ARGUMENTS -

64 -3 - SUSCITER L' INTÉRÊT / MOTIVER / RASSEMBLER :

65- 4 - ALTÉRATION DES NOTIONS, FAITS ET CONCEPTS OU DE LA RÉALITÉ - L'effet d'annonce

66- B - Attaquer, contester les thèses et détruire les prétentions adverses :

1 - CONTESTER LE BILAN, L' ACTION DE VOTRE ADVERSAIRE :

2 - DÉCRÉDIBILISER, DÉVALORISER L' IDÉOLOGIE // CULPABILISER L' AUDITOIRE // SUSCITER LE DOUTE :

3 - DÉSTABILISER L' ADVERSAIRE / CONTRE - ATTAQUE verbale :

67- C- défendre sa position et ses allégations face à une attaque d'un interlocuteur:

1 - CONCEVOIR ET DÉFENDRE UN BILAN :

2 - QUALIFICATION A VOTRE PROFIT DES PROPOS, DES FAITS OU DES ...... ...... ACCUSATIONS ADVERSES :

3 - MINIMISER / PARTAGER / RENVOYER LA RESPONSABILITÉ DES FAUTES :

4 - NOYER, REFUSER LE DIALOGUE SUR UN SUJET GÊNANT ET LE RÉORIENTER :

68- Qui à tort ? ..... Qu' est-ce que la raison ? ...... L' exactitude est-elle de ce monde ?

69- Des valeurs humanistes -

- Section II- La diplomatie -

70- Paragraphe I ) - Notions diplomatiques appliquées dans un contexte international -

71- stratégie d' intimidation .

72- "pacte de non agression", .

73- "politique de l' endiguement"

74- Les traités d' assistance militaire - La crise de Suez - 1956 / Corée du nord

76- Ma conclusion

77- Paragraphe II ) - Notions diplomatiques appliquées dans le contexte des structures internes -

- Diriger l' organisation avec tact -

A- Dissimuler, masquer l' action dans un contexte :

a ) * - Instrumentaliser les groupuscules concurrents ou adverses .

b ) * - L'instrumentalisation ... de l' actualité

c ) * Créer un environnement ( matériel ou légal ) favorable au développement de vos projets .

78- B - Stratégie "diplomatique" pour Masquer l' inaction .

- 1 - Vous ne souhaitez pas intervenir .

- 2 - Vous ne pouvez pas intervenir .

- Section III - Répondre à un besoin ou à une attente "insatisfaite"par les concurrents -

79- § 1-Prendre le relai ouSatisfaire des besoins primaires,

Assurer la couverture des matériels et vitaux : Le "gîte et le couvert"- Protection des personnes -

80- § 2 - Satisfaire les besoins secondaires : Répondre aux carences spirituelles et affectives de la société moderne -

A - L' intégration des personnes "isolées" dans une structure "socialisante" -

B - Combler un vide spirituel ou politique -

Chapitre II : Imposer votre développement par la force "armée" ou par des techniques de dépendance -

81 - Section I - Principes tactiques -

82- § 1- Observerla position, quantifier les ressources adverses // leurrer l' adversaire sur ces éléments

A - La démonstration de force usurpée / démoraliser les troupes adverses :

B - Inciter un adversaire "caché" à sortir de l' ombre -

C - Les procédés "d' illusion" -

83- § 2 - Équilibrer les forces :

A - Principes généraux -

B - Notion de structures -

84- § 3 - "Créer une supériorité" /Créer ou rechercher une "faiblesse" dans la structure adverse pour défaire ses positions et lui imposer votre progression .

a - Diversion / b - L' effet de surprise / c - Tactique fondée sur l' inadaptation .... / d - Multiplication des fronts / ( ..... ) / J - Facteur temps ( opération commando ) -

85- Section II - Principes Stratégiques -

1- Observation et quantification des forces et des protagonistes - 2- L' activité - 3- Concentration / Effet de masse - 4- Isoler l' adversaire - Former une coalition - 5- Direction- objectif - Notion" centre de gravité" - 6- L' économie des forces (... ou des moyens ) - 7- L' initiative -etc ... - 10- La dissuasion -

14 - Conserver un bastion en territoire ennemi - empêcher la création d' un bloc monolithique - etc...

Section III - Générer une situation ou un lien de DÉPENDANCE.

§1 - Notion - Problématique conceptuelle à l' échelle humaine -

87 -A - Notions -

88 -B - Problématique conceptuelle à l' échelle humaine -

89- ......... "La fracture des mots" .......

91- ........... La désillusion - naissance d' une idéologie : Le "Nihilisme"

92- ......... LA MARGE DE MANŒUVRE -

93- ........ UNE MARGE LIMITÉE -

94- ........... UNE MARGE NÉGOCIABLE -

§2 - "Identifier" ou "créer" un lien de dépendance .

A- Identifier une dépendance -

97- B - Créer une dépendance

98- C - Pérennisation, Institutionnalisation du procédé .

99- D - classification des dépendances .

1 - Sécuritaire -

2 - Matérielle .

3 - Financière ou structurelle .

4 - Technologique & scientifique .

100- E - Résultat de la dépendance .

101- ........La limite des stratégies de dépendance -

102- ........La prévention contre les phénomènes de dépendance

 

Titre III : - Protéger, consolider la sphère d' influence -

 

105 - Chapitre I : Influence et maîtrise des données de "L ' INFORMATION" .

106 - Principe de "Perpétuelle reconduction"

Section I - Traitement de l' information par ses modes où lieux d' expression -

 

§ 1- Éparpiller, éloigner les sources d' information - En conditionner ou Limiter l' accès -

- ségrégation du langage par codification -

107 - A - Sectoriser les supports :

108- B - Éloigner la source :

109- C - noyer l' information -

110 - D - L'accès conditionné -

112 § 2 - Acquisition d' un média - Contrôle des médias concurrents- L infiltration - rachat du support.

114 § 3 - Localiser l ' Information .

 

Section II -Rétention de l' information par modification de son contenu ou de ses paramètres -

115 - § 1 - Le conditionnement psychique - Association d' idée et réflexe conditionné -

119 § 2 - Manipulation des données comptables et statistiques par catégorisation

120 - Manipulation des scrutins -

121 § 3 - Encadrement et structuration judicieuse des débats publics - Les temps de parole -

122 § 4 - Manipulation "à priori" des informations mises en circulation -

Formater les données avant leur mise en circulation - L' injection des paramètres en débat -

Section III - Rétention de l' information dans le temps - Boycott de l' information -

123 - b- §1 -Actualité de "Diversion" et Procédure dilatoire -

124 §2 - Création et entretient d' un décalage technologique - Rétention d'un chainon de l'information

§3 - Boycott de l' information-

Chapitre II :

LA DIVISION des composantes subalternes - ( ... Diviser / Affaiblir/ Isoler/ Éliminer ).

126-Section I)Affaiblir .

§1 - Le Grignotage - les stratégies d' épuisement :

§2 - L' Asphyxie - L' adversaire de substitution :

§3 - La Réglementation modératrice - Le Boulet :

§4 - Créer le doute dans les convictions adverses -

127 Section II ) La division des rangs adverses .

§1- Création d' intérêts concurrentiels ( ....... identitaire - statutaire -catégoriel - hiérarchique - ...politique, etc ...)- Scinder le groupe par l' octroi ou la proposition de faveurs – Instauration d'un climat de compétition -

 §2 - Générer, entretenir la discorde entre factions, groupuscules ou ethnies- Actions des services spéciaux

§3 - La menace latente et interposée .

§4 - Le "clone" inoffensif - L' infiltration des organes adverses - Société secrètes -

§5 - Morceler les institutions ou les attributions adverses :

§6 - Y a t-il un intérêt à "sectoriser" vos propres forces ?

128 Section III ) Isoler un adversaire gênant - Neutraliserles opposants ou les institutions adverses:

128 §1- Isoler un adversaire devenu "gênant" -

A - Le Discrédit.

B - La promotion (-ou mission ) exclusion :

C - L' isolement physique - Dissuader les citoyens de se rassembler –

129§ 2 - Neutraliser les entités menaçantes -

A -Mettre la pression ( Pousser à la faute ) - Guetter l' incartade - Le "poste" traquenard -

L' intégration dans des structures d' encadrement -

B - L' horreur comme réalité de la lutte de pouvoir : L' élimination physique -

C - Neutraliser les organes ou institutions adverses -

Chapitre III

CANALISER, CONTENIR la progression / PRÉVENIR le soulèvement des.COMPOSANTES SUBALTERNES :

Section I - CANALISER , CONTENIR les agissements des composantes subalternes -

§ I )- Dispositif physique et structurel -

130 A - Nécessité d' une structure matérielle :

131 B - Le relai de l' autorité .

1 - La Nécessité des intermédiaires dans la relation de pouvoir

2 - Les attributs et les modalités du dispositif "relai"

3 - L'autorité fantôme

132C - Les vecteurs de récupération automatiques - dispositif matériel et institutionnel -

133 D - Installer un concurrent qui fragmente ou contrecarre l' activité - les potentiels adverses - Placer ou maintenir l' adversaire en situation minoritaire ou dans un état de faiblesse .

134 E - Limitation de la puissance par le contrôle des paramètres amonts ou avals de l' activité -

136F - Favoriser, assister une opposition naturelle susceptible de concourir à votre entreprise -

137G - L' organisme "d' auto-surveillance"- Technique de la "délégation" .

138H - Constitution d' intérêts vitaux réciproques comme moyen de pression - L' échange de bon procédé ( ... ou accord d' échange ) .

139I - Accroissement des contraintes vitales quotidiennes - Affliger les subordonnés par une surcharge d' obligations et (ou) de rendements -

140J - Réinitialisation d' un processus par la destruction -

141K - L'implantation d' un réseau relationnel tentaculaire -

 

§ II ) - Dispositif réglementaire - stratégie annexe -

142- A - Le Formalisme Déclaratif - Le quadrillage Administratif -

143- B - La pyramide hiérarchique organique -

144- C - Les critères incitatifs / dissuasifs -

145 - D - Loi de moralisation - Le moule institutionnel de rationalisation-

146 - E - Les aides financières : Générosité à "double tranchant"- Contrainte de rendement- Les prélèvements

147 - F - Le chantage implicite d' une régression statutaire -

148 - G - La précarité statutaire / Loi & Délation -

149 - H - Prolifération législative : Tolérance et Répression -

150- I - La lourdeur administrative, l' encadrement procédural, les contrôles "Motivés"-

151- J - Modifier le contenu d' une pratique réglementaire par dérive progressive / La récupération

a) Le principe d' altération : Phénomène naturel ou intentionnel ? -

152 b )Le vieillissement des textes de loi -

c ) Le principe de "récupération - réorientation".

153 -K - La paralysie volontaire des institutions pour conserver un avantage ou un monopole - …......... Court-circuiter un étage institutionnel-

154- L'Inclusion d' un statut ( ou organe ) parallèle -

 

Section II ) - PRÉVENTION DES SOULÈVEMENTS POPULAIRES SPONTANÉS -

 

§ 1 - Genèse, introduction dans le monde réel et la conscience collective -

155 - A - L'action ou système dissimulé dans un dispositif d' ensemble :

156 - B - L'organisme paravent / Le prête-nom / l' action par personne interposée :

157 - C - Création de mécanismes et réflexes psychologiques :

158 - D - Le calendrier opportun - La progression différée :

159 - E - La réponse naturelle au contexte - Création de circonstances opportunes -

160 - F - Sélection d' un auditoire indulgent :

161 - G - La pseudo-compétition, le poste, l' épreuve sur mesure -

162 - H -Le titre honorifique introductif :

§ 2 - Les procédés conservatoires -

164 - A - Les modifications illusoires :

165 - B - L' institution d' absorption - Les incitations à recourir aux procédés institutionnels :

166 - C - La générosité fallacieuse / Le cadeau de complaisance :

167 - D -La devanture ou façade honorable :

168 - E - Le changement d' échelle de valeur -

169 - F - Modification par mesures graduelles (... ou progressives ) :

§ 3 - L' Illusion d' équité, d' un consensus et du libre-arbitre -

170 - A - L'organisme ou institution "tampon" -

171 - B - Le mode de sélection ambivalent -

172 - C - Les choix circonscrits :

173 - D - La majorité tenue silencieuse :

174 - E - La définition de registres intouchables / Le glacis d' égalité relative :

175 - F - La procédure de nivellement par "présélection"-

176 - G - La réussite improbable / Les chimères :

§ 4 - Canaliser la colère et les énergies par des exutoires -

177 - A - La polémique illusoire ( ou débat exutoire )-

178 - B - L' organisme ou institution "exutoire" -

179 - C - Les permutations protocolaires insensibles-

180 - D - La procédure spécieuse -

181 - E - Les distractions et droits indifférents -

182 - F - La pseudo critique-

 

.......... 183 - Tableau d'entrée selon objectif ou problématique - ….......

 

TROISIÈME PARTIE / Introduction au concept de "Collectif citoyen "

.... Extrait .... - texte à suivre -

 

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..... fin du sommaire ...

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 Avant - propos -

 

 Nous ne nous connaissons pas encore - Voici donc en quelques mots le résumé de la philosophie animant mes écrits ...

 

<< Amis citoyens, je n' irai pas par quatre chemins . Il n' est pas dans mon état d' esprit de faire l' éloge et je ne suis pas de ceux qui congratulent parce que c' est dans l'air du temps afin d'obtenir mille faveur des puissants, alors permettez-moi d'emblée de vous présenter les principes moraux guidant chacun de mes pas et au travers desquels je mènerai l'ensemble du discours soumis à votre jugement :

 

De nouveaux périls inquiétants menacent notre humanité alors que nous disposons pour la première fois de notre histoire des éléments permettant d'aboutir aux desseins ultimes ! Le tocsin gronde mais personne ne l' entend - Certains parlent au nom de la force, ils sont craints . Quelques-uns parlent au nom de la foi, ils font douter ou enflamment les foules . D' autres parlent au nom de la science, on les admire . Méritent-ils ces hommages ?... Aucun n' est près de toucher la vérité à laquelle vous aspirez et qui justifie de leur prêter une quelconque glorification -

Aveuglés par des croyances devenues sectaires, bien que jamais innocentes, ces prédicateurs ne voient point; et plus souvent se battent pour les privilèges procurés par leur discipline que pour les découvertes qu' elle promettait, ... en oubliant malheureusement quel fut l' esprit même et la quintessence "universelle" de leur vocation –

Je n' appartiens à aucune de ces catégories de savant ou de vertueux qui promettent mille choses pour notre futur mais qui bien souvent ne font que construire le leur. Aujourd'hui c' est un citoyen, comme vous, qui décide de prendre la plume pour confier son modeste jugement et ses doutes en vue de faire converger une motivation inédite . Je ne prétends pas non plus détenir cette vérité absolue et inaccessible derrière laquelle nous courons tous, ni d' ailleurs posséder le centième de sagesse que semble véhiculer mes propos les plus prometteurs . Ceci n' est au fond rien de plus qu' une "méditation" à voix haute .

J' ai seulement voulu la partager avec le plus grand nombre .

_

Je n' ai rien à défendre, si ce n' est un idéal, ou plutôt un rêve : Celui d' une humanité libérée de ses carcans idéologiques ainsi que des clivages partisans, ethniques ou groupusculaires ... mais il est à craindre que peu d'entre vous ne m' entendent car je ne possède pas l'étiquette de bon aloi. Je ne suis pas des «bons penseurs» que l'on met en avant quand ils tiennent une messe soporifique s'adressant au peuple. Pourtant je sais que mon legs est des plus méritant . L'espoir est entre nos mains, comme l' est plus souvent la résignation .

Tant qu'une lueur de cette première poindra derrière les ténèbres de la fatalité, je mènerai mon combat pour informer les nouvelles générations .

Qu'un seul d' entre vous prenne la peine de me suivre, d'entendre mon appel à l'alternative que constitue la réflexion collective ou la démocratie participative via l'institution du «collectif citoyen», et notre écho grandissant envahira les quatre coins du firmament ..." . je rêve pour l'heure de ce jour nouveau.

 

                                                 Eucharilxtonw

 

 

 

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            ".Le Manuel du pouvoir et du citoyen."

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Œuvre de philosophie& sociologie-politique " Fiction" : Analyse théorique critique et descriptive des modes d' acquisition, de conservation du pouvoir

 

 

 

Introduction / Avertissements

1 -      Machiavéliques, arrivistes , carriéristes , opportunistes ... les hommes et les femmes qui ont aujourd'hui la charge des mandats représentatifs ne peuvent plus prétendre jouir d 'une image qui honore la politique . On peut toujours se demander si ces qualificatifs sont mérités ou exagérés ?! ......

La question ne se pose malheureusement plus en des termes si restrictifs ! Je ne vous apprendrai rien en confessant pudiquement que la notion de pouvoir ne s' applique pas qu' au seul problème de la nation; cette responsabilité est sensiblement la même qu' il s' agisse de gérer un groupe d' individus, administrer une société commerciale, une association, une organisation ou les structures complexes et hiérarchisées d' un État . La fonction de direction créé un modèle relationnel où les sommets hiérarchiques se trouvent de la même façon confrontés aux dilemmes de la structure du pouvoir et des paramètres d' exercice de ces prérogatives . Il y a donc plus probablement "UN" phénomène, et une "multitude" de formes d' expression . Évidemment que mon sujet sera centré sur la problématique fondamentale du corps politique mais je vous demande de garder en mémoire que nous intéresse l' ensemble de la question .

Pourquoi s' agirait-il de faire un procès d' intention aux uns et pas aux autres !? Et d' ailleurs, quel procès ?

Chacun d' entre nous doit désormais avoir conscience que la direction d' une entité collective, quelle qu' elle soit, nécessite de prendre des décisions et d 'entreprendre des actions que le commun des "mortels" ne peut raisonnablement pas envisager sous le même angle .

Gouverner est un "Art" qui ne peut s' improviser ! Ceux qui s' y risquent en dilettante subissent immanquablement les désagréments et des revers terribles pour leur impertinence et je vous mets déjà en garde contre la fausse impression de facilité que peut donner cette science à la lecture de cet ouvrage de "vulgarisation" . Le directeur d' une petite entreprise, comme le plus grand homme politique, se trouve parfois confronté à des décisions difficiles qui engagent l' avenir de ses collaborateurs, et ce n' est déjà pas facile d' abandonner quelques personnes sur l' autel de la rentabilité, nous pouvons dés lors imaginer la complexité de l' exercice lorsqu' il s' agit de traiter des phénomènes globaux à l' échelle d' une nation où évoluent des millions d' individus qui n' aspirent qu' au bonheur tranquille !

 

2 -  Je souhaite préalablement à ce "pamphlet"(... car c' est ainsi qu' il sera probablement qualifié ) rendre hommage à tous les hommes et femmes qui décident d' offrir et parfois sacrifier leur vie pour incarner des intérêts ou idéaux collectifs parce qu' ils ressentent en eux cette pulsion inexplicable qui les poussent vers ce qu' il y a de plus grand . Cette étude m' a permis d' approcher les arcanes et les fondements de cet indicible pulsion .

Je sais désormais que lorsque l' esprit s' élève et touche à ses desseins ultimes, il n' est que très difficile d' en redescendre; ainsi qu' il semble complexe pour un pilote de se résigner à voler sur un biplan datant de la première guerre mondiale quand il s' est vu confier la responsabilité d' un engin hypersonique, même si une inspiration équivalente s'inscrit en filigrane des deux véhicules - Il faut bien plus que de la sagesse pour comprendre et assimiler les notions animant ou donnant vie à la société politique sans se laisser tenter par les démons des grands secrets - C' est mon pari de vous emmener sur le chemin de cette ascension parce que, même en la qualité de modeste citoyen, nous devons être suffisamment éclairés pour répondre à l' appel de la vertu, et assez ferme à l' encontre de la perfidie . Ainsi, lorsque vous serez en mesure de discerner et reconnaître les attributs spécifiques comme les liens indissociables qui unissent chaque chose de notre univers, y compris les plus contradictoires; en admettant alors que le mot "ambition" puisse côtoyer celui "d' abnégation", égo avec autrui, alors seulement, vous comprendrez ce qui motive les plus illustres d' entre nous .

Le plus grand respect s' impose au premier abord, mais il ne s' agit pas que ces honneurs deviennent prétexte à conduire l' humanité au bord du gouffre comme c' est trop souvent le cas .

Nous devons nous protéger de l'arbitraire, des dérives qui peuvent naître de l' exercice du pouvoir; justement parce que sa logique conflictuelle peut entrainer le chaos et la destruction de tout ce qu'il permet de construire .

La seule observation des plus sombres et des plus dramatiques pages de notre histoire contemporaine fait une excellente démonstration de quoi certains hommes sont capables pour faire l' acquisition des prérogatives du sommet de l'État ... . Que nous évoquions l' exemple de Rome avec Jules César, en passant par la France et la période Napoléonienne ( Napoléon III ) , la Russie et l' époque dite du "Communisme" ( époque Stalinienne ) ou la dramatique expérience Fasciste en Allemagne menant à la seconde guerre mondiale, vous pouvez facilement constater que les régimes politiques semblent s' alterner entre la dictature exprimée par une force policière ou militaire et des phases "libérales"... qualifiées " République" ou "Démocratie" ... . Mais ces deux derniers mots ne regroupent-ils pas en définitive des systèmes politiques très comparables dans la pratique citoyenne !? .

 

3 - Le régime dit "Républicain" , en conséquence des garanties et libertés qu' il confère aux composantes sociales dans le cadre du débat démocratique, se doit de laisser libre court à l' ensemble des courants de pensée, y compris aux idéologies exprimant des thèses contraires aux principes et piliers qu' elle a vocation de défendre .

Nous pouvons observer dans ce constat une des illustrations les plus classiques du principe "dialectique"qui associe deux thèses en apparente contradiction, en l' occurrence par l' union "symbiotique" d' un défaut majeur (la faculté pour un système de créer les conditions de son auto- destruction ), à l' une des qualités et caractéristiques principales du système démocratique que représente la " Liberté expression " de l' ensemble des composantes politiques .

En effet, en temps de crise sociale ou économique , les "manipulateurs" n' ont aucune difficultés à profiter de la détresse ambiante pour incarner une "pseudo-alternance" et se constituer une assise humaine ou électorale .

C' est ainsi que nombreux dictateurs sont arrivés aux loges du pouvoir ! Précisément par les voies "démocratiques" ( César , napoléon III, ... Hitler....) . Voilà un état de fait qui peut sembler totalement contradictoire, voire choquant ! Et pourtant ? C'est un constat : La république semble être le régime de prédilection pour donner naissance aux machines politiques les plus terribles ... .

