Pensées désobligeantes 1/3/4
- PENSEES DESOBLIGEANTES -
_________EXTRAIT ( Volet 1 / 3 / 4 )_______
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_Extrait_
....................... Créer une grande œuvre prend énormément de temps – Une vie suffit à peine.
Nous n'en avons plus et n'en prenons plus car tout va trop vite dans notre société de consommation. Notre vie se résume souvent à notre pouvoir d'achat - Dans un siècle où tout s’accélère, au moment où l'économie dicte son rythme effréné dans tous les domaines de la vie, y compris dans le domaine de la création artistique, de la pensée, de l'écriture, au risque de la pervertir, et au moment où nous ne prenons plus le temps de passer des moments avec les personnes qui partagent notre vie, combien d'entre vous prendrons quelques instants pour se pencher sur ces pages insolites ?
Dans le cas où vous vous risqueriez à cet exercice, merci à vous pour ces quelques minutes de votre précieux temps et mes plus plates excuses par avance à tous les bien-pensants qui pourraient être offusqués . Sur cette page se trouve quelques réflexions philosophiques générales sur des problématiques de notre temps – Ce n'est pas tout, sur un ton humoristique, parfois sarcastique, j'observe et critique les aberrations et les contre-sens de notre société moderne.
Sur ces écrits surprenants et souvent provocants, je me propose par ailleurs de vous faire partager les grands axes de mes principes philosophiques exprimées en quelques idées directrices. D'un point de vue de l'inspiration ou de la création artistique, ce contenu provient d'un ensemble d'idées pêle-mêle spontanées. Réflexions ou réminiscences matinales, pensées évanescentes lors du réveil, dont j'estime le contenu intéressant au regard de l'actualité en ce début de millénaire.
Je les développe puis j'effectue quelques recherches afin de répondre à mes questions. On voit bien la couleur de la manipulation ou de la désinformation en filigrane .... ici ou ailleurs; La traque feutrée des intellectuels et de l'opposition partout où un pouvoir illégitime cherche à se faire la place au soleil. Bientôt partout dans le monde siégeront des micro-empires, vassaux serviles commandés par des géants de la finance. J'exagère pour vous mettre en appétit. Je tente d'en tirer quelques leçons générales. Ces vérités n'en demeurent pas moins éternelles -
Vous en jugerez la pertinence et le bien fondé au regard de votre expérience personnelle . Mes conclusions n'engagent évidemment que moi et demeurent donc critiquables. Je ne prétends détenir aucune vérité au dessus des autres . Je suis un individu ordinaire, donc faillible, mais j'ai seulement cette volonté pugnace de vous informer sous un angle critique strictement personnel et particulièrement sous un angle citoyen : Il vous faut, ici comme ailleurs, vérifier les informations et peaufiner votre jugement par une analyse personnelle contradictoire. La possibilité d'inscrire des commentaires sont là pour exprimer vos opinions divergents !.... C'est votre droit de réponse. Vous me taxerez sûrement au sortir de cette lecture d'être un individu fielleux et aigri mais je prends le risque de cette qualification si cela peut permettre de sauver quelques âmes du bouillon de culture corrompu formaté par les structures médiatiques dominantes.
En attendant, voici le contenu de ces pensées impertinentes que je consacre à l'égard de notre microcosme politique. Chaque sujet est abordé par un titre évocateur, parfois humoristique, une présentation et se finit par une petite réflexion personnelle qui résume son contenu ...
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1 - TRISTE REALITE DE NOS SYSTEMES POLITIQUES -
Pour juger un système politique, il ne suffit pas d'en constater les intitulés ou les titres pompeux sur le fronton des batiments publics. Ils sont souvent trompeurs. Les pires dictatures veulent souvent s'entourer de titres honorifiques. Les faits ! Toujours les faits et ce qui est matériellement observable au delà des déclarations verbales ou scripturales. Ainsi je veux qualifier ce qui est de la moyenne observable en France. Ces années 2018 et 2019, marquée en France par les manifestations des gilets jaunes ainsi qu' un climat général quasi insurrectionnel, me porte à réfléchir sur les principes fondateurs du pacte républicain, sur la réalité de notre système Républicain. Non pas que cette réflexion soit récente ou parée de rebondissement par rapport à l'ensemble de mon travail et mes constats de fond, mais il me fallait aujourd'hui définir son contenu à l'opposé des qualificatifs trompeurs qui sont officiellement présentés aux masses citoyennes . J'en fais ici le raccourci, un résumé une ligne éditoriale, sans oublier les nombreuses lectures, ici ou ailleurs, qui seront nécessaires pour vous forger votre avis ....
