COP 21 - Comment donner une vie virtuelle à un projet hypocrite irréalisable

             COP 21 - Petite histoire d'un pari perdu d'avance -

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  Nous sommes tous inquiets concernant l'avenir de notre planète et trés enthousiastes à l'écoute des perspectives de sauvetage que nous offre la

 COP 21. 

             Quel beau projet n'est ce-pas ??

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La Conférence des Parties (COP) est une réunion périodique des États signataires de la Convention sur la biodiversité, texte issu du premier sommet de la Terre en juin 1992. Environ, 170 pays ont signé la Convention sur la biodiversité. A noter que les États-Unis n'ont pas ratifié cette Convention.

Allons- nous vers un monde dépollué, ...un monde meilleur, vers un mode de vie écologique, au plus près de la nature, comme nous le rêvons tous à l'écoute de ces belles paroles ? ???...

Je ne le crois pas : la COP 21 est à mes yeux un placébo intellectuel pour donner une vie artificielle à un défi irréalisable grâce à un mobile universaliste d'actualité, contenter la bonne conscience des "pseudo intellos" et ramener les "désert-électeurs" vers les urnes.

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Mais examinons cela en détail. Voilà une initiative formidable que je salue de tout mon coeur - Une question peut être posée... pouvons-nous faire confiance à nos dirigeants pour relancer convenablement la lourde machine sociétaire pour la faire entrer dans une nouvelle ère de progrés écologique ? Nos élus sont-ils sincères ? J'en doute fort et voilà pourquoi le doute m'habite (LOL) ....

                   

http://www.20minutes.fr/planete/1738667-20151128-comment-cop-creee

https://www.compteepargneco2.com/climat/politiques/cop21/historique/

http://www.lamarseillaise.fr/analyses-de-la-redaction/partis-pris/65190-editorial-les-hypocrites-du-climat

http://reseauinternational.net/la-cop-23-a-bonn-autopsie-dun-echec-annonce/


                En premier lieu, "L'écologie" ( comme la "sécurité"  ou tout autre volet spécifique faisant l'objet central d'un projet politique ) ne doit pas être le sujet exclusif d' un parti politique ni un pilier central d'une thèse philosophique – Ce sujet en est certes une composante interne, intrinsèque à chaque domaine d'activité mais ne peut devenir le centre de gravité. Si cela devait être le cas, ce serait le signe qu'il y a eu une rupture à un moment donné et plus tard la nécessité de rattraper une carence importante ... ou que cette focalisation cache une hypocrisie sémantique. Il faut chercher les indices qui permettent de nous forger un avis sur la question. Une chose est sûre : 

L'écologie doit être partie intégrante dans le programme de chaque courant politique, de toutes les nations, dans la conscience de chaque citoyen et dans chacun de nos comportements. Ce n'est pas les cas ni l'orientation que prend la machine sociétaire occidentale. Un mode de vie écologie, une exploitation des ressources rationnelle semble être une nécessité première et absolue, comme semble primordial l'instinct de vie au niveau individuel, à la différence que ce dernier impératif semble inscrit dans nos gènes, ...comme cette autre tendance que nous avons tous, l'appel vers la spiritualité, dont nous avons à tort perdu la trace au fil des siècles et dont nous croyons pouvoir nous absoudre. Il en va ainsi comme bon nombre de régles fondamentales qui s'imposent au delà des découvertes liées à la connaissance de l'univers. ....

Nous avons oublié ces impératifs fondamentaux. Ces nécessités première doivent donc faire partie intégrante de chaque domaine de l'activité politique et économique mais ne pas être des volets séparés ou des options de la réflexion politique.

               Deuxièment, il faut bien constater que, comme par hasard, cette réunion politique axée sur des préoccupations écologiques arrive au bon moment ( ...en terme d'opportunité politique ) ! Est-ce un hasard ? L'écologie en est-elle le vrai centre d'intérêt ou sont-ce là de basses motivations électoralistes en vue de nous convaincre de voter une fois encore pour l'équipe sortante ? Ou peut-être encore un prétexte fallacieux à la mode pour favoriser la reconduite des mandats et justifier une poltique de rigueur ? Elle arrive par le fait du hasard (?) avant des élections en France, .... à l'initiative d'un gouvernement un peu à court d'idée et à bout de souffle,.... à un moment difficile pour une législature critiquée pour la contradiction de ses actes par rapport aux belles promesses électorales. 

Ce sommet mondial réuni en France pour prétendument trouver des solutions contre la pollution et le réchauffement de la planète soulève à juste titre enthousiasme et un grand espoir pour la composante écologiste de notre population. Serons-nous déçus ? Son principe à certes du bon mais possède t-on les moyens scientifiques, les moyens financiers et la volonté politique ou économique de mener à bien ce fantastique projet ?? ... L'orientation est-elle réelle... vise elle la création d'une alternative sociétaire de long terme ou s'agit-il encore d'un placé-bo(bo) politique destiné à amuser les médias et occuper les foules désabusées, peut-être dans l'objectif de créér un courant politique convergent afin de ramener dans le giron socialistes les foules partisanes détournées des urnes .... ?. A voir -

En conclusion, une chose semble certaine : L'argument écologique devient une source de justification "facile" et « passe partout » qui se greffe à l'activité politique comme une formule magique en fin de phrase lorsque le bilan ou le programme sont en défaut - Une taxe serait-elle nécessaire ? Il suffit de la créer et de la qualifier sous un angle écologique : Cela semble très facile dans une système économique où tout peut être qualifié de polluant ;... un article ou objet de consommation doit disparaître ou subir l'inflation ? Il suffit de le qualifier de polluant pour justifier sa mise au pilori ! Faudrait-il relancer un secteur économique en imposant le remplacement d'un parc machine ? Il suffira de qualifier l'ancien modèle comme désuet et polluant puis de faire une loi dite de transition écologique obligeant le passage vers une nouvelle technologie qualifiée de "must" écologique ! Paf ! Les moutons suivront. Les citoyens ne veulent plus voter et boudent les urnes ? Il suffit de les motiver en prônant une doctrine salutaire prétendument écologiste en mettant du "vert" au début de chaque phrase !

L'écologie n'est pas un accessoire sémantique venant se greffer partout à la doctrine d'une idéologie déjà construite mais un impératif préalable qui nécessite de tout revoir dès les fondements conceptuels, jusque dans le mode de vie ! Est-ce le cas ? ! ... NON - Il y a donc mensonge. Force est de constater que notre approche écologiste ne peut correspondre en aucun point à la doctrine libérale mondialiste fondée sur l'hyper-consommation ainsi que sur l'accélération des cycles d'échange. Cela ne pourra jamais être de l'écologie. Sauf pour les "bobos" Parisiens qui s'habillent en pantalons pattes d'eph vert pour se donner bonne conscience . LOL. Nos préoccupations concurrentielles et financières comptables me semblent totalement incompatibles avec une telle perspective. 

Suis-je fou de penser ainsi ? Mon enchaînement argumentaire peut-il être convainquant ? Je ne suis fort heureusement pas le seul à le croire ainsi que l'atteste les extraits d'articles qui vous sont proposés ci-dessous. Faute de correspondre à une réalité, le placébo écologique peut être qualifié de tromperie, de jeu sémantique visant à donner bonne conscience aux intellectuels et matière prédigérée pour flatter une volonté légitime populaire inapplicable dans les faits . Certes je peux me tromper; d'ailleurs cette attaque en bon ordre mérite argumentaire et je me propose d'examiner les données matérielles sur lesquelles se focalise la pollution dans notre société moderne au niveau planétaire pour vous permettre une analyse critique eafin d'examiner s'il existe une réelle ambition de les réduire .... Les chiffres me donnent malheureusement raison.

Cet automne 2017 et l'actualité qui l'accompagne concernant les revirements Américains sur les engagements au sein de la COP 21 me donne raison et je constate encore un beau tour de «passe-passe» de manière à sortir honorablement de l'hypocrisie embarassante pesant autour de cet accord hypocrite-

Figurez-vous qu'il semblerait que ce soit la faute des Américains si tout va à va mal à la COP 21 ( ...Et les suivantes ) !! ….!...?? Vous ne le saviez pas ? Mais oui ! Sinon cela voudrait dire que l'on se fout de notre gueule. Soyons sérieux – Qui peut le croire ? Il était très prévisible ( Ainsi que le déclara N-Hulot dans son discours sur la «Non sortie du nucléaire» - cf url ci dessous) de constater que le contexte de compétition internationale ( territoriale, guerrier, économique ) rendait impossible cette perspective théorique recommandée dans le cadre de la COP 21. Les chiffres des tendances et des perspectives économiques, livrés ci-dessous, en atteste. Tout le monde s'est mis d'accord sur un défi impossible que l'on sait perdu d'avance !! Alors pourquoi ? Ce faux semblant Américain dissimule très mal le fait que personne ne prendra le risque de s'affaiblir unilatéralement et que, même à notre niveau, seul ( en France), ni pour les Européens considérés comme entité politique coordonnée, ce défi est inimaginable car l'ensemble des éléments institutionnels politiques comme économiques y sont structurellement, conceptuellement opposés -

Tout le monde le sait et nos politiques le savent : Ils mentent ou omettent de dire une partie de la vérité sur le sujet– La raison de ce mensonge : Il leur faut donner vie à un placébo politique donnant des allures hypocrites de progrés et de démocratie au pouvoir politique moderne

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La méthode de la COP 21 est tout simplement mauvaise de la même manière qu'il est impossible de porter un arbre par ses feuilles ( ...sauf à être capable de simultanément toutes les saisir dans un même temps …. ce qui est humainement impossible ) - La méthode est mauvaise et cet accord procède lui aussi à l'envers en contraignant des systèmes productifs arrivés en vitesse de croisière dont l'inertie ne peut être rompue en conservant les régles et mécanismes en vigueur. Le système politique et économique dans son ensemble doit être corrigé, déviés de leur trajectoire de manière significative, mais le travail sera long et coûtera leur place aux détenteurs du pouvoir et beaucoup "l'argent". …. Ceux-là iront-ils volontairement au bout de cette démarche provoquant leur chute ? Probablement pas, ou leur faudrait-il faire preuve d'une grande sagesse,...qualité que l'on peine à reconnaître chez nos contemporains ….

http://lelab.europe1.fr/lenorme-colere-de-nicolas-hulot-apres-avoir-ete-contraint-dannoncer-le-revirement-sur-le-nucleaire-a-la-sortie-du-conseil-des-ministres-3493547.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/nucleaire-l-executif-decouvre-que-l-objectif-arrete-pour-2025-est-irrealiste-757078.html

                                                 

Ce sont alors les chiffres actuels, les projections statistiques, les nécessités économiques, secteur par secteur qui sous-tendent la réalité, la vérité des intentions actuelles ou celles à venir ....