Le facteur de manipulation des citoyens au sein même de la société républicaine appelle une réponse, encore mal élucidée, qui permettrait de remédier à cet inconvénient majeur ... la survie ou au moins la continuité de la démocratie étant en jeu ! Ces conditions situent notre sujet d' ensemble sur des niveaux supérieurs à ceux de la "force pure" et de la "religion", en tant que source de légitimité ou de pouvoir, forces que nous considérerons dépassées par le consensus social et qui n' intéressent pas mon analyse .

 

La question se pose sous un jour nouveau :

La tromperie et la manipulation peuvent-elles encore trouver des terrains d' application dans nos sociétés modernes de communication ? ... Peut-on encore dissimuler la vérité ou une partie de celle-ci et subtilement "orienter" les masses au vingt-et-unième siècle malgré l' apport des processus démocratiques à tous les niveaux de la vie en collectivité ? ...

 

... Je souhaite vous apporter quelques éléments de réponse sur ce sujet ! ... Vous devez avoir une petite idée sur la question !? Tout au moins, subodorez-vous quelques pistes ou avez-vous quelques intuitions ! ? Mais ces supputations, dont vous avez pu effleurer le contenu dans certaines circonstances isolées de la vie quotidienne,

n' ont jamais trouvé d' écho pour synthétiser et assembler les prémisses de cette analyse . Laissez moi vous éclairer sur le chemin menant à un aspect de cette réalité .

 

4 - Autant vous révéler dès maintenant les motivations qui me poussèrent à composer sur un tel sujet !

 

En effet, pourquoi disserter sur un thème si polémique et controversé, voire incertain quand il suffirait de s' exercer à l' art de l' écriture par des contes et récits fantasques qui intéressent bien plus les lecteurs comme les amateurs de frisson ? Ce n' est justement pas l' écriture en elle même qui motive mon action ! Elle n' est pour moi qu'un moyen - Beaucoup de critiques la jugent par ailleurs comme moi complexe, imparfaite et ambiguë, surtout dans ma langue maternelle . Mais il en est ainsi pour l' ensemble des concepts linguistiques de se perdre en confusion pour exprimer les notions les plus subtiles, puisqu'il s' agit de demander à notre esprit matérialiste et réducteur de cerner des choses soit dénuées d' enveloppes, soit exprimées en des quantités infinitésimales . Seule l' idée qu'elle permet d' incarner tant bien que mal me semble avoir de l' intérêt . Il se trouve que mon esprit "hyperactif" est le siège d' une surproduction créative où les idées et théories foisonnent; peut-être s' en trouvera-t-il une qui présentera l' utilité universelle dont nous rêvons tous de laisser la trace derrière nous ! C' est au moins une des premières raisons qui me poussa à l' écriture - Mais ce n' est pas tout . ... Croyez-vous au "destin" ? ...

 

Mon esprit cartésien m' interdisait jusqu' à récemment l' approche des sciences dîtes paranormales . Tout est question de terminologie ! ? La boule de cristal et les jeux de tarots me semblaient déplacés, je ne m' imaginais pour autant pas revêtir un costume de mage ni psalmodier quelques formules magiques pour apaiser cette irrésistible attraction mystique et en savoir plus ! C' est une évidence, par un réflexe incontrôlable, l' être humain déforme tout ce qu' il ne comprend ou ne peut correctement interpréter . Nous ne voyons et discernons que ce que notre structure conceptuelle est capable d' analyser, donc dans les termes restrictifs de la logique acquise au cours des phases initiales de l' apprentissage .

 

Suis-je assez clair en m exprimant ainsi ? ... Prenez le spectacle banal "d' un avion passant dans le ciel", un spectateur Européen, instruit et né en cette fin de millénaire y verra un objet de la technologie alors qu' un "aborigène" dans sa jungle, dite "primitive" y verra un présage de l' au-delà , créera un culte et des noms de dieux en hommage à cet inexpliqué ! Montrez à ce "sauvage" un film sur un jour de marché dans nos mégapoles surpeuplées ... il n' en décrira avec exactitude que le spectacle furtif, durant quelques secondes, d' une poule échappée de sa cage et courant au milieu de la rue et des clients pour échapper à son bourreau ! ( faits tirés d' une expérimentation réelle ) . Il n' a pu analyser les autres objets qu' il ne connait pas, et qui demeurent inconnus de son intellect ! Ne riez pas ! Nous sommes tous victimes du même phénomène, chacun à son niveau relatif en fonction de paramètres endogénes –

C'est un grand principe de fonctionnement de notre psyché: Il n'est possible de saisir et comprendre que les éléments qui se situe sur notre niveau de perception. En dehors des éléments constitutifs inhérents au niveau de développement de la personne, cette perception se caractérise en fonction d'un triple facteur que l'on peut décrire schématiquement pour les besoins de notre exposé. Le premier sera matérialisé par les vecteurs de préhension ou le langage, le second pouvant être représenté par les «perturbations» des flux psychiques engendrées par les névroses individuelles ainsi que collectives, le dernier élément, issu du précédent étant l'ensemble des croyances ou conceptions d'agencement du réel. Cette énumération n'étant valable qu'à condition d'imaginer les connexions ou lien de parenté pouvant exister entre ces facteurs. Cette résultante détermine restrictivement notre volume de perception.

Il se peut donc que notre perception des sciences parallèles soit incorrectes. Néanmoins, il y aurait matière à s' intéresser aux sciences "divinatoires", mais évidemment pas dans l' esprit, ni dans la terminologie partisane que certains hallucinés ( ... pas tous ! ? ) ont échafaudé pour escroquer leur contemporain . Je me suis informé sur le sujet et me suis lancé dans une interprétation différente de la notion au travers de sciences plus rationnelles; ... de nouveaux éléments me sont apparus, permettant d' établir certaines théories (Je reste évidemment dans le domaine de l'hypothèse et de la spéculation ) sur la place des individus dans un ensemble complexe composé

d' éléments psychiques et physiques : Résultante d' un ensemble de facteur génétique, "ethnique","sociétaire" et "familial", la "destinée" peut s' analyser dans ses grandes lignes afin de permettre et aider chacun d' entre nous à trouver "sa" place au sein d' un équilibre global, "familial ou national" . Mon parcours, comme le votre ne sont pas le fruit du hasard ! A l' opposé ne sous entendez pas que je conforte sans réserve ni limite les thèses déterministes - La réalité procède des deux .

................................................. Et vous, quel sera votre destin ?

 

Je vous livrerai ces quelques secrets lors d' un prochain travail ; pour l' instant j' avancerai simplement l' hypothèse que la composante prédominante de mon accomplissement personnel passait inexorablement par la rédaction et la diffusion de cet écrit que j' ai dénommé ..."Réflexion citoyenne".

Il me fallait donc vider mon sac en commençant par la question qui dénote le plus d' intérêt au citoyen désabusé dont je dois certainement représenter l' archétype . Notre pays seraient un symbole en matière de liberté d' expression et de structure démocratique, mettre cette faculté à l' épreuve en livrant quelques convictions contradictoires ainsi que mes espoirs ou ses doutes me semble être le plus bel exercice, ainsi que le plus noble défi pour parvenir à l' entéléchie à laquelle j' aspire .

Sortir de l' incertitude d' une manière générale, notamment concernant les questions fondamentales relatives aux dogmes de la collectivité, confronter l' intuition aux sciences, faire le compromis entre les différentes formes de savoirs,... tel sera mon combat, non par caprice mais seulement pour obéir à cette pulsion créatrice irrésistible qui obsède chacune de mes pensées . Je suis sûr que cette préoccupation universaliste correspond à une ambition commune à nombre

de mes concitoyens . Cette ligne de conduite sera mon cheval de bataille; le fil conducteur de l' ensemble de mes écrits présents et futurs - Répondre à la question : << Pourquoi en est-il ainsi ?

... Quels sont les paramètres qui entourent ainsi que ceux qui résolvent potentiellement cette problématique ? >>

 

5 -  Je vous confesse ne pas être un érudit et ne puis me prévaloir d' une expérience ministérielle ou parlementaire ni d' un fameux cursus universitaire "doctoral" garantissant mes connaissances en ces matières ; mais l' autodidacte créatif et passionné que je suis, diplômé de la faculté de droit d' Aix-en- Provence estime avoir acquis suffisamment de science et sagesse sur quelques sujets pour en parler avec recul et pondération . Figurez-vous qu' à mon sens, (... même s'il peut sembler facile de saisir un tel échappatoire ) il faille se méfier des docteurs qui apprennent trop bien leurs leçons ou des spécialistes qui connaissent le moindre élément de leur matière,... mais qui, à côté de ces certitudes, semblent incapables de déboucher une bouteille de vin lors d' un repas familial parce que cet exercice ne fait pas parti de leur cursus . La spécialisation à outrance aveugle et nuit à l'individu au point de souvent invalider la totalité des acquis de la discipline sur laquelle porte l' apprentissage ! Ne sont-ce pas ces mêmes spécialistes qui calculent et dessinent ces appareils et ouvrages qui s' effondrent bêtement ? Je suis un éclectique et assume parfaitement mes lacunes relatives à chaque science, parfois effleurée, que j' aborde toujours prudemment afin de ne pas tomber dans sa logique exclusive ou étriquée.

Les études approfondies sur un domaine particulier nuisent à la clarté de l'esprit en ramenant l'ensemble des sujets sur la voie d'une seule spécialité- Ces dernières années d' études pluridisciplinaires, de dialogue et d' écoute m' ont en revanche permis de développer un sens aigu de cette faculté de déduction logique et de "projection" qui mènent théoriquement aux sciences parallèles - Tout semblait m' orienter vers une méthodologie que je récuse . Je préfère simplement me considérer comme un intuitif, avec les qualités et défauts que cela peut représenter,... certes doublé d' un idéaliste, sur lequel s' ajoute un bel esprit critique, ...un tantinet rebelle - Je suis obsédé par l' idée de refaire notre société dont j' exècre toutes les formes de certitudes, invariablement intéressées, et avec d' autant plus de fougue que celles-ci servent de fondement pour qualifier un prétendu "aboutissement": A mes yeux, d' un point de vue global, n' en déplaise aux érudits... nous sommes encore bel et bien à l' âge de pierre de la civilisation ! ...

Ceci dit, autant vous avouer que dans un tel contexte d' incertitude et notamment à mon encontre ... l' absence de qualification comme de titres "honorables" sur lesquels pourrait s' appuyer ce genre d' étude critique >> ; vous ne devrez certainement envisager cet écrit qu' à hauteur d' une "œuvre d' initiation", peut- être au plus de "science-fiction" . Ni plus, ni moins ! Mais ne dit-on pas que celle-ci dépasse souvent et de loin la réalité ?! Mes accusations les plus certaines devront pour les mêmes raisons n' être envisagées qu' au conditionnel et ne pourraient concerner en tout état de cause que l' hypothèse de travail, encore non avérée, d' une déviance partielle (ou de manière plus improbable "globale" des institutions ).

N' attendez pas de moi non plus de grandes envolées poétiques, lyriques ou quelques tournures époustouflantes que vous pourriez ressortir lors de vos soirées thématiques pour impressionner vos amis ! Je suis un bien piètre littéraire, tout au plus un citoyen qui aime communiquer avec ses compatriotes - J' entends bien vous fournir une information mais ne m' acquitterai de cette tache qu' avec les maigres outils à ma disposition, et dieu sait qu' ils souffrent de lacunes en terme "d' habileté d' écriture" . Je parlais à l' instant de providence, je tiens particulièrement à ce que mon écrit soit le reflet des contradictions de notre système éducatif et conceptuel ... .

J' en dénombre au moins trois dans l' immédiat où nous parlons :

- La langue : Elle flatte à priori ! Évidemment que ce language posséda son temps d'apogée et permis à une civilisation de briller, à l' époque de l' illustre auteur dramatique Français dit "Molière" ( en réalité Jean baptiste poquelin - XVII° siècle ), jusqu' à Victor Hugo (XIX°), le bel outil linguistique mit en évidence toute sa subtilité grâce à des hommes de lettres sans équivalents, ni d' ailleurs jamais égalés, nous laissant des œuvres inoubliables . Précisément celles qui font la joie, et parfois le cauchemar, des jeunes étudiants en "Lettre", notamment au travers de passionnants travaux intitulés "Fiche de lecture" ou "Étude de texte". Mais sa complexité reste un obstacle inextricable pour la plupart des citoyens. Très peu de gens peuvent se vanter de faire une dictée sans faute d' orthographe et encore moins d' écrire avec le minimum de cohérence, de vocabulaire ou de style - Je fais probablement parti de ceux-là . La complexité doit avoir un sens, celle du langage écrit n' en a plus de cohérent, et nous en reparlerons probablement dans un avenir proche .

- Un système d' apprentissage incohérent : C' est un constat que le niveau moyen des cycles d' apprentissage, donc des étudiants, ne cesse de baisser,... tant et si bien que j' entrevois le jour où les candidats au baccalauréat seront encore mis à mal par des équations du second degré - D' ailleurs, pour combien d' étudiants seront-elles utiles ? Cette dévaluation des niveaux scolaires est le signe de quelque chose et il nous faudra bien un jour ou l' autre en chercher les facteurs déterminants ainsi que les conséquences !?... Un enseignement général qui comporte de sérieuses lacunes ( écologie, survie en milieu naturel, science politique, droits fondamentaux, valeurs et sens moral, avenir ou enjeux collectifs citoyens des sociétés humaines, etc ...) et un système d' avancement dans le cursus scolaire qui élude totalement le recherche et le développement des centres d' intérêts pour susciter les vocations : Voilà où nous en sommes encore en ce début du vingt-et-unième siècle !

- Une structure sociale explosive : Malgré de beaux discours sur l' égalité des chances en matière de scolarité et d' avenir professionnel, plus de la moitié de la population vit dans des conditions qui sont très éloignées de cet objectif . J' ai grandi dans une citée des faubourgs Marseillais - Un quartier dont je n' ose prononcer le nom tant celui-ci me paraît sordide-Un nom prédestiné à en croire les anciens devant les parterres maculés de "salives" aux pieds des jeunes, attroupés devant les immeubles, autour de véhicules souvent "modifiés" et même quelquefois volés . J' y ai vu ce que l' urbanisme peut faire de plus laid : Une foret de tours d'immeuble "HLM" hideuses où s' entassent des milliers de personnes vivant dans la promiscuité - Inutile de vous dire que cette surpopulation fait encourir, par elle même, des risques que nous connaissons pudiquement sous les qualificatifs d' insécurité","d' analphabétisation" et de"chômage"- J' ai effectivement connu les méfaits de ces circonstances malheureuses au cours de mes jeunes années lorsque, inconscient, je jouais avec des amis au football dans le parc du centre municipal ou des adolescents désœuvrés se droguaient, cachés dans les fourrés, nous priant quelquefois d' aller leur chercher de l' eau pour préparer leur mixture pernicieuse . Bagarres et disputes entre factions rivales étaient notre quotidien; nous n' y prêtions pas cas, comme si ces malédictions se déroulaient ailleurs ou entre parenthèse, à la manière d'un spectacle sur le petit écran virtuel, à côté de notre quiétude innocente .

Un tel contexte ne pouvait que se ressentir dans les établissements scolaires . Cela ne manquait jamais - Les portes de l' école, encore que fermées et surveillées par des colosses, laissaient transpirer la misère et les tensions cumulées dans la rue . Certes, j' ai passé moins de temps à apprendre mes leçons que de moments à rire sur les situations rocambolesques issues d' une confrontation entre les professeurs, qui incarnaient l' autorité, et les élevés révoltés des cités alentours . Avec le recul, j' en ai tiré le meilleur profit, celui d' une leçon de vie ! Comment voulez-vous qu'un tel enseignement aboutisse à former les futurs cadres de la nation ? Que reste t-il du pacte politique relatif à l' égalité sociale ? .... Est-ce pour cette société, pour ce modèle social que nous avons "signé" ?!

C' est pourquoi j' assume et revendique ouvertement mes lacunes; ...haut et fort ! parce qu' elles ont un sens, ... ne serait-ce que sur un terrain psychanalytique ou comme un cri d' alarme au nom de tous les jeunes de ma génération à qui l' on a tenté (... vainement ) d' apprendre la théorie de la relativité et les équations du "quatrième" degré avant de leur enseigner l' orthographe, Pythagore ou la règle de trois ! ( j' exagère ...mais à peine ) . Je m' adresse donc à ces aînés comme aux politiques pour leur dire que nous ne pouvons continuer dans cette direction . De belles valeurs, des grandes perspectives, mais qu'en reste-t-il dans la pratique ? Presque rien ! ... Au point de se demander si les premières peuvent correspondre avec une réalité ou si elles ne seraient que l'abject paravent d'une réalité sordide !?.. . Nous entrons dans le vif du sujet ... c'est un peu tôt -! ??

 

Vous serez en conséquence, chers amis citoyens, les seuls arbitres de mes allégations et le seul point de vue critique dont je tolérerai le verdict : Par ma réflexion, je souhaite en fait seulement susciter la vôtre, car "Dieu"m' est témoin que nombre d' entre nous ne fondent leur idéologie que sur les seules informations "mâchées" et "pré-digérées" par des médias rarement "objectifs", tout au moins assez peu "exhaustifs" ... . Je formule par ailleurs le souhait que votre jugement en âme et conscience ne soit pas trop sévère, ni trop hâtif ! ... au moins à la hauteur de ce que vous réserveriez à ces "fameux" experts, savants et autres spécialistes du même acabit . Penseurs envers lesquels tout le monde baisse la garde, parce que prétendus de bon aloi, alors que les autres, moins réputés devraient, les impudents, être lâchement fustigés quand ce n' est pas lapidés - Car finalement, les plus illustres, tous domaines confondus, furent eux-aussi démentis, un à un, par des théories postérieures qui inclurent les derniers éléments d' une connaissance en perpétuelle évolution . Mais je sais qu' il est difficile de déroger à ce principe de "maltraitance" réservé à ceux qui circulent hors des sentiers battus . En quelque sorte à l' image de ces riches commerces de "bonne marque"dans lesquels tout le monde s' accorde à payer des prix exorbitants et souvent injustifiés, alors que les mêmes consommateurs, à l'égard des même articles, peu courageux, faisant preuve d' une rage sélective et surtout de lâcheté, parlementent jusqu' aux derniers centimes jugés superflus auprès des petits marchands ambulants rencontrés sur les trottoirs des grandes villes ou aux terrasses des cafés ... . Cela m' est égal ! Comme ces itinérants, je paierai le prix de mon "insolence" - Je ne suis certainement pas un érudit, mais pour autant, sachez que mes imputations sont appuyées par une conséquente documentation dont le mérite consiste justement à recouper des données qui semblent à priori distinctes, voire souvent opposées ou contradictoires . Autant vous dire que je fonde mes constats, conclusions et propositions, non sur le hasard ou la chance, mais sur la base d' observations du quotidien, comme de l' histoire ainsi que sur l' exemple fourni par nos voisins, Européens ou d' outre-atlantique .

Le savoir comporte toujours un danger, son tranchant est bien plus terrible que celui d' une lame effilée ! Car une intelligence aiguisée possède, elle aussi, deux côtés ! Ce texte peut avoir divers usage selon que vous l' utiliseriez à bon où à mauvais escient ! je sais prendre un risque en fournissant peut être "l' arme ultime" à des vocations en sommeil, mais il ne peut être fait autrement qu' en informant; les mécanismes naturels de l' irréversibilité, une large diffusion à laquelle vous devrez contribuer par le "bouche à oreille" feront le reste . En tout état de cause, cette leçon n' est pas nouvelle, certains en font leur "spécialité" et richesse sous divers titres pompeux de "Conseiller"- Cela depuis fort longtemps et il serait injuste que le débat ne soit pas aujourd'hui élargit à votre audience .

Un choix difficile s' ouvre aujourd' hui devant vous, amis citoyens, avant de soumettre ce texte à votre attention ou à ceux qui vous sont chers : Soit ceux-ci et vous même estimez disposer de solides bases intellectuelles et morales, suffisamment solides pour me lire - Au risque de porter, peut-être, un nouveau jugement sur le monde réel, dans ce cas vous devriez aborder la présente - Soit vous jugerez être susceptible de mal interpréter une lecture déstabilisatrice, ce qui serait déjà le signe annonciateur de la sagesse dont vous avez projet de faire acquisition, en adhérant au radicalisme d' une action subversive, et alors, il serait préférable de ne pas poursuivre mais plutôt de parachever votre formation classique sans laquelle il sera impossible de juger de son bien ou mal fondé .

Pour les autres, les plus avides et sans scrupule, il n' existera jamais suffisamment de mots pour les dissuader, le destin ( ou une corde ? ) se chargeront bien de les rappeler à l' ordre - Je m' emporte déjà !... . Sachez donc que la violence n' est jamais la bonne solution , j' y suis opposé et ce n' est pas le but de cet écrit de justifier un quelconque soulèvement : On ne déplace pas une charge sans disposer de solide étais ; de la même façon, le peuple ne peut prétendre occuper une place à la hauteur de ses ambitions sans avoir fait l' acquisition des outils intellectuels et des mécanismes institutionnels préalables . En tout état de cause, se battre contre "l' autorité", uniquement pour le fait qu' elle incarne un " échelon hiérarchique" revient en quelque sorte à se battre contre soi-même ! L' état de fait semble bien être la conséquence collective de ce que représente la somme de nos individualités, ... lapalissade mis à part .

 

.6- .... Qu'est-ce que le manuel du pouvoir ? .....

 

Une naïve croyance populaire prétend que La République, par l' architecture de ses institutions, est à l' abri des mécanismes d' influence et de la manipulation . Plus que fausse, cette idée ne fait qu' en faciliter la réalisation !... Évidemment qu' il n' est pas question de comparer notre édifice social avec celui d' une dictature, il semble évident que la sphère du pouvoir se soit élargie de façon considérable grâce aux mécanismes politiques que nous connaissons . Mais il convient cependant de s' interroger sur l' efficacité et les garanties réelles que confèrent ces mécanismes contre les dérives . L' actualité judiciaire nous révèle la fragilité de l' édifice . Quelle est par exemple aujourd' hui la place précise occupée par le "mensonge" dans le débat politique ... ? Autant de question sans réponse ! S' informer pour se protéger, identifier et comprendre pour ne plus subir, voilà une ambition qui me semble intéressante ! ...... La vie est une question de choix : Se résigner ...ou lutter ? stagner ou progresser ?! Se satisfaire ou apprendre ?!! Je sais que les peuples Européens ne sont pas de ceux qui baissent les bras .