<<.... A l'instar de tous les régimes politiques de l'ère moderne au niveau planétaire associant un régime pseudo parlementaire à une économie libérale ouverte ou mondialisée et ainsi qu'en atteste la situation matérielle inégalitaire des populations, la V° République Française , en dépit des titres qu'elle arbore, peut être qualifiée de fiction représentative dissimulant une oligarchie capitaliste ....>>
1Bis - EFFET BOOMERANG :
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<< .... Quand règne la pauvreté et l'indigence, les possédants de la même manière que les nantis placés au sommet de la pyramide sociale ne doivent pas s'étonner de subir les attaques violentes et répétées des classes laborieuses qui n'ont souvent que le larcin, l'expression d'une haine spontanée mal dirigée ou la provocation maladroite pour satisfaire leur besoin "revanchard . ... >>
Ainsi, la petite délinquance de droit commun est bien plus la conséquance d'un problème de déséquilibre politique au sein d'une société, particulièrement d'un mauvais partage des richesses que le fait d'une responsabilité éducative individuelle, sans l'éluder complétement.
Ces atteintes à la tranquillité, dite publique, peuvent se diviser en trois grands ensembles selon le nombre de personne qui y prennent part, la préméditation et le niveau de gravité des actes auxquels se livrent leurs auteurs. Le premier échelon peut être qualifié "d'incivilité" ou plus gravement de "petite délinquance de droit commun" lorsqu'il s'agit de gestes spontanés et isolés, pour de petits préjudices souvent à l'origine d'une jeunesse désœuvrée comme d'une tranche marginale des populations adultes abandonnée sur l'autel de la compétition. Ce premier niveau est révélateur du niveau de détresse des populations et demeure en fait le facteur principal traduisant le malaise social, culturel et politique d'une nation.
Le second niveau fait intervenir la notion "troubles ou phénomènes sociaux" lorsqu'il s'agit de faits collectifs planifiés par des structures opposantes intégrées à l'édifice institutionnel . Ce second niveau inclut la lutte des composantes sociales ou politiques organisées : Source de conflits graves et meurtriers tout au long de l'histoire et plus particulièrement lors de la période industrielle du XVIII° siècle, ce niveau fut progressivement rationalisé, codifié, créant l'armature juridique constitutionnelle moderne ainsi que celle du droit du travail. Le retour en force de cette source de conflit signifie la rupture de l'équilibre et des consensus inclus dans cette armature juridique et menace, à l'instar du défaut de règlement des problèmes de fond relatif à toute source de déviance, de donner des forces à la source supérieure de conflit .
Le dernier échelon s'apparente à la notion de "criminalité organisée" ou "subversives" lorsque divers groupements plus ou moins restreints planifient méticuleusement leurs actes et s'engagent dans la voie d'idéologies dites "extrémistes" aussi bien que dans celles de commerces interdits, sur un niveau au moins national mais souvent international, soumis à répression par l'entité oligarchique au pouvoir . Finalement, il peut se considérer que la délinquance soit le résultat d'une subjectivité définissant des actes, qui ne sont d'ailleurs pas forcément violents ni dénués de toute logique, qui contreviennent à l'ordre établi et aux règles de continuité édictées par un pouvoir politique disposant de la direction sur la communauté. C'est alors la logique même du pouvoir, sa nature et de ses sources qui sont contestées. L'entrée en lice de ce niveau de contestation signifie le début d'une période de chaos ( politique & civil ) qui se soldera par la recherche d'un nouvel équilibre institutionnel.
Revenons dans le vif de notre sujet en concentrant l'examen de ce jour sur le niveau principal et individuel à l'origine des comportements déviants - Outre ce problème de subjectivité relevant des plus hautes sphères philosophiques dont on ne peut faire le raccourci dans ce paragraphe et les problèmes complexes inhérents au domaine psychologique motivant la dérive et le passage à l'acte, il est concevable de soulever l'hypothèse d'un point commun expliquant l'origine de ce phénomène :
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<<... Le délinquant est soit un être instinctif qui, constatant un besoin ou une pulsion égoïste, s'engage à obtenir satisfaction par tous les moyens jugés nécessaires à sa réalisation, soit un être réfléchi qui choisit volontairement et en connaissance de cause de nier les règles établies parce qu'il en constate l'iniquité et la corruption au regard de principes, égoïstes ou universels, jugés supérieurs ...>>
Ce portrait ne doit cependant pas exclure une dimension collective, donc politique, puisque la société à théoriquement pour mission d'assurer l'épanouissement de l'individu et la satisfaction des besoins vitaux de chacun ainsi que l'assistance à ceux qui se trouve en difficulté devant cette réalisation. Les déviances révèlent donc un indice et la trace d'une défaillance de la société dans son ensemble. Cette définition initiale peut ainsi inclure un ensemble d'actes qui correspondent en réalité à des besoins légitimes et (ou) vitaux si l'organe édictant les normes tombent lui même dans divers travers dont notamment celui de la ségrégation, d’extrémisme ou du despotisme. En effet, on imagine assez mal, par exemple à Paris dans les quartiers huppés, un enfant issu de la petite bourgeoisie se livrer à divers larcins de survie : La petite délinquance de droit commun se nourrit essentiellement du terreau de la misère . La misère ne doit plus avoir cours dans une société équilibrée et avancée ou les biens et les richesses sont abondantes. Preuve que la République est quelque part en échec.