......  Je vous propose d'examiner les directions vers lesquelles il serait utile de se pencher si nous voulions revenir sincérement en arrière sur les causes de la pollution .....

Les chiffres et la réalité économique seront les plus justes indicateurs de vérité, et je pose donc une simple question à l'ensemble de ces messieurs politiques sur la réalité de ce programme écologique : Ce programme est-il réaliste ou démagogique ?

Allons nous vraiment, subitement ou ne serait-ce que progressivement, stopper nos millions de bateaux porte-containers ? Personne ne peut y croire. Allons nous laisser sur le parking nos millions de camions de transport de marchandises ? NON. Allons nous stopper le trafic aérien mondial ? L'industrie lourde ? Point du tout. Le commerce international qui nous place à la tête des pays riches ? Mensonge. Allons-nous mettre un terme unilatéralement à La compétition économique mondiale qui existe entre toutes les nations ? Allons-nous stopper La construction des milliers d'engins militaires assurant notre protection et la suprématie militaire de l'occident ? Cela est impossible ! Les raffineries de pétrole et le marché des énergies fossiles ? Nos centrales nucléaires fournissant la moitié de l'énergie mondiale ? .... Il faut être niais pour le croire et c'est insulte à notre intelligence citoyenne que de faire croire que toute la machine sociétaire et économique planétaire peut s'immobiliser à la faveur de ce sommet hypocrite.

Personne ne peut y croire. Il y a mensonge honteux de le prétendre. Conclusion : ...Si l'action doit se résumer à taxer nos sacs en plastiques, nous imposer de rouler à 20 KM/H les jours de pic pollution pour donner bonne conscience aux technocrates bruxellois,... nous interdire de rouler sans alternatives sérieuses.., mettre des amendes au pauvre bougre jetant sa cigarette au sol,... Pendant que les gros bras industriels continuent impunément leur jeu sordide de pollution de masse,...juste pour se donner bonne conscience !? ... Alors tout cela ne vaut rien ! ...

Mais alors ! Cela veut dire que l'on nous prend pour des "billes" -

................... Parfois la manipulation est insiduieuse et s'insère dans les petittes choses anodines ! ... Ce peut être le cas des "Enquêtes publiques" (... comme certaines lois insidieuses discutées puis votées en été ... ) qui sont opérées en catimini pour faire taire rapidement les opinions disidentes sur l'aménagement du territoire .... A vos risques et périls pour la santé ...!

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..........................    A voir sur le site : .... http://www.edile.fr/enquete-publique-comment-se-deroule-t-elle/

......................... https://fr.wikipedia.org/wiki/Enqu%C3%AAte_publique

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Le champ des enquêtes publiques

Les enquêtes publiques, au titre de la protection de l'environnement, doivent précéder la réalisation de certains projets à risques oudangereux, ayant des impacts potentiellement importants sur l'environnement et la santé et/ou présentés comme d'intérêt public ; c'est le cas pour les infrastructures de transports routiers, ou par voies ferrées, par voies aériennes, ainsi que pour les carrières terrestres ou sous-marines, les remembrements, l'Installation classée pour la protection de l'environnement, certains travaux en rivièreestuaireou sur le littoral, les rejets d'eaux pluviales ou usées, les stations d'épuration, les forages d’irrigation, le plan local d'urbanisme, le Plan de déplacements urbains (ou PDU), les schémas de planification administrative (Sage, SCoT), les parcs naturels marins, un Parc national, un parc naturel régional, les grands aménagements, les grands projets, le plan d'exposition au bruit (autour des grandsaéroports), etc. Ces enquêtes publiques visent à donner un avis au décideur sur l'utilité du projet et la proportionnalité des mesures de conservation, de restauration ou le cas échéant de compensation.

Selon les pays, la liste des projets soumis à enquête publique varie. Elle est parfois (comme en France) obligatoire à partir d'un certain plafond de budget (divisé par deux quand il s'agit d'un projet touchant le littoral). Dans certains pays, et en particulier en France, il est interdit de scinder un projet pour éviter d'avoir à faire une enquête publique en faisant baisser le coût apparent pour passer sous le seuil légal imposant enquête.

Définition

La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 236 a modifié l'article L123-1 du code de l'environnement : "L'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement."

L'enquête publique vise donc désormais à :

  • informer le public ;
  • recueillir, sur la base d'une présentation argumentée des enjeux et parfois d'une étude d'impact, ses avis, suggestions et éventuelles contre-propositions ;
  • prendre en compte les intérêts des tiers ;
  • élargir les éléments nécessaires à l’information du décideur et des autorités compétentes avant toute prise de décision.

Certains projets (relevant de la Défense nationale) font l'objet de dérogation à ce type de procédure.

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image: https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSXn2pGR53c4NKh-foZBWCmjok9P5hUDInglnpkySmGOKM6Y2rT

 

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..........................................  http://www.natura-sciences.com/environnement/pollution-des-sols-scandale-cache807.html

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Pollution des sols : le scandale caché

16 janvier 2015 - 11:05  1

Notre territoire est parsemé de territoires pollués. Il y en aurait près de 400 000 répartis aux quatre coins de France. Le documentaire de Sarah Oultaf « Pollution des sols : le scandale caché » (50 min) diffusé sur France 5 le mardi 20 janvier à 20h35 s’intéresse à cette véritable bombe à retardement.

 

image: http://www.natura-sciences.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/01/pollution-des-sols-scandale-cache-300x169.jpg

 

............................................ http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000525-l-energie-nucleaire-un-debat-francais/l-etat-du-parc-nucleaire

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L'état du parc nucléaire

 

image: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/ezflow_site/storage/images/docfr7/dossiers/d000525-l-energie-nucleaire-un-debat-francais/1222339-2-fre-FR/L-energie-nucleaire-un-debat-francais_medium_dossiers.jpg

 

Une situation française inscrite dans l'histoire

 

image: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/ezflow_site/storage/images/media/images/portrait-de-marie-curie-vers-1898/1223376-1-fre-FR/Portrait-de-Marie-Curie-vers-1898_medium.jpg

 

Qui fait quoi dans le nucléaire français ?

Les acteurs du nucléaire français interviennent dans trois domaines d’activité, la recherche, l’exploitation et le contrôle.

La recherche 
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), créé en 1945 sous le nom de Commissariat à l'énergie atomique, est l’organisme public qui conduit l’essentiel des recherches et développements. 

L’exploitation

Le contrôle

 

Le parc français, deuxième parc nucléaire mondial 

 

image: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/ezflow_site/storage/images/media/images/reacteur-de-superphenix-centrale-nucleaire-de-creys-malville-en-isere/1223445-1-fre-FR/Reacteur-de-Superphenix-centrale-nucleaire-de-Creys-Malville-en-Isere_medium.jpg

 

Les réacteurs nucléaires dans le monde 

 

image: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/ezflow_site/storage/images/media/images/centrale-nucleaire-de-sequoyah-tennessee-etats-unis/1223457-1-fre-FR/Centrale-nucleaire-de-Sequoyah-Tennessee-Etats-Unis_medium.jpg

 

https://www.google.fr/search?newwindow=1&site=&source=hp&q=l%27inflation+des+armes+nucl%C3%A9aires+dans+le+monde&oq=l%27inflation+des+armes+nucl%C3%A9aires+dans+le+monde&gs_l=hp.12...1595.11841.0.13134.47.44.0.3.3.0.284.5365.0j33j6.39.0....0...1c.1.64.hp..5.28.3365.0.pUEA6nz1nNA

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PLUS RENTABLE DE LE BRÛLER

Si le gaz naturel part ainsi en fumée, c'est que, du fait de son bas prix, il revient moins cher de le brûler que de construire les infrastructures nécessaires à son acheminement et à sa commercialisation. Malgré ce que cette pratique implique en termes de pollution atmosphérique ou encore d'émissions de gaz à effet de serre : dans le Dakota du Nord, elle augmenterait de 20 % les émissions issues de l'exploitation de pétrole et de gaz de schiste, toujours selon le Financial Times.