L' honnêteté intellectuelle m' oblige à vous mettre en garde contre des conclusions trop rapide que vous seriez tentés de faire suite à cette lecture.

 

. Cet ouvrage ne traite pas forcément de... ce qui "EST " mais plutôt de "ce qui peut advenir" dans une société ou les structures hiérarchiques sont encore dominantes -

Mon souhait consiste modestement à vous faire partager un constat de la possibilité et la faculté de certains dirigeants ( quel que soit le niveau, le domaine ou encore son appartenance politique !! ) à récupérer tous les éléments de notre environnement afin de les instrumentaliserdans le sens de leurs ambitions . Non pas que cette récupération soit Automatique ou Systématique mais plutôt ... facultative, occasionnelle et opportuniste ... simplement du domaine du concevable .

J' y révèle notamment ce que la théorie met à disposition des acteurs sociaux, car c' est à tort que l' on associe l' exclusivité de ces stratégies au domaine politique - Ce qui est à disposition des uns l' est aussi forcément à celle des autres ! Je ne vise donc pas strictement la question du pouvoir politique, ni personne en particulier, mais la problématique plus générale du pouvoir dans un contexte communautaire . Et quand bien même désignerai-je quelqu' un, ou plutôt une catégoriesous son appellation la plus "générique", au travers de quelques exemples, qu' il faudrait seulement y voir une illustration indifférenciée, car vous comprendrez assez rapidement que les "armes", la volonté et les motivations d' y avoir recours semblent à priori les mêmes pour l' ensemble des intervenants .

... Ce texte ne présente au fondrien de plus qu' une analyse critique et descriptive de l' ensemble des procédés théoriques de sujétion, sans non plus en faire le tour exhausitf . Comment vous l' expliquer autrement ?... Je pourrai lui donner différentes définitions -... "Une méthodologie du rapport de force subtile"; où si vous préférez encore, indirectement,"une étude sur un ensemble des stratégies de détournement des institutions" .  

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Définition de cette oeuvre ...

 

Le "manuel du pouvoir et du citoyen" fait un exposé théorique des techniques de subordination des masses appliqué par les pouvoirs centraux en dépit des systèmes démocratiques pour neutraliser les résistances citoyennes.

 

Mais ce n' est pas tout ! J' ai voulu transmettre aux générations futures une sorte de leçon d' éclectisme mêlant tous les sujets et permettant de prendre conscience de l' infinité de paramètres interférant la vie collective . C' est aussi le "petit guide" de la société politique ! < Une bible de la défense du citoyen ? >, ... conçue pour vous initier avec les différents aspects de l' organisation sociale, d' un point de vue politique, stratégique ... et philosophique ! Car mon soucis consiste encore de tempérer la tactique par ce qu'exige la nature ou l' ordre des choses . D' autres compareront ce déballage d' informations à un lexique cabalistique - Probablement, mais c' est bien le résultat auquel j' aspirai : ... Vous offrir un ouvrage de repères et d' idées . ... Un livre de recette ? On peut aussi l' envisager ainsi ... . Mais j' ajouterai à l' encontre de mes éventuels détracteurs qu'il s' agit de recettes particulières : Ce sont celles qui permettent à certains de concocter les empires ... et désormais à d' autres d' en percevoir les fumées ardentes ou malodorantes . D' une certaine manière : Comprendre pour prévenir ! - Ces perspectives vous conviendront-elles ?

Si vous êtes plus "actif" que "passif", je glisserez encore ces quelques mots ... Ambitionnez-vous de vous confronter un jour aux grands de ce monde ou de prendre la place de vos supérieurs hiérarchiques dans le cadre d' une structure déjà établie, peut-être d'élaborer un jour votre propre structure ?... Alors, la présente "thèse"doit être votre prochain livre de "chevet" ! Cette lecture peut certainement changer l' image rébarbative ou péjorative que vous avez de la "politique" . Dans le pire des cas, ce "Manuel" peut s' avérer être un précieux auxiliaire vous donnant les indications et les orientations nécessaires à votre parcours ascensionnel !

Certes, le libre accès de cet ouvrage nous impose d' être encore et toujours plus vigilants :

Nous venons peut- être d' enclencher par cette rédaction la "vitesse politique" supérieure ! Restons modeste - L' avenir seul le dira ...

 

Leader d' organisation pour connaitre les paramètres de son exercice, Chef de structure pour asseoir son autorité et son pouvoir de contrôle et de direction, étudiant en droit ou sciences politiques pour parfaire votre technique et vos connaissances; ... mais surtout, citoyens, c' est pour vous l' occasion d' être sur un pied d' égalité avec les plus grands et de contrebalancer les forces qui dirigent la société à tous ses niveaux d' expression ! Enfin une lutte à "armes égales" ... Les jeunes adultes y seront certainement conviés par leur aînés parce qu'ils doivent être informés de ces "connaissances" et notamment des pièges du monde politique avant d' entrer définitivement dans la "citoyenneté" par le cap de la "majorité" et le droit de vote qui en est son corollaire. Cette tranche de population constitue effectivement une proie facile et la cible privilégiée des démagogues . Vous ne pourrez plus dire que...." vous ne saviez pas" ! Je n' ai cependant pas d' autre ambition de départ que de vous fournir un auxiliaire d'analyse de l'actualité et des faits politiques ou sociaux afin d' en rechercher et mieux comprendre les dessous et les réelles implications .

Le sentiment de profusion ne doit pas vous impressionner ni vous leurrer; ...

 

CE TEXTE N EST PAS UN ROMAN ! ... et ne peut être parcouru comme une intrigue policière ou de la même manière qu'une œuvre de divertissement; vous le consulterez préférablement par l' index ou par l' intermédiaire de son sommaire pour une recherche ciblée, afin d' y trouver des repères... sûrement des idées - Il deviendra rapidement votre auxiliaire, indispensable à toutes vos entreprises et le préalable à toutes vos réalisations - ..."L' auxiliaire" de l' homme qui se construit ou de celui qui veut en savoir plus ! Je vous en fais cadeau, à titre non onéreux; en échange ... 

je compte sur vous pour en assurer la publicité car personne ne le fera à votre place, ... et pour cause ??

 

Nous évoquions le terme d' institution : Rappelons et précisons bien que ce sont les hommes qui impriment leur caractère aux institutions et évidemment pas l' inverse, ces dernières n' étant par elle même ni bonnes ni mauvaises . Le terme leur correspondant avec le plus d' exactitude doit probablement être le qualificatif "diaphanes": Derrière elles, ce sont immanquablement les êtres leur donnant vie que l'on peut apercevoir ! Translucide ne signifie pas à l' opposé qu' elles soient transparentes : Elles favorisent souvent un schéma relationnel ou conceptuel qui ne laisse jamais traverser la totalité de la volonté ni du flux initial .

C' est pour cette raison précise que nous avons le devoir de les adapter au mieux à mesure que nos acquis permettent d' éclairer leur défaut . C' est le travail que je me propose de vous livrer dans la troisième partie de cette œuvre . Pour finir, je me dois de préciser que l'état, en tant que personne morale de gestion de l'intérêt collectif, est une institution utile et strictement nécessaire dans le contexte sociologique que nous connaissons. Il ne s'agit pas d'en dresser une critique globale, mais plutôt de mettre en place un instrument de perception des déviances et surtout de constater que nous ne disposons pas de vrais outils juridiques et institutionnels pour lutter efficacement en cas de dérive arbitraire - Au risque de vous faire peur : Un homme politique déciderait de museler progressivement les médias, d'encadrer le débat public et se présenterait ensuite ou précédemment aux élections nationales ... Que feriez-vous ? Que pouvez-vous concrètement faire dans le cadre de la loi pour vous opposer à ce futur tyran ? Voilà la problématique et ce sur quoi il faut travailler ! ......................................... .

......... Les faits, concept, stratégies, institutions ou situations décrites dans cet ouvrage ne correspondent pas systématiquement ni de façon intrinsèque à des actes de manipulation ou de corruption mais il serait cependant possible de les initier dans ce but, de les orienter en tant que tel ou de profiter des circonstances qui en résultent pour dévier les institutions de leur vocation statutaire . Ces dérives, arbitraires ou autoritaires, bien évidemment à l' encontre de l'esprit et du but poursuivit par les théoriciens à l'origine de ces idées ne peuvent être attribués spécifiquement à telle catégorie de personne ni donc aux concepts qui leur servent de support .Virtuelles, ces stratégies n' en demeurent pas moins à la disposition de l' ensemble des acteurs sociaux, toujours tentés d' y avoir recours - Elles peuvent donc prendre corps, voir le jour à chaque instant sous l' impulsion de personnalités malveillantes . Le mot d' ordre est simple :Restons vigilants ! >>>>>>>>>>>>>

 

......................................................................................AVERTISSEMENT .....................................................................................

 

Les concepts et exemples présentés dans cet ouvrage sont théoriques, relèvent de la fiction et de l' imagination de l'auteur .

Les mises en situation proposées ne représentent que des illustrations créées de toute pièce afin de donner un support contextuel aux "théories" et ne s' adressent ni ne concernent personne en particulier. Toute ressemblance avec des faits, personnages d' actualité ou de l' histoire ne serait que pure coïncidence .

 

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PREMIÈRE PARTIE : Problématique

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7 - Procédons par ordre . Quelle définition pouvons-nous donner au mot "POUVOIR" pour que celui-ci prenne tout son sens et serve d' introduction et de cadre général à cet ouvrage ?

J' ai souhaité y intégrer les différentes acceptions que comporte la notion dans la dimension politique qui

m' intéresse . Mes recherches m' ont conduit à sélectionner des paramètres inspirés d' un livre intitulé " LE POUVOIR" ( Éditions sciences humaines coordonné par J-C Borbaleu & bruno Choc ) ... . L' interprétation à laquelle je me livre sur le fondement de ces données reste strictement personnelle . Cette récupération n' engage donc nullement l' auteur du support . J' obtiens la proposition suivante :

 

- DEFINITION selon Eucharilxtonw -

"Pouvoir":

 

<< ... Lien de subordination inhérent à la collectivité, obtenu par la force, l' intimidation, le conditionnement, la ruse, la tromperie ou par tous procédés visant à procurer un ascendant et qui consiste à obtenir des personnes qui y sont soumises un comportement, des conceptions, des actions que celles-ci n' auraient pas eu sans cette intervention, de manière à exercer une influence décisive sur la direction des buts reconnus par le groupe et justifier une position hiérarchique souvent caractérisée par des prérogatives et privilèges exorbitants  >>

 

Bien que dithyrambique, cette énonciation permet d 'incorporer les éléments fondamentaux relatifs à la question : L' aspect social / Un procédé quelconque créant un ascendant / L' influence exercée sur le groupe / Une position hiérarchique et souvent inégalitaire -

Vous pourrez vous y reportez à volonté pour éclaircir vos idées au cours de cette lecture afin de toujours avoir en mémoire les paramètres sous-jacents de cette problématique et vous défaire des mauvais préjugés auxquels la notion fait souvent référence .

Les événements politiques de ces dernières décennies mettent en évidence des aspects cachés, improbables et déroutants... (... corruption, mécanismes occultes du pouvoir et des modes d' élaboration des décisions, de financement des partis politiques, etc ... ) de nos sociétés que l' on croyait parvenues au stade ultime de la

perfection . La déception est à la hauteur de cette désillusion . Il n' est possible d' intégrer comme d' élucider ces pratiques dans la "conscience populaire" qu' en éclairant l' ensemble de cette scène obscure des perversions potentielles dont elle peut faire l' objet . Ce troisième millénaire sera celui de l' espoir doublé d' une prise de conscience autorisée par de nouvelles acquisitions scientifiques et philosophiques . Nous ne pouvons accéder à la plénitude de ces bouleversements dans les schémas archaïques de nos vieilles démocraties essoufflées :

Il faut voir plus loin !... Ouvrir la porte aux critiques objectives comme subjectives, pourvu qu' elles s' intègrent dans une perspective "évolutive", écouter les objections qu' il est concevable de formuler sur les faiblesses et carences du concept démocratique ... car il ne s' agit évidemment pas de contester le fondement ou le principe de cet acquis mais de constater ses limites et défauts pour y remédier ; faute de priver d' oxygène un corps social qui veut aller bien trop vite, entre autre par rapport aux dispositifs de l' information - (... qui se trouve être le pilier constitutif vital de cet prouesse sociétaire ) .

 

8 -Ce nouveau millénaire sonnera bientôt l' heure du bilan - "Main dans la main", les peuples réunifiés feront le point sur le chemin parcouru avant de reconsidérer le futur sur de nouvelles bases : N' y aura t-il majoritairement que des horreurs à pardonner et des mensonges à oublier ? !

La vérité sur notre monde Européen éclatera-t-elle de la bouche des peuples voisins, ne laissant les populations que plus désabusées devant l' effroi de telles impostures, risquant par là même d' entacher définitivement la plus belle et la seule perspective politique progressiste de l' humanité; ou se peut-il dans un scénario plus positif que nous parvenions finalement à élucider seuls ces "aberrations-contradictions" afin de partager de vraies solutions, à hauteur du défi ? Irréfutablement, le concept Démocratique existe et posséde sa logique ! Il est un fait incontestable, néanmoins ses dessous ne correspondent pas fidélement à ce qui en est dit dans les manuels théoriques ... . Une pratique déforma progressivement sa substance sans pour autant démentir ses principes ni ses valeurs - Une sorte d' adaptation à la réalité en fonction de ses utilisateurs, pauvres humains que nous sommes !

Ni plus, ni moins . ... Cette blessure profonde des convictions ( républicaines ou de quelque nature), causée et aggravée notamment par les outrages de certains représentants et une relative stagnation des dogmes, exige un remède à la hauteur du mal, ou elle finira d' infecter le corps sclérosé et aporétique de nos sociétés séculaires : Cette réponse, c' est la "vérité" ! Tout au moins... un des aspects < sous-terrain >, avéré ou seulement potentiel, de cette élaboration initiée par un formidable élan d' espoir au sortir de la Révolution Française . Les faits sont édifiants, les conséquences dévastatrices ; la mise sur place publique de telles scandales ces dernières décennies ( corruption, mécanismes institutionnels parallèles ou souterrains ), le niveau de contestation croissant et exponentiel, la radicalisation des partis, mouvements idéologiques et des oppositions ... Tout indique que le temps est venu de dire ce que personne "n' ose dire clairement"; les esprits y sont pourtant prêts : Le silence serait probablement plus difficile à gérer sur le moyen terme que ces théoriques et pseudo-révélations ... qui n' en sont plus au regard des titres d' actualité et des récentes bibliographies !

<< Toutes les vérités ne seraient pas bonnes à dire ...>> à en croire certains spécialistes intéressés ?... Probablement, lorsque le mensonge censé les abriter cause indiscutablement moins de douleur et permet d' éviter l' effusion, ... mais cette vérité devient nécessaire dans le cas inverse !, ... -Or nous basculons bien progressivement dans l'aberration . Nous n' allons pas faire comme les autorités religieuses du moyen-âge qui contredisaient avec une ardeur désespérée la rotondité de la terre, soupçonnée par les mathématiciens et à l' encontre des récits de tous les voyageurs ??!...

Faire tomber les masques . Faisant application de l' un des principes directeurs de la psychologie sur la révélation "des non-dits" pour débloquer les crises, je m' en vais simplement vous raconter comment je conçois ce monde etles rapports humains . ... C' est donc un avis subjectif, relatif !... . Par ailleurs avons-nous d' autres choix que d' essayer de comprendre ? Nos civilisations trainent déjà assurément un bon nombre d' handicaps relatifs à notre parcours historique,... notamment :

- Un schéma urbain désuet et étriqué dont le modéle fût tracé plusieurs siècles en arrière et duquel nous peinons à sortir pour donner une nouvelle dimension à nos voies de communication et par conséquent à nos échanges économiques . ( Etant entendu que ces infrastructures déterminent la vitesse de rotation mais aussi les volumes de richesses en circulation . A quand une refonte globale, quartier par quartier dans nos vieilles mégapoles ( Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille ? )

- Un paysage social composite et divisé par une multitude de "castes," tantôt conservatrices, tantôt révolutionnaires ou anarchistes, toutes issues des différentes phases politiques tumultueusement traversées par le pays . Traumas révélateurs d' une nation qui n'a jamais su faire le deuil de son passé . Certes, ce défaut n' est pas typiquement Français mais reste une caractéristique principale du comportement humain - ... En quelque sorte la marque d' une évolution par empilement des "strates" idéologiques, peut-être même "évolutive" . Allons nous de plus alourdir ce triste bilan par une hypocrisie relative à certaines pratiques, aux modes opératoires ayant cours, même hypothétiquement, dans les rapports sociaux-politiques actuels ?

 

9- Dans un premier temps, il me semble nécessaire de situer l' ampleur et le niveau du débat relatif aux manipulations avant d' en évoquer les diverses méthodes tout au long de cet écrit . La réponse risquerait de vous surprendre ainsi que de vous choquer par sa simplicité, mais encore fallait-il identifier la teneur de ce "bandeau" qui nous aveugle et obscurcit notre jugement . Laissez moi une chance de vous guider ! ... Pourquoi demeure t-il unanime et évident à l' esprit des citoyens qu' une certaine forme de tromperie est pratique courante dans les relations gouvernants- gouvernés sans qu' il soit possible d' en saisir précisément la substance ?....

Les esprits critiques répondraient qu' il est certainement possible de brouiller la "réalité" par une série de messages parasitaires; sorte de "confusion omniprésente" d' origine diverse, où se mêlent judicieusement "L' info" et "L' intox". Cette hypothétique "chape de plomb" pourrait alors avoir pour fonction de canaliser les esprits afin de les contenir sur une ligne directrice orientée selon les besoins, pour servir les intérêts d' une "intelligentsia" pluri-catégorielle qui maquillerait le monde réel sous une multitude de visages illusoires ainsi que sous divers prétextes et dérivatifs, transformés en pseudo-science du pouvoir ou de la manipulation .Nous aurons le loisir d' élucider progressivement le sens abstrait, réel ou supposé, de cette expression . Vous en savez maintenant trop ou pas assez ! ... Où peuvent donc se loger les "principes-actifs" d' une telle confusion et les applications techniques de cette manipulation ?

 

S 'il existait une illustration typique, parfaite et exclusive de ce syndrome, tout le monde serait parfaitement satisfait de l' identifier et de l' éradiquer .... mais justement, le substrat de ce principe en est insaisissable puisqu'il est " !@#$%^&*éné" de manière diffuse ( ... partout et en toute chose en des quantités infinitésimales ) rendant imperceptible son action ! ... A moins de disséquer son mécanisme par de véritables "observations de micro-chirurgie" s' appliquant à l'ensemble de nos modes de réflexion, concepts institutionnelles et intellectuels !! ... . C' est donc probablement la conjonction ou la création d' un réseau de stratégies sans liens apparents qui font la subtilité des systèmes hiérarchiques les plus complexes . Éparpillée et rendue évanescente, la substance de ce stratagème en devient inqualifiable par une opération d' interprétation se rapportant à un ou quelques objets isolés .

 

J' ai baptisé un tel procédé, qui reste théorique, " STRATÉGIE complexe DE SUJÉTION ... ou stratégie de sujetion "PLURIFACTORIELLE"-

 

Nous emploierons désormais préférablement l' acronyme " SSPF"  - Cette dénomination (...un peu barbare ?) est la pierre angulaire de ce texte!... . Si vous ne deviez retenir qu' une notion au sortir de cet ouvrage, ce sera bien celle-ci !

Elle consiste en un éloignement de l' autorité, substituée par un maillage de techniques de coercitions indirectes, aussi subtiles que diffuses . Je me suis refusé de lui donner une définition plus précise - si il y a une quelconque part de vérité dans mes propos, d' autres le feront certainement mieux que moi- pour l' instant, je voudrai simplement que nous ressentions ce qui en constitue son essence . Cette émotion doit passer par une première étape sensitive levant son mystère; une première phase cruciale élucidant le sentiment confus dont nous sommes l' objet face à cette toile omniprésente et tentaculaire .

    Complément théorique sur  la SSPF ou stratégie de sujetion complexe ( insertion octobre 2012)    -

DEFINITION :

<<........ La stratégie de sujétion complexe ou plurifactorielle consiste en un  système de commandement pyramidal classique adapté aux sociétés modernes afin de masquer l'origine unique des décisions ou des actes par un ensemble de dispositifs subtils d'application et de coercition reposant sur le principe d'éloignement ainsi que la dispersion des vecteurs de l'autorité. Elle peut être considérée comme l'aboutissement ou la parade officieuse des systèmes politiques en considération des pratiques démocratiques en vigueur dans les démocraties modernes ... ou le maillon final de l'adaptation des structures de pouvoir au schéma contestataire cyclique des sociétés complexes. Elle repose sur un réseau social connivent de type oligarchique s'intégrant dans l'ensemble des dispositifs centraux liés aux institutions et opère par un ensemble de stratégies relationnelles ainsi que par l'intermédiaire de vecteurs et procédés subtils sans liens apparents dont la synergie créé l'efficacité …... >> .




                 La stratégie complexe de sujetion se caractérise par deux principes fondamentaux lesquels s'expriment en deux grands domaines directeurs matérialisant chacun de ces niveaux d'application. Nous développerons progressivement le contenu de ce procédé relationnel tantôt dans le texte fondateur du MDP, tantôt au travers des textes secondaires et dérivées sur le sîte «enim-cerno» afin d'en saisir le filigrane puisque son principe consiste en une ramification de ses maillons au sein d'une mutitude d'éléments. Les sceptiques ou les détracteurs intéréssés répliqueront fort habilement à la lecture de cet exposé qu'il peut s'agir d'une confusion de ma part en notant que  chaque acpect de cette théorie correspond en réalité à l'observation et à la critique de paramètres naturels inhérents aux relations humaines, à la constitution naturelle des sociétés. En effet, je note très précisément, indéniablement qu'il s'agit d'une base conceptuelle parfaitement calquée sur des éléments spontanés. Sa force consiste justement dans le fait d'institutionnaliser, incorrectement ou de manière simpliste et réductrice, ce qui en fait ne peut l'être, de donner l'impression de corriger ces penchants tout en se contentant en réalité de raboter timidement ses angles puis de les transformer en régle de loi.

( ...., ..... extrait, ....., ..... )

Texte original entier en vente sur la boutique Kindle Amazon.fr

 

..................... Important :

Nota : Le manuel du pouvoir, en plus de sa vocation initiatique, doit aussi être un ouvrage "pratique".