Le problème politique vient alors du fait que les sites de détention de tels régimes iniques sont souvent, voire en majorité remplis de gens qui cherchent seulement à pallier à leur dénuement ou à échapper au carcan de leur prison intellectuelle. Il ne peut exister d'harmonie, d'équilibre ni de paix au sein de l'humanité tant que les hommes se regrouperont en cercle fermé au sein d'une élite quelconque, que celle-ci soit de nature culturelle, matérielle, confessionnelle ou ethnique. A défaut d'un véritable et sincère système de partage, d'évolution collectif et d'intégration, les entités ainsi que les groupuscules ainsi constituées souffriront toujours d'une traque sanglante, acharnée et sans pitié des groupes extérieurs . Voici énoncé en ces termes un indice clair permettant aux citoyens, non seulement de classer la justice de leur pays mais encore de comprendre l'origine du malheur de nombreux groupes humains se poursuivant depuis la nuit des temps. Dans une telle hypothèse de dérive, ces agressions, retour légitime de l'iniquité ou du défaut d'intégration, sont majoritairement la conséquence d'une sclérose intellectuelle et culturelle, dont les détails d'expression se retrouvent parfois dans un mauvais système de "création-répartition" des richesses, soit en application d'un mauvais système organique des structures politiques ou aussi gravement en résultat d'une mauvaise gestion des affaires publiques gangrenées par la corruption. Ces divers facteurs pouvant se cumuler.
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2- Maladie psychique du pouvoir :
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Qu'untel s'attaque à un enfant ou à une dame et tout le monde s'accordera lors d'un procès convenu de qualifier cet individu de malade mental . Personne n'en doutera et c'est bonne chose. Cette certitude vacille sur des sujets adjacents quand bien même l'état de dangerosité ne fait pas moins défaut. Je me pose cette question de savoir pourquoi l'opinion public, souffrant depuis la nuit des temps des méfaits de quelques pervers arrivistes et avides de pouvoir à l'origine des plus grands malheurs ou carnages de l'humanité, ne peut convenir d'inclure dans ce panel des portraits pathologiques les personnages en quête des sommets de pouvoir, que cette quête passe par la finance, le matériel ou par le politique ? Peut-on parler seulement de lâcheté? Ne pourrait-on "dépister" ainsi que prendre en charge dans les écoles et autres institutions ces comportements outranciers menant au pire et pouvant être assimilés à une déviance passant par l’excès de la même façon que l'on propose, dans l'hémicycle parlementaire, de traiter ceux d'entre nous qui montre dès leur jeune âge excès de violence ? Ces derniers sont-ils, socialement parlant, plus condamnables ou beaucoup plus mauvais que ces premiers ? Ne peut-on convenir une fois pour toute que l'être humain est intrinsèquement "fragile" ainsi que "corruptible" ? Ainsi, pour cette raison suffisante, justifiée par deux mille années d'une histoire semée de chaos comme de déviances politiques, la totalité des mandats ou mécanismes institutionnels ne devraient-ils pas être construits en tenant compte de cette donnée fondamentale qui aura pour conséquence de limiter les pouvoirs de chacun et de doter chaque vecteur institutionnel d'un contre pouvoir citoyen, réel et efficace ? Pourquoi n'est-ce pas le cas malgré nos disopsitifs dits démocratiques ? Vous commencez à comprendre qu'il existe un problème d'efficacité et de pertinence des contre-pouvoirs - Paroxysme et délire mégalomane à l'origine d'une grande partie du malheur terrestre pouvant hélas s'observer chez nombreux personnages de premier plan qui formulent un rapport étrange à l'égard de la possession ou du lien avec autrui -
Cette négligence fait démonstration d'un choix politique coupable à l'origine de bien des maux ... . A moins que notre élite pensante médicale considère que ces penchants criminels soient un bienfait social, ce dont je doute ... ou bien ce dépistage mettrait à jour la mauvaise santé psychique généralisée du genre humain ? ... ou peut-être encore que les braves gens qui déterminent les orientations ou prescriptions en ce domaine ne veulent faire le procès des personnes qui les nourrissent ? J' en conclus la proposition suivante .....
<< .... Dans une société humaine complexe, hiérarchique et spécialisée, le verdict de justice ne correspond jamais à la décision d'une instance indépendante appréciant des faits contrevenants à la norme sociale par rapport à des principes généraux supérieurs mais plutôt à l'expression du rapport de force et des clivages culturels ou socio-catégoriels qui la fracture ..... . >>
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Date de dernière mise à jour : 09/09/2025