Selon le Global Gas Flaring Reduction – qui regroupe les principales compagnies pétrolières et une vingtaine de pays en vue de réduire le "torchage" –, les émissions de CO2 provoquées par la combustion du gaz totalisent ainsi près de 1,5 % des émissions mondiales totales. Ces dernières années, entre 130 et 150 milliards de mètres cubes de gaz naturel ont été brûlés par an. Soit le tiers de la consommation de gaz de l'Union européenne, et près du quart de celle des Etats-Unis.

>> Lire : "Le grand gâchis du 'torchage' des pétroliers" (édition Abonnés) 

UN GASPILLAGE COÛTEUX

Le torchage constitue aussi un vaste gaspillage d'une énergie fossile non renouvelable. Une donnée que l'on peut mettre en parallèle avec un rapport publié en janvier par le World Future Council, et repéré par un article du Guardian intitulé "Quand arrêterons-nous de gâcher les énergies fossiles en les brûlant ?"

Ce rapport (PDF) tente de chiffrer le coût de ce gaspillage des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon), dont on sera tributaire dans le futur non seulement pour nos besoins énergétiques, mais aussi pour de nombreuses applications industrielles – produits chimiques, engrais, médicaments, plastique, énumère le Guardian.

Résultat : les pertes causées par la consommation actuelle des énergies fossiles – et qui ne seront donc plus disponibles à l'avenir – s'élèveraient de 3 200 à 3 400 milliards de dollars par an, estime le World Future Council. Un coût qui n'apparaît pas, souligne-t-il, dans les chiffres avancés pour comparer la rentabilité de ces énergies fossiles avec les énergies renouvelables, généralement jugées moins compétitives.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/29/le-gaspillage-de-gaz-brule-par-les-compagnies-petrolieres-vu-du-ciel_1824079_3244.html#tmXRFZtZXF8DvyEf.99

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............... Allons-nous refaire la totalité de notre réseau routier cancérigène, réalisé à partir de bitume ? Non ! ... Qui peut le croire ?

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...................................... http://www.cancer-environnement.fr/314-Bitumes.ce.aspx

Bitumes

Messages clés

    • L’essentiel du bitume est extrait du pétrole brut par affinage, et entre dans la composition de matériaux routiers. C’est un produit complexe composé essentiellement d’hydrocarbones et de ses dérivés. 
       
    • Le bitume est différent du goudron, qui lui est issu de la distillation de la houille. 
       
    • En octobre 2011, le CIRC a réactualisé sa monographie sur les bitumes et leurs émissions : il a classé les bitumes oxydés dans le groupe 2A, probablement cancérogène pour l’homme, et les bitumes durs et les bitumes de distillation dans le groupe 2B, possiblement cancérogène pour l’homme.
       
    • Le bitume et les fumées de bitume ne sont référencés dans aucun des tableaux de maladies professionnelles.

 

 

Qu'est-ce que le bitume ?

Largement présent dans notre environnement, l’essentiel du bitume est extrait du pétrole brut par raffinage, et entre dans la composition de matériaux routiers.
Le bitume est une matière très visqueuse noire, lorsqu’elle est chauffée, ou solide à la température ambiante. C’est un produit complexe composé essentiellement d’hydrocarbones et de ses dérivés et peut contenir divers additifs. Du fait de sa complexité chimique, les scientifiques caractérisent le produit en mesurant les concentrations des grandes familles génériques que sont les asphaltènes et les maltènes, ces derniers caractérisables en sous-familles (résines, huiles). Ses propriétés reconnues d'étanchéité et d'adhésivité permettent de protéger les sols de pollution par « lixiviation ».

L’expression « fumées de bitume » désigne les émissions constituées de molécules d’hydrocarbures à bas point d’ébullition (phase gazeuse semi-volatile) et de gouttelettes de bitume (phase aérosol). Ces « fumées de bitume » contiennent entre autres, des hydrocarbures lourds (fumées bleues), de la vapeur d’eau (fumées blanches), des composés complexes (soufrés, azotés, oxygénés) notamment des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) comme le benzo(a)pyrène (BaP) présent en faibles quantités.

Le BaP est une substance cancérogène avérée (groupe 1 du CIRC). Dans le bitume, le BaP n’est présent qu’à un taux extrêmement faible de 0,1 à 2,5 mg/kg.

Le bitume est souvent confondu avec le goudron qui est issu de la distillation de la houille. Le goudron est classé cancérogène, en raison notamment de la présence de BaP en quantité importante (8 400 mg/kg à 12 500 mg/kg), pouvant entrainer des cancers cutanés, du poumon et de la vessie.


Bitume ou fumées de bitume et risques de cancers : ce que l’on sait


La présence dans le bitume de traces d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) (en bien plus faible quantité que le goudron), dont certaines molécules sont classées cancérogènes, a soulevé des inquiétudes concernant les effets potentiels sur la santé des professionnels exposés au bitume ou aux fumées de bitume (expositions de l’organisme par voie transcutanée et par voie respiratoire). Ceci fait l’objet de nombreux travaux de recherche depuis une cinquantaine d’années. En effet, plus de 600 études ont été identifiées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, ou en Australie.

Selon les critères de l’Union Européenne le bitume n’est pas classé « cancérogène ». Cette décision a été prise en 1992, sur la base des études disponibles. De plus, les HAP présents dans le bitume ne sont pas bio-disponibles, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent migrer en dehors du liant à cause de la très forte viscosité du bitume. Le bitume n’est ni classé R45 (« peut causer le cancer »), ni R40 (« effets cancérogènes suspectés, preuves insuffisantes ») par les instances de l’UE.

Les études épidémiologiques réalisées jusqu’à présent n’ont pas retrouvé d’association entre les fumées de bitume et les cancers cutanés et du poumon. La plus importante menée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) en 2003 a porté sur une cohorte de 79822 travailleurs européens, dont 35 000 avaient été exposés pendant 20 à 25 ans à des fumées de bitume. Cette première étude a permis d’établir dès 2003 que les travailleurs exposés aux fumées de bitume étaient dans le même état de santé que la population en général (Boffetta P, 2003). Toutefois un taux faible de surmortalité par cancer broncho-pulmonaire (risque relatif (RR) : 1.09 ; IC 95% ; 0.89-1.34), jugée non-significative par certains pays, a conduit à approfondir l’étude de chaque cas de cancer du poumon identifié. Le CIRC a complété la seconde phase de son enquête épidémiologique par une étude de cas, visant à déterminer s'il existe un risque de développer un cancer pour les travailleurs manipulant des matériaux bitumineux. Cette étude n’a montré aucun lien de causalité entre l'exposition aux fumées de bitume et le cancer du poumon.

Des études d’exposition complémentaires convergent vers les mêmes résultats et montrent que les taux auxquels sont exposés les ouvriers sont très largement inférieurs aux valeurs des seuils réglementaires ou recommandés, que ce soit au niveau français et au niveau européen.

L’ensemble de ces études scientifiques ne permet pas d’établir un lien entre l’exposition à des fumées de bitume et un cancer.

L’exposition aux fumées de bitume peut être responsable d’effets aigus en lien avec une exposition répétée aux vapeurs et fumées de bitume : brûlures, irritations oculaires et respiratoires, maux de tête, étourdissements ou des nausées. Ces symptômes disparaissent dès que l’exposition a cessé.
Il existe une valeur limite d’exposition aux fumées de bitume en milieu professionnel , fixée à 5mg/mpour une durée d’exposition de 8 heures/jour.


Evolutions récentes

En décembre 2010 les producteurs de bitume au travers du CONCAWE viennent d'achever l'inventaire des impacts sur la santé et l'environnement, demandé par le protocole d'enregistrement REACH. Cet inventaire permet de conclure que le bitume n’est pas classé parmi les produits présentant un risque pour la santé ou pour l’environnement.

Le bitume et les fumées de bitume ne sont référencés dans aucun des Tableaux listant les Maladies Professionnelles annexés au Livre IV du Code de la Sécurité sociale pour les salariés relevant du régime général.

Cependant, le débat d’une reconnaissance des cancers liés à l’exposition au bitume comme maladies professionnelles a été relancé dans la presse après la condamnation de la société Eurovia, (voir encadré).

 En mai 2010, le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Bourg-en-Bresse a, pour la première fois en France, fait le lien entre le cancer de la peau d’un de ses ouvriers, spécialisé dans l’épandage du bitume, décédé en 2008 d’un cancer de la peau, et les fumées toxiques du bitume. Le Tass de Bourg-en-Bresse a reconnu la faute inexcusable de la société Eurovia (groupe Vinci). Les mesures de protection mises en place par l’employeur vis-à-vis du risque lié à l’exposition au rayonnement solaire, à l’exposition aux fumées de bitume étaient faibles et constituaient donc une faute inexcusable. Cette décision ne fait pas jurisprudence car ce tribunal est une juridiction de premier degré, mais la Société fait appel de cette décision, aucune étude scientifique n’étant parvenue à ce jour à faire le lien entre bitume et cancer.

La cour d'appel de Lyon a reconnu mardi 13 novembre 2012 la société de travaux publics Eurovia coupable de "faute inexcusable", confirmant ainsi une première en France. Eurovia est condamné à verser quelque 200000 euros de dommages et intérêts à la famille.

Les conditions de travail et d’exposition des personnes qui sont affectées aux travaux routiers se sont objectivement améliorées au fil des années. Mais d’autres études sont nécessaires en prenant notamment en compte des paramètres plus pertinents pour objectiver les expositions et évaluer le risque cancérogène du bitume.