Il est accompagné d' un sommaire détaillé permettant de le revisiter sur une perspective ou un objectif ciblé . Il est censé être l'auxiliaire méthodologique de l'homme de pouvoir . Le lecteur doit donc pouvoir l' aborder spécifiquement pour y puiser des idées pratiques, élaborer ses stratégies en fonction des paramètres tenant à sa situation .

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Les éléments de cet exposé ne possèdent pas de frontière "réelle" entre les différentes parties qui la compose, La création de cette nomenclature n' a pour seul fonction que d' en éclaircir la présentation comme l' approche au travers de thèmes principaux . Il relève de votre travail personnel d' essayer d' en combiner quelques-uns qui se prêtent volontiers à ce type d' exercice : Justification , Dissimulation et prévention ... mais vous constaterez rapidement que la plupart des notions sont transversales . Pour le reste, je laisse libre cours à votre imagination, que je sais débordante, pour deviner ce qui peut résulter des liens et connexions entre les procédés .

Quel nouvel homme deviendrez-vous en possession d' un tel savoir ?

Je vous propose un formidable voyage dans "le secret des Dieux" - Levons le" voile" sur les diverses techniques

d' orientation, de contrainte subtile et de sujétion qui permettraient à des autorités mal-intentionnées, à quelque niveau ou domaine que ce soit, d' une part d' écarter le pouvoir de la dissidence et d' autre part d' influencer, orienter lavolontédes personnes placées sous leur contrôle ... ce qui, précisons le clairement, n' est pas la règle !

Pas de précipitation ! Le concept de manipulation possède en quelque sorte de multiples-facette ! Il peut revêtir plusieurs formes et apparences... mon exposé ne peut être exhaustif et n' en présente qu' une partie pouvant principalement être associée à des institutions économiques, sociales ou politiques .

Lors de cet examen, je devrai déplacer le point de vue de mes considérations pour tantôt l' envisager sous l' angle de l' instigateur, tantôt sous celui des masses populaires, victimes, objet des manipulations . Je vous imposerai donc l' exercice original de me suivre dans mes déplacements et de passer de l' un à l' autre en appréciant les différents aspects que suscite la question . ... Voici donc le sens, l' objet de mes interrogations,... les réponses que j' y apporte ... .

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SECONDE PARTIE : - "méthodologie des pouvoirs subtils"-

 

Il a bien fallu que je me décide sur la structure par laquelle j' aborderai mon sujet . J' ai d' ailleurs longtemps hésité, préférant dans un premier temps les vertus d' un accès simple par des principes jetés pelé-mêle, puis, basculant dans un second temps sur une énonciation thématique, je me pris ensuite au jeu de vous les présenter en fonction des grands paramètres régissant la matière mais je m' aperçus rapidement que quelque chose n' allait pas !... Il me manquait un facteur d' enchainement permettant de passer d' un sujet au suivant .

Je voulais être plus précis, rigoureux et consciencieux . Finalement, j' optais pour une approche fondée sur la logique d' éclosion de l' entité de pouvoir ; cette approche chronologique me paraissait la plus susceptible de cadrer la dynamique par laquelle vous vivrez le phénomène, par l' esprit ou dans la pratique .

- Dans un premier temps, il vous faudra créer un processus convergent, liant la dimension psychologique, matérielle et organique de manière à vous placer sur le terrain des forces collectives ou politiques, quelles qu' en soient les formes et les moyens d' expression .

- Ensuite, il s' agira de vous enseigner les stratégies permettant de développer votre domaine d' influence et de faire en sorte que votre mouvement acquiert progressivement une inertie humaine, comme matérielle, capable de rivaliser avec les entités en lice sur la scène du pouvoir .

- Pour finir, mais ce ne sera pas le moindre travail, il me restera à vous communiquer quelques-uns des stratagèmes qui permettent aux princes de conforter et consolider leur sphère d' influence . Nous en auront ensuite terminé avec la seconde partie et je terminerai mon propos par l' idée que je me fais d' une évolution des procédés Démocratiques en vue de leur redonner l' efficience perdue par deux siècles de pratiques et d' outrages occasionnés par nos velléitaires entreprises sociétaires . ( ... Ce dernier point ne vous sera proposé ici que sous forme d' Extrait . )

 

 

TITRE I : - CRÉER UNE SPHÈRE D' INFLUENCE-

 

 

16 Cette première étape correspond à la naissance d' une noyau politique et humain centré sur votre personne . Nous partirons donc de l' hypothèse d' école d 'un prince souhaitant élaborer une organisation qui aura les caractères et l' apparence d' une structure ouverte sur les individus qui y sont soumis mais dont la réalité lui confère un contrôle quasi-omnipotent . A votre charge d' en tirer des profits éventuels pour vos réalisations ou d' élaborer une réflexion critique sur les microcosmes dans lesquels vous évoluez .

Au préalable devrais-je fixer les objectifs de cette œuvrecar rien ne servirait de débattre de tout ceci alors que nous n' aurions aucun intérêt d' en comprendre les mécanismes . Il en est plusieurs : Que vous soyez simple citoyen ... pour judicieusement choisir vos dirigeants ou que vous occupiez un poste de responsabilité ... pour reconnaître les qualités qui font de bons collaborateurs, ... mais surtout afin de mieux réaliser la portée comme le sens des actions entreprises par vos dignitaires,... ainsi que déjouer les pièges et abus commis dans l' exercice de ces prérogatives - En tout état de cause, cet écrit ne possède de valeur qu' en tant "qu' auxiliaire d' interprétation", évidemment centré sur votre personne . L' objet et noyau de ce cours théorique, c' est vous - Administrateur ou administré ! Quelle que soit votre place dans la structure sociale, vous devrez apprendre à discerner en vous les qualités d' un meneur ou reconnaitre celui qui sera au mieux susceptible de représenter vos intérêts dans la perspective d' union politique que créent inlassablement les hommes .

Revenons à notre sujet - Comment lancer votre action ? Vous devez imprimer un mouvement initial dont le poids des éléments prendront une inertie exponentielle, cela même en absence de votre intervention directe, car les pouvoirs les plus subtils sont ceux construits à distance par des mécanismes d' auto-conservation et faisant intervenir en priorité des composantes psychologiques et organiques déconcentrés qui n' ont pas l' apparence d' instrument de subordination . Les dogmes concourent souvent à une telle entreprise . En faisant appel à des référence suprasensibles, spirituelles ou idéologiques, ils effacent ou occultent la référence au "leader" et renvoie directement à une entité abstraite, qui devra rapidement être considérée comme "supérieure".

Cet intermédiaire, souvent mystifié, endosse et assure idéalement la pluralité des fonctions inhérentes à la relation de sujétion; les organes de pouvoir dont vous assurerez la direction ne seront plus alors ressentis comme une contrainte mais de manière évidente en tant que vecteur d' expression de la croyance partagée . La conviction peut se déplacer sur une multitude de terrains adjacents, ne soyez pas convaincu d' y trouver que des croyances spirituelles ou religieuses . Le concept "politique" peut très bien assurer cette même ambition .

... Voilà pourquoi je décide de débuter mon enseignement par deux chapitres cruciaux :

Les qualités du leader, la "structuration de l' organisation" (chapitre I )... et La "légitimité" (chapitre II)

 

 

 

CHAPITRE I :

L' IMAGE POLITIQUE ET LES QUALITÉS DU "LEADER" ,

LA STRUCTURE DE L' ORGANISATION .

 

Machiavel traite cette question dans son chapitre XXI, XXII intitulé "Comment un prince doit se comporter pour acquérir de l' estime", " Des ministres d' un prince ". Le sujet n' est pas sans importance puisque ce n' est qu 'au travers de l' organisation, instrument d' expression du pouvoir, que vous pourrez exprimer les prérogatives de l' autorité qui vous est dévolue .

Que cette organisation soit soumise, comme efficace et il vous sera possible de régner dans les meilleures conditions . Dans le cas contraire, si elle s' avère mal édifiée ou structurée, si vous êtes mal épaulé, voire trahi par ceux en qui vous avez accordé une confiance aveugle et inconsidérée, vous chuteriez alors immanquablement et lamentablement en conséquence de ce mal incurable . Ce chapitre élémentaire vous permettra de reconnaître en vous les qualités qui font les grands hommes, non pas que leur défaut signifierait votre incompétence définitive en la matière, mais au moins devriez-vous différer les projets trop hâtifs ou prématurés qui vous mèneraient à l' échec . Un bon apprentissage vaut mieux qu' un mauvais revers et si la personne du leader détermine un aspect crucial de cette réussite, la composition, la structure de l' organisation décidera de l' efficience de vos actes . Préalable à votre entrée dans le monde du pouvoir, une bonne maîtrise des données de ce chapitre, certes probablement après quelques études complémentaires, vous transformera en cette homme dont vous avez peut-être secrètement toujours rêvé .

De fait, votre force sera matérialisée par trois pôles représentant la façade du pouvoir :

...... Le Leader charismatique,... les structures, ... le milieu relationnel .

 

Section I - Le LEADER -

 

§1 - Développer une image charismatique et populaire -

 

17 - Accéder au trône n' est certainement pas le dessein le plus complexe auquel une organisation bien structurée et orientée dans cette objectif exclusif devra faire face; conserver cet attribut est une autre affaire qui demande bien plus de dextérité ! Une fois parvenu au sommet de la structure sociale, ... vous serez désormais seul contre nombre de menaces et sollicitations !

L' interaction comme l' opposition permanente entre les composantes sociales et la lutte incessante dont ce jeu peut être l' objet impose au "Prince" de mener une politique d' observation de l' ensemble des entités sous contrôle - L' objectif étant de contenir les rivaux, étouffer les velléités déstabilisatrices ou sécessionnistes, freiner la progression des puissances pouvant faire concurrence à son autorité et surtout, développer votre domaine, certainement au détriment de ceux adverses, mais là n' est plus le problème; nous allons désormais et devrons rapidement dépasser l' aspect éthique de cette question .

J' espère parvenir prochainement à vous faire partager mon sentiment selon lequel les détenteurs du pouvoir occupent une place dont ils ne peuvent maîtriser l' ensemble des paramètres; cette réussite étant en l'occurrence liée à quelques processus immanents qui seront exposés dans le chapitre qui suit. Ces règles dont l' inobservation ou le défaut ne peuvent mener qu'à l' échec . Il vous faudra en saisir les grandes lignes, au moins dans "l' esprit" ( car la transcription d' un principe ne permet que d' en effleurer la réalité ) pour ne rien construire dans votre stratégie qui les contredise . Parallèlement à ces premières causes figurent une série de paramètres endogènes à la personne du monarque : Les grands de ce monde possèdent souvent des traits exacerbés contribuant au succès de leur carrière, comme une ambition démesurée ou une détermination sans limite, mais l' exagération de ces qualités peut s' avérer être ou se transformer rapidement en un défaut qui causera la perte de ces illustres après avoir été l' instrument de leur réussite .

Sortiront glorieux de cette épreuve ceux qui savent établir le compromis entre ces extrêmes pernicieux !

Délire mégalomane, ambition débridée, l' arrivisme s' exprimant par la cruauté, un orgueil démesuré, peuvent ainsi mener à la rencontre de forces qui causeront la ruine du royaume parce que le "prince" n' a pas su observer et comprendre la place occupée par les entités en confrontation dans le processus de développement des forces psychiques ou matérielles .

Il est vital de discerner l' utile du fantasme mégalomane et refréner ces instincts pervers par la connaissance des phénomènes globaux auxquels le pouvoir politique peut être confronté . Ce sera la mission de cet écrit que d' éclairer ces mystères et parfaire vos acquis en la matière .

Être capable de percevoir suffisamment tôt l' émergence de ces forces déstabilisatrices peut sauver votre règne . Surtout face à quelques menaces rédhibitoires - Il peut donc parfois être judicieux, et même salutaire, de reculer le terme de votre déchéance en concédant une partie du "fief", voire de renoncer à la prétention d' une acquisition territoriale, des plus facile en apparence, alors que cette dernière contient les germes d' une force transitoire ou relai qui pourrait contaminer la totalité du domaine et causer votre perte dans un avenir proche .

Respecter ces recommandations doit contribuer à faire de vous un administrateur incontestable . Il me suffit pour commencer d' évoquer les conditions de votre accès au "trône" et le début du règne :

L' imagination populaire garde effectivement en mémoire la moindre de vos tares ou faiblesses; chacun de vos actes laissant une trace indélébile imprimée dès les premiers instants de l' accès à la vie publique et il en est souvent de même concernant les dernières étapes avant l' accès au pouvoir . Combien de princes et Empereurs ont pu voir leur nom associé aux plus sarcastiques sobriquets pour n' avoir pas su respecter les plus élémentaires de ces prescriptions ... .

J' entends à juste titre murmurer l' exemple des derniers rois mérovingiens dits "Rois fainéants" parce qu' ils laissèrent les maires du palais gouverner à leur place .

Qui serait mieux placé que l' auteur du "Prince" pour nous prodiguer ces premiers conseils ? ...

Notez bien, en premier lieu, que je n' ai pas la prétention de donner un sens ou un contenu au texte de ce prédécesseur, surtout en cette matière sur laquelle je débute en comparaison du maître .

Ces allégations n' engagent que moi ! ... Prenez garde de ne pas associer trop étroitement mes références bibliographique, à l' esprit ni aux interprétations que j' y attache mais de les considérer uniquement comme un renvoi destiné à ceux qui souhaitent approfondir chaque notion .

- << ... Rien ne procure autant d' estime à un prince qu' accomplir de grandes entreprises et donner de soi des exemples rares et mémorables... . >> ( Machiavel ) .

L' intronisation impose au "souverain"de se faire au moins provisoirement bien voir des foules et c' est sans peine que les plus grands bourreaux de l' histoire ont de tout temps su créer un courant de satisfaction ou sympathie avant de se livrer aux plus sordides jeux cabalistiques de la scène du pouvoir . Quelques cadeaux parcimonieux, concessions ou promotions pour corrompre ou satisfaire les élites et les opposants les plus puissants; quelques amnisties, fêtes, jeux, édifices, lois de réformes et services publiques ou religieux pour contenter les masses; quelques conquêtes ou alliances politiques profitables pour la stabilité et la postérité du royaume : Vous voilà désormais érigé au rang des "grands ( cœur ? ) de ce monde", la "coqueluche" des soirées mondaines . Défaire un "ennemi" ( choisi sur mesure pour ne pas y perdre inutilement trop de force ! Car il ne s' agit finalement que d' une démonstration.../ cf chap 8 - "la démonstration usurpée") vous offre par exemple une occasion inestimable de constituer une armée aguerrie, de s' imposer à l' esprit de tous comme un meneur incontestable et de s' illustrer au travers d' un prestige guerrier, à l' image de ces ancêtres Romains rentrant victorieux et faisant édifier des monuments ( Arc de triomphe ) en l' honneur et mémoire de leurs victoires .

- La première des qualités consiste justement en quelque chose qui ne peut ni s' acheter ni se conquérir, rarement se travailler : Il s' agit de "l' AURA" . Cette influence mystérieuse, pouvoir immatériel qui rayonne autour de la personne, sorte de capacité à subjuguer ou permettant de capter l' attention, d' annihiler la volonté d' autrui, qui se constate dés l' âge de raison, s' avère être l' outil indispensable des hommes ou femmes de grande envergure . Elle leur permet de s' imposer naturellement dans le groupe comme le leader, en dehors de tout contexte de violence .

Cette qualité s' accompagne généralement d' une aisance à exprimer les idéaux et orientations déterminées pour la conduite de l' entité collective . Son corollaire et sa matière première consiste en une indescriptible et troublante"assurance"- Et pour cause : Les mystères de la vie, les incertitudes relatives à l' ensemble des données physiques ainsi que spirituelles, l' ignorance de la plupart des êtres composant le paysage humain font que toute personne qui sait faire preuve de conviction, à l' opposé de ce constat de doute général s' imposant sur toutes les choses de ce monde, ou capable de s' afficher comme une référence solide ne peut se voir ériger que comme un pôle d' attraction irrésistible . ................... Il en va ainsi pour satisfaire un certain équilibre de la sphère psychique .

- L' objectif consiste par ailleurs à susciter l' admiration de vos "sujets" par de pieuses entreprises attestant d' une part de votre "intégrité" morale (... au moins en apparence ! ) ensuite de vos compétences dans la gestion interne ou externe (... Il est préférable pour cela de s' approprier les grandes causes morales en vogues et reconnues par la communauté ), d' autre part du soucis dont vous faites preuve à l' égard de ceux qui contribuent par leur travail à la grandeur du groupe, en dernier lieu de la sévérité dont vous pouvez faire preuve à l' encontre des ennemis de votre cause .

Constatez en définitive qu' il est préférable d' inspirer la "crainte" que la "haine ou le mépris",mais qu' il est de bonne augure, en ces temps de République, d être reconnu comme "magnanime" - ou clément-

(... principalement avec les personnels soumis, les ennemis repentis ou ralliés à votre cause !... ) et "progressiste" au lieu de "cruel et conservateur" -

Progressiste ne veut pas dire hésitant ou influençable :Constatez que les grands personnages sont toujours reconnus comme étant "justes" mais "inflexibles" . Ces pieuses actions et démonstrations contribueront à élaborer le culte de votre personnalité, version moderne de la "déification" voulue par le concept religieux qui associait jadis l' homme de pouvoir à une origine divine . N' étant regrettablement qu' un être de chair et de sang, cette élaboration ne pourra se dissocier d 'un certain mystèreentourant votre personne : Cette relation énigmatique ne verra le jour qu' au travers d' une certaine distance avec le monde populaire - ... < ... Être proche, mais jamais familier ... > .

Vos exploits seront contés par conférences, spectacles et livres interposés, vos rares apparitions seront fugaces et mirifiques . La moindre de vos entreprises, extraordinairement dépeintes par d' illustres auteurs ralliés à votre cause se transformeront en actes émérites comparables aux exploits des héros antiques; vos discours et paroles engagées seront associées à la légende d' un personnage de culte .

- "L' idolâtrie" est sans nul doute le "terreau à succès" des hommes de pouvoir ; toute forme d' adoration est à ce titre, vous en conviendrez, une bénédiction : Ces schémas relationnels doivent donc être encouragés, favorisés, entretenus ( Fêtes populaires, mythes antiques, croyances diverses... ) et défendus parce qu' ils entretiennent le modèle de rapprochement et de subordination des êtres à une entité supérieure .

A l' opposé chers concitoyens, notre liberté passe par une lutte inexorable contre ce processus, quels qu' en soient les schémas d' expression, même si le cerveau humain semble irrémédiablement prédisposé à ce mécanisme d' adoration-mystification selon de récentes thèses de neurothéologie ( Preuve en est du phénomène d' adoration développé par nos jeunes envers les "stars" du cinéma ou de la chanson ) . Cette "information" ( préventive ) devant se faire à tous les niveaux et dés le plus jeune âge, dans les familles ainsi que dans les circuits scolaires par une étude critique des récits historiques, des "vices cachés" et des détournements que comporte le phénomène d' adoration ! ( vedettariat, mystification, déification... ) - ... A quand une réforme salvatrice sur cette question intégrant une nouvelle discipline éducative conformes à ces exigences et préoccupations dans les programmes scolaires ? Il est bien temps d' expliquer à nos jeunes le rôle ainsi que les risques et déviances de l' idolâtrie comme des régimes sur lesquels s' appuie cette ferveur .

 

18- § II - S' adapter aux contradictions de votre fonction -

 

- Nous allons devoir nous placer sur un terrain institutionnel - La politique moderne étant souvent le fruit de compromis inextricables menant à l' immobilisme, il est parfois salutaire et valorisant d' attirer la sympathie des "citoyens-électeurs" en s' affichant ostensiblement comme le représentant et le défenseur de "grandes causes populaires substitutives" masquant ou substituant ce triste état de fait : Il vous faudra alors détourner l' attention des questions politiques d' importance afin de focaliser les esprits sur des ( thèmes ) dérivatifs choisis sur mesure en fonction des considérations de mode et des possibilités de vos structures : ( ... les thèmes substitutifs de prédilection peuvent être ... la Maladie, les fléaux, la mortalité ou la pauvreté des enfants, défense des causes minoritaires, débat métaphysique, équipements sportifs, organisation de jeux et compétition, construction d' infrastructures et monuments publics, rénovation ou ré aménagement des infrastructures vieillissantes ...) . Il faut bien avouer que cette technique est érigée en pratique quotidienne chez certains hommes politiques carriéristes afin de masquer la vacuité de leur programme de fond .

- Exclusion de la neutralité, immanquablement considérée comme un manque de dignité ou une marque de faiblesse :

<< Un prince gagne aussi de l' estime quand son amitié ou son inimitié sont sans équivoque >>, selon machiavel . Je n' oserai critiquer le bien fondé de cette proposition, simplement la clarifier . Afficher clairement ses intentions ou sa sympathie à l' égard de quelqu' un ne signifie pas forcément de se sentir tenu ou engagé par ces prises de position, il suffira d' en garder mémoire et de les justifier pour les discours publics officiels; car en réalité, vos fonctions ne peuvent s' encombrer de tels considérations morales ! Le prince sait identifier et récompenser ses amis, mais il sait toujours pourquoi, ainsi que les limites de ces engagements, comme les paramètres qui seraient susceptibles de les modifier . Ce dont il est plutôt question, c' est d' exclure les hésitations ou les prises de positions timides ainsi que mal cernées, parce qu' elles constituent la signature des versatiles, comme des gens sans caractère .

- Nous aborderons plus loin, dans le chapitre de la division, les mérites ainsi que les multiples avantages au fait d' entretenir la division entre "groupuscule"au sein de la collectivité sur laquelle vous régnerez . Je dois dés maintenant vous fournir un complément sur cette problématique. Dans ce genre de configuration . Au sein du groupe, votre rôle consistera à susciter, entretenir la scission afin de mieux contrôler les différents ensembles placés sous votre joug . Parallèlement à ces actions souterraines, il convient de parvenir à un équilibre "officiel" dont vous devez maîtriser les paramètres afin d' être reconnu et surtout considéré, malgré cet état de fait dont vous êtes le principal instigateur, comme un excellent "Médiateur" entre les divers entités et donner l' image d' un parfait "rassembleur": L' interlocuteur de "tous" et le lien privilégié de chacune des parties .

- L' image de l' homme politique moderne semble donc se composer d' une série

d' ambivalences inextricables avec lesquelles il faudra apprendre à spéculer par l' usage de diverses méthodologies substitutives ( ... C' est en quelque sorte l' objet principal de notre propos ! ...) .