Du 11 au 18 octobre 2011, le groupe des monographies du CIRC a réuni pour un travail de réactualisation  de sa monographie  un groupe d’experts sur les bitumes, les fumées de bitume, et certains hydrocarbures aromatiques polycycliques hétérocycliques (Monographies du CIRC, 2011).

Les conclusions de ces travaux ont été les suivantes :

  • Les bitumes oxydés et leurs émissions lors des travaux de toitures sont classés dans le groupe 2A « probablement carcinogène pour l’homme » .
  • Les bitumes durs (bitumes modifiés aux polymères) et leurs émissions lors des  travaux d’asphalte coulé sont classés dans le groupe 2B « possiblement carcinogène pour l’homme ».
  • Les bitumes de distillation directe et leurs émissions lors des revêtements routiers sont classés dans le groupe 2B « possiblement carcinogène pour l’homme ».


En septembre 2013, l’Anses a publié une expertise collective sur les risques sanitaires liés à l’utilisation professionnelle des produits bitumeux. A cette occasion, des recommandations ont été formulées afin de diminuer les expositions des employés aux bitumes et à leurs émissions. Il s’agit de mesures de protection collectives (système d’aspiration, températures de travail, sélection de produits, substitution, etc), individuelles (équipements de protection individuelle, renouvellement des vêtements, etc), et relatives à l’organisation du travail (horaires, rotation des postes, etc) (Anses, 2013).(...,... )

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........................................................................ http://adenca.over-blog.com/article-le-bitume-un-scandale-sanitaire-equivalent-a-celui-de-l-amiante-123976250.html

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Le bitume : un scandale sanitaire 

équivalent à celui de l’amiante ! 

 

En Lorraine, et comme partout en France, sous l’influence des BTP, et ce dès les années 1950, des centrales d'enrobés ont vu le jour pour des raisons économiques sans tenir compte des effets possibles de ces installations sur la santé humaine tant du côté des professionnels des routes que des riverains immédiats ou plus lointains. En effet, des milliers de personnes sont exposées journalièrement aux fumées toxiques de bitume dans leur activité professionnelle, leur environnement direct et autres lieux de vie. Au vu de la carte des implantations (voir ci-dessous) sur tout le territoire, on peut dire d’ores et déjà, sans se tromper, que nul ne sera épargné par cette pollution publique en marche : 

Cartes d'implantation des centrales d'enrobés :  

http://www.aqp.asso.fr/content/cartographie-des-centrales (attention liste incomplète) 

http://www.eurovia.fr/qui-sommes-nous/implantations (EUROVIA) 

http://www.eiffagetravauxpublics.com/cms/travaux-publics/implantations_groupe.html (Eiffage)

 

Les bitumes (« asphalt » aux USA) sont des résidus de raffinage du pétrole, utilisés purs ou modifiés, comme liant dans les enrobés routiers mélangés à des granulats de taille variable dans une centrale à enrobés ou dans des fondoirs à bitume pour les travaux de l’asphalte et d’étanchéité.

Durable et recyclable, le bitume est aujourd’hui le matériau de référence en construction comme en entretien de routes. L’industrie routière a, au fil des années, développé des enrobés bitumineux : mélange de granulats - sable et graviers - et de bitume, appliqué en une ou plusieurs couches pour le revêtement des routes (la profession utilise communément le terme « enrobé » pour le désigner) de plus en plus performants.

Cependant, dans la réalité, la situation n’est pas aussi rose que celle décrite ci-officiellement par les industriels du BTP ainsi que dans les « critères « dits » acceptables » mis en œuvre par l’administration des installations classées. En effet, plusieurs centaines de composés Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont présents dans l’environnement à l’état de traces. Composés très liposolubles générés par la combustion des matières fossiles, ils sont adsorbés par les poumons, l’intestin et la peau.

 

L’examen toxicologique du dossier d’autorisation d’exploiter pour une centrale d’enrobé demande une attention particulière surtout pour une catégorie de polluants traceurs qui ont la propriété d’être à la fois persistant dans l’environnement et transférables dans la chaînealimentaire, à savoir les hydrocarbures aromatiques polycycliques. HAP (molécules dérivant du benzène sont en quantité non négligeables avec entre autre le benzo(a)pyrène - lien vers http://www.substitution-cmr.fr/index.php?id=112&tx_kleecmr_pi3[onglet]=3&tx_kleecmr_pi3[uid]=24&cHash=b697d8c3b7),poussières fines ( susceptibles de pénétrer dans les poumons), Composés Organiques Volatils (COV) et les hydrocarbure hétérocyclique polycyclique (HHP) qui contiennent  notamment des atomes de soufre (ex. thiophene : lien vers http://pollution.lecres.web.free.fr/Nocivite_Bitume_files/CLI_thiophene_131108.pdf ) ou d'azote (ce qui les rend encore plus 'agressifs') et enfin des métaux lourds (mercure, cadmium, arsenic et plomb) forment le cocktail journalier des émissions d'une centrale d'enrobé.

Généralement, à proximité des centrales d’enrobés les rejets aériens s’accompagnent d’uneodeur âcre de goudron qui pique la gorge et peut occasionner des gènes respiratoires et oculaires immédiates. Dès lors que ces polluants se sédimentent dans la colonne d’air, ce n’est pas la concentration dans l’air qui importe, mais le dépôt au sol. Par ailleurs, les eaux de pluie en retombant peuvent rabattre au sol les rejets toxiques issus de la cheminée dont la plupart sont classés comme étant cancérogènes, respectivement probables et possibles pour l’homme par l’Organisation Mondiale de la Santé (lien vers le document du CIRC : http://www.iarc.fr/en/media-centre/iarcnews/pdf/IARC_Bitumen_Eng.pdf - la version française existe chez APEQUA).

 

En France, l’industrie des travaux routiers emploie 75 000 salariés dont environ 4 200 sont directement concernés par une exposition aux fumées de bitumes. Les dangers mortels encourus par ces salariés ont été révélés par le film « Les routes du silence » I et II (lien vers http://www.apequa.org/component/content/article/29) réalisé par Jean Luc Cohen, Arnaud Jouve, Louis Bastin puis par le procès du bitume (lien vers la revue de presse http://www.apequa.org/component/content/article/50 ). En mai 2010, le tribunal des affaires de sécurité sociale de Bourg-en-Bresse a condamné Eurovia, filiale de Vinci, pour faute inexcusable après le décès d’un de ses salariés en 2009, victime d’un cancer de la peau. L’argument du cumul de l’exposition aux UV et aux vapeurs du bitume était retenu. Même chose le 13 novembre 2012, lorsque la cour d’appel de Lyon a rendu un jugement reconnaissant un lien de cause à effet entre un cancer et une exposition au bitume. En conséquence, la société de travaux publics Eurovia a été jugée coupable de « faute inexcusable » après la mort en 2008 de José Francisco Andrade, atteint d’un cancer de la peau. Ces jugements, des premières en France, pourront servir de jurisprudence. Ces procès ont permis de mettre en évidence le manque de communication des salariés des travaux routiers, premiers concernés, sur les dangers liés à l'exposition des produits du bitume. Encore aucune étude à ce jour n'a été réalisé sur l'impact sanitaire du bitume. 

 

Si des liens de cause à effet ont pu être mis en exergue entre le bitume et des graves maladies pour les professionnels de la route, qu'en est-il de l'impact sanitaire des centrales d'enrobés pour les riverains et la population en général ?

Des associations se battent à travers la France et en Lorraine afin d’éviter la construction de ces usines dont les rejets impactent les populations locales (cancers, maladies, etc.), comme par exemple à Saint-Etienne les Remiremont (88) (lien vers http://inventaireclaphap.files.wordpress.com/2012/09/cancers-sanguins-proche-de-la-centrale-de-bitume.pdf), ou afin d'informer les autorités et les populations sur les dangers des centrales d'enrobés existantes telle que la centrale de Lexy (54) comme c'est le cas pour l'association APEQUA, adhérente à notre réseau.

 

Pour plus d'informations sur les dangers des centrales d'enrobés : 

APEQUA – Association pour la Préservation de la Qualité de vie

www.apequa.org  (...,...,... )

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 http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11796

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Les 15 plus gros porte-conteneurs du monde polluent autant que l’ensemble du parc automobile mondial

dimanche 4 octobre 2009 
popularité : 6%

 

 

image: http://www.altermonde-sans-frontiere.com/local/cache-vignettes/L90xH90/arton11796-c7401.jpg

 

Savez vous combien de fuel (mazout peu raffiné, riche en rejets toxiques type soufre) un porte-container consomme pour faire le trajet Chine-Europe ramenant des importations de piétre qualité ? À 14 noeuds, le porte-conteneurs consomme 150 tonnes de fuel par jour et, à 24 noeuds, la consommation quotidienne passe à 300 tonnes. En clair, il faut plus de 10.000 tonnes de carburant pour faire un aller-retour entre l’Asie et l’Europe (Le plein est réalisé en une dizaine d’heures à Rotterdam), soit, suivant le prix du pétrole, une facture d’environ 2.5 millions de dollars par voyage !

On notera que le navire embarque deux types de carburant, l’un dit « High sulfur », utilisé sur la majeure partie de la rotation, et l’autre appelé « Low sulfur », contenant moins de 1.5% de soufre. Ce carburant faiblement sulfuré est imposé par la réglementation dans les eaux d’Europe du nord, à partir d’Ouessant. Plus respectueux de l’environnement, il devrait prochainement être utilisé en Méditerranée.

 

Exigeons l’interdiction mondiale du fuel hautement soufré par une reglementation à Copenhague !

Du 7 au 19 décembre 2009, les États du monde entier se réuniront à Copenhague, au Danemark, pour discuter des politiques à mener afin d’enrayer le réchauffement climatique. À l’occasion de cet événement, une mobilisation internationale visant à faire pression sur les négociateurs est programmée. Des délégations du monde entier iront à Copenhague et organiseront sur place des actions.

 

image: http://www.altermonde-sans-frontiere.com/IMG/jpg/porte-conteneurs-470px.jpg

 

Le transport maritime est responsable de 18 à 30% de la pollution mondiale par oxyde d’azote et de 9% de la pollution par oxyde de soufre. Les gouvernements ont sous-estimé les risques sanitaires liés à la pollution du transport maritime. Les moyens de réduire cette pollution existent : une législation renforcée permettrait de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année.

Le journal britannique The Guardian vient de faire état de données confidentielles provenant de l’industrie du transport maritime et basées sur la taille des moteurs et le type de carburant utilisé.

Selon ces données, les 15 plus gros porte-conteneurs du monde polluent à eux seuls autant que la totalité du parc automobile mondial (estimé à 760 millions de véhicules). Les bateaux de transport utilisent un carburant de basse qualité qui contient environ 2000 fois plus de soufre que le diesel utilisé dans les voitures européenne et américaines. La semaine dernière, le Canada et les États-Unis ont décidé d’instaurer une zone tampon d’émissions réduites le long de la côte américaine. La mise en place d’une telle zone fait suite à une recherche conjointe de l’agence NOAA et de l’Université Boulder du Colorado, selon laquelle la pollution des 90 000 bateaux de commerce à travers le monde (cargos, pétroliers et bateaux de croisière) est responsable de 60 000 morts chaque année, et entraîne des coûts de santé de 330 milliards de dollars.

En exigeant une diminution du soufre dans le carburant ainsi qu’une diminution des émissions de particules fines et d’oxyde d’azote, l’agence américaine de protection de l’environnement, estime que l’instauration de la zone d’émissions réduites sauvera plus de 8000 vies chaque année. Des conclusions semblables ont été atteintes au Danemark : chaque année, les émissions du transport maritime coûteraient près de 50 millions de couronnes (env. 11 millions de francs suisses) aux services de santé danois et causeraient la mort prématurée de 1 000 Danois.

L’Europe a consenti à de nombreux efforts pour réduire les émissions de soufre et d’azote de ses transports terrestres. En revanche, la législation en matière de transport maritime est nettement insuffisante. « La pollution du transport maritime affecte la santé des communautés littorales comme celles de l’intérieur des terres, mais cette pollution reste l’une des parties les moins régulées de notre système de transport » dit James Corbett, professeur à l’Université du Delaware et co-auteur de l’étude qui a convaincu le gouvernement américain de passer à l’acte.

La technologie existe pour diminuer ces émissions polluantes. Bien que certains pays ont décidé de régler le problème de façon indépendante, peu d’actions ont été entreprises au niveau international. À terme, les bénéfices, notamment au niveau de la santé, devraient pourtant largement surpasser les coûts.

La pollution maritime en chiffres (cités par le Guardian) les porte-conteneurs géants ont des moteurs de 109 000 chevaux, gros comme un immeuble de 5 étages et qui pèsent 2 300 tonnes. Chaque bateau est censé fonctionner 24 heures par jour, 280 jours par an. Il y a 90 000 bateaux de commerce sur l’océan. Un seul gros bateau peut générer 50 000 tonnes d’oxyde de soufre par année. ( ...,...)

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....... A voir sur le sujet : Cargos, la face cachée du fret - France 5 du mardi 9 fevrier 2016 - 20H50

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................................... Les problèmes du monde sont tous liés entre eux - La COP 21 en envisageant les problèmes de manière isolé ne parviendra à aucun résultat tangible .... et la pollution semble notamment le résultat des problémes politiques de délocalisation de l'économie, elle même liée aux problèmes politiques et sociaux dans nos économies de marché ( contournement du cout main d'oeuvre ),  ainsi la structure des sociétés d'engendrer l'aberration politique volontaire permettant de protéger les entreprises des fiscalités nationales par diverses fictions dont vous voilà avisé ... Ainsi, les armateurs, pour payer moins d'impôt et contourner les diverses réglementation de leur état d'origine, utilisent ce qui s'appelle les pavillons de complaisance ;.....

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Read more at http://www.enim-cerno.com/pages/manipulation-des-masses-quels-interets.html#uejepodTiItz6cvJ.99

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 https://www.humanite.fr/le-capitalisme-est-incompatible-avec-la-survie-de-la-planete-641025

LE CAPITALISME EST INCOMPATIBLE AVEC LA SURVIE DE LA PLANÈTE

Lundi, 28 Août, 2017

Jean-Jacques Régibier

Alors que les études se succèdent pour démontrer la gravité et l’étendue des atteintes à l’environnement, peut-on faire confiance au capitalisme pour réparer ce qu’il a produit ? Non, répondent des scientifiques, militants environnementaux et eurodéputés réunis à Bruxelles par la Gauche Unitaire Européenne (1). Ils proposent d’autres alternatives.

Les mauvaises nouvelles sur le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement s’accumulent à un rythme alarmant depuis le début de l’été sous forme d’une avalanche d’études scientifiques qui aboutissent toutes au même diagnostic : si des mesures drastiques ne sont pas prises très vite à l’échelle mondiale, une partie de la planète risque de devenir invivable dans un délai assez bref. Certaines études concluent même qu’il est déjà trop tard pour redresser la barre.

 

Florilège non exhaustif de ces chroniques estivales d’une catastrophe planétaire annoncée :

 

- Dans la revue Nature, le climatologue français Jean Jouzel et un groupe de scientifiques, prévoient que si d’ici 3 ans les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas stabilisées, la planète passera dans un autre type climat aux conséquences « catastrophiques » : recrudescence des décès dus à la chaleur ( certaines régions de France connaitraient des températures supérieures à 50° ), des incendies, accroissement des réfugiés climatiques venant de régions particulièrement touchées comme la Corne de l’Afrique, le Moyen-Orient, le Pakistan ou l’Iran ( on compte déjà actuellement 65 millions de réfugiés climatiques sur la planète ), baisse des rendements agricoles, etc...

 

- Un rapport établi par plus de 500 scientifiques dans plus de 60 pays, (2) montre que 2016 aura été l’année de tous les records en matière de températures, d’émissions de gaz à effet de serre, de montée des océans et de terres soumises à la sécheresse.

 

- Selon le climatologue américain Michael Oppenheimer, avec le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, les chances de réussir à le mettre en œuvre ne dépassent pas 10% ( d’autres chercheurs parlent de 5% de chances.)

 

- Selon une étude réalisées par les chercheurs du Massachusets Institut of Technology ( MIT ) et de l’Université Loyola Marymount, la chaleur risque de rendre l’Asie du Sud-Est invivable d’ici 2100.

 

- Une évaluation scientifique effectuée en avril dernier par l’Unesco conclut que si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites très rapidement, les 24 sites coralliens classés au patrimoine mondial  auront disparu d’ici à 2100. C’est déjà le cas pour 20% d’entre eux.

 

- Début juillet, une étude menée par des chercheurs américains et mexicains (3) montre que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur terre, à un rythme inégalé depuis la disparition des dinosaures il y a plus de 60 millions d’années. Les chercheurs parlent de « sixième extinction de masse des animaux » et analysent les conséquences « catastrophiques » de cette « défaunation » aussi bien sur les écosystèmes que sur l’économie et la société en général.

 

- Selon article de la revue Science Advances, la fonte des glaces du Groenland, région qui se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète, va s’accélérer dans les prochaines années. Selon l’un des auteurs de cette étude, Bernd Kulessa ( Collège des sciences de l’université britannique de Swansea ), si les glaces devaient disparaître complètement, le niveau des océans monterait de 7 mètres.

Comme pour le confirmer, il y a quelques jours, un méthanier de 300 mètres battant pavillon du groupe Total, franchit le passage du Nord-Est habituellement obstrué par la banquise, sans l’aide d’un brise-glace. Ce rêve de relier l’Atlantique au Pacifique par le Détroit de Bering que caressaient depuis longtemps les pétroliers, mais aussi des états comme la Russie, est désormais une réalité.

 

- Pour couronner le tout, un institut de recherche international  travaillant sur les données fournies par l’ONU (4), nous apprend que depuis la fin du mois de juillet, la planète vit « à crédit », c’est-à-dire que l’humanité a consommé en 7 mois, toutes les ressources que la terre peut produire en une année. Circonstance aggravante : cette date fatidique arrive désormais de plus en plus tôt.

En prime, toujours au chapitre de la consommation, une autre étude nous indique que si tous les habitants du monde voulaient vivre comme un Français, il faudrait trois planètes terre pour assurer leurs besoins.

 

Le capitalisme responsable

Si toutes ces études se recoupent et se complètent sur les constats, elles s’accordent également sur leurs causes : c’est bien le développement explosif de la production et l’exploitation sans limite des ressources de la planète depuis le début de « l’ère industrielle », qui est la cause de la catastrophe en cours. Le fait que la situation se soit dégradée à très grande vitesse au cours des dernières décennies en est une preuve supplémentaire. Cette accélération est liée directement au développement du capitalisme dans les pays émergents, et plus généralement à l’extension hégémonique de ce mode de production à l’ensemble de la planète. Rappelons que la Chine, premier pays émergent, est aussi le premier pays émetteur de gaz à effet de serre, juste devant les Etats-Unis, première puissance capitaliste mondiale. « La logique de la croissance va vers l’autodestruction du système, voilà ce qui se passe quand on confie la gestion des ressources de l’humanité à des privés », juge le député européen espagnol Xabier Benito ( GUE-GVN .)