En d' autres termes et à titre d' exemple, il faudra s' afficher comme étant un homme de conviction inébranlable mais se montrer à la fois "progressiste et ouvert", faire preuve de force et "détermination", tout en faisant démonstration d' une certaine "magnanimité" à l' égard des repentis, entreprendre et agir... sans pour autant bouleverser "l' équilibre" assurant votre autorité, etc... . La multiplication des facteurs incluant cette ambiguïté est certainement liée à l' élargissement du nombre d' interlocuteur dans le débat ( ramification des pôles de force et des groupuscules prétendant au pouvoir - spécialisation économique -délégation administrative - système démocratique ) afin d' assurer le relai et la stabilité des institutions . On remarque de la même façon et pour ces mêmes raisons un nouveau paramètre s' imposant aux candidats lors des phases électorales : Donner l' illusion d' être un individu lambda, proche des citoyens et d' origine populaire ! ... Ironie du sort pour des gens souvent issus de milieux privilégiés ... .

- Permettez moi, pour finir, de vous faire état d' une remarque générale et judicieuse dont vous ne saisirez la portée et le sens global qu 'en la reliant aux considérations des prochains paragraphes :

<<... Votre dessein politique ne réussira, ne peut aboutir que s' il concourt à l' œuvre et s' intègre dans le sens des mécanismes dictés par l' équilibre global ainsi qu' en respect de la progression naturelle des forces présentes dans le jeu social ... >>. Il relève de votre talent politique de percevoir et incarner ces forces pour en être le vecteur et la principale source d' expression .

 

Section II - Structures Internes et Environnantes de l' organisation -

 

§ 1 ) - Structures internes à l' organisation .

 

Avant d' envisager les paramètres inhérents à nos structures naissantes, je vous imposerai un détour par une notion plus générale où se retrouvent sommairement les mêmes éléments constitutifs, évidemment exprimés à des niveaux différents - Il s' agit des attributs de la communauté humaine, considérée dans son acception la plus générale :

LA NATION . <... Une telle communauté se définie, selon mon dictionnaire hachette, comme une entité politique, réunie sur un territoire ou un ensemble de territoires propres, et organisée en État ... >, cette définition nous fait apparaître quelques-uns des attributs propres à l' autorité : Un territoire - une population - une organisation institutionnelle .

Votre organisation ne pourra se priver de ces caractères fondamentaux, évidemment adaptés à l' échelle locale, et n' existera que lorsque seront synthétisés les éléments vitaux suivants :

1 - Un espace ou des locaux réunissant les moyens matériels nécessaires à la réalisation des buts consacrés par les statuts de l' organisation -

2 - Des personnels ou adhérents permettant de faire fonctionner ces organes, gérer et promouvoir ces buts -

3 - Une organisation statutaire textuelle ou coutumière définissant les buts, le sens ou la philosophie du lien unissant les membres de cette communauté et consacrant une pyramide hiérarchique à votre profit exclusif . Le but de votre organisation ne pourra être équivalent ni concurrencer celui de l' entité fondamentale . Il devra être lié à la survie et à la pérennité du groupe, mais devra autant que possible suivre l' esprit des composantes subalternes indispensables ou concourir à cette réalisation, faute de rapidement péricliter . Considération d' importance, l' autorité ne peut exister si elle ne dispose pas de sujets identifiables et localisés sur lesquels s' exerceront ces attributions . Cela implique irréfutablement que ces membres, adhérents volontaires ou captifs doivent être sédentarisés et fidélisés . Le souverain doit tout entreprendre pour les fixer sur son "sol" ou dans les structures de son organisation . Concourent à ce dessein l' ensemble des techniques de responsabilisation par l' accès à la propriété, l' attribution d' avantages statutaires et catégoriels, les techniques de délégation de pouvoir ( notamment celles liées à l' exploitation des richesses naturelles ), les stratégies de dépendance, les mesures d' intégration ou d' assimilation .

 

( ...., ..... extrait, ....., ..... )

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§ 2- .....A la soumission du peuple dans les faits .

 

44- Vous l' aurez noté, l 'examen que nous venons d' entreprendre restreint considérablement la substance de notre débat sur la "justification des fondements du pouvoir", mais c' était précisément le but et le résultat que j' espérai en élaborant cet aparté . Je ne peux cependant prétendre à de tels conclusions sans essayer de les approfondir pour vous en faire mieux partager la pertinence .

Selon moi, l' expression (...de justification ) est strictement "nominale" et n' a donc pas de réalité matérielle et encore moins de signification au sens "stricte" . Les nombreuses "chimères justificatives" seraient en fait le résultat de la progression de nos conceptions idéologiques évoluant par "strates constructives"en fonction de l' évolution de notre maturité psychique et des découvertes réalisées sur les sujets liés à ces domaines . Ce que nous tenons pour certain et chargé de sens à un moment donné est démenti par les recherches et prospections les plus avancées et devons alors en reconsidérer les termes et réadapter les concepts s' y afférents . Ce processus lent d' évolution reste incontournable et explique une marche progressive jalonnée par des extrémismes servant de "barrière de sécurité", renvoyant brutalement l' être humain devant sa conscience et l' énormité de ses déboires .

Malheureusement, il reste toujours des "groupuscules" isolés et fidèles aux anciennes théories que les peuples les plus "avancés" tentent de dépasser - [ .... Cette remarque reste valable quel que soit le domaine où vous tenterez votre analyse : La masse génétique du vivant semble elle-même opérer de la sorte en laissant progressivement dans son sillage ( à mesure de sa "progression-évolution") quelques illustrations matérialisant ses meilleurs réalisations sur un champ donné - en quelque sorte pour occuper un "espace-fonction" vacant - faisant office de compromis sur les données d'actualité, matérielles et génétiques environnantes . Ces quelques espèces représentatives et stéréotypes traverseront les temps . Il est coutume de les appeler "fossiles vivants" : Une "niche écologique" stable sur laquelle se construira l' équilibre à venir et en cours d' élaboration". Les meilleurs exemples de ces reliquats biologiques -qui ne sont pas forcément représentés par une espèce "type" -sur lesquels s' appuiera dorénavant la bio-masse environnante sont : Les microbes, les végétaux chlorophylliens, quelques invertébrés marins, les insectes, etc... . Équilibre sur lequel s' élabore de nouvelles strates qui compléteront l' édifice du vivant . . ...Je vais trop loin !....où en étions-nous ? ]

En effet, les concepts "idéologiques" ou "de civilisations" dépassés ne sont jamais définitivement et totalement balayés par les plus avancés, et ce pour trois raisons principales liées entre elles : -Premièrement du fait d' un cloisonnement des cultures, ensuite parce que les progressions intellectuelles, conceptuelles, ne sont jamais uniformément admises par l' ensemble des communautés et qu' encore, il faut bien reconnaitre que les dogmes culturels surannés ( ... les plus anciens ) ont certainement cette vocation immanente de faire office de "pallier de récupération" ( matérialisant en quelque sorte l' élément antagoniste de l' équilibre, psychique ou de quelque autre nature, ...en cas de "chute ou d' échec" des créations les plus avancées, )... de sorte qu' il semble ne pouvoir exister de "vide"dans l' espace conceptuel depuis l' apparition de nos facultés d' élaborations et d' ordonnancements psychiques - ... De même qu' il existe, par ailleurs, une "lutte" entre les dogmes équivalents,nés sur une même période conceptuelle, tous issus de la confrontation entre les groupes de pouvoir au sein de chaque "ethnie" - Si bien qu'à quelque niveau que ce soit, la moindre faiblesse de l' une des théories crée un véritable phénomène d' aspiration à la faveur des autres ... donnant raison au célèbre adage populaire et premier principe applicable à l' espace conceptuel qui prétend que ..." La nature à horreur du vide". Le résultat de ce phénomène, qui se constate très bien au niveau des piliers culturels ( croyance, coutume, langage ), nous conduit en cette fin de millénaire, à celui de la "rencontre", au foisonnement et à la rivalité des "moules conceptuels" et à la coexistence des idéologies les plus "archaïques" à côté des plus récentes, engendrant "inutilement" des conflits meurtriers en application du principe de "sélection"( second principe applicable à l' espace conceptuel, corollaire inséparable dans la création de l' équilibre psychique ) qui resurgit infailliblement dans la sphère intellectuelle par l' intermédiaire de l' être véhiculant ces données immatérielles : l' homo-sapiens .

45- ....................................................................C' est probablement le cas du concept Religieuxqui tend ses "filets de sécurité" en l' attente de récupérer les âmes "perdues" de nos civilisations scientistes considérées par beaucoup comme "excessives", et plus particulièrement "pernicieuses". Il est d' ailleurs fort probable que les «autorités» religieuses dans leur ensemble, quelle qu' en soit la confession, aient conscience de cet attribut spécifique ( … de récupération ) du dogme et que les structures latentes dont nous pouvons faire l' observation dans nos "citées" ( églises, cathédrales, mosquée, ou autres lieux de culte etc ...) soient la partie émergente de ce "plan concerté"ou plutôt de "fait", car bien des évènements que l' on attribue à l' intrigue sont plus souvent le fait d' un équilibre naturel des choses !! ? Etat de fait qui ne serait donc pas forcément critiquable même dans l' hypothèse d' une "concertation" puisque l' absence des préceptes initiaux entrainerait la chute vers des abysses encore plus profondes ! Nous évoquions plus haut les termes de "flux psychiques": Il me semble que l' autorité religieuse incarne actuellement l' institution la mieux placée (étant donné sa spécificité, son fonctionnement ainsi que sa structure) pour observer et décrire ce mouvement ... pourvu qu'elle se dote des éléments pour se faire - Ce qui n'est pas encore le cas .

Aprés information et maintes lectures, je m'aperçus d'ailleurs que les textes sacrés sont souvent considérés par les religieux comme une sorte de matrice décrivant et expliquant le fonctionnement de la sphère (flux) psychique du genre humain dans son ensemble - Cela se confirme particulièrement dans la culture hébreu où il est considéré que la "torah" soit une loi fondamentale relatant les divers aspects fonctionnels de la sphère psychique - Voilà un aspect des choses à se rappeler, car cette observation, ainsi que ses conséquences devront un jour trouver leur place dans la société civile et politique dont nous formulons le souhait ! Je reste cependant fidèle au principe évolutionniste; le phénomène récursif de nos civilisations judéo-chrétiennes prenant fin un jour, à force d' essais infructueux mettant en évidence les attributs de cette réussite . Le but étant de dépasser les actuelles contradictions par la synthèse et le dynamisme de nos conceptions vieillissantes .

Il ne s' agit pas non plus d' échafauder une diatribe injustifiée : La foi religieuse fût une phase indispensable ainsi qu' incontournable du développement intellectuel humain, aujourd'hui majoritairement "décalée". Plus regrettablement, elle se trouve encore parfois érigée en noyau de la connaissance chez certains peuples . Si le concept religieux représente incontestablement une base dont on ne peut faire l'économie, il ne peut s' agir d' une fin en soi, c'est sur ce point précis que doit se situer notre critique.

Je ne prétends donc pas à l'opposé que la Religion est une "coquille vide"ou un concept totalement absurde ! Elle représente bien plus de choses qu' il n' y paraît : Justement beaucoup trop- J'irai jusqu'à prétendre que de multiples considérations parasitaires ont progressivement perturbé son essence - Tant et si bien que ses enseignements soient finalement susceptibles de trop nombreuses interprétations .

C' est justement parce qu' elle fût de mon avis la première tentative globale de conciliation, rationalisation du monde réel et spirituel dans un ensemble cohérent, unificateur des savoirs et croyances en vigueur, qu' elle demeura longtemps une œuvre fondamentale et incontournable de la compréhension comme de la perception humaine -

Nous devons ici préciser notre pensée - Que faut-il entendre plus précisément par «Tentative avortée» ? Il ne faut pas s'imaginer que les auteurs des différents textes bibliques ont forcément souhaité faire une oeuvre de compilation  ou qu'ils ont eu expressément conscience d'opérer une synthèse des connaissances de leur époque. La nature, via le génôme de chaque espèce, opére à notre insu la trâme d'une l'histoire dont elle seule connait l'orientation et ne nous laisse en écrire seulement les péripéties indifférentes en fonction des capacités offertes par l'intermédiaire de ses registres. Ainsi, les pionniers de cette écriture ont oeuvré au niveau des connaissances d'alors ainsi que dans le sens des priorités convergentes de cette époque menant au résultat qui nous est connu sous la forme adaptée et circonstanciée du récit biblique. C'est un constat à postériori, sur étude de la complexité croisée des thèmes et implications de l'oeuvre que nous pouvons suggérer cette hypothèse selon laquelle le dogme religieux peut être considéré comme un des premiers éléments, avec les disciplines scientifiques ou rationnelles ultérieures, nées à partir du XIX° siécle, concourant à un travail de synthétisation des connaissances et de préhension du monde réel. Cette composition devant exprimer in fine au sein d'un nouveau vecteur l'ensemble des principaux acquis : Au travers même du language ! .... de manière à dépasser les contradictions de façade inhérentes à l'isolation des différentes disciplines du savoir lors de leur éclosion. Il s'agira donc d'un travail concerté entre les nations civilisées, interconnectées grâce aux moyens modernes de communication, devant fournir la matière conceptuelle d'une civilisation supérieure utilisant et véhiculant un language novateur capable de décrire au mieux les éléments du monde réel. Nous pouvons cependant revenir sur certains aspects de cette création pour  relever les indices convergents menant au premier terme significatif de cette conclusion décrivant la religion comme la Première tentative d'unification des savoirs.
 
 -        Historiquement, il est un premier constat unanime au sein de la communauté scientifique que les peuples du monde entier connaissent simultanément ou se communiquent dans un espace de temps relativement court les derniers tenants culturels matérialisant une étape commune de développement de la psyche, issue notamment d'une modification morphologique de l'être humain. Cette simultanéité peut être observée au moment de l'émergence des comportements et rîtes sociaux complexes, mais aussi lors de l'apparition des premiers outils de pierre et du premier élan artistique ( phase 1), se retrouve de la même manière concernant l'apparition du culte des morts et des rîtes funéraires (phase 2) dont l'exemple culminant est incarné par le modèle répandue sur un niveau quasi planétaire des pyramides ou dolmen . Ce même phénomène se reproduit plus récemment dans la généralisation du language écrit, puis finalement à propos des études portant sur le langage binaire menant à l'informatique, de la matérialité mais encore sur la recherche concernant la compréhension de l'infiniment grand et petit (phase 4). Au temps bibliques, juste avant l'éclosion des grands courants monothéistess, correspondant à la «phase3» de ce développement, volontairement non évoquée lors de mon énumération, des cités vouées à l'étude et à la pratique du culte ( ...puisque c'est ainsi que nous les qualifions à tort aujourd'hui ) voient le jour un peu partout dans le monde et se réunissent en communautés religieuses. Je vous demande par ailleurs à cet instant de prendre conscience du fait probant que les principaux édifices bibliques ou religieux monothéistes, regroupant la quasi totalité des croyants du monde entier, naissent toutes dans un laps de temps très rapproché, sur trois à quatre millénaires ( intervalle relativement court sur l'échelle du temps géologique ou biologique ). Ces communautés, regroupées par éthnie puisque les distances sont encore un obstacle en ces temps reculés, s'orientèrent alors toutes spontanément et consécutivement vers un processus spirituel commun de regroupement des pratiques du culte en focalisant son énoncé sous un angle éthique et moral, vers la synthétisation des piliers de la croyance ainsi que vers la concentration de l'origine de la «toute puissance divine» ( concpetion du dieu unique ) ! Etonnant n'est-ce-pas ? Il est possible de suggérer qu'il y ait bien eu une volonté générale des cerveaux de cette réalisation inconsciente d'aller vers un regroupement conceptuel, à l'image de l'ensemble des autres phases de développement culturel chez l'être humain -

Soit dit en passant que nous arrivons aujourd'hui selon mon modeste jugement, au regard de nos capacités de communication et du volume de connaissances disparates, à la cinquième phase d'évolution qui consiste théoriquement à l'unification, en la création d'une convergence entre les dogmes ( religieux ) et les acquis des sciences concrètes ( language mathématique et théorie d'explication rigoureuse, rationnelle du monde palpable ), lorsque nous auront su exploiter les données issues de la phase précédente. Ce mouvement évolutif simultané démontre que l'être humain évolue par strate culturelle au fil du temps lorsque son développement anatomique, pour les grands palliers, ou psychique sur les strates intermédiaires par les bénéfices de son organisation sociale, lui ouvre cette opportunité. La religion correspond, à l'instar de chacun des éléments de cette construction progressive, à une étape décisive de cette évolution et figure donc elle même insérée entre deux édifices culturels, l'un le précédant, l'autre le suivant, avec la fonction sociologique particulière ci énoncée.

Il nous reste maintenant à poser question sur les raisons pouvant expliquer non seulement une stagnation momentanée de cette démarche unificatrice mais aussi la cristallisation de cette étape au sein d'un principal vecteur qualifié dogme et pratique religieuse.


-       Si nous considérons le rôle spécifique de palier culturel inhérent au dogme religieux monothéiste dans les termes de mon hypothèse, il faut logiquement admettre que cette strate ne pouvait manquer de matérialiser son empreinte tangible dans le monde palpable: Cette empreinte matérielle, palier sociologique marquant ce niveau d'évolution psychique de l'humanité, se cristallise au sein d'un vecteur et d'une pratique culturelle : Le(s) livre(s) "sacré" énoncant son contenu tiendra place de vecteur matériel exprimant ce niveau de développement. Comme toute chose, ce support matériel est intrinséquemment soumis aux principes évolutifs et dialectiques des concepts qu'elle énumère s'il n'est pas pris la précaution de lui inclure les maillons institutionnels ou conceptuels permettant son évolution-adaptation au monde réel. En rédigeant les textes en l'absence de ce principe évolutif, par crainte d'égarement dont on sait la propension chez l'être fragile, leurs auteurs n'ont pu  s'imaginer prendre le risque de cristalliser pour des millénaires un intermédiaire culturel sans porte de sortie puisque la foi, à juste titre inconditionnelle, dû poser en accessoire les jalons de piliers indéfectibles, de postulats constitutifs de l'univers, dont la plupart furent contredits depuis par les disciplines ultérieures s'appuyant sur l'observation et la démonstration, hormis ceux éternels portant sur les archétypes symboliques et les grandes catégories de schémas relationnels. Résultat: Par défaut d'ouverture et vanité de chacun des peuples descendants à prendre conscience du rôle intermédiaire de la religion dans un équilibre psychique en évolution, en contradiction par ailleurs avec l'état d'esprit initiés par les prophètes montrant le chemin d'un mode de réflexion au lieu d'un dogme linéaire, seule ligne de conduite à observer et à transmettre, le livre est aujourd'hui lui même devenu un obstacle à la réalisation du but qu'il devait servir : Créer l'harmonie entre les hommes, entre l'homme et son environnement dans la perspective d'un objectif évolutif nous menant vers un absolu restant à définir à ce niveau de lecture. Objectif dont je tente une approche originale dans mes «prophécits».
-        Il faut noter sur un second volet argumentaire deux faits historiques liés à la démographie handicapant la réalisation de l'objectif sous jacent les textes bibliques:
1 – L'isolation relative des peuples d'alors et le manque de structure de communication.  
2 – Le faible taux d'occupation des terres par la colonisation humaine aux temps bibliques.
Une conclusion s'impose -Il n'y a pas d'union ni de globalité de la réflexion humaine dans l'effort d'ascension spirituelle engendrant cette avancée. La communion nécessaire à cette évolution implique une osmose que seul créé la promiscuité dont nous jouissons seulement aujourd'hui sur le plan spatiale entre les peuples, au prix d'un risque de dérapage sanitaire, politique ou infectieux. En ce temps biblique, le texte est fait pour convaincre les masses, créer un premier vivier de disciple puis de l'élargir, s'il le faut par la force ( ne serait-ce que de conviction) en usant de parabole hautement symbolique afin de saisir l'esprit d'un peuple inculte. L'intrication des peuples nécessaire à l'épanouissement de ce projet fait alors défaut, nous sommes aujourd'hui sur un niveau de peuplement et d'interconnexion permettant de concrétiser l'issu de ce travail spirituel mais nous avons hélas d'autres priorités ... comptables ! … Liées à la survie d'un système matériel qui est devenu la nouvelle priorité. La sphère spirituelle est à tort considérée comme acquise ou menant à la déraison.

-       Le dernier élément à prendre en considération sans être un des moindres situe notre problématique sur le niveau des principales préoccupations liées à cette époque. L'homme est encore un animal fraichement sortie de son état de nature «animal» et la plupart des citoyens, à peine dompté par une civilisation dressant ses limites dans le cadre de la cité, sont ignares et les institutions scolaires inexistantes en dehors de l'instruction des élites – Il est impossible de faire pousser de beaux fruits sur une terre aride. Les siècles écoulés préfigurent l'inauguration de plusieurs millénaires de barbarie guerrière et de débauche sans limite dont le principe récurrent mérite un frein instauré par le volet moral de cette construction avenir - Il faut au préalable de l'objectif subliminal visé par la théorie du dogme remoraliser et instruire les masses. Le texte biblique doit alors principalement revêtir une tournure morale comme éthique afin de conquerir les coeurs endoloris par la dureté d'une vie précaire. L'intelligibilité de l'oeuvre imposa une traduction audible lui donnant ce profil métaphorique, certes à plusieurs niveaux d'interprétation. Par ailleurs, il faut bien admettre la fragilité  ainsi que le faible volume des connaissances fondées sur l'expérimentation rigoureuse. La science, qui naîtra dans plusieurs siècles, ne peut encore éprouver les idées ressenties par les sages lors de leur réflexion intuitive. Dés lors, place sera faite à l'identification anthropomorphique des grandes lignes théoriques . Ces différents éléments, connus des rédacteurs de chaque texte fondamental, doivent leur suggérer d'intégrer dans l'édifice conceptuel les bases d'un mode de vie nouveau ainsi que celles inhérentes à l'information première des citoyens. L'édifice part de zéro et promet d'élever l'humanité sur une période qui se veut longue. Sur ce point, la religion est une réussite puisqu'elle éléve pendant des siècles durant les civilisations qui s'y soumettent et sert d'ailleurs de premier vecteur d'instruction avec le paradoxe déroutant de venir historiquement  justifier de nombreuses entreprises guerrières, très meurtrières au nom d'une expansion jugée légitime par le droit divin par divers interprètes fallacieux du texte. En effet, son succés est tel que les acteurs du pouvoir ne tardèrent pas à récupérer ses principes et son élan fédérateur pour cautionner divers systèmes hiérarchiques en alléguant sa légitimité pour justifier celle de l'autorité de l'Etat. Le dogme est brouillé, corrompu à des fins politiques. L'interprétation et l'évolution de son message est dévoyée par le frein politique, parfois même à l'origine d'autorités hiérarchiques du dogme qui entretiennent un flux utile à leur préservation.                                                         

...Vous semblez déconcerté par ma première proposition plaçant la religion comme élément fondateur de la civilisation !?... Je répète pourtant qu' elle ne semble pas être le fruit du hasard - Tentons un résumé approximatif de ces différentes acceptions : – Commençons par quelques Définitions-

- Dictionnaire hachette : Religion : Ensemble de croyances ou de dogmes et de pratiques cultuelles qui constituent les rapports de l'homme avec la puissance divine ( monothéisme ) ou les puissances surnaturelles ( polythéisme, panthéisme )

extraits wipikedia -

( ...La religion a été définie pour la première fois par Ciceron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte». Dans les langues où le terme est issu du latin religio, la religion est le plus souvent envisagée comme ce qui concerne la relation entre l'humanité et Dieu. Dans le Coran, le terme dîn, qui peut être considéré comme équivalent de celui de religion, désigne avant tout les prescriptions de Dieu. En chinois, le terme Zông jiâo, inventé au début du XX° siécle pour traduire celui de religion, est connoté de l'idée d'un enseignement pour une communauté. Enfin, le bouddhisme est considéré comme une religion alors qu'il semble n'y être question ni de Dieu, ni de nature divine.