C’est également l’avis de Daniel Tanuro qui rappelle que le but du système capitaliste étant de produire de la survaleur, il n’y a pas d’autre solution que de remplacer le travail vivant par du travail mort pour lutter contre la baisse du taux de profit, donc « d’accroître de plus en plus vite la masse des marchandises, ce qui amène à consommer de plus en plus de ressources et d’énergie. » Et l’écosocialiste le répète : « la croissance capitaliste est la cause de la crise écologique, dont le chômage massif permanent est l’autre aspect.» C’est pourquoi, pour Daniel Tanuro, il est indispensable de  lier les combats sociaux et environnementaux.

Pas d’illusion non plus à se faire du côté du « capitalisme vert » promu notamment par l’Union européenne au niveau international. Pour Daniel Tanuro qui y a consacré un livre, « capitalisme vert est un oxymore. » Ce que l’on constate aujourd’hui dans les destructions qu’il opère partout sur la planète, c’est bien au contraire sa violence, dit Eleonera Forenza, qui explique par exemple comment le sud de l’Italie est ainsi devenu la décharge du Nord.

 

Quelles alternatives ?

Une fois reconnu que la voie préconisant la « modernisation » du capitalisme, son « verdissement », est une impasse ( de même que la promotion des valeurs « post-matérialistes » ou « post-classes » qui l’accompagnent ), il faut poser clairement, analyse l’historienne Stefania Barca, que « le capitalisme est le problème, » et pensez la politique a partir de cet axiome, dans des termes nouveaux par rapport à ceux du XXème siècle. « Où est-ce qu’on peut bloquer le capitalisme ? » devient une question politique centrale, explique Dorothée Haussermann, de Ende Gelände, un vaste collectif d’organisations environnementales et de groupes politiques qui concentre ses actions sur le blocage des mines de lignite et de charbon en Allemagne. « Le charbon fait partie du problème du réchauffement climatique, on doit en empêcher la production. Il faut commencer quelque part, c’est à nous de prendre les choses en mains, » explique Dorothée Haussermann.

 

En matière de changement climatique, ce n’est pas l’information qui nous manque, fait remarquer Rikard Warlenhus ( Left Party, Suède ), mais on a l’impression que changer les choses est au delà de nos possibilités. C’est, pour les raisons que l’on vient de voir, parce qu’au fond, remarque l’eurodéputé Ernest Cornelia ( GUE / Die Linke ), « imaginer la fin du capitalisme est impossible. » Pour lui, la question devient donc : « comment passer du stade actuel à l’étape suivante ? » Cette question est d’autant plus centrale que, comme l’explique Rikard Warlenhus, « les dossiers climatiques ont tendance à nous diviser. » Par exemple, explique Dorothée Häussermann, « le mouvement environnemental peut être conçu comme une menace à l’emploi.» C’est la raison pour laquelle une partie du mouvement syndical est converti au « capitalisme vert », bien qu’il soit évident que le chômage continue à augmenter, ou que de nombreux syndicats soutiennent les énergies fossiles. « Une difficulté à mettre sur le compte de 3 décennies de déclin du mouvement ouvrier », analyse l’historienne Stefana Barca, dont il faut être conscient qu’elle provoque des divisions. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, il faut concevoir le combat pour l’environnement comme « une forme de lutte des classes au niveau planétaire entre forces du travail et capital. »

 

Constatant la vitalité des combats pour l’environnement menés partout dans le monde sous des formes et par des acteurs très différents, les intervenants insistent tous sur la nécessité de promouvoir des articulations entre tous ces mouvements et des acteurs institutionnels quand ils existent ( des villes, des régions, par exemple ), ou des syndicats, des partis, et ce, au niveau mondial. L’objectif est de se situer « à la même échelle d’action que notre adversaire », explique Rikard Warlenhus « parce que le capital dépasse la structure de l’Etat national. »

 

Le rôle crucial des femmes

De nombreux analystes soulignent également comme un point central, le rôle des femmes dans le combat écologique et social. Il ne s’agit pas de dire qu’il est bien que les femmes y participent à égalité avec les hommes ( l’égalité homme-femme est un leitmotiv  consensuel de nos sociétés, en général jamais respecté ), mais bien de repérer l’apport spécifique, déterminant et innovateur des femmes, en tant que femmes, dans les nouvelles formes de combat. La députée italienne Eleonora Forenza ( GUE-GVN ) voit dans les mobilisations qui ont suivi la catastrophe de Seveso en juillet 1976, l’événement fondateur de cet éco-féminisme. « Ce sont les femmes qui ont joué un rôle essentiel en exigeant que soient menées des études médicales, car les femmes enceintes risquaient de donner naissance à des enfants malformés. Ce sont également elles qui ont lancé les premiers appels pour l’IVG en Italie. » ( L’IVG a été légalisé en 1978, mais il est toujours très difficile de la faire appliquer, ndlr.) Cet apport des femmes au combat écologique est également majeur pour Daniel Tanuro qui explique que « la place que le patriarcat donne aux femmes, leur procure une conscience particulière. » Il rappelle que 90% de la production vivrière dans les pays du Sud est assurée par des femmes, faisant d’elles le fer de lance de tous les combats actuels liés à l’agriculture, à la propriété de la terre, aux pollutions ou au climat.

 

(1) Colloque au Parlement européen, 27 mars 2017, Bruxelles publiées dans les Proceedings of the Natural Academy of Science ( PNAS )

(3) publié en juillet par l’Agence américaine océanique et atmosphérique ( NOAA ) et L’American Meteorological Society ( AMS ),

(4) Le Global Foodprint Network, Oakland ( Californie )

(5) Daniel Tanuro, « L’impossible capitalisme vert », La Découverte.

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........................ Médiapart

....................... https://blogs.mediapart.fr/olivier-raguenes/blog/070318/il-est-impossible-detre-ecolo

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Il est impossible d'être écolo

  

“Le mode de vie américain n’est pas négociable.” Par ces mots, George H. W. Bush voulait en 1992 exprimer sa ferme intention de ne pas céder quoi que ce soit à la lutte contre le réchauffement climatique, qu’il venait alors de découvrir. L'écolo colibriste, soucieux des générations futures, tente depuis, vainement, de rendre compatibles mode de vie occidental et durabilité.

 

Le mode de vie américain n’est pas négociable.” Par ces mots, George H. W. Bush voulait en 1992 exprimer sa ferme intention de ne pas céder quoi que ce soit à la lutte contre le réchauffement climatique, qu’il venait alors de découvrir. Beaucoup d’écologistes ont interprété cette phrase comme la preuve de l’inaction du gouvernement de la première puissance mondiale. L’écologie politique a alors tenté de pallier ce manque à travers la promotion d’un mode de vie sain, plus respectueux de l’environnement, mais sans questionner les vraies causes du péril écologique.

Notre mode de vie n’est que la partie émergée de l’iceberg que représente notre société. Bien plus largement, notre macro-système est destructeur ; fustiger le consommateur ne remet pas en cause sa construction sociétale et la prédation de notre milieu pour assouvir notre croissance. C’est en Occident, et en premier lieu aux États-Unis, que le développement économique est devenu la nouvelle religion dominante. Il se diffuse depuis à travers le monde, s’imposant comme modèle.

Les petits gestes considérés comme écolos ne sont en rien une remise en cause du modèle consumériste et productiviste ou de la dépendance aux transports carbonés. Recycler implique une dépense énergétique importante ; isoler son habitation exige l’exploitation et la transformation de ressources. Penser sa pratique écolo dans le monde d’hier, par petits pas aux effets parfois contestables, et ce malgré les efforts fournis, est bien insuffisant. Pire, il est contre-productif d’envisager que des modifications personnelles à la marge puissent avoir un quelconque effet sur notre devenir climatique.

Derrière ce titre volontairement provocateur, il s’agit ici de pointer la position malheureusement intenable de celles et ceux qui se disent “écolo”, mais aussi de montrer en quoi il est ridicule et aveugle de tourner en dérision un tel mode de vie.

UNE “VIE PARASITAIRE

Très souvent, l’ambition de sensibilisation ou de conscientisation se manifeste dans la logique écolo. Sur les sujets mis en avant depuis le début des années 1980, les écolos ont souvent eu gain de cause : le renouvelable se développe dans les pays riches - bien que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques soient produits grâce à l’électricité carbonée des pays producteurs -, l’usage de produits chimiques pour l’agriculture est largement contesté, les mobilités douces se développent dans les métropoles… Mais ces évolutions sont lentes et marginales, et surtout, elles ne remettent absolument pas en cause le système bien plus global qui est responsable de la destruction généralisée de notre milieu.

Plus largement, le mode de vie occidental est une “vie parasitaire” pour reprendre l’expression de René Riesel et Jaime Semprun. Parasitaire, tout d’abord, parce qu’il s’impose aux autres modes de vie en générant activement le réchauffement climatique ; parasitaire, aussi, parce que des populations lointaines aux sociétés non-climaticides sont déstructurées pour assurer l’extraction des ressources et la production de biens de consommation, afin d’approvisionner les pays riches et d’assurer ainsi un mode de vie destructeur pourtant largement promu par la culture de masse.