Il n'existe pas aujourd'hui de définition qui convienne à tout ce que l'usage permet d'appeler religion. La religion peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, en ce sens elle se rapporte à la philosophie. Mais elle peut aussi être vue comme ce qu’il y a de plus contraire à la raison et jugée synonyme de superstition. Elle peut être personnelle ou communautaire, privée ou publique, liée à la politique ou vouloir s’en affranchir. Elle peut aussi se reconnaître dans la définition et la pratique d’un culte, d’un enseignement d'exercice spirituels et de comportements en société.

La religion fait l’objet de recherches universitaires en sciences humaines. Les disciplines telles que l'histoire, la sociologie, l'anthropologie ou la psychologie, étudient des phénomènes ou des faits dits religieux sans pour autant s'appuyer sur une définition qui correspondrait de manière homogène à tout ce qui est ainsi étudié. Selon Pierre Gisel, la question de savoir ce qu’est unereligion est une question ouverte : faut-il se contenter de penser que les religions ont toujours une forme institutionnelle avec un clergé, des pasteurs, des imams, des moines ou des gourous, ou considérer aussi comme de la religion les pratiques de développement personnel touchant des domaines allant du sport à la philosophie, ainsi que ce que les libraires regroupent sous le terme générique d'ésoterisme

La question de savoir ce qu'est la religion est aussi une question philosophique, la philosophie pouvant y apporter des éléments de réponse, mais aussi contester les évidences des définitions qui en sont proposées. La notion de religion peut être enfin l’objet d’élaborations théologiques, chaque religion pouvant avoir sa propre appréciation de ce qu’il convient d’appeler religion.... )

( ...En 1987, Danièle hervieu-léger dans un article intitulé «Faut-il définir la religion?», s'interrogeait sur l'intention de détruire la religion qu'ont put avoir certaines définitions de la religion en sociologie, et sur ce qui pourrait permettre d'envisager une nouvelle définitio. Ainsi la catégorie de religion a fait depuis les années 1980, l'objet de nombreuses publications qui contestent la pertinence des définitions qui en ont été proposées. Cependant, pour les chercheurs qui revendiquent une scientificité de leur approche, poser une définition de ce qui est pris pour objet d'étude n'est pas facultatif. En ce sens, pour Jonathan Z smith, le mot religion «est un terme créé par les chercheurs pour leur propre besoin».Aujourd'hui, il n'y a plus guère de publications universitaires qui prennent le risque d'avancer une définition de la religion sans fournir de larges explication sur les limites et les problèmes que posent leur définition, tant il paraît impossible de placer sous une même définition tous les courants, les formes de pensées et les phénomènes sociaux qui se rapportent à la religion. Et la religion peut se voir refuser une définition générale au profit d'un ensemble de catégories. Il existe donc des éléments de définitions chez certains chercheurs, mais ils sont adoptés sans uniformité, tandis que d'autres refusent de considérer qu'il soit possible d'étudier scientifiquement les phénomènes dits «religieux», dès lors qu'il sont abordés avec l'une ou l'autre idée de religion ).... (...Les définitions de la religion qui l'envisagent à partir de l'idée de croyances ou de la présence d’un élément surnaturel dans le monde établissent une distinction entre ce qui d'un côté serait de l'ordre de savoir scientifiques et vérifiés et de l'autre un donné inaccessible à la raison. Cette distinction correspond avec plus ou moins de nuances à celle de la raison et de la foi ou bien d'une connaissance naturelle de Dieu et d'une connaissance révélée dans les théologies de différentes religions. La première objection à ces définitions est que l'opposition sur laquelle elles fonctionnent se repère facilement dans les doctrines monothéistes du judaïsme, du christianisme et de l'Islam, mais beaucoup plus difficilement dans les autres traditions notamment les traditions asiatiques. Ainsi ces manières d'envisager la religion, basées sur l'idée de la présence dans le monde d’un donné inaccessible à la raison, semblent forgées sur un modèle particulier de religion, celles qui supposent la révélation surnaturelle d'un Dieu qui n'est pas le monde, et il paraît douteux que l'on puisse aborder toutes les religions à partir de telles définitions )...

(… Dans l'antiquité, concernant les premières civilisations : Ce que nous appelons aujourd'hui et rétrospectivement « religion des Romains », ne consistait pas, selon John Scheid, en un souci d'ordre théologique de la nature des dieux mais en l'effectuation de rites et la célébration de cérémonies qui faisaient partie intégrante d'une vie sociale non théorisée. En ce sens, l'étude de la religion des Romains a montré que ceux-ci avaient très peu d'intérêt pour la question de la nature des dieux. Leur « religion » serait plutôt à comprendre comme une « religion civile ». La religion est « intimement liée à la politique dont elle révèle la structure profonde . Elle a pour fin le succès de Rome. C'est une religion à laquelle on appartient de par sa citoyenneté et non pas par conviction... ) - fin extrait wpikédia -

- Elle recèle notamment des "trésors" immuables relatifs à l' évolution et aux égarement des premières civilisations fondés sur les expériences fondatrices du genre humain (... enseignements imposés par l' ordre des choses pour satisfaire aux anciens comme aux nouveaux défis de la civilisation - Nous constatons d' ailleurs avec le recul que ce sont bien les mêmes buts et perspectives que se définissent les nouvelles sciences sociales et politiques en cours d' élaboration; certes dans un nouveau langage - Plus rigoureux ainsi que fondé sur l' expérimentation: La religion ne serait alors rien d' autre qu' une forme d' expression "primitive" ou balbutiante d' un savoir nécessaire ) et quelques mécanismes basiques, immanents des forces de l' univers, péniblement conquis des premières et trompeuses observations de l' univers matériel, malheureusement traduits dans un langage inadapté faute de disposer alors des instruments scientifiques nécessaire à cette préhension et aujourd'hui dépassé par nos conceptions plus rigoureuses : Mathématiques et scientifiques - "Vérités bibliques" par ailleurs trop susceptibles de confusions et interprétations en conséquence de la profondeur de ces allégations, de la multiplicité des dimensions qu'elle tente de concilier à travers un langage et un style narratif abscons : D' où les nombreuses dérives dont elle fut l'objet par le "texte" lui même . ( problème d' interprétation sur la base de textes sacrés traduits. )

- Mais encore, elle s' érige comme le premier élément didactique capable d' enseigner à l' homme et aux masses les incontournables piliers comportementaux rationnels qui doivent s' appliquer dans le cadre d' une vie en collectivité harmonieuse, énonçant les valeurs suprasensibles ( à l' image des "dix commandements"?) dirigeant à la fois les relations sociales entre individus, comme celles aujourd'hui reconnues légitimes dans les rapports inter communautaires : En quelque sorte, on pourrait la considérer comme la première forme de "règle sociale" à l' image de ce que peut édicter aujourd'hui la "loi" ... sans pour autant mélanger les deux notions ni leurs attributs. Cette loi, que l'on appelle parfois matrice psychique, est censé nous mener vers Dieu, dans un premier temps au travers d'un parcours spirituel qui doit élever notre âme. Ascension spirituelle qui transportera l'humanité sur les pas d'un hypothétique destin optimal, prévu par dieu ( ! ?) dont les prophètes seront les guides.C'est aussi un formidable résumé de la lutte du «bien» contre le «mal», L'amour étant associé à dieu et correspondant au premier de ces termes tandis que la haine et la mort serait les attributs du second; avec le sempiternelle débat polémique de recherche sur tout ce qui peut entrer dans la définition de l'un ou l'autre de ces vocables. Dieu, l'amour et la vie semblent être des notions éternellement contigues. Je veux bien croire à la parenté de ces trois notions sinon de les rendre synonymes du même destin; puisque le premier désignerai le but ou la finalité, le second serait le moyen ou l'inspiration pour y parvenir alors que le dernier s'apparenterai au vecteur matériel ramenant l'univers dans un nouvel équilibre. L'esprit religieux ainsi redorée semble bien aléchant ... mais le texte, les rites comme l'histoire des religions montre bien qu'un décalage s'est rapidement instauré entre son inspiration et sa pratique par notre humanité belliqueuse . Sous une acception voisine, on peut ajouter que le culte servit pendant longtemps à l'être humain de méthode d'apprentissage, souvent par l'ascèse, la pratique du culte et la discipline, pour domestiquer les instincts pernicieux de l'animal qui sommeille en chacun de nous – Cet attribut n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de mettre en sommeil le côté primitif de l'individu charnel puis de révéler la spiritualité nécessaire à l'éclosion du véritable destin de l'homme.

- On peut parallèlement y percevoir une description symbolisée des grands portraits ou catégories de caractères ainsi que l' ARCHETYPE immuable des schémas relationnels s' établissantentre les membres d' une communauté ... ( ... et même probablement entre les groupes humains, parce qu'au fond, ces niveaux reproduisent les mêmes mécanismes à des échelles différentes ) -

 

(... Prenons l'exemple d' un groupe d' amis - On peut rapidement voir se dessiner des profils ou liens comportementaux et relationnels incontournables : On constate d' abord la création d' union en fonction des affinités, puissances et intérêts, scindant rapidement le groupe en sous-ensemble plus ou moins reliés entre eux ou en conflit . Ces relations tissent alors le schéma d' entente entre les composantes du groupe ( rivalité ou compétition, complicité ou travail en commun, opposition, etc ... ) . S' appuyant et s'intégrant sur ce schéma directeur, chacun adaptera de manière circonstanciée et non figée son profil comportemental en fonction de ces tendances ou capacités ... : Prenons quelques exemples ... le sempiternel "comique"... qui séduit par sa verve, sa spontanéité et sa bonne humeur pour ne pas se placer sur le terrain de la confrontation, ... puis "l' aigri", qui ressasse sa rancœur et ses échecs au travers d' une méfiance et d' une réprobation quasi permanente; ....vous aurez encorele "traitre", insatiable, qui se montre prêt à tout pour assouvir ses désirs et pulsions sadiques; ... le "bon" ou le "naïf", veule et souvent trop bien élevé, qui préfère ne jamais voir le mal afin d'éviter des situations périlleuses, poursuivant un idéal inaccessible quand ce n'est pas un bonheur perdu ...; "l' inculte ou arriéré" qui péche par ignorance ou maladresse, probablement en conséquence de tares morpho-psychologiques ;..."l' arriviste" ou le "meneur d'homme", tout bon ou plus souvent tout mauvais, possédant quelques atouts physiques et plus rarement intellectuels, boulimique comme insatisfait qui entraine ses proches dans le malheur, par cupidité ou mégalomanie; ... le «surdoué», qui subit la vindicte du groupe en raison de son décalage comme pour les vérités qu' il ferait maladroitement rejaillir; ... "l' exclu", trop aimable, lui aussi sans doute un peu couard, qui préfère se mettre en recul pour ne pas avoir à lutter et qui suit toujours docilement ceux qu' il tient pour modèle de témérité,... le "parasite" trop faible physiquement, qui talonne inlassablement et fidèlement les meneurs afin de récolter leurs miettes; ... le "bon copain", qui fait sa place à l' écoute des autres, faute d' une personnalité suffisante pour jouer comme acteur dans ce cruel arène de la réalité; … le «sage», ilôt de savoir, réfugié dans un monde inaccessible pour fuir une réalité jugée sordide, qui vit dans la plus grande solitude spirituelle faute de trouver oreille à la hauteur de sa clairvoyance ,... etc ...; etc,... . Car il nous faudrait en fait multiplier ce processus pour analyser tour à tour, puis en combinaison, les relations familiales, amoureuses, communautaires, inter communautaires, commerciales, guerrières ... ) -

 

Schémas relationnels que nos auteurs classiques surent à leur tour dépeindre avec une virtuosité sans pareil au travers de contes mythiques ou antiques, héroïques, toujours fabuleux; …. narrations suivies plus tard de somptueuses pièces théâtrales à l' époque de la renaissance; ... relayés dans les temps modernes par nos idoles cinématographiques ou autres stars de la musique populaire . Paraboles fantastaiques, visuelles ou sonores, qui ne sont rien de moins ni de plus que de nouvelles formulations si ce n'est de nouveaux langages pour décrire les mêmes schémas ou mécanismes, intemporels et immanents - Ce panorama relationnel représente incontestablement un enseignement d'importance, voire rassurant pour chacun d'entre nous : Les péripéties relationnelles rencontrées au cours de notre vie, les sentiments que nous éprouvons envers autrui ou nous même ne sont pas des phénomènes isolés ni le fruit du hasard -

Ces événements, vécus ou émotions obéissent à un schéma constructif répétitif, systématique et immuable des relations humaines sur lesquels reposent l'élaboration, non seulement de la psyché mais plus généralement encore celle de la matière vivante . Les textes sacrés sont en quelque sorte un condensé symbolisé de ces schémas relationnels. Ainsi nous est-il possible d'affirmer que nous vivons tous, un jour ou l'autre un épisode, voire plus, de la bible. Chaque individu contient potentiellement l'expression d'un des épisodes de la prophétie .

- Le fait de parler d'archétype va plus loin qu'il ne peut sembler de primes abord dans l'esprit approximatif de l'être humain. Il semblerait que ce phénomène puisse déterminer la strucutre même de notre psyché : Je ne vois pas d'autres solutions en cet instant que de vous citer deux ouvrages d'auteurs illustres sur le sujet :

  • C- G -Jung – extrait de «L'âme et la vie»: « … Nous sommes persuadés que tous les domaines du savoir ont leurs prémisses psychologiques qui apportent des éléments décisifs sur les choix du sujets, la méthode d'étude, le genre de conclusions ainsi que sur la construction d'hypothèses et de théories.... - un homme ne pourrait penser que ce qu'il est ? ce qui est réalité pour l'attitude causaliste est symbole pour l'attitude finaliste et inversement ...» Notre destin serait en quelque sorte prisonnier dans l'étreinte de certains paramètres liés à la personne, à l'entourage comme à l'environnement, notammant social. une sorte de déterminisme enlevé de sa fatalité mais capable d'au moins cibler notre parcours en fonction de ces paramètres - «...Ce sont les archétypes qui indiquent à toute activité imaginative ses voies déterminées; il en résulte les fantaisies des rêves enfantins ainsi que les fantasmes du schizofphrène qui présentent de surprenantes ressemblances mythologiques; on en trouve finalement aussi de semblables, mais dans une moindre mesure, dans les rêves des gens normaux et des névrosés. Il ne s'agit donc pas de représentations héritées; il s'agit de possibilités héritées de représentations. - Les conditions originelles de structure de la psyché sont d'une uniformité surprenante, autant que celles du corps visible. Les archétypes sont comme des organes de la psyché pré- rationnelle. Ce sont des formes et des idées héritées, éternelles et identiques, d'abord sans contenu spécifique. Le contenu spécifique apparaît dans la vie individuelle où l'expérience personnelle se trouve captée précisément dans ces formes... »- J'en conclus que notre faculté de représentation semble imprégnée de modèles récurrents, de représentation quasiment photographiques qui sont révélées à la conscience en fonction d'un contexte ciblé capable de les mettre à jour. Une constitution physique similaire doublée d'un contexte identique créé une résultante psychique identique ou quasiment identique: L'apparition d'un modèle de représentation, un archétype symbolique qui deviendra ou pas, en fonction des circonstances, modèle religieux ou culturel, parfois seulement un modèle comportemental ( approuvé ou condamné ) en réaction à une situation donnée. J'en arrive à une conclusion équivalente au niveau du stade d'évolution animal de la psyché : un niveau d'évolution correspond à un paramétrage fixe et limitatif, un volume de données accessibles à la conscience comme plus simplement à la perception. Ce volume de données détermine le niveau accessible à la civilisation concernée .

Une autre conclusion peut également s'en suivre : Celle de la reproductibilité, de l'omniprésence ou de la récurrence du phénomène relatif aux archétypes sur une même période d'évolution de la psyché. L'imprégnation de ces modèles de représentation fait résurgence à la moindre occasion, à tous les temps, à tous les modes et de toutes les manières imaginables; les siècles ne pouvant les affecter aucunement. Prenez l'exemple du thème de la résurrection ou de la fertilité consacré dans nos évangiles et déjà présent il y a plusieurs milliers d'années dans la mythologie égyptienne ( isis et osrirs ). …........................................ Etonnant n'est-ce pas ? ….................................
Sigmund Freud- extrait de «Totem et tabou» : «...Une fête est un excès permis, voire ordonné, une violation solennelle d'un interdit.... Mais que signifie le deuil qu'on éprouve à la suite de la mort de l'animal totémique et qui sert d'introduction à cette fête joyeuse ? Si l'on se réjouit du meurtre du totem, qui est un acte ordinairement prohibé, pourquoi le pleurt-on également ? La psychanalyse nous a révélé que l'animal totémique servait en réalité de substitutau père, et ceci nous explique la contradiction que nous avons signalé plus haut, d'une part, la défense de tuer l'animal, d'autre part, la fête qui suit la mort, fête précédée d'une explosion de tristesse. L'attitude affective ambivalente qui aujourd'hui encore, caractérise le complexe paternel chez nos enfants et se prolonge quelquefois jusque dans la vie d'adulte s'étendrait également à l'animal totémique qui sert de substitut au père … .Et nous basant sur la fête du repas totemique, nous pouvons donner à cette question la réponse suivante: un jour, les frères chassés se sont réunis, ont tués et mangé le père, ce qui a mis fin à l'existence de la horde paternelle. Une fois réunis, ils sont devenus entreprenants et ont pu réaliser ce que chacun d'eux, pris individuellement, aurait été incapable de faire; Il est possible qu'un nouveau progrés de la civilisation, l'invention d'une nouvelle arme leur aient procuré le sentiment de leur supériorité.... . Le repas totémique, qui est peut-être la première fête de l'humanité, serait la reproductionet comme la fête commémorative de cette acte mémorable et criminel qui a servi de point de départ à tant de choses : organisations sociales, restrictions morales, religions….».

Le mot est laché ! S – Freud retrace dans cet ouvrage historique les circonstances psychologiques qui ont mené les hommes primitifs, au travers de l'observation des rites totémiques, à inventer les prémisses d'une culture religieuse. Il est en effet fort probable que de tels enchainements, même s'il ne s'agit pas précisément de ceux présentés dans le récit de Freud, soient à l'origine de l'éclosion du caléidoscope religieux. Ne soyez pas deçus ! Cela n'enlève rien à la magie du phénomène, au contraire, cela ne fait que le déplacer sur un terrain original dont nous devons découvrir les méandres . Je suis persuadé que la réalité est encore plus merveilleuse que la féerie des récits religieux les plus ambitieux .

Comment devais-je intégrer cette vision spécifique dès l'instant de cette découverte dans mon ensemble philosophique ? Il n'y a pas de contradiction manifeste; au contraire. Je m'en sors plus ou moins maladroitement en triturant quelques alinéas en guise de conclusion :

Sous un angle psychanalytique, le phénomène religieux correspond à une phase palier de développement de la psyché humaine, au jour où son développement morpho-psychique lui permit une première synthèse intellectuelle morale relative au savoir, sur la conséquence de ses actes, à son environnement ou de la possibilité qui lui est dorénavant offerte d'influer sur le déroulement du réél . Elle prend corps sous les traits d'un récit anthropomorphique reliant ces différentes acceptions, résultante circonstancielle adaptée dans chaque culture et matérialisée par un ensemble d'archétypes symboliques qui sont les renvois de projections inscrites dans notre inconscient collectif, au moment ou l'être humain atteint un niveau global de savoirs révélant progressivement les structures communes qui peuvent exister entre les arcanes de sa personnalité comme sur la réalité de ses fondements avec les schémas immanents de construction de l'univers matériel.
Nous arrivons aujourd'hui au sommet de cette phase, au moment où les éléments matériels permettent l'interconnexion de l'intelligence globale, au moment où les vecteurs de communication permettent une information, une prise de conscience générale suivie de la création des vecteurs institutionnels et culturels du futur,.... attendus par l'inconscient collectif.

- La puissance du précepte religieux trouve une force supplémentaire dans l' intégration de ces valeurs dans la dimension spatiale, puisque l' homme est considéré comme l' un des éléments, certes de manière égocentrique, d'un équilibre d' ensemble dont l'oeuvre s' attache de trouver les règles, les composantes ainsi que l' avenir .