Les écologistes à travers le monde n’ont jamais été aussi menacés. Pire, des centaines de militant∙e∙s sont tué∙e∙s depuis plusieurs années, preuve d’un durcissement de la répression à leur encontre. C’est aussi la preuve que leurs actions vont à l’encontre d’intérêts puissants et violents. Le militantisme écolo consistant à dire, à juste titre, qu’il faut éviter les emballages plastiques et la malbouffe, se révèle bien pâle et confortable à côté de celles et ceux qui risquent leurs vies pour éviter qu’un barrage s’installe ici, ou qu’une compagnie industrielle s’accapare des terres paysannes . Toutes les formes d’engagement écologiste sont à soutenir, tant qu’elles sont justes et qu’elles défendent les biens communs dans le temps et dans l’espace.

UN DISCOURS QUI NE PASSE PAS

Les propositions des partis écologistes dominants se contentent souvent de promettre une préservation de notre mode de vie et de notre fonctionnement. Les modifications y sont vues comme marginales, réalisables, et durables. Des voies dissonantes à l’intérieur et à l’extérieur de ces mouvements montrent le caractère irréaliste et très conservateur de cette vision.

Au motif de vouloir rassembler et de paraître attractive, cette écologie perd son essence en prétendant savoir comment mobiliser les masses, alors que de nombreux débats sont encore en cours sur la manière d’aborder les sujets environnementaux pour les rendre non plus annexes, mais centraux dans la conscience politique. L’écrivain John Michael Greer propose pour sa part une analyse éclairante des mécanismes de pensée collective : il considère que l’échec du mouvement écolo jusqu’alors a été en partie causé par l’absence totale d’idéal et de promotion d’un modèle qu’on voudrait pour la société, au-delà du “simple” rejet d’un monde carboné. Utilisant l’exemple états-unien, il exprime aussi la nécessité de mettre en avant des mesures qui profiteraient au plus grand nombre. Ainsi, parmi les idées écolo impopulaires, la volonté de fermer des mines de charbon va à l’encontre des intérêts immédiats des populations nombreuses qui vivent de cette activité. Au contraire, s’attaquer au trafic aérien invite à repenser un privilège réservé à une élite, et l’interdire ne changerait pas, dans l’imaginaire commun, le quotidien des masses. Construire un éco-quartier sera vu et promu comme vertueux par les écolos, mais quid de la hausse du foncier qui reléguera les classes populaires vers l’extérieur ?

Si les classes supérieures veulent sensibiliser sur les dangers de notre fonctionnement, au sujet du réchauffement climatique par exemple, qu’elles fassent ce qu’il faut pour gagner en crédibilité. Acheter une voiture électrique californienne à 60 000€ n’aidera en rien à redorer un quelconque blason, prendre un avion pour participer à une table-ronde sur l’altermondialisme de l’autre côté de l’Atlantique suscitera plus de moquerie et de colère que d’adhésion. Pourtant, l’écologie est là piégée, car le devoir d’exemplarité est difficilement conciliable avec le fonctionnement médiatique. Pour rayonner, une organisation quelle qu’elle soit a besoin d’un important budget et de déplacements nombreux et rapides. Les climatologues, pourtant bien conscients du péril climatique, continuent de prendre l’avion pour se rencontrer et pour tenter de sensibiliser. Certaines ONG écologistes (comme 350.org), par nécessité budgétaire, sont financées par des entreprises aux activités climaticides. Comment, alors, les considérer comme pleinement engagées ?

LE JEU DE LA RESPONSABILITÉ

Dénoncer la consommation de produits issus de l’agro-industrie ou de biens manufacturés à bas coût revient à pointer du doigt les acheteurs, et seulement eux, jugés alors destructeurs et inconscients. Pourtant, une gradation des responsabilités est envisageable : l’impact du mode de vie sur l’environnement est corrélé aux revenus. Plus une personne est riche, plus son mode de vie sera polluant et destructeur. Par la répétition des trajets en avion, par l’accaparement d’espace, la consommation de nombreux objets technologiques…

L’analyse du sociologue Jean-Baptiste Comby est à ce titre très éclairante. Considérer que “les Français sont responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre” est réducteur pour deux raisons. D’une part, les émissions individuelles sont corrélées au niveau de revenu ; autrement dit, plus un ménage est riche, plus son impact sur l’environnement sera lourd. D’autre part, cette vision du pollueur-consommateur se heurte aux limites de notre socio-système, où nos choix de vie sont bien souvent conditionnés, de la nécessité sociale de décrocher un contrat de travail jusqu’au neuromarketing.

Pourtant, l’écologie conventionnelle ne cible pas la richesse comme cause de la destruction du milieu. Il est de bon ton de considérer que l’achat de solutions que l’on estime vertueuses est à soutenir, y compris par le moyen d’aides gouvernementales. Un vélo ou un véhicule électrique, au prix exorbitant pour la majorité de la population, intéressera une clientèle riche, qui bénéficiera en plus de subventions publiques. Malheureusement, et contrairement à l’idée trop répandue, la mobilité électrique n’est en rien une solution car elle est demandeuse de ressources, de technologies très énergivores, et sera longtemps encore coûteuse à l’achat. L’écologie ne peut pas se contenter d’accompagner les plus riches à acheter un véhicule haut de gamme. Pourtant, de nombreuses attitudes éco-citoyennes s’imposent, sans que les ménages concernés n’aient un budget démesuré, et pour ceux-là, aucune aide n’est prévue, aucun accompagnement envisagé. L’écologie est toujours faite par les riches et pour les riches.

LES PARADOXES DE FRANÇOIS

J’illustrerai mon propos ici à travers l’exemple de François, Nantais de 44 ans, privilégié de par son statut social et son salaire de plusieurs milliers d’euros mensuels. François ne cache pas sa fibre écolo mais n’est ni révolutionnaire pour un sou, ni décroissant. Lorsqu’en 2006, il visionne Une vérité qui dérange avec Al Gore, un déclic lui fait sentir qu’il est de son devoir d’homme raisonnable d’adopter un comportement éco-responsable.

François représente à la fois le “bobo” méprisable selon certains, malgré son engagement pour le long terme ; et l’acteur politique influent de l’écologie conventionnelle, par lequel et pour lequel les mesures sont prises. Ce grand écart est révélateur d’une position intenable, François souhaite à la fois continuer à profiter des conforts contemporains propres à sa catégorie sociale, et adopter une attitude non-climaticide permettant d’éviter la sixième extinction de masse. Pourtant, ce sont deux vœux incompatibles.

Brandissant le drapeau de “l’écotourisme” (sic), François se rend une fois tous les deux ans dans des pays lointains, visite des parcs naturels protégés et rencontre les populations locales. Cette forme de tourisme lui permet de se donner la bonne conscience de participer au “développement” de communautés soucieuses de leur environnement. Malheureusement, outre le vol en avion très carboné - un seul aller-retour vers un pays d’Afrique australe émet autant de CO2 qu’un Français “moyen” pendant un an -, la pression exercée par ce tourisme sur les espèces et les espaces naturels est difficilement compatible avec une quelconque éthique écologiste. Le tourisme lointain n’est nullement compatible avec l’écologie, François ne peut pas satisfaire à la fois ses ambitions écolo et ses envies de découverte de l’Okavango.

L’IMPOSSIBLE ÉQUILIBRE

François est vu par ses collègues comme un donneur de leçons, et ils ne ratent pas une occasion de le lui faire savoir, s’il a oublié d’éteindre la lumière ou oublié d’arrêter la cafetière. Eux ne font rien, et n’ont jamais rien entrepris d’autre que l’assouvissement de leur confort personnel, mais se permettent tout de même de caricaturer celui qui tente d’entrevoir une position écolo, dans le système-monde qu’il aimerait participer à rendre pérenne. Comme il est confortable de moquer celui qui tente le maigre effort ! La position de ceux-là est proche du climato-négationnisme : se bander les yeux et sourire de celui qui voit.

Les écolos conventionnels tentent de “naviguer dans les méandres” pour reprendre l’expression de Derrick Jensen. Se faufiler entre les jugements de ceux qui ne font rien et ceux qui, comme je le fais ici, disent que c’est insuffisant. Se contenter de l’action sur soi, quand l’action sur la société est nécessaire. Ils tentent d’adopter la tactique du colibri popularisée par Pierre Rabhi : que chacun∙e accomplisse son petit travail personnel pour que le monde soit meilleur. Bien que la démarche soit louable, théoriquement sans prétention, elle amène souvent l’écolo à considérer que ses propres actions sont suffisantes et à tenter de prouver aux autres que les légères adaptations de tous les jours sont climato-satisfaisantes et vectrices d’espoir.

Mais voilà, la consommation ne représente jamais plus d’un quart de notre consommation d’énergie. Les consom’acteurs peuvent tenter de réduire leurs déchets, d’acheter le moins possible et le plus local possible, mais ils n’arriveront pas en agissant ainsi à faire dévier le ferry industriel de sa trajectoire. Ils adoptent des comportements à la marge qui, au mieux, feront rire le personnel naviguant, au pire provoqueront les moqueries des autres passagers. Dans tous les cas, ils seront pris pour des donneurs de leçons accusés d’employer un ton péremptoire.