- C' est aussi l' établissement d' un dialogue entre notre conscience et une entité symbolique jugée "supérieure et créatrice de toutes choses" - Anthropomorphisme censé résumer et faire le lien entre ces différentes acceptions, mais se définissant encore comme l' interface idéal pour se livrer à une communication avec l'absolu... ou l' indicible - Entité qui sera par ailleurs considéré comme l' hypothétique gardien des secrets du monde réel comme des savoirs avec lesquels l' être humain tentera vainement de "flirter" par l' intermédiaire de sciences littéraires ou mathématiques velléitaires - De plus cette entité semble-t-elle affublée de la capacité d' insuffler, englober et créer tout ce qui "est" ainsi que tout ce qui vit : Incarnant la puissance globale du monde "réel", le tout puissant concrétisera le point d' orgue de notre conscience sur l' universalité des choses matérielles, rêve insaisissable par nos modes externalisés de la pensée et rendu possible grâce à cette chimère intellectuelle -

- Cette communion métaphysique cumule probablement d' autres préoccupations sociales ainsi que psychanalytiques, plus probablement "catharsiques" – Ces considérations devant plutôt être considérèes comme parasitaires : Non seulement de mettre en accord la conscience humaine avec les aspects de sa pratique non conforme avec l' idéal intellectuel et culturel qu' il s' en fait, mais encore dans le dessein complexe et composite de refouler nos origines ou pulsions profondes derrière des projections et divers correctifs ou images réfléchies qui seules lui permettent de caresser les arcanes indécentes de son originelle personnalité animale ( "Totem et tabou" de sigmund Freud - Où il est suggéré la notion de "conscience de la culpabilité", source dernière de la religion et de la moralité ). Fiction allégorique composée d' images hautement symboliques dont la synthèse aura pour ambition de dresser les contours de cette leçon de vie, sur ce "qu' est" la vie dans son acception la plus générale - Incorporation des cycles -( sacralisation des cycles naturels - ceux de l' éco-systéme & de l' être ) ainsi que des lois naturelles les plus visibles ( ... forcément interprétées en langage métaphysique en ses temps reculés ) qui définissent ses mécanismes -

Message d' espoir ou constat résigné adressé aux générations futures afin de guider leur pas sur ce chemin plein d' embûches -

- Il me vient encore à l' esprit un paramètre supplémentaire intervenant dans ce conglomérat; élément qui ne doit certainement pas, contrairement aux apparences liées à la structure de ce texte, se placer en dernière position dans les mobiles et fondements de l' acte religieux - "L' être réfléchi", à l' instar des animaux auxquels il fait suite, entoura progressivement et rigoureusement le moindre de ses actes "individuels", comme ceux "officiels, collectifs ou publics", d' un RITUEL, sorte de protocole censé lui donner sa forme de même que sa procédure chronologique la plus rationnelle, apaisante ou rassurante selon son application - Vous constaterez d' ailleurs que l' on peut aisément parler de "propension ritualiste": La structure mentale des êtres vivants, surtout celle des êtres évolués comporte cette caractéristique de l' association d' idée, fondée sur une relation simple entre ce qui se voit et les conséquences qui peuvent directement s' en suivre - Notre pouvoir de création, associé à l' intelligence, nous donna ce petit plus pour imaginer des milliers de rituels censés apporter une réponse à tel problème ou situation . La sélection naturelle se chargera de sélectionner les groupes ethniques se livrant aux gestes les plus appropriés par rapport au contexte environnemental . Cette propension ne serait donc elle même que le fruit d' une certaine forme d' adaptation par une séries d' actes résolutoires,... intelligents et non plus conditionnés comme le fait l' animal par un réflexe incontrôlé, dicté par l'acquis .

( Cette capacité créative des êtres évolués comporte d' ailleurs son revers et peut expliquer la plupart de nos "superstitions" et croyances primitives ) - A ce titre, la religion offre-t-elle un véritable code de procédure (... "psychologique" devrais-je ajouter ! ) afin de permettre à l'esprit d' assimiler ou de le résoudre à l'acceptation des différentes étapes et difficultés qui jalonnent la vie de "l' être mortel" que nous sommes .

Ces romances bibliques n' avaient-elles donc d' autre objet réel que de concilier et faire cohabiter ces innombrables significations au travers d' une histoire anthropomorphique, définie comme telle pour la rendre accessible ainsi que compréhensible aux êtres incultes auxquels elle s' adressa en ces temps reculés ? Probable ! La question pourrait-elle une fois encore se formuler sous des atours quelque peu différent : Je prétendais ci-dessus que le concept religieux était probablement une nébuleuse métaphysique, et qu' à ce titre, il pouvait se définir comme " la première tentative avortée (...puisque jamais parvenue à ses fins d'écriture ni dans sa vocation d' uniformité planétaire)d' unification du savoir et des phénomènes conscients" ( ...hors vocation prophétique ou de chemin spirituel vers l'absolu ... encore qu'il serait trés loisible de ramener ces composantes dans le même objectif ) ?! Cela me conviens mieux ! ... Surtout si l' on considére l' utilité de cette conclusion au regard de notre ambition universaliste ( linguistique et institutionnelle ) . Mais encore,... nous devons d' autant plus en avoir souci que son destin pourrait nous révéler de nouveaux postulats régissant le fonctionnement des "moules conceptuels" .

Le dogme religieux s' apparente donc à l' une des méthodes d'écriture de synthèse répondant à ce défi; le premier paramètrage ( ...obtenue graduellement : stratification du dogme ), cohérent et viable, capable de satisfaire l' ensemble des impératifs immanents tenant à la personne humaine - C' est la raison principale de son succès comme de son "imprescriptibilité" ! Il nous faut simplement l' apprécier à sa juste valeur ... sans lui en concéder plus qu' il n' en à ! ... car il possède lui même ses limites que nous allons aborder dans un instant -

 

Je fais par ailleurs deux constats (... révélant par ailleurs la lucidité ainsi qu' une certaine clairvoyance de l' idée religieuse ) expliquant pour partie le Prosélytisme religieux ainsi que la Résistance intellectuelle des peuples croyants à l' encontre des dogmes scientistes de nos civilisations industrielles :

- Les fondateurs de ces idéologies ont certainement pris conscience ou imaginé très tôt qu'il serait nécessaire pour le genre humain d' instruire comme d' uniformiser au niveau "planétaire" un moule culturel unique avant de passer à une étape supérieure d' évolution et de développement . Projet déjà difficilement réalisable à l' origine des temps bibliques mais devenu totalement inconcevable à l' heure actuelle en suivant cette technique; le maillage conceptuel étant trop étroitement ancré, tissé (... et diversifié ! ) dans les esprits de chaque groupe culturel . La force coercitive des préceptes religieux peut aussi certainement trouver explication dans le cadre de cette fameuse lutte entreprise par le savoir entre - instinct & intellect . Les concepteurs ont dès lors habilement imaginé que seule une force dantesque, le précepte "biblique" pourrait discipliner des instincts encore trop présents au sortir des périodes obscures du néant .

Cette conception n' a cependant plus de raison d'être vingt siècles après le début de cet ére initiatique .

L' épreuve de l'instruction à aujourd'hui fait place à une autre non moins importante de la "Planification- harmonisation" des civilisations .

"L'outil" religieux n' est d' autant plus conforme à sa mission d' origine que des savoirs techniques et expérimentaux ont progressivement démenti nombreuses hypothèses ou péripéties du dogme .

- Les peuples croyants considèrent que nos civilisations "débridées" vont trop loin et succombent aux égarements contre lesquels les enseignements bibliques recommandent de se prémunir . Nous serions les pêcheurs, ... et eux les porteurs de la parole juste !?

Le contenu du message religieux peut trés bien croiser la vérité en quelques points sans qu' il soit nécessaire pour autant d' accorder un blanc-seing sur tout son environnement -

............................................................... Je m' explique .......................... ................................................ ..

En premier lieu, son premier handicap semble clairement s' afficher dans la création d' un corporatisme pseudo élitiste qui coïncide immanquablement ( ...et regrettablement dirai-je ...! ) avec une dimension ethnique, quasiment "génétique" ( car la religion s' exprime toujours en premier lieu dans les frontières d' un peuple donné ) . Or jadis, celle-ci se heurta souvent aux contours de la communauté ethnique initiatrice; ;...et ceux là de considérer- à tort - la chose de la manière suivante : << ... Ceux qui ne font pas partie de mon culte, donc en réalité de mon ethnie, sont mauvais et méritent d' être pourchassés ou convertis par tous les moyens >> - Au jour de la rencontre entre les peuples, en conséquence d' une démographie exponentielle sur un domaine territorial par définition circonscrit, nous ne pouvons plus tolérer de porter le débat sur de tels fondements, surtout après avoir constater les nombreux points communs entre les dogmes, relatifs à leur inspiration et concernant leurs commandements . Le débat religieux peut donc parfois occulter une concurrence communautaire qui se sert de son ciment idéologique pour resserrer les rangs contre un adversaire supposé - Est-ce vraiment la mission du culte ?... Voilà une dérive intolérable pour tout bon croyant de constater que le concept ne sert parfois plus exclusivement la foi, mais peut-être un mobile d'union à la création d' un front "génétique" ( ou communautaire ) à l' encontre même des préceptes fondamentaux de celui-ci . Je parle ici d'un constat global (... ce qui ne veut pas dire "règle" non plus car à l'opposé, on constate bien par ailleurs une diffusion des cultes au delà des frontières ethniques d'origine ) fait sur le bilan historique de l'expansion des cultes -

En second lieu, le vecteur religieux n' est pas à l' abri des égarements et peut lui-même faire l' objet de "perversion"comme l' indique les nombreuses tendances déviantes ( Mouvements sectaires , radicaux ou extrémistes ) : Aucune idéologie ne peut se prétendre conçue selon un schéma parfait ou éternel en dehors de quelques prédicats immuables dont la première barrière sera alors le langage et ses lacunes ou ses transformations au fil du temps . Les autorités religieuses devraient faire preuve de modestie et ne pas présenter la doctrine théologique comme une configuration indéfectible, puisque l' ordre des choses implique d' obéir à la sempiternelle loi d' évolution... . En conséquence, ... par exemple, comment un message conçu dans un contexte d' illettrisme quasi- généralisé peut-il encore avoir la prétention de convaincre des peuples aujourd'hui instruits et scientistes ?! Ce constat emporte implicitement une autre conséquence beaucoup plus significative :

Un blocage des registres évolutifs sur une partie limitée des populations ( ... lesdits peuples croyants car le dogme pourrait être consédéré strictement bénéfique s'il ne contenait que la partie énonçant les régles fixes de fonctionnement de la matrice psychique... ce qui n'est pas le cas puisque celles-ci sont mélangées à une multitude de considérations ) fait peser le risque d' un retour à l' équilibre violent - postulat n° 7- par contact avec les peuples ne participant pas à l' idéologie restrictive et poursuivant le processus naturel de maturité psychique ... Parce qu' il se créé justement un décalage entre le niveau de maturité du dogme "arrété" et ceux qui se laissent mener par les forces évolutives; décalage qui sera compensé tôt ou tard par une confrontation des cultures : C' est le tant redouté "choc des civilisations" auquel nous sommes encore actuellement confrontés ... Pire encore !!.... Ce blocage allant à l' encontre des lois naturelles et ne correspondant pas à une réalité sur laquelle il est possible d' intervenir, les forces psychiques vaincront la résistance du dogme par des techniques parallèles agissants sur les seuls registres ouverts... et qui sont en l' occurence "la force de conviction" et les " divergences de conceptions" de ladite croyance, engendrant les courants que nous venons de qualifier de déviants, sectaires ou extrémistes . Ces méfaits sont un constat - Un constat dont il faut prendre acte et tirer les leçons pour se convaincre des imperfections qui demeurent incluses dans le dogme - Preuve encore qu'il existe des dizaines de cultes dont aucun ne peut prétendre faire l'unanimité malgré leur dimension et vocation universaliste ! ..... Sauf à considérer les points communs qui les sous-tendent - C'est bien qu'il leur manque quelque chose ?? !!

Pour en venir à un propos plus général, j' irai jusqu' à prétendre que le seul fait d' arrêter, définir et conceptualiser une théorie ou un dogme sous quelque forme que ce soit créé déjà la probabilité, plus qu' évidente, d' une déviance par les extrémismes ( ... sur les outils mis à disposition dans la thése constitutive ), car sa définition ( au temps de sa rédaction ) en scelle limitativement et exhaustivement les paramétres et caractères fondateurs en omettant quasi-systématiquement le problème des registres inhérents à son "adaptation-évolution" . C' est chose logique dans l' absolu puisque la pensée ne peut concevoir que graduellement sur le fondement exclusif de ce qui est connu et au mieux en fonction d' un remaniement des données à disposition au moment de la conceptualisation : La matière première de sa création est majoritairement issue de l' interconnexion de paramètres existants ou environnants - Son quantum est par définition "limitée" ... . Imaginez dés lors le résultat si l' homme vient ajouter des blocages subjectifs à cette difficulté inhérente à la synthèse des modes de perception . Vous obtenez la sclérose, nous la vivons quotidiennement en de nombreux domaines . Soyons modestes ! ...

Ce principe universel n' épargne personne et ne concerne pas strictement les égarements des peuples religieux ! En tout état de cause, les civilisations Européennes ne sont-elle pas de le même façon passées par une phase extrémiste des doctrines religieuses à l' époque de "l' inquisition" ( XIII° et XIV° siécle ) !! Notre propre parcours puisse-t-il servir d' exemple et être la preuve de cette nécessité d' ouverture pour les peuples croyants (..... mais uniquement sur le principe ... car il est aujourd'hui avéré que nous sommes bel et bien retombé, nous aussi, dans un dogmatisme outrancier, aussi bien dans le domaine juridique que concernant les doctrines économiques desquelles nous peinons à sortir et nous libérer pour en résoudre les contradictions ) .

L' être humain se construit entre les fanatismes parce qu' il refuse de considérer ses idées comme des palliatifs malheureux d' une vérité inaccessible et accorde inconsidérement aux dogmes plus d' importance que le but qu' il permet d' atteindre . Cela n' a rien d' étonnant ! Un raisonnement parallèle me permet de supposer que ce schéma serait, entre autres ( ! ), une conséquence indirecte de l' une des règles fondamentales "d' évolution-élaboration" de la matière vivante connue et identifiée sous le nom de "spécialisation"des êtres... et par conséquent des espèces . Ne pouvant y déroger en raison de l' influence des mécanismes physiologiques de sa structure mentale élaborée sur ce principe, l' homme intégra inconsciemment cette composante dans chacune de ses élaborations réfléchies en concentrant son action sur quelques axes directeurs qu'il surexploite .... . Voilà un principe universel que nous devrons garder dans un recoin de notre mémoire pour nos travaux futurs !

Comme je ne vois pas de hasard dans la trame historique, ces péripéties resteront à mes yeux le signe d' un échec probant à l' étape de réconciliation- réunification des dogmes et du genre humain . Phase cruciale que le "destin" nous ressert indéfectiblement et au devant de laquelle nous avons encore failli il y à quelques siécles pour des raisons indéterminées ( ? ) - Elle se présente encore devant nous en ce début de millénaire . J' en tire la leçon d' un énième principe universel :

"............... Il est impossible d' éluder les étapes ou difficultés tendues par le destin pour parvenir aux stades de développement supérieurs - Ces épreuves reviennent de manière récurrente jusqu' à résolution complète . ............." . En résumé, on pourrait prétendre que chaque dogme posséda son heure de gloire et son utilité dans le processus de maturité du psyché humain, mais que tous se sont laissés fourvoyer dans les travers qui jalonnent l' étroit parcours idéal de notre ascension . Finalement, je dirai en guise d'hypothèse que le concept religieux à perdu de son efficacité ( lorsque et...) parce qu'il s'est décroché des apports octroyés par les sciences cognitives ultérieures faisant l'unanimité auprés de l'intelligentsia, par conséquent auprés de tous dans nos sociétés fondées sur l'éducation rationnelle, scolaire. En se privant des nouvelles données de l'information, cette science globale, qui se voulait universaliste, a rompu contact avec la "totalité" sur laquelle reposait sa réussite. Il n'en reste alors plus que l'armature impénétrable du fonctionnement de la matrice psychique, encore réservée aux "cabalistes" dans le sens le plus noble du terme. Les égarements de tous les peuples sur les dogmes ne donnent pas plus raison aux uns qu'aux autres mais fournissent certainement le cadre et le niveau où doit se porter notre réflexion pour relever le défi majeur de la réunification .

Le "livre" de notre parcours n' est pas déterminé par avance, le malheur n' est pas une composante inexorable du destin de l' humanité, nous pourrions certainement observer dans ces arriérés les paramètres d' une réussite future et encore plus distinctement ceux de l' échec . Le passé doit éclairer nos agissements futurs, car la nature exercera inexorablement sa pression sélective pour écarter les incompétents : Les mammifères ont déjà subi bien des épreuves; notamment une des premières qui consista pour nombre d' entre eux à échapper aux prédateurs terrestres en se réfugiant dans les arbres, engendrant les lignées simiesques dont nous sommes les descendants . Différentes méthodes permettent d' y survivre, néanmoins, les plus judicieuses ont été sélectionnées par le temps et la nature, seul ceux qui y ont satisfait peuvent encore en profiter, nous en sommes la preuve vivante, ... les moins compétents disparurent inexorablement en conséquence de leur mauvais choix - ... N' étant pas irremplaçable dans le cycle de la matière vivante, nos échecs répétés, notre obstination dans l' erreur pourrait bien finir par sceller la disparition de l' intelligence réfléchie, celle des hominidés !! ?

D' autres éléments de l' arbre évolutif prendront-ils le relai afin de parachever l' oeuvre du vivant par une nouvelle forme d' expression de l' intelligence externalisée ou satisferont-nous finalement aux exigences de cette épreuve en admettant qu'il ne peut y avoir ni gagnant ni perdant dans cette lutte culturelle . L' avenir le dira . Nous sommes ainsi aujourd'hui face à l' impératif immédiat de reconduire cette expérience de gré ou de force ( phénoméne de rechute cyclique des civilisations ) par un retour sur nos pas, afin de reprendre le cours invisible et fantastique de cette saga dont la solution ne correspond ni à la conception religieuse ni à la logique productiviste outranciére et égocentrique de nos sociétés monétaires .

Mais encore, et pour finir, il ne faut pas oublier que le dogme religieux servit pendant longtemps d' armature et de cadre social, précisément comme "justification" de certains régimes politiques . Il en résulte que son idéologie première fût inévitablement altérée, voire déformée par l' interaction de mécanismes strictement liés à la hiérarchie sociale .Ces interférences idéologiques et structurelles vicièrent certainement son "inspiration profonde" ainsi que son "contenu spirituel et dogmatique" pour en faire un instrument de pouvoir et de subordination - Preuve en est de la permanence des conflits dits religieux, qui furent en fait des luttes politiques, dans l' histoire de l' humanité, ce qui est un comble pour une doctrine unificatrice et pacificatrice, mais aussi de l' alliance qu'opèrent ( aujourd'hui encore ) la plupart des cultes (... tous ? ), avec l' autorité ( L'état ) parce qu'ils en constituent une forme de légitimité que les structures sociales peinent à remplacer . Aussi me dois-je de préciser que d' une alliance entre les autorités religieuses et politiques ne peut ressortir aucun élément positif .... en dehors du fameux "parcours idéal" dont je subodore l'existence . C' est un avancement considérable pour nos régimes institutionnels de faire une stricte distinction entre des dispositifs à vocation différenciée - ( Une loi dite de "séparation de l' église et de l' état" du 9 décembre 1905 est venue consacrer ce principe en organisant la liberté de culte // son article premier énonce que la république ne reconnait, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ). En effet, malgré le lien qui les unit dans leur quintessence, car l' une devrait théoriquement éclairer et guider les pas de l' autre, les applications matérielles et dérivées que nous en avons fait ne permettent actuellement plus de les faire se rejoindre .

Le seul avantage théorique que je dois bien concéder au "concept religieux" réside cependant dans l' édification d' un "verrou spirituel" qui tente de circonscrire les registres évolutifs de la pensée - (...mérite à priori paradoxale au regard de mes dires précédents puisque j' ai considéré que ces barrières subjectives ne pouvaient que perturber une ascension dont le tracé demeure inexorable ;.... c' est donc en fait plus précisément sur la force, la méthode et les outils pour parvenir à ce "filtre" qu' il faudra retravailler ...: "Dieu", ses "commandements" et les "châtiments divins" ne sont certainement plus les outils "adéquats" pour servir cette ambition ) .

Sage résolution si l' on considèreque la logique et la raison n' aient jamais suffisamment pesé dans l' esprit des hommes pour contenir leurs égarements; matérialisant par ailleurs une solution potentielle à la question soulevée par le "principe de peter": ... Trouver une parade et canaliser notre instinct intellectuel désordonné pouvant mener à la dérive comme aux excès - propension qui, selon le même principe, risquerait de nous mener un jour au niveau fatidique et hypothétique de "l' incompétence vitale", entrainant l'auto- destruction de l'humanité . Serait-il prudent dans cette perspective, d' intégrer un équivalent de cette exigence, sous forme d' une force capable de "canaliser" et non pas d' une barrière comme le fît la religion ? ! Une sorte de mise en garde, évidemment fondée sur des mécanismes différents, qui conférerait au nouveau vecteur de langage cette dimension spirituelle qui manque à nos cultures ? …A réfléchir !

La foi semble donc avoir exprimé un ensemble de considérations complexes et entremêlées; elle recèle mais encore synthétise un nombre considérable de préoccupations métaphysiques, psychiques et sociales . Elle demeura longtemps la seule composante capable de satisfaire l' ensemble des impératifs sociaux afin d' éviter le chaos, l' anarchie comme les risques de débordements encourus par la folie ou l' hystérie collective des hommes . Il nous faut aujourd' hui apprendre à reconnaitre ses différentes fonctions, ses défauts en écartant prudemment les aspects parasitaires de son message et extraire les qualités qui présentent une utilité pour la suite de notre parcours idéo-conceptuel ... .

Ce n' est peut-être pas à tort que j' avance l'idée selon laquelle ... < tout est lié > ! En conclusion, serait-il impertinent de prétendre que la Sagesse et la Vérité peuvent s' exprimer par différents chemins, tous égaux et profitables, menant sur le même sentier . Il en va probablement du destin de ces "évidences"d' émerger tôt ou tard . La religion n' est qu' une forme d' expression de cette quête de l'absolu . La partie de son message qui nous intéresse n' est pas mort, il poursuit et poursuivra indéfectiblement son action et exerça notamment une influence significative dans l' ensemble des disciplines relatives au savoir-vivre et à l' éducation ( morale, civisme, construction de l'avenir ), mais plus encore, les fragments de son récit contenant quelques exactitudes rejailliront sous un jour nouveau et expliquées en langage opportun ...

................................................................... . Celui de la Science ?!!

 

46-Le débat relatif aux faiblesses de la religion ne doit pas occulter celles non moins significatives de notre schéma social Républicain. Nos civilisations occidentales souffrent du même "handicap" ( foisonnement conceptuel ) sur bien d' autres domaines et c' est précisément l' objet de notre sujet sur la légitimité du pouvoir :

La réalité matérielle du schéma social n' ayant pas d' autre justification que celle correspondant à la continuité de la société et la satisfaction des différents impératifs assurant sa pérennité ( paix spciale entre les différents groupes humains, équilibre des offres matérielles par rapport à la demande en conséquence des évolutions démographiques... ) en respect des

forces humaines composant le tissu social, les intellectuels ont ... peut être sincèrement !... imaginé diverses grandeurs transcendantes, érigées en véritables Fictions Juridiques cautionnant le modèle institutionnel :

Ce sont les principes de "souveraineté", du "mandat représentatif" et du "parlementarisme". Des concepts idéologiques "Fictifs"taillés sur mesure sont venus justifier une réalité "physique" et "sociale" existante afin d' en rationaliser le contenu dans l' esprit des masses dont l' intelligence moyenne rendait nécessaire l' élaboration de nouveaux postulats en adéquation avec les savoirs et idéologies récentes, mises à disposition du grand public . J' évoque ici la période révolutionnaire qui mit fin au régime monarchique . Le volume d' information poussa les individus à critiquer les contradictions du système royaliste, ses décalages par rapport à la structure matérielle productive, ses inégalités frappantes et désuètes; autant de symboles criants d' une rupture entre la théorie héritée des manuels théologiques et la réalité du terrain en ce début de l'ère industrielle .

Il serait très concevable d' arriver à cette même conclusion par des enchainements logiques parallèles, mettant en avant d' autres aspects voisins de la situation d' alors, mais le résultat final serait approximativement identique . Ces déductions ou conclusions, même concurrentes, ne pourraient altérer les constats que nous avons pu établir sur l' environnement matériel : Le combat des classes nécessitant l' édification d' une base doctrinale pour justifier son établissement, quelques idéologues partisans puisèrent dans la littérature classique les concepts favorisant l' émergence d' une nouvelle source de légitimité . Dans ce cas, il suffirait alors de prétendre que les bases théoriques ont été habilement détournées... ou adaptées ! Vous noterez au passage la stratégie pouvant se fonder sur cet ordre d' idée : Trouver dans les écrits les fondements d' une nouvelle source de légitimité .

Il est possible de ne pas se satisfaire de cette seule hypothèse et de la combiner avec d' autres explications : Des penseurs, politologues ou auteurs philosophes ( Rousseau par exemple... ) ont idéalisé une structure sociale qui, dans son application, n' a pas trouver la place qui lui était attribuée mais qui s' est automatiquement adaptée, "formatée" au principe de réalité : Celle établie par l' équilibre des forces sociales issues par le nouveau contexte . Il est même possible de prétendre, à mi-chemin entre les deux conceptions, que le principe de réalité s' est "inconsciemment"( ou de fait ) imposé à leurs auteurs- théoriciens comme la seule réponse logique en fonction des paramètres en présence .

L'extrême lucidité et les connaissances dont disposaient ces auteurs sur les rapports sociaux et la science-politique impliquant ces résultats à défaut de tout autre . Par conséquent, ils dotèrent par avance le système des éléments matériels ( concepts et fictions qui en sont le corollaire ) nécessaires et conformes à son intégration dans le monde réel en attendant une évolution du niveau intellectuel des masses pour donner vie aux principes encore théoriques .

Le débat sur les fondements du pouvoir constitue donc, à mon sens, dans l' état actuel des choses, une sorte de "chimère intellectuelle", imaginaire bien que nécessaire, conçue d' une part pour flatter les philosophies idéalistes des doctes et d' autre part pour amadouer, faire adhérer les populations soumises au fait du pouvoir . Je vous demande d' y réfléchir comme hypothèse ainsi que de construire votre propre théorie sur le fondement de quelques recherches plus spécialisées .

47- Je n' insinue pas à l' opposé que la démocratie n' est qu' un leurre ou qu' elle soit fondamentalement truquée sous les atours de ce que nous avons pudiquement appelé "SSPF" en début de texte! Le phénomène peut s' analyser sous deux aspects parallèles .

- Il se pourrait d' une part qu' elle soit tout simplement "le produit" logique ainsi que naturel d' une multitude de facteurs sociologiques et conceptuels entremêlés au sein d' un système institutionnel ... que nous poussons aujourd'hui au delà de ses limites dans les répertoires à disposition : Nous pourrions alors prétendre que nous touchons les "butées" du système représentatif ?.... Dés lors que sont donnés les éléments initiaux de cette logique ( ... qui sont en l' occurrence : le contre-pouvoir du parlement, un exécutif et l' armature constitutionnelle établissant la place respective de chaque force), les facteurs sélectionnésproduisirent les conséquences limitativement définies par ce contexte, à défaut de tout autre . Malgré notre volonté réformatrice, la praxis engendra les seules solutions viables à l' issue de ces paramétrages politiques .

- Concernant une hypothétique stratégie globale de manipulation des masses dont je fais ici mon sujet, il serait impossible d' en établir la certitude car une telle entreprise reste finalement trés complexe, quasiment impossible à mettre en oeuvre à l' échelle d' une nation; ... mais rien n' indique que le système n' ai fait ou ne fasse, à l' occasion, l' objet de sollicitations plus ou moins graves, bien que certainement isolées et sporadiques: ... Les ingrédients pour se faire sont maintenant comme dans le passé à disposition .

Quant à nous, ce n' est plus en terme de "falsification" que nous devons examiner la réalité du contenu démocratique : Le jeu du pouvoir possède une logique ainsi que des "vecteurs" nous échappant au niveau individuel - Je préfère formuler la problématique sur des registres plus efficaces en nous conférant la qualité d' acteur plutôt que celle de "spectateur" ou de victime en quête de polémique -

Cependant, mon constat s' impose de lui même: La conception actuelle de la démocratie (... par l' élection de représentants ) n' est plus un élément suffisant pour éluder l' expression du rapport de force entre les composantes sociales ni des inégalités persistantes dans un tel système ! Nous avons depuis longtemps touché les limites établies dans sa marge de manœuvre . Nous devons la calibrer plus correctement pour trouver un nouvel équilibre progressiste -

47 -  bis Capitalisme, communisme, anarchisme, démocratie parlementaire, royalisme …. Au fond .... Quelles différences ?

 

Comme il me plait depuis le début de cette étude d'introduire mes sujets par quelques définitions encyclopédiques, je ne dérogerai pas à ce pragmatisme en vous livrant immédiatement la définition des vocables en débat - Je saisis les cinq visions de la société politique les plus répandues à défaut d'autres idéologies parce que celles-ci me semblent assez emblématiques des grandes orientations philosophiques de la pensée humaine. La plupart de ces thèses connurent au moins une application : Je m'en sers de point de départ pour une réflexion sur les différences réelles entre ces systèmes d'un point de vue citoyen car les populations n'ont au fond que faire de ces débats savants – En effet, il me semble utile d'envisager cette problématique au quotidien de la vie d'un individu lambda puisque, comme nous allons le constater dans un instant, dans la pratique chaque système conceptuel s'écarte considérablement des piliers de sa théorie, laissant toujours apparaître la même réalité nuancée par quelques formules ou circonstances d'expressions : Le point faible de ces édifices semble toujours être le même : L'être humain .

-Définitions théoriques-

Capitalisme :

Statut juridique d'une société humaine caractérisée par la propriété privée des moyens de production et leur mise en œuvre par des travailleurs qui n'en sont pas propriétaires.

Système de production dont les fondements sont l'entreprise privée et la liberté du marché.

Système économique dont les traits essentiels sont l'importance des capitaux techniques et la domination du capital financier.

Dans la terminologie marxiste, régime politique, économique et social dont la loi fondamentale est la recherche systématique de la plus-value, grâce à l'exploitation des travailleurs, par les détenteurs des moyens de production, en vue de la transformation d'une fraction importante de cette plus-value en capital additionnel, source de nouvelle plus-value.

Communisme :

Théorie visant à mettre en commun les biens matériels.

Formation économique et sociale caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d'échange, par la répartition des biens produits suivant les besoins de chacun, par la suppression des classes sociales et l'extinction de l'État qui devient l'administration des choses.

*La monarchie :

Étymologiquement,  le terme signifie commandement par un seul. Dans la classification des types de gouvernements, formalisée par Aristote et considérée comme le modèle des classifications, la monarchie est une forme de gouvernement caractérisée par l'unicité du titulaire du pouvoir, mais aussi par l'exercice de ce pouvoir au bénéfice de tous. Le choix de ce critère par Aristote est important pour différencier la monarchie des autres formes de pouvoir unitaire. Ce n'est pas en effet la même chose que la tyrannie ou la dictature. Toutefois, le critère éthique d'Aristote ne correspond pas à la réalité : des monarques ont, dans une certaine mesure, exercé le pouvoir dans leur intérêt propre ou dans l'intérêt d'un groupe sans que l'on puisse parler d'une transformation de la monarchie en tyrannie, selon l'idée  d'Aristote qui considère la tyrannie comme le gouvernement d'un seul à son profit


 

*L’anarchie

Anarchie et anomie

Le sens courant

Le mot anarchie est souvent employé comme un repoussoir par des personnes considérant essentiel le principe fondamental d'autorité pour indiquer une situation de désordre, de désorganisation, de chaos, sur la base de l’hypothèse implicite que l'ordre nécessiterait une hiérarchie. On retrouve déjà dans le Littré (le mot est très peu usité avant le XVII° siécle) la définition de l’anarchie comme «absence de gouvernement, et par suite désordre et confusion». Par extension ce sont toutes les formes de trouble et de désordre qui sont appelées anarchie; c’est cette façon d’employer le mot qui prévaut dans l’usage courant, comme dans la plupart des dictionnaires. Le poète Armand Robin (1912-1961) définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences".

L’anomie

Le mot correct pour une situation de désordre social, sans lois, sans règles, où les différends se régleraient par la seule violence physique (armée ou non), est l'anomie. L’anomie est une dissolution des normes sociales, règles, lois, coutumes: cette situation peut être liée à une volonté de domination réciproque de plusieurs pouvoirs concurrents, à une réaction de désespoir (L'anarchie est la formulation politique du désespoir, Léo Ferré) face à une société moribonde.

À ce sujet, bien que anomie soit mieux adapté, le terme «anarchie» est utilisé systématiquement par les pouvoirs pour indiquer une situation politique qu’ils ne maîtrisent pas (et qu’ils désireraient maîtriser), où leur pouvoir politique est en difficulté.

Termes historiques

Les exemples historiques tels que L’anarchie militaire dans l'empire romain dans les années 235 -268 ou l’utilisation d’Anarchie (The Anarchy) pour définir la guerre civile anglaise qui opposa deux concurrents au pouvoir, Mathilde l'Emperesse et Etienne de blois entra 1135 et 1154, est révélateur de ce fait : il ne s’agit pas de situations qui puissent s’apparenter à l’anarchie au sens strict, auquel cas il n’y aurait plus de pouvoir, ni d’autorité, mais d’une désorganisation liée aux pouvoirs concurrents, d’une période politique troublée.

Utilisation péjorative du terme «anarchie»

Bien souvent, le terme «anarchie» est utilisé pour décrire le chaos, les guerres civiles et les situations de désordre social.

On peut y voir deux raisons.

La première, sans doute la moins importante, provient du terme « anarchie », interprété comme l’absence d’ordre, de règles et de structures organisées, bref : le chaos de l' anomie sociale. Ce n’est pourtant pas ce que prônent les anarchistes. Pour éviter cette confusion entre anarchie politique et anomie, confusion qui dénature les idées de l’anarchisme, les anarchistes utilisent parfois le mot «acratie» ou libertaire (terme inventé par joseph déjacques, défenseur de la liberté politique), comme synonymes d'anarchiste.

La seconde, plus concrète et plus forte, provient des luttes anarchistes au tournant des 19° et 20° siècle en Europe. À cette époque, le mouvement anarchiste a été marqué par les illégaux ou illégalistes qui voulaient sans attendre pratiquer l’anarchisme (et donc ignorer purement et simplement les « lois », considérées comme illégitimes), le diffuser (théorie de la propagande par le fait) et lutter activement contre les oppressions, y compris par la violence. Concrètement, des anarchistes ont escroqué, volé et tué au nom de leur doctrine, avec comme victimes des puissants (princes, ministres, riches, compagnies d’assurances, etc.), des serviteurs de l’État (douaniers, policiers, etc.). Quelle qu’ait été l’importance réelle de ce courant, il a énormément frappé les esprits. Par ailleurs et inversement, par non-violence, des anarchistes pacifistes, refusaient la conscription et pratiquaient l'insoumission. Tout cela a servi à expliquer la mise en place des «lois scélérates» à la fin du 19° siècle dans de nombreux pays et stigmatisé l’ensemble des anarchistes, tandis que « anarchiste » ou «  Ravachol» devenaient des injures.

L’usage du terme libertaire s’est d’ailleurs répandu en France avec l’interdiction des mots de l’anarchisme, pour des raisons sociales et juridiques (être l’auteur de « propagande anarchiste » est resté passible de prison jusqu’en 1992.

L’anarchie, l'absence de commandement comme but des anarchistes.

Les anarchistes face à l’anarchie-anomie

Les anarchistes rejettent en général la conception courante de l’anarchie (utilisée dans le langage courant, par les médias et les pouvoirs politiques). Pour eux, au contraire, l’ordre naît de la liberté, tandis que les pouvoirs engendrent le désordre (voir termes historiques). Certains anarchistes useront du terma acratie, du grec « kratos » (le pouvoir) donc littéralement « absence de pouvoir », plutôt que du terme « anarchie », d’étymologie grecque lui aussi, qui leur semble devenu ambigu, porteur d’un aspect positif mais d’une trop grande connotation négative pour pouvoir être employé comme synonyme d’un objectif désirable. De même, certains anarchistes auront plutôt tendance à utiliser le terme de libertaires pour se désigner, ou indifféremment ceux de « Fédéralistes», « anti-étatistes » ou « anti-autoritaires ».
Il est arrivé à Bakounine lui-même d’utiliser « anarchie » au sens de désordre, et l’on retrouve cette acception dans les écrits du Comité central de l'internationale genevoise. Ces formulations ne se retrouvent toutefois plus chez les anarchistes actuels.

L’anarchie, société libertaire

Cependant, les anarchistes utilisent encore le terme, porteur d’une histoire indissociable d’autres notions qui s’y rattachent comme l’anarchisme ou l'anarchie positive de Proudhon (qui est d’ailleurs le premier à donner un sens précis au mot anarchie, utilisé auparavant en guise d’insulte dans les milieux politiques sans avoir jamais été véritablement défini).

L’anarchie aux yeux des anarchistes n’est pas un chaos, mais la situation harmonieuse résultant de l’abolition de l'etat et de toutes les formes de l’exploitation de l’humain par l’humain, « c'est l'ordre sans le pouvoir », « la plus haute expression de l'ordre ». Basée sur l’égalité entre les individus, l’association libre, bien souvent la fédération et l'autogestion, voire pour certains le collectivisme, l’anarchie est donc organisée, structurée, sans admettre pour autant, aux yeux des anarchistes anticapitalistes, de principe de supériorité quelconque de l'organisation sur l'individu.

On peut noter que chez tous les anarchistes la qualité indispensable est la responsabilité individuelle qui permet d’agir dans l’intérêt personnel sans pour autant attenter à la liberté des autres. Les seuls mandatés le sont, par volontarisme et sans durée précise, dans un but et sur un mandat précis, et il n’existe ainsi nulle forme de domination ni de gouvernement.


 

  • Le régime parlementaire - extrait wikipédia =

 

Le régime parlementaire est le système constitutionnel caractérisé par l'équilibre entre les pouvoirs du gouvernement (ou cabinet) et du Parlement. Le cabinet est politiquement et collectivement responsable devant le Parlement; en contrepartie, le cabinet peut recourir au droit de dissolution. Le régime présidentiel se caractérise au contraire par l'absence de responsabilité et de dissolution.

Le système parlementaire s'est progressivement établi en Grande bretagne, et ce de manière définitive : ce modèle est vite devenu une référence, un modèle du régime parlementaire. Ce processus ne doit rien aux théories politiques, bien que Montesquieu ait élaboré sa théorie de la séparation des pouvoirs par l'observation du système britannique, tel qu'il l'avait vu fonctionner au XVIIIème siècle, mais de façon erronée, puisqu'il accordait encore de l'importance à la signature du roi, qui était déjà devenue une formalité. Ce qu'il faut bien comprendre avant tout rappel historique, c'est que le système britannique, tel qu'il est encore aujourd'hui, est une sorte de chimère politique. En effet, dans les formes, rien n'a changé depuis trois cents ans. Le royaume est, formellement, une monarchie absolue dans laquelle rien ne se fait sans le "consentement" du souverain, qui, en théorie, est toujours titulaire des mêmes prérogatives qu'au XVIIIème siècle : les ministres, sur le papier, sont des commis de la Reine, elle "dissout" le parlement et "choisit" le premier ministre, tirant apparemment les conséquences des élections. Or chacun sait qu'elle n'a plus qu'un rôle de symbole, de personnification de l'État, dont elle n'assure plus que la représentation, la continuité et le prestige. Cette fonction est importante, mais la pratique est que, bien évidemment, c'est le Premier ministre qui est en charge de la réalité du pouvoir executif. Ce système, tout en finesse et en subtilité, repose presque essentiellement sur des conventions, autrement dit des usages, dont nul texte ne dispose. Par exemple, le titre de Premier ministre n'est défini ni prévu;

Il est important de comprendre cela parce que le système britannique a été copié dans la plupart des pays (sauf USA), mais sous des formes constitutionnelles codifiées. On parle alors de « parlementarisme rationnalisé ». On peut faire remonter l'origine du système parlementaire britannique à 1215. En 1215, le roi d'Angleterre Jean sans terre est totalement démuni politiquement. Excommunié, il doit supplier d'être pardonné par le pape. Il perd la bataille de Bouvines et risque une invasion française. Il n'a pas d'autre choix, s'il veut lever des fonds, que de les demander aux barons du royaume. Ceux-ci exigeront de pouvoir consentir (ou non) à contribuer à ces dépenses. Ce droit de regard est l'ancêtre, certes très primitif mais réel, du consentement démocratique à la dépense publique et donc à l'impôt. Pour mettre noir sur blanc ces conditions, le roi acceptera de concéder aux Barons la fameuse Grande charte" (Magna Carta) qui reconnaît les privilèges de l'Église et des villes, et donnera au Grand conseil le pouvoir de consentir à l'impôt, mais plus important encore, le droit de pétition. Cette grande charte est aussi une ébauche de constitution garantissant certains droits, tel que le droit de ne pas être arrêté ou condamné arbitrairement.

En 1332, on décide de faire siéger les chevaliers et les bourgeois dans une deuxième chambre, la chambre des communes. Il y a donc désormais deux chambres, celles de la noblesse ( chambre des lords ), et celle des communes. Le droit de pétition établit, en somme, un moyen de faire pression sur le roi, acceptant de lui donner les budgets qu'il demande en échange de son approbation aux pétitions présentées par les chambres. C'est l'ancêtre du pouvoir législatif. Néanmoins le roi reste titulaire du droit de prendre des ordonnances, de ne pas exécuter la loi ou de la suspendre. Plus problématique, lorsqu'il n'a pas besoin d'argent, on n'a plus de moyen de pression. Ainsi charles 1er régnera onze ans sans convoquer son parlement. Lorsque cela arrivera enfin, le parlement demandera qu'il soit mis fin au pouvoir du roi de convoquer et de dissoudre le parlement. En effet, en ce temps là, le parlement est une sorte d'assemblée générale, il n'est pas permanent.

Après l'intermède de la dictature de Cromwells (1650-1658) puis la restauration (1680) et la glorieuse révolution (1688), est rédigée en 1689 la déclaration des droits, qui entérine les acquis de la "République" de Cromwell et de la révolution. Cette déclaration des droits contient les principes essentiels de la démocratie moderne : la loi est au-dessus du roi ; le roi doit être soumis à la loi. Elle ne peut donc être suspendue, ni abolie sans le consentement du Parlement (Article 4). Le Parlement est souverain en matière de levée d'argent, de levée d'entretien des armées et ses membres jouissent d'une totale liberté d' expression (article 8). Il doit être fréquemment réuni (article 13). À partir de cette époque, le processus sera inéluctable. Dès 1707, les lois votées par le Parlement seront encore soumises à la signature du roi mais, dans les faits, celle-ci est quasi automatique. Le roi s'entoure de conseillers. Cette équipe est l'ancêtre du gouvernement moderne. À l'origine, il les embauche et les révoque à sa guise.

Ils sont responsables pénalement devant le Parlement. Pénalement, mais non politiquement, nuance importante. En effet, lorsqu'un ministre commet une infraction, il est destitué par une procédure pénale appelée impeachment, diligentée par le Parlement. Mais il ne s'agit que d'une mesure pénale : le ministre doit démissionner parce qu'il a commis une infraction.

Vint alors l'évolution décisive due à l'avènement de la dynastie des Hanovre. Ces rois d'origine allemande, tout bonnement, ne parlaient pas l'anglais. Le roi prit donc l'habitude de se reposer sur son premier ministre, afin d'assurer l'influence des Hanovre à travers lui. Robert Walpole (1676 - 1745) sera ainsi le "premier" premier ministre d'Angleterre (même si le mot n'est pas encore utilisé, on parle de Premier Lord du trésor, Chancelier de l'échiquier et chef de la Chambre des Communes). Le glissement vers le parlementarisme moniste commence. Il fallait passer, pour cela, de la responsabilité pénale à la responsabilité politique.

Le dixième premier ministre, Lord North (1732 – 1792), sera chargé de la difficile gestion de la guerre d'indépendance Américaine. La défaite de Yorktown le mettra en difficulté. On menacera le gouvernement d'engager l'impeachment contre lui par un vote au parlement. Pour éviter les poursuites pénales, North démissionnera avec son gouvernement (1782). Il sera le premier à le faire. Le premier ministre est "démissionné" par le Parlement, sans que le Roi n'intervienne réellement.

C'est l'invention capitale de la motion de censure, l'un des pilliers de la démocratie moderne. En effet, à partir de ce moment, l'aspect pénal sera peu à peu oublié au profit de la défiance (ou confiance) politique. On entre désormais dans le véritable système parlementaire. Petit à petit, le gouvernement, certes nommé par le roi, ne l'est que parce qu'il a la confiance du Parlement. Il est donc responsable devant lui et en est l'émanation. Le roi cesse d'exister politiquement : il nomme le chef du parti dominant, car il est évidemment exclu qu'il fasse autrement. Il peut le faire en théorie, mais ne le fait évidemment pas, de crainte de déclencher une crise politique inextricable. C'est ce que l'on appelle le système parlementaire moniste (le Premier ministre est seulement responsable devant le Parlement) et non plus dualiste (le Roi a encore un pouvoir et peut révoquer son ministre, qui est responsable devant lui et le Parlement).

Monocamérisme et bicamérisme -

...................................  rendez vous sur la seconde partie du texte du MDP par Eucharilxtonw -

Date de dernière mise à jour : 21/09/2025

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