L’ÉNERGIE COMME CONTRADICTION PREMIÈRE

Un élément qui a participé à l’essor des énergies renouvelables ou à la meilleure acceptation de certains écolos dans les médias est la “digestion de la question écologique par le capitalisme“. Face à l’essor du néolibéralisme comme référence inattaquable, les écolos ont souvent tenté de ruser pour que leurs propositions, à commencer par la transition énergétique, soient compatibles avec le fonctionnement du sacro-saint marché. Pour être cohérent, on ne peut pas promouvoir le développement des énergies renouvelables pour lutter contre le dérèglement climatique. Le développement des énergies vertes (sic) ne participe qu’à la hausse de notre consommation énergétique globale, et ne se substitue en aucun cas aux énergies fossiles climaticides. Contrairement à une idée largement répandue, une énergie sale n’est pas remplacée par une énergie propre ; mais une énergie peut-être un peu moins sale vient s’additionner à l’énergie sale. La peinture verte qu’on tente d’appliquer sur ces usines à énergie s’écaille bien vite quand on gratte le vernis. Quand bien même nous parviendrions à produire toute notre électricité grâce au renouvelable, la part de l’électricité dans notre consommation d’énergie globale n’est que de 17% ; autrement dit, ce combat est secondaire, et surtout, le prix de notre électricité exploserait.

L’écologie politique n’appelle pas tant à une révolution de notre fonctionnement qu’à un léger aménagement supposément décarboné aux marges de notre société. Le nucléaire aurait dû alors s’imposer pour elle comme une évidence car c’est une manière de produire de l’électricité (presque) sans émettre de carbone. Grâce au nucléaire on pourrait théoriquement poursuivre notre mode de vie tout en ne participant que marginalement au réchauffement climatique. Pourtant le nucléaire a été choisi par l’écologie conventionnelle comme symbole d’une société destructrice et comme premier obstacle à un monde durable. Comme l’a exprimé Brice Lalonde, l’un des premiers écologistes français à se lancer dans la politique conventionnelle au début des années 1980, les écolos de l’époque, dans un objectif électoraliste, ont très tôt fait le choix de vilipender le nucléaire, alors qu’il est le premier allié du mode de vie qu’ils défendent. Quelques années auparavant, René Dumont, premier candidat écologiste à l’élection présidentielle française, remettait, lui, clairement le productivisme en cause, et avec lui le mode de vie de tout un chacun destructeur et a fortiori provisoire.

L’espoir de la technologie, ou de la solution miracle à tous nos problèmes, empêche de nombreux écolos conventionnels d’entrevoir les leviers qui pourraient initier un élan vers un monde plus résilient, plus adapté aux chocs climatiques et à la déplétion des ressources. Il apparaît nécessaire de passer d’une “écologie palliative” à une écologie de refonte : que l’écolo ne perde plus son temps et son argent à tenter de soigner le monde destructeur d’hier, mais à construire celui, vraiment durable, de demain.

LA JUSTICE CLIMATIQUE PLUTÔT QUE LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le concept de justice climatique est intéressant à plusieurs titres. Tout d’abord, il montre une forme nouvelle d’engagement : pour ses défenseurs il n’est plus question de mitiger leurs propres émissions de gaz à effet de serre, mais davantage de mettre en question notre société dans son ensemble. Pas seulement ses excès, mais sa structure et son fonctionnement propres. Aussi, en appeler à une justice climatique permet d’envisager une autre loi que celle du droit occidental. Une loi considérée alors “supérieure” pour reprendre la formule de la physicienne Vandana Shiva, et plus légitime pour défendre le bien commun d’une planète habitable aujourd’hui et demain. Dans cette perspective, la désobéissance civile permet, partiellement, d’envisager une forme d’engagement à la fois fidèle à la non-violence chère à de nombreux écolos, et suffisamment subversive pour engager un réel débat de société.

L’écologie conventionnelle a jusqu’ici souhaité le passage en douceur d’une société marquée par la destruction, à un modèle considéré comme vertueux à travers la promotion du développement durable. Remettre en cause cette démarche est urgent, car au-delà du fait qu’un développement infini est précisément impossible sur une planète finie, la promotion d’un modèle forcément positif repousse le problème. La procrastination est bien insuffisante face aux problématiques environnementales. C’est d’une part déporter l’ensemble des problèmes sur la génération suivante, et d’autre part c’est faire preuve d’un certain déni solutionniste selon le journaliste Chris Hedges. Enfin, poser l’écologie comme garante d’une justice climatique, ou plus largement d’une justice environnementale, repose les fondations de valeurs qui portent davantage que les “faits” exposés en vain par les progressistes de tous horizons.

IL N’EST NULLE ÉCOLOGIE SANS...

L’écologie conventionnelle et médiatique ne répond pas du tout aux enjeux de l’épuisement des ressources, du dérèglement climatique, ou encore de la sixième extinction de masse, bref, elle ne s’attache pas à lutter contre ce que l’environnementaliste Richard Heinberg appelle le “dépassement”. Elle se contente de mettre en avant des “solutions” souvent illusoires, ou des alternatives à des technologies existantes, sans questionner l’ensemble des impacts. Cette écologie n’est ni cohérente, ni protectrice. Elle permet a contrario aux tenanciers de l’ordre établi de se frotter les mains et de leur inspirer le fumeux écoblanchiment. Après avoir promu un développement durable et une croissance verte, par essence non durables, cette écologie soutient une transition écologique sans exposer dans le débat ce que celle-ci implique réellement, et sans lutter contre les blocages qui s’y opposent. Il n’est nulle écologie sans rejet du productivisme, du capitalisme et du consumérisme. Il n’est nulle écologie sans relocalisation du pouvoir de décision, sans redéfinition des biens communs.

Il est impossible d’être écolo sans renverser son monde. Les circuits courts sont une réponse partielle et parcellaire. Court-circuiter notre macro-système est plus difficile, plus engageant, mais semble être un moyen plus adapté de répondre aux enjeux vitaux de notre société. Ce renversement de paradigme ne se fera pas sans réhabilitation de la démocratie, à l’échelon local, entre les mains des citoyen∙ne∙s. Que toutes et tous, à l’échelle d’un bassin versant par exemple, soient responsables de la gestion de leurs biens communs. Il n’est pas tant question d’adapter ce que Claude Lévi-Strauss appelait la “monoculture” - notre société industrielle -, mais de la désacraliser, de la contester, et aussi de la marginaliser en créant une existence durable. C’est ça, être “écolo”. ( ...,...,... )

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FIASCO DU PROGRAMME EPR  - DEBACLE FINANCIERE

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Voilà encore la trace matérielle de l'échec et peut être même de la "corruption" de nos politiques. L'EPR, qui incarne la pseudo nouvelle génération de réacteur est un échec probant qui coûtera des dizaines de milliards à la France. Echec dont nos élus masquent le scandale en retardant l'échéance du programme. En effet, retarder le terme du programme permet d'enrichir les firmes contributaire et complices ainsi que reporter la responsabilité sur les pouvoirs politiques futurs : C'est une manière habile d'échapper au jugement judiciaire, financier et électoral de court terme. L'échec est poutant là et le fait de persévérer dans cette direction aggrave la situation. Nombreux chercheurs, dont l'éminent JP Petit, prétendent que ce modèle de réacteur est très dangereux ( surchauffe et risque de fusion ) ... et donc voué à l'échec définitif !

Mais à quel prix pour le contribuable ?

Scandale !

https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/analyse-fiasco-de-l-epr-gestion-des-dechets-avenir-du-nucleaire-edf-est-dans-une-passe-difficile-7167036

https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-demarrage-de-lepr-de-flamanville-encore-repousse-a-2023_fr_61deae79e4b0a2670286cc21

https://www.youtube.com/watch?v=Fi_uurHZY-g&ab_channel=Jean-PierrePETIT

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https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20191129STO67756/emissions-de-co2-des-avions-et-des-navires-faits-et-chiffres-infographie

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Trafic aérien et maritime en hausse

 

Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'aviation et du transport maritime ont largement augmenté en raison de la croissance du trafic. Le nombre de passagers aériens dans l'UE n'a cessé d'augmenter depuis 1993 et ​​le volume du commerce maritime international a également augmenté de manière considérable au cours des trois dernières décennies.

 

Les préoccupations environnementales croissantes pourraient inciter davantage de personnes à prêter attention à l'empreinte carbone de leur mode de transport. Jusqu'à présent, un peu plus d'une personne sur dix déclare le faire, selon une enquête Eurobaromètre.

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https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/20/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-pollution-generee-par-le-trafic-aerien_6012443_3244.html
 

Pollution : les avions ont laissé 918 millions de tonnes de CO2 dans le ciel en 2018

Les vols en partance des Etats-Unis sont responsables d’un quart de ces rejets, les court-courriers d’un tiers. Une étude dresse un premier inventaire mondial.

Par Floriane Picard et Stéphane Mandard

Publié le 20 septembre 2019 à 15h09, mis à jour le 20 septembre 2019 à 17h54

 

Voilà un rapport qui devrait fournir de nouveaux arguments à ceux qui réclament la fin de l’exonération fiscale dont bénéficie le kérosène (la Cour des comptes), une « contribution climat » sur le prix des billets (les ONG environnementales) ou l’interdiction des vols intérieurs lorsqu’ils ne sont guère plus rapides que le train (les députés Delphine Batho et Fançois Ruffin). Publiée jeudi 19 septembre par l’International Council on Clean Transportation (ICCT), l’organisation indépendante à l’origine de la révélation du « dieselgate », l’étude dresse le premier inventaire mondial des émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l’aviation civile.

Date de dernière mise à jour : 06/02/2023